La Mystère de la Source

Chapitre 1

« le grand départ »

Par un beau matin de septembre, le petit village de **** (info censurée par le Ministère Français de la Magie), une charmante petite localité située au bord de la méditerranée, était en pleine effervescence. Les rues grouillaient d'une foule bruyante et chamarrée. Il s'agissait d'une foule principalement d'adolescent et de leur parents. En fait, ce jour là, les élèves l'école Française de Sorcellerie de  Beauxbâtons faisaient leur rentrée des classes. Certains venaient de très loin. Les parents d'élèves avaient beau militer pour une délocalisation de l'enseignement sorcier, le gouvernement ne voulait rien savoir, surtout après les terribles évènements qui avaient eu lieu en Grande-Bretagne et qui avait pris fin seulement trois ans auparavant.... Mais revenons aux familles qui se pressaient de rejoindre le port car l'embarquement pour l'école avait déjà commencé...

Les élèves prirent leur compte de recommandations parentales avant de monter à bord des frêles barques qui allaient les emmener rejoindre la frégate amarrer sur l'horizon. Les barques partirent une à une sur l'eau lisse et bleu. Dans les premières barques, il régnait une forte agitation. L'une d'elles faillit même chavirer. Les dernières barques à partir furent beaucoup plus calme. En effet, grâce à quelques indices, il était très facile de reconnaître qu'elles étaient peuplées par les nouveaux élèves. Ils avaient le teint pâle, le visage tendu, de large cerne. Ils jetaient des regards nerveux et hagard  autour d'eux en se demandant où on le emmenait.

Parmi ces nouveaux, se trouvait une jeune fille avec un chapeau de paille qui empêchait de voir son visage. Elle se tenait immobile, assise sur une vieille malle qui avait l'air d'avoir connu des jours meilleurs. Elle ne parlait à personne, mais il n'y avait rien d'extraordinaire là-dedans car  la majorité des nouveaux ne parlait à personne non plus. Elle gardait les yeux rivés sur le fond de la barque comme si celui-ci menaçait de céder à tout instant.

En fait, la jeune fille était perdue dans ses pensées. Elle repensait aux trois années qui s'étaient écoulées depuis la mystérieuse disparition de « celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » alors qu'il venait de tuer James et Lily Potter et essayait d'assassiner le petit Harry. Pour elle, pensa la jeune fille, beaucoup de choses s'étaient passées depuis. En effet, lorsque le calme était revenu dans le monde, sa mère avait décidé qu'elle ne pouvait plus garder sa fille avec elle lors de ses nombreux voyages. C'était ainsi, qu'à l'âge de 8 ans, l'adolescente s'était retrouvée du jour au lendemain à vivre chez sa tante, Martha d'Alembert… La pauvre femme l'avait élevée comme sa propre fille mais le changement avait été trop brusque. Mais le plus dur avait été d'aller dans une école de moldus…enfin pas dans une mais dans cinq écoles de moldus. C'était toujours la même chose, elle arrivait quelque part, les élèves se moquaient d'elle, puis les professeurs s'y mettait aussi, en fin de compte la situation dégénérait, d'étrange accident se produisait autour d'elle et c'était le renvoie… Elle n'avait pourtant pas voulut être comme ça, avec cette couleur de cheveux là, avec ces yeux là, et elle aurait tant voulu maîtriser sa magie pour ne plus semer le chaos lorsque la situation devenait insupportable. Dire que pour finir tranquillement l'année scolaire précédente, elle avait du utiliser un sort de miroir (C'est à dire  un sortilège qui vous rendait invisible seulement quand on essayait de vous regarder directement… C'était sa mère qui, lors de l'une de ses rare visite, le lui avait appris) …Mais la jeune fille était persuadée qu'elle n aurait plus besoin de ce sortilège, maintenant qu'elle entrait à la célèbre école de Beauxbâtons.

L'adolescente releva la tête. Il faisait un temps splendide, la mer était d'huile. La traversée vers l'île de Beauxbâtons s'annonçait bien.

Peu de temps après, la barque où se trouvait la jeune fille arriva au niveau de la frégate. Sur la prou du navire, on pouvait lire en lettre d'argent « la Barbaresque » . Pour faciliter l'embarquement, il avait été installé un ponton flottant et une passerelle. Des groupes d'élèves bruyants se pavanaient sur le pont supérieur du navire.

La jeune fille au chapeau de paille n'eut pas à faire d'effort surhumain à pour soulever sa malle car celle-ci était ensorcelée pour que, même pleine à craquer, elle ne pèse pas plus lourd qu'une plume. (Soit dit en passant c'était un sort très utile. ) Elle fut l'une des premières de son groupe à monter à bord. Il y avait déjà foule car, par un si beau temps, personne ne voulait rester dans les ponts inférieurs. Mais avant de pouvoir profiter à son tour de la splendide vue sur le large, elle dut aller faire la queue devant l'officier d'enregistrement des bagages. Juste devant elle, il y avait une fille, plus petite qu'elle, qui dévisageait tout le monde. Peut être cherchait elle quelqu'un ? Brutalement cette curieuse se retourna.

« Bonjour ! Tu dois être aussi en première-année ! Moi c'est Esméralda Pyvert et toi ? C'est super ici tu trouve pas ? Vivement que l'on arrive. Tu viens d'où ?… »

Elle fut coupée dans son monologue par l'officier qui pris ses sacs. Après quoi, ayant oublié ce début de conversation, elle disparut.

Pour elle même, la jeune fille au chapeau murmura.

« Moi c'est Alice … Alice Poissondoret »

Mais personne y prêta attention.