Disclaimer et rating : idem
Lily la tigresse : oui, c'est les vacances, mais ce chapitre vient plus tôt que prévu ! Par contre, pour la suite, pas avant le 12 août !
Lilyz : décidément, j'ai la côte auprès des Lily ! Merci de me lire !
Zaza : non, c'est pas un slash ! J'aime bien, mais ce n'est pas prévu au programme ! Et j'aurais prévenu dès le début, alors ne t'en fait pas !
Youte : deux reviews d'affilée, tu me gâtes ! Merci et continue !
Alexandra Rogue : ne te plains pas, je n'aurais pas pensé le poster si tôt ! Mais attendre la suite d'une histoire est parfois insupportable ! N'est-ce pas JKR ? (m'entend pas, mais bon…).
Chapitre 7
Rogue venait de passer presque une semaine à Potter Park, et cela avait été sans conteste les jours les plus heureux de sa vie. Il passait la majeure partie du temps à voler dans le parc sur le balai de Potter, ou dans sa chambre, où il n'avait pas finit d'inventorier toutes les possessions de son ennemi. Mr. et Mrs Potter semblaient le trouver un peu distant par rapport à d'habitude, et beaucoup plus calme, mais ils ne paraissaient pas non plus s'en inquiéter outre mesure.
Le jour de Noël, Rogue fut couvert de cadeaux, mais son humeur chuta sérieusement lorsqu'il se rappela qu'ils ne lui étaient en fait pas destinés, et que dans quinze jours, ce serait à nouveau Potter qui en profiterait. D'ailleurs, même si sa vie était incomparablement plus agréable ici que chez lui, Rogue ne pouvait s'empêcher de broyer du noir, et pas seulement à la pensée que son bonheur n'était que temporaire.
Tout d'abord, il y avait le problème de Potter : Rogue n'avait pas du tout eu l'intention de lui faire rencontrer ses parents, et encore moins voir sa maison. Il imaginait très bien Potter, de retour à Poudlard, racontant à qui voulait l'entendre qu'il n'y avait même pas de salle de bain chez Servilus. En tout cas, si Potter survivait jusqu'à la rentrée, et c'était encore un autre problème, car Rogue ne se faisait aucune illusion sur la façon dont son père pouvait se comporter. Bien sur, être débarassé de Potter définitivement n'était pas ennuyeux en soi, mais cela entraînerait forcément un tasd de complications…
Le second problème qui lui gâchait un peu ses journées était Stephen, le fameux frère jumeau de Potter. Cela devait bien faire huit ans qu'il était mort, même si Rogue n'avait toujours pas réussi à deviner de quoi, mais ce qui était certain, c'était que sa mère n'avait toujours pas fait son deuil. A chaque instant un peu agréable que la famille partageait, elle ne manquait jamais l'occasion de lâcher un " Ah ! Si Stephen était l ! ", et elle y allait de sa petite larme. Au début, Rogue s'était senti désolé pour elle, mais à la longue, il finissait par trouver ça lourd.
Le lendemain de Noël eut lieu la pire scène à laquelle il avait eu droit depuis son arrivée, quand Mr Potter, l'air grave, le convoqua dans le grand salon. Rogue avait eu l'impression dès le début des vacances que l'homme se montait distant et avait voulu lui parler à plusieurs reprises sans savoir par où commencer, et enfin le serpentard comprit pourquoi.
Mr Potter sortit une lettre de sa poche, qui portait le sceau de Poudlard.
" J'ai reçu cette lettre il y a plus d'un mois, commença-t-il gravement, de la part du professeur McGonagall, et je dois dire que je ne suis pas content du tout. D'après ce qui est écris, tu te serais amusé, toi et tes amis, à jeter un saut plein de pus de Bulbobulbe non dilué à la figure d'un de tes camarade, qui a passé deux jours à l'infirmerie, et a paraît-il failli devenir aveugle… "
Rogue pinça les lèvres en essayant de rester impassible. C'était lui, le fameux camarade qui s'était pris le pus de Bulbobulbe dans la tronche, et il aurait vraiment pu devenir aveugle.
" J'ai pensé sur le coup à t'envoyer une beuglante, car j'étais vraiment furieux…continuait Mr Potter
Alors pourquoi tu ne l'as pas fait, abruti ? pensa Rogue
…puis j'ai pensé qu'il était plus constructif d'en parler calmement en tête-à-tête. Alors, James, comment expliques-tu ta conduite ? ".
Rogue se demanda ce que Potter répondrait à sa place.
" Euh… Il l'avait cherché, marmonna-t-il.
- James, tu dois comprendre, à ton âge, que ce n'est pas une raison, dit Mr Potter d'un ton patient, comme s'il s'adressait à un débile. Peu importe ce que ce garçon t'as fait, tu dois rester civilisé… Si tu continue, je vais devoir sévir. "
Ouais, il serait temps pensa à nouveau Rogue. Mr Potter avait presque l'air de s'excuser quand il disait cela et le serpentard commençait vraiment à bouillir intérieurement.
Enfin, Mr Potter lâcha : "Tu peux retourner t'amuser mais pense à ce que je t'ai dit. Ce n'ai pas Stephen qui aurait fait une chose pareil ".
Rogue retourna dans sa chambre, furieux. Ce type était vraiment le roi des abrutis : lui manquait d'être handicapé à vie, et ce crétin envisageait de se montrer plus sévère. On croyait rêver. Et qu'est-ce qu'il en savait, si Stephen n'aurait pas agi comme son frère ? Bien sur qu'il ne devait pas faire beaucoup de bétise, là où il était ! Pas étonnant que Potter cherche toujours à montrer qu'il était le meilleurs en tout, s'il devait avoir pour concurrent un gosse idéal, parfait… Même si les parents de Potter gâtait outrageusement leur fils, celui-ci ne serait jamais que le numéro deux, après Stephen, le petit ange…S'appeler James Potter pouvait donc être très agréable, cela demeurait quand même plus compliqué que prévu…
Le jour de Noël, alors que James prenait son unique toast du matin, le père de Rogue s'avança vers lui, un vieux grimoire sous le bras et un sourire sinistre aux lèvres.
"J'ai eu du mal à l'avoir, mais maintenant tu vas enfin pouvoir te rendre utile, morveux ! Fini de paresser dans ta chambre à pleurnicher et faire tes affreux gribouillages ! " fit-il en lui jetant presque le grimoire à la figure.
James abandonna son toast pour lire le titre :De la convocation des démons majeurs. Un livre de magie noire…
" Alors tu vas arrêter de t'empiffrer, monter dans ta piaule, et tu m'apprends ça par cœur. On fera un essai ce soir. " décréta le père de Rogue.
James se retint à grand peine d'exprimer sa stupéfaction. Convoquer un démon était un acte de magie noire très avancé et particulièrement dangereux. Jamais il ne pourrait maîtriser le principe en moins d'une journée, même ce dingue pouvait le comprendre. Se préparant au pire, James repoussa le livre à l'autre bout de la tabla.
" Je ne le ferais pas. " dit-il le plus calmement possible.
On aurait cru que le père de Rogue allait exploser. Il saisit vigoureusement James par les cheveux et le força à se lever.
" Tu ne le feras pas, hein ? " hurla-t-il en le secouant, les yeux exorbités.
Toujours hurlant, il traîna le garçon jusqu'à sa chambre. James était à présent terrifié. Le père de Rogue semblait vraiment être devenu fou, et cette fois, l'alcool n'y était pour rien. James fut projeté contre le mur et s'écroula par terre en gémissant.
" J'en ai ma claque de toi ! J'aurai du te noyer à la naissance mais non ! J'ai pensé qu'on pourrait peut-être tirer quelque chose de toi ! Tu es toujours là, à geindre : non, je ne veux pas, c'est mal ! Tu crois que les gens bien voudront de toi, peut-être ? Tu crois que tu trouveras du travail, en étant un gentil petit garçon ? Mais ils sauront d'où tu viens, au Ministère ! Il n'en prenne pas, des pouilleux comme toi ! "
Le père de Rogue releva James sur ses pieds pour le projeter encore une fois contre le mur. James entendit un craquement et une douleur fulgurante lui transperça le bras gauche. Il s'effondra à nouveau par terre, en larmes.
" Alors je me saigne aux quatre veines pour t'aider ! Combien de fois je t'ai dit qu'on approchait d'une nouvelle ère ! Une ère où les faibles seront éliminés ! J'essaie de te préparer mais toi … Je ne pensais pas devoir le refaire, mais tu m'y oblige… "
James vit avec horreur l'homme en face de lui sortir sa baguette de sa poche. La mère de Rogue se précipita alors dans la chambre, une expression apeurée sur le visage.
" Oh non, Horatio, tu ne dois pas recommencer ! Tu le fais trop souvent, rappelle-toi ce qui lui est arrivé la dernière fois ! "
Mais Horatio Rogue ne tint aucun compte de l'opinion de sa femme. Sans hésitation, il pointa sa baguette sur James.
" Endoloris ! " hurla-t-il.
James se mit alors à hurler à son tour en se tordant sur le sol, en proie à une douleur indescriptible, incapable même de crier à son bourreau d'arrêter, qu'il ferait tout ce qu'il voudrait pourvu qu'il arrête. Puis tout devint sombre, et le Gryffondor bascula dans l'inconscience.
La suite pas avant milieu août ! Mais avec un peu de chance, vous aurez plus de chapitres en même temps alors ça vaut le coup d'attendre ! Enfin j'espère !
