La Gare

Iruko passa la barrière métallique reliant le monde Moldu au quai 9 ¾ . Elle chercha des yeux la tignasse brune et longue de Severus, ses cheveux longs et bruns flottants au vent, les autres élèves se retournant sur son passage –surtout les garçons - et parcourant la foule de ses yeux clairs.

-Sevy, où est-tu ? Marmonna-t-elle.

Elle interpella une fille de Gryffondor :

-Hey, Evans, t'aurais pas vu Snape dans le coin ?

La jeune fille, sortie de sa rêverie, la fixa d'un air hautain de ses grands yeux verts.

-Non, désolée, Hangrew...Répondit-elle sèchement en passant son chemin et en entrant dans le train. Iruko se tourna vers elle et lui tira largement la langue.

-Quelle garce !

Elle entendit ricaner à sa droite, et regarda le garçon qui osait se moquer d'elle.

-Ah ! Severus !

-Ca va ?

-Bien et toi ?

-A va !

Ils entrèrent tous deux dans le Poudlard Express et se trouvèrent un compartiment vide. Iruko fit sortir son chat de son panier ; Severus son corbeau de sa cage et leur discussion commença. Ils parlèrent de tout et de rien, Severus de ses vacances passées en compagnie de ses grands-parents en écosse, Iruko des déboires que son chaudron avait du subir quand elle avait essayé quelques potions des plus délicates, Severus du tatouage qu'il s'était fait faire sur le dos –un magnifique corbeau (merci Lychee !!! délires de l'auteur), Iruko de ses vacances au Japon, chez sa famille, et les sujets s'ensuivirent ainsi, allant d'anecdotes en histoires drôles, de débats en aventures...

Leur discussion ne fut interrompue que par le chariot de friandises, auquel ils achetèrent de toutes les sortes confiseries présentes, et par Lucius Malfoy qui vint les taquiner.

Arrivés au château, ils continuèrent leur conversation jusqu'à la chanson du Choixpeau, pendant laquelle un silence de mort régna, suivi d'un tonnerre d'applaudissements, comme chaque année. S'ensuivi la répartition, où quelques applaudissements plus ou moins bruyants se firent entendre, et enfin le discours du Directeur.

Quelques jours passèrent le plus normalement du monde, entre les cours de métamorphose, de potion et autres divinations, pour laisser le temps aux élèves de (re)prendre la bonne cadence du travail(acharné XD).

Aucun événement notable ne fit son apparition durant un bon mois : un nouveau chaudron pour Iruko, qui, une fois de plus avait fait exploser le sien en s'essayant à une potion dans la salle commune des Serpentard et quelques farce et inondations dans les toilettes des filles, habitées depuis peu par un fantôme d'une élève surnommée Mimi Geignarde.

Mais un matin, Iruko reçu une lettre de ses parents.

Etrange.

Vraiment très étrange.

D'habitude, ils ne lui écrivaient que pendant les vacances, et on était en plein mois d'octobre !

Iruko ouvrit la lettre sous l'œil attentif de sa meilleure amie, une fille de Serdaigle prénommée Lua. Elles lurent toutes deux le billet écrit de la main de sa mère.

Ma chère Iruko,

Tu dois être très étonnée de recevoir une lettre de ma part maintenant, mais l'heure est grave. Le professeur Dippet est au courant, tu rentres à la maison dès ce soir...

Nous t'embrassons tous fortement.

Sur la fin du billet, l'écriture tremblait et une goutte avait dilué la signature de sa mère. Etrange cette façon d'achever la lettre, tous, il y avait quelqu'un d'autre que sa famille à la maison ? Iruko et Lua étaient sous le choq.

-Ca va aller, Iruko ?

-Oui, je...crois...merci, Lua...

-Tu es sure que ça va ?

-Oui...

Lua pris Iruko dans ses bras pour la rassurer. Son corps tremblait des pieds à la tête.

-Je suis sure que ce n'est pas si grave...ta mère...

-Ca l'est, la coupa Iruko.

La jeune fille n'arriva pas à se concentrer pendant les cours. Même en potion, où elle était toujours active, elle sembla absente. Cela intrigua Severus qui avait l'habitude de la voir souvent joyeuse.

Le soir, à 20h, elle était devant chez elle. Elle était malade de vouloir savoir quelle était la cause de son anxiété, de son inattention, ce qui occupait son esprit et ses pensées durant cette horrible journée....Qui n'était cependant pas finie.