Le crépuscule d'une Ombre

-Inter-chapitre –

« Lettre à Alexandre »   extrait 3…

« […]Quand le cercle sera brisé, qu'il ne restera de moi que le souvenir et que je t'aurais confier la Source, il te restera encore une chose à faire.

Emmène-la dans les Ombres.

Ne t'ais-tu jamais demandé si, à nous qui cachons l'existence de notre monde aux moldus, on ne nous cachait pas aussi quelque chose ? Un monde aux règles différentes… Un monde dont nous ne soupçonnerions même pas l'existence…

Pourtant il existe…

Il y a un endroit ni moldu, ni sorcier. Un endroit où on ne naît pas, où on ne meurent pas, un endroit en dehors du temps et de l'espace. Les gens qui y vivent n'ont ni de passé, ni d'avenir. Ces gens sont nés quelque part, ont vécu et un jour  leur monde les à rejeter et à effacer jusqu'à leur existence. Pourtant ils sont restés l , en dehors du monde.

Ce sont des Ombres…

Les Ombres.

Ils ne sont pas soumis aux mêmes règles que nous, les fils du destin ne les manipulent plus comme les tristes pantins que nous sommes… ils sont libres.

Ils ont un pouvoir immense, celui de connaître les fils du destin, celui de créé, celui de détruire. Ils connaissent la mécanique du monde et les secrets des choses…

Les Ombres ne sont pourtant pas toutes puissantes, même si les Dieux ne peuvent rien contre Elles. Elles ont un maître… un être suprême… un être constitué  de Ténèbres… l'ombre vivante… le chaos… le Néant. Un être qui à la forme d'un chat… d'un chat noir au yeux jaune.

Ne succombe pas à la tentation du pouvoir de la Source, elle te détruirait

Emmène-la dans le monde des Ombres, et confie-la au Néant.

Nul ne pourra plus aller la chercher là-bas.

Ainsi je ne serais pas morte en vain.

Alice. »