Chapitre 16
Kyo courut après Kazuma.
- Maître attendez! Vous ne pouvez pas la juger comme ça.
Son maître se retourna brusquement et l'arrêta d'une main.
- Kyo, je ne veux pas… Ce n'est pas contre toi, mais qu'est-ce qui nous prouve qu'elle t'aime?
Kyo réfléchit un instant.
- On a vécu trop de choses… Elle… elle ne peut plus ne pas m'aimer…
- Tu te trompes Kyo… Connaît-elle ta… Ton autre forme?
- Je… je crois.
- Tu crois hein? Mais imagine qu'elle ne le sache pas… Et qu'elle réagisse comme Kagura.
Kyo ne dit rien. Il baissa la tête.
- Tu vois… Je ne veux pas que tu souffres… J'avais confiance en Tohru. Mais, je ne connais pas cette fille.
Kyo réfléchissait, à toute vitesse.
~ Impossible… C'est impossible… Je vais… Je… ~
- JE VAIS VOUS PROUVER QU'ELLE M'AIME! Hurla-t-il en relevant brusquement la tête.
Kazuma sursauta légèrement.
- Ah? Et comment?
- Et bien, trouvez, vous, je ne sais pas sur quel point vous voulez la tester!
- J'ai ma petite idée. Demain après-midi, vous avez congé non?
- Euh… Oui.
- Alors… alors rendez-vous dans la clairière que tu ne connais que trop bien, à côté du dojo.
- Personne ne… enfin, elle ne risque rien?
- Ca, ça dépendra de toi.
Kazuma partit avant que Kyo n'ai pu ajouter un mot.
Le lendemain, Kyo parut préoccupé en cour, et tenta de ne rien monter à Anoah. Manqué…
- Kyo, qu'est-ce qu'il se passe?
- Quoi? Rien.
- Non, arrête, je vois bien que tu me cache quelque chose. T'es trop voyant quand tu fais ça.
Kyo soupira.
- En fait c'est…
- Ton maître?
- Hein?
- C'est avec ton maître, c'est parce qu'il… il me rejette?
- On peut dire… Mais, cet après-midi, il a demandé qu'on aille le voir. Je ne sais pas ce qu'il veut.
- On verra bien!
Kyo ne fut pas rassuré pour autant. Après le midi, il s'habilla en vitesse et partit chercher Anoah.
- T'es prête?
- Ouais, 30 secondes encore.
Kyo s'assit sur le lit.
- Voilà!
- Alors on y va!
Ils partirent tous deux. Hatori les arrêta. Il était accompagné d'Akito.
- Où allez-vous? Demanda Akito en les sondant du regard.
- Maître Kazuma a demandé à nous voir.
- Seulement vous deux?
- Oui. Il a dit qu'il voulait mon monter quelque chose et il aimerait discuter avec elle, vu qu'il ne la connaît pas encore.
Akito leur lança un regard soupçonneux, mais Hatori leur dit :
- D'accord. Soyez là pour le souper.
- Pas de problème.
Puis il désigna un énorme nuage gris.
- Kyo, prend garde, ils annoncent de la pluie.
~ Et flûte…~ pensa-t-il.
Puis ils partirent pour de bon.
- C'est vrai ce que tu as dit à Akito?
- Non, bien sûr, mais il fallait bien trouver quelque chose pour justifier le fait qu'on y aille ensemble.
- Juste.
Ils arrivèrent dans la clairière au Kazuma les attendait déjà.
- Alors? Demanda Kyo.
Kazuma leva les yeux au ciel.
- Pas encore Kyo. Asseyons-nous.
Tous trois s'assirent.
~ Je commence à voir ce qu'il veut. Mais il va vouloir me surprendre… Ca sera dur de contrer, pour ne pas dire impossible ~ pensa Kyo.
Kazuma commença à poser des questions à Anoah.
- Je ne t'ai jamais vue. Tu étais ici étant jeune.
- Oui. Mais je n'ai que très peu de souvenirs.
- Tu te souviens de Kyo.
- Oui. J'ai eu… Enfin oui je me souviens de lui.
- Tu te souviens de quelque chose de particulier sur lui.
- Euh…
~ Je ne peux quand même pas lui dire que Kyo devient un monstre alors que je n'en suis pas sûre… ~
- Non. Rien.
Intérieurement, Kazuma se sentait légèrement victorieux, pensant qu'elle ne savait rien et qu'elle aurait peur. Ils discutèrent encore quelques minutes. Puis le nuage fut au-dessus de leur tête.
- Il va pleuvoir… Fit remarque Anoah.
- Ca te dérange? Demanda Kazuma.
- Non, non.
Les premières gouttes commencèrent à tomber. Le maître se leva.
- Kyo, le moment est venu.
~ C'est exactement ce dont je me doutais! ~
- Viens.
- Maître, vous êtes… sûr?
- Oui.
Il s'approcha de lui et lui dit à l'oreille :
- Tu n'as plus l'air aussi assuré…
Intérieurement, Kyo fut pris de panique.
~ Et si… Elle avait vraiment peur, si elle se sauvait? Non, elle ne doit pas voir! ~
Tout pendant qu'il pensait, Kazuma lui retira brusquement son bracelet. Kyo ferma les yeux et sentit ses entrailles se brouiller. Il recula, mettant ses "bras" devant sa "figure".
- Non, ne regarde pas. Dit-il de sa voix bizarre.
- Kyo? Demanda-t-elle.
- Non! Ne regarde pas!
Elle s'approcha de Kyo. Kazuma s'était reculé pour observer la scène.
- Kyo? Tu as peur?
- Non! Mais sauve-toi! Ne me regarde pas! Dit-il en reculant.
Elle lui mit ses mains sur le bras.
- Kyo, regarde-moi.
- …
- Kyo, regarde-moi, s'il te plait.
Kyo baissa doucement son bras, découvrant ses yeux violets. Anoah les contempla longtemps ans ciller. Kyo les ferma.
- Qu'est-ce qu'il y a? Mes yeux t'hypnotisent? C'est parce qu'ils sont violets? Demanda-t-il, impatient.
- Non, ils sont rouges.
- Comment?
- Tes yeux sont rouges que je sache.
- Ne fait pas exprès. Tu te la joue ironique pour montrer que t'as pas peur?
- Kyo, c'est toi qui as peur présentement. Je ne vois pas pourquoi.
Il resta silencieux.
- J'ai peur de te faire peur…
- Pourquoi tu me ferais peur?
- Tu m'as bien regardé?
- Oui… Tu es… Transformé. Moi aussi je peux faire peur à certains quand je suis transformé.
- Mais toi c'est pas la même chose.
- Pourquoi?
- Tu reste toi-même.
- A parce que tu n'es plus toi-même? Grande nouvelle.
- …
Anoah vit qu'elle l'avait touché.
- Kyo… Arrête de t'emmurer.
Elle posa sa main sur ce qui devait être la joue de Kyo.
- Je vois, au fond de tes yeux. Tu es toujours le même.
Elle lui baissa totalement les bras et le pris dans les siens. Kyo ne bougea pas.
- Kyo… C'est toi. Je le sens, c'est toi, tu es Kyo Soma. Tu es celui que j'aime…
Elle le serra un peu plus fort.
- Je… ouais… je suis… je suis Kyo. Finit-il par dire, déboussolé. Il referma ses longs bras pour l'enlacer.
Après 1 à 2 minutes, Anoah se redressa pour le regarder. Elle ramassa son bracelet et le prit par la main.
- Viens. On va vers ton maître.
Peu à peu la pluie s'arrêta. Kyo redevint normal. Anoah en profita pour remettre son bracelet en place.
- Anoah, tu m'as dit que Kyo n'avait rien de particulier.
- En fait, je me souvenais qu'il s'était transformé quand on était petit, mais je n'étais pas sûre.
- Et bien. Au moins, tu n'es pas n'importe qui.
- Je vous remercie! Dit-elle ironiquement.
Ils rentrèrent au manoir. Akito observa que Kyo n'avait plus de haut.
- Que s'est-il passé? Demanda-t-il avec un air mauvais.
- J'en suis seul responsable. Assura Kazuma. Une prise un peu dure à réaliser. Et, en vérité, irréalisable avec un T-Shirt. Malheureusement, celui de Kyo en a fait les frais.
Akito restait suspicieux.
Anoah et Kyo préférèrent rejoindre les autres.
- Alors? Demanda Haru.
- Rien de spécial! Dit Anoah. Juste un p'tit monstre à rassurer.
Elle dit ça en faisant un clin d'œil à Kyo. Les autres, sauf Yuki, ne comprirent pas vraiment.
- Cherchez pas. Dit Kyo. Euh sinon, demain école… Et merde.
- Tu veux pas arrêter de te plaindre? Ironisa Anoah.
- Dans un sens, il a raison de ne pas vouloir le retour de l'école. Il paraît que Minami et le fan club prépare un truc. Remarqua Yuki.
- Ah ouais? Comment tu sais ça? Demanda Kyo.
- De Kakerou, qui le sait de Kimy, qui a entendu Minami comploter.
- Qui est visé? Demanda Rin.
- Vous trois. Toi, Anoah et Tohru.
- A ce propos, où est Tohru? Demanda Kyo. Ca fait une petite boute qu'on ne l'a plus vue.
- Malade… Elle oscille entre la forme humaine et la rate. Elle a de la fièvre.
- Encore malade?
- Ecoute, elle y peut rien. Et puis ce n'est pas aussi grave que la dernière fois.
- Elle a de la chance… Elle va louper les cours.
- Ne va pas lui dire ça, elle est déjà assez désastrée, même si je vais l'aider.
- Je vois, mais tu sais, le fait que tu va l'aider ne sauvera pas le monde. Ironisa le chat.
- Mais quand vas-tu donc te décider à te taire…?
- C'est pour quand? Demanda Rin, histoire de couper cour à toute dispute.
- Je vais lui apporter un p'tit cahier demain je pense, un pour chaque jour.
- J'parlais pas de ça…
- Ah? De quoi tu parlais alors?
- Du mauvais coup de la Kinoshita…
- Ah, aucune idée.
- Génial, c'est l'information du siècle.
- C'est la soirée de l'ironie? Demanda Haru.
- Non, c'est la soirée du "C'est l'heure, au lit!" Dit Shiguré en faisant irruption. Ayamé apparut derrière lui.
- Et oui bande de diablotins! Aller, au lit! Et pas trop de bêtise!
- Ayamé, rassure-moi, tu ne parle que d'eux quand tu dis pas de bêtise? Demanda Shiguré.
- Evidemment, ça ne s'applique pas à nous, tu ne dormiras pas de sitôt mon cher Guré!
Shiguré allait répondre à son ami quand Hatori intervint.
- Arrêtez vous deux. Ne leur mettez d'horribles et saugrenues images de vous deux faisant des bêtises. Allez, au lit!
Chacun partit au lit sans demander son reste.
1 mois passa normalement, sans aucune action du fan club. Tohru était toujours malade et désespérait de se remettre un jour.
- C'est n'est qu'un petit virus un peu dur à terrasser. Ne t'en fais pas. Répétait Hatori à longueur de journées.
Et chaque fois elle approuvait silencieusement. Seul Yuki pouvait la faire sourire, quand il venait la réconforter. Lui, ça le rendait heureux, car il se sentait utile pour sa petite Tohru. Malheureusement, ça ne pouvait pas durer. Et vers le début du mois de décembre, ça déjanta.
Rin et Anoah étaient à leurs casiers.
- Anoah, tu te dépêches?
- Oui, oui…
- Pas si vite vous deux!
- Hum?
Minami, Mio et une nouvelle, Hakesu, se tenaient devant Anoah et Rin.
- Vous deux! On vous a prévenu plus d'une fois! Mais au bout de 6 mois nous ne tolérons plus!
- Quoi encore…? Demanda Rin, excédée.
- Vous vous exposés main dans la main avec nos idoles! Vous les embrassés pendant les pauses, vous êtes toujours avec eux. C'est une insulte pour nous!
- J'vois pas le rapport… Fit remarquer Anoah.
Minami devint rouge de rage.
- Vous ne voyez pas le rapport? Ce n'est pas grave. Sachez juste que notre objectif est à présent très clair!
Elle les pointa du doigt.
- Nous devons vous exterminer!
- Voyez-vous ça… Dit Rin en soupirant.
Anoah claqua son casier.
- C'est pas qu'on vous déteste, enfin, si, mais on doit aller retrouver nos gars. Donc, à plus! Dit-elle. Tu viens Rin?
- Je viens.
Elle tournèrent les talons. La fumée sortait des oreilles de Minami.
- VOUS N'AVEZ PAS LE DROIT! Hurla-t-elle.
Elle leur courut dessus et les poussa d'un coup sec dans le dos, ce qui eu pour effet de les faire s'étaler par terre.
- Bravo présidente! Jubila Mio.
Rin se retourna toujours au sol. Une lueur de furie luisait dans ses yeux. Minami souriait, fière d'elle. Anoah ne bougea pas, mais bouillonnait autant que sa sœur.
- Ah, je vous que vous êtes maintenant disposées à nous écouter jusqu'au bout! Vous n'irez pas retrouver ces garçons que sont les princes Soma. Vous ne les toucherez même plus jamais!
- AH OUI!? Demanda soudainement Rin.
- Chut, Rin, clame-toi… Essaya Anoah.
- Oui! Continua fermement Minami, bien qu'un peu déstabilisée par l'onde de colère que laissait échapper Rin. Nous nous débrouillerons pour que vous les laissiez en paix et pour purifier à nouveau leurs cœurs!
- Ca va pas la tête? Viens Anoah ont s'en va.
Anoah commença de se relever, mais Mio la repoussa par terre.
- TU TOUCHE PAS MA SŒUR! S'écria Rin en poussant violemment la vice-présidente.
- Tu t'énerves? Oh! Elle n'aime pas qu'on touche sa petite sœur! Ironisa Minami, de plus en plus sûre d'elle.
- TU NE SAIS RIEN DE NOUS!
- Je sais que vous êtes des dévergondées, prêtes à tout pour les entraîner dans le vice et…
- REPETE!
Rin venait de se jeter sur Minami.
- TU NE SAIS RIEN, TU NE VOIS RIEN, TU N'AS PAS VECU LE ONZE DOUXIEME DE CE QUE NOUS AVONS VECU!
Mio et Hakesu accourent à la rescousse. Anoah se leva et vit que Rin était dans de drôle de draps. Elle courut chercher Haru.
Pendant ce temps, Hakesu et Mio avaient à peu près réussit à maîtriser Rin. Elle lui tenait chacune un bras. Minami se releva et se massa la joue. Une auréole noire ornait son œil.
- Tu es encore plus folle que je le pensais. Il faut vraiment te mettre en état de nuire, c'est pour son bien. Déclara-t-elle.
Ces paroles résonnèrent en Rin, se mélangeant avec d'autres.
~ Tu n'étais pas désirée! … … … Il n'y a pas de problèmes si tu ne reviens plus à la maison. … … … C'est pour son bien. … … … Tu es comme l'obscurité s'apprêtant à le dévorer! … … … C'EST POUR SON BIEN. ~
- Non… Ce n'est pas vrai… Murmura-t-elle.
- Quoi? Qu'est-ce que tu dis?
Elle redressa la tête.
- Ce n'est pas vrai, il m'aime…
BAF! La tête de Rin partit violemment à gauche.
- Ne dis plus jamais ça, tu l'as charmé! Tu as vu comme tu es… conçue? Tu es une machine à charmée, prête à dévorer ses proies! Il ne t'aime pas, il te suit, comme hypnotisé!
Rin ne bougea pas. C'est alors que…
- PUTAIN DE MERDE DE CONNASSES VOUS ALLEZ LUI FOUTRE LA PAIX OUI?
Haru était apparut au bout opposé du couloir. Ou plutôt Black Haru. Il était suivit de près par Kyo qui tenait Anoah, et par Yuki. Minami tomba par terre de surprise. Haru s'avança lentement.
- Tu te prends pour qui? Lui demanda-t-il en la relevant par le col. Il la souleva en l'air.
- Euh… Je…
- Tu ne sais pas répondre? Tu as perdu ta langue?
- Mais… euh… c'est… pour ton bien… Enfin, je veux dire votre bien…
Il la secoua violemment.
- Qu'es-ce t'en as à foutre d'mon bien hein? Franch'ment, j'me mêle de quoi là? C'est tes oignons p'têt?
Il la laissa tomber et lui donna une petite baffe. Enfin, ce qu'il considérait être une petite baffe, qui laissa une grosse marque rouge sur la joue de Minami.
- Et vous deux? La lâcher serait une chose de trop de votre misérable vie de charognardes? Si vous êtes pas foutu de vous dégoter un beau mec, ça m'étonne pas! Vous avez vu les cruches que vous êtes? Vous avez vu ça? Vous suivez les seuls mecs qui ont des copines plus que magnifiques et qui sont pas près de s'en séparer!
Elle lâchèrent Rin qui tomba au sol. Elle ne bougea pas, à genoux par terre, perdue dans ses pensées. Haru les pris chacune par une épaule et les secoua violemment.
- J'vous interdis de la toucher ne serait-ce qu'encore une fois! Vous m'entendez? On ne touche pas à MA copine!
Il les projeta violemment contre le mur.
- Maintenant, tirez-vous avant que je fasse un malheur! J'ai envie d'vomir rien qu'en vous r'gardant!
Mio et Hakesu ne demandèrent pas le reste et partirent. Malheureusement pour elle, Saki les attendait dans le couloir d'à côté.
- AAAAAAAAAAAAAAHHH!! Hurlèrent-elle avant de tomber, à leur tour, par terre de surprise.
- Pardon, auriez-vous vu mademoiselle Minami Kinoshita?
- No… no… non, on.. je… enfin nous… on… on… l'a… l'a… pas vue. Bredouilla Mio.
- Elle va arriver dans longtemps?
- No… no… normalement pas.
- Bien, alors allez-vous-en. Mais, juste comme ça, si vous entendez des voix, vous ne crierez pas trop fort.
Mio regarda Saki, terrorisée. Hakesu ne comprenait pas. Mais elles partirent quand même toutes deux à toute vitesse en direction de la salle réservée au fan club.
Pendant ce temps, Haru continuait.
- Et toi, tu te crois belle et forte? Motoko valait déjà mieux que toi! Et encore, elle était déjà bien con! Je me demande comment ces idiotes du fan-club ont pu te choisir en tant que présidente. Allez, casse-toi aussi. Avant que mon poing ne parte dans ta face de conne!
Elle approuva rapidement de la tête, avant de disparaître à l'angle du couloir ou l'attendait Saki.
- Te voilà enfin.
- AHHH! Tu… tu m'attendais?
- Oui. Je pense que tu n'as pas encore compris qu'il faut laisser Tohru et les Somas tranquilles. J'ai décidé de te le faire comprendre.
Minami tremblait de place. Un spasme de peur la parcourut.
- Tu as déjà eu les voix… Voyons… Qu'est-ce que je vais faire… Se demandait Saki à voix haute en faisant les cents pas. J'ai une idée! Je pense qu'une petite onde empoisonnée bien dosée et une malédiction de Megumi feront l'affaire.
- Une ma… ma… ma… malédiction de Me… Meme… Megumi?
- Oui. Je ne sais pas encore laquelle, il choisira lui-même.
Saki tourna le dos et partit en disant.
- Bonne fin de semaine, je te souhaite de mauvaises ondes.
A l'angle de couloir suivant, Arisa apparut.
- Bravo Saki. Tu va vraiment la maudire? Ca serait chouette.
- Non, Megumi va la maudire. Je ne sais pas faire ce genre de choses.
Pendant ce temps, dans le couloir d'à côté.
- Rin? Rin, tu m'entends? Demanda Anoah en secoua sa main devant la tête de sa sœur.
- …
Haru prit les choses en main. Il souleva Rin et la porta. Ca eu pour effet de faire revenir la belle dans la réalité.
- Ca va? Demanda-t-il, redevenu white.
- Que… qu'est-ce qui…
- Je crois que Minami à compris la leçon pour 1 ou 2 mois.
- Minami? Ah! Qu'est-ce que tu lui as fait?
- C'est pas moi, c'est l'autre! Se défendit-il.
Rin rit discrètement.
- Et alors, vous lui avez fait quoi? Je crois que j'ai loupé un chapitre.
- J'aurais envie de te retourner la question, car Anoah ce que nous a expliqué Anoah était très flou vu qu'elle était pressée. Mais je vais te répondre.
Il lui expliqua ce qui s'était passé. A la fin, Rin éclata de rire, tout en se cramponnant un peu plus au cou de son beau.
- J'vais te poser…
- Noooon…
- Tu veux pas?
Pour toute réponse, elle enfouit sa tête dans son cou.
- Comme tu veux.
Il sortirent de l'enceinte. Anoah et Kyo les attendaient.
- Où est Yuki? Demanda Rin.
- Réunion des délégués…
- Le pauvre, il doit en avoir marre…
- P'têt…
Ils avancèrent quelques minutes puis.
- Il fait froid.
- C'est juste.
- Non, je trouve pas.
- Rin, tu es blottie contre Haru, alors c'est normal que tu n'ais pas froid…
Arrivés en manoir, Momiji accourut.
- Il neige! Vous avez vu? Il neige! C'est la première neige!
Effectivement, les premiers flocons montraient timidement le bout de leurs épines de glace.
- Brr… Rien que d'y penser j'ai froid. Dit Kyo.
- Rin, c'est pas que mais là il faut que je te pose, y a Akito…
- Ou? Sursauta-t-elle.
- Non, il est pas là, mais on risque de le croiser.
- … D'accord.
Il posa Rin qui retrouva à contrecœur le dur sol du manoir.
- Bon, on va se changer en conséquence.
- Je hais l'hiver… Pesta Anoah.
- Pourquoi? Demanda Haru.
- J'sais pas, j'aime pas.
~ Moi je sais…~ songea Rin.
- Bon, à toute!
- Ouais.
Chacun rentra dans sa chambre.
- Noah, après que tu te sois changé tu viens dans ma chambre? Il faut que je te parle.
- D'accus.
Anoah enfila un col roulé rouge foncé et un pantalon noir. Elle se recoiffa et partit chez Rin.
Elle entra et s'assit sur le lit.
- J'arrive! Dit Rin. Elle avait mis un top beige, une jaquette noir et une longue jupe brune très foncé.
- Ca te va bien. Fit remarquer Anoah quand elle arriva dans la pièce.
- Merci.
Elle s'assit à son tour sur le lit.
- Tu voulais me parler?
- Ouais. C'est pas grand chose, mais par rapport à ce que tu as dit, que tu n'aimais pas l'hiver.
Anoah baissa la tête.
- Tu te souviens…
- Oui. Ca va faire… 11 ans.
- Exact, ça va faire 11 ans, mais je ne sais pas exactement quand. J'essais de ne plus penser à cette époque.
- Oui, mais c'est dur, Il y a des choses qui sont encrées à vie.
Anoah pris les mains de sa sœur.
- C'est pour ça que tu étais comme ça après que Minami t'aie causé, elle a parlé de quelque chose qui t'a rappelé cette époque.
Rin approuva silencieusement.
- Il faut que tu te sortes ces phrases de la tête. Ca ne pourra être que bénéfique.
- Je ne peux pas. C'est gravé.
- Alors essais de t'imaginer que c'est justement le contraire qu'il faut croire. J'imagine ce qu'on a pu te dire et subir. Je crois qu'on en a tous vu un maximum.
- Tu crois qu'un jour on vivra heureux? Demanda subitement Rin.
Anoah ne dit rien quelques secondes, réfléchissant.
- J'y compte bien! Dit-elle de façon déterminée. Pour toi, pour moi, pour eux… Pour nous tous! Il faut qu'on y arrive.
Rin lui sourit.
- On est taillées dans le même matériel.
- A moi de te poser une question totalement hors sujet. C'est vrai que Kyo a beaucoup changé depuis que je lui connais.
- Je ne l'ai qu'entre aperçu par le passé. Mais je crois que oui, par rapport à beaucoup de choses. Mais, si des veux plus d'informations, il faut demander à Shiguré, à Yuki ou à Tohru. Ce sont les personnes qui l'ont le plus côtoyé. Ou alors plus simple, Kazuma, son maître et père adoptif.
- Je ne crois pas que le moment soit venu pour aller voir Kazuma.
- Ah?
- Oh, rien de bien grave, juste qu'il faut qu'on apprenne à se connaître un peu plus.
- Justement, tu devrais aller lui demander comment était Kyo avant.
- Oui peut-être.
- Totalement hors sujet, encore une fois, il faudrait pas qu'on aille manger?
- Effectivement, l'idée n'est pas mauvaise…
Toutes deux se levèrent. Anoah enfila son petit manteau et ses baskets, Rin sa veste courte et ses bottes à talon. Quand elles arrivèrent dans la salle, elle se dépêchèrent de s'asseoir discrètement car Akito était déjà là.
- Vous êtes en retard.
~ Et merde… ~ Pensèrent-elles.
- Qu'est-ce qui pourrait vous servir d'excuse?
- On a pas vu l'heure… Marmonna Anoah.
- Pitoyable… Lança Akito avec dégoût. Bien, maintenant que vous êtes tous là, à table.
Une fois de plus, chacun mangea. Puis, ils se retrouvèrent tous au salon. Chacun fut surpris de voir Hiro. Rin se leva et alla le prendre fraternellement dans ses bras, tel que l'aurait fait Haru avec Kisa.
- Lâche-moi! Je suis peut-être un gosse, mais c'est pas une raison pour me le rappeler tout le temps.
- Tu es trop trognon quand tu t'énerves! Rajouta Anoah, histoire d'encore plus pimenter la discussion.
- JE NE SUIS PAS MIGNON!
- Clame-toi mon agneau. Dit Rin en s'asseyant sur le canapé, à côté d'Haru. Elle posa le petit mouton sur ses genoux. Lui croisa les bras d'un air boudeur. Anoah rit.
- Arrête de te moquer de moi!
- Et toi, lui parles pas comme ça, petit arrogant. Fit remarquer Kyo.
- Alors comme ça, le petit mouton va se joindre à nos diablotins d'adolescents? Dit Ayamé, apparaissant dans l'encadrement de la porte.
- Casse-toi… lança Kyo.
- Calme! Dit Anoah.
Voyant Rin jouer en faisant sautiller Hiro en agitant ses genoux, Haru lui demanda :
- Tu veux beaucoup d'enfants?
- Je ne sais pas… J'en veux, en tout cas.
Il lui déposa un baiser sur la joue. Elle le regarda et l'embrassa à son tour.
- Et, les deux, ça vous dérange de faire ça alors que je suis sur ses genoux? Demanda Hiro. Rin le fit descendre.
- Va embêter Anoah.
- Mais je suis pas une gosse de deux ans.
- Je sais, mais j'aime faire comme si.
Momiji entra.
- Moi je veux bien embêter Anoah à sa place.
Haru remarqua.
- Si c'est pour avoir un gosse comme lui… Il désigna Momiji. … alors je laisse tomber.
Rin lui sourit tendrement.
Pendant ce temps, Anoah avait entrepris d'embêter Kyo.
- Kyo? J'ai faim…
- Va manger.
- J'ai pas envie de me lever.
- Tu veux quand même pas que j'aille te chercher à manger!
- Tu ne m'aime plus?
Kyo se serait volontiers tapé la tête sur le mur d'à côté. Anoah, la voyant, éclata de rire.
- Je t'embête Chouchou.
- Ouais ben… C'était pas drôle.
- T'es grognon aujourd'hui!
- Ouais…
- Oh, bon, d'accord, je m'en vais.
Kyo soupira.
- Mais non, reste.
Puis elle regarda Hiro et Momiji qui s'embêtaient. Hiro critiquait Momiji sur sa manière de s'habiller.
- Mais je me sens bien comme ça! S'écria Momiji.
- Oui mais, même si tu es plus grand que moi, on te croirait encore plus jeune. C'est idiot de vouloir rajeunir.
- Non, moi j'aime bien être jeune! Pas de responsabilité, pas d'ennuis financiers, pas de problèmes de cœur, pas d'ennuis pour trouver un travail… La vie parfaite.
- Oui mais, les boites de nuits, les fêtes, les manifestations, le droit de vote, la découverte du monde, et j'en passe, sont des choses que tu ne peux faire qu'étant grand!
- Oui, mais ce ne sont pas des choses importantes.
- Si, pour moi oui.
- Et bien pour moi non. Je ne vois pas ce que tu trouves d'important là-dedans, comme voter, c'est ennuyeux!
- Pas du tout, je trouve ça très intéressant de voter. Tu peux exprimer ton avis par rapport à l'avenir de ta ville ou de ton pays.
- Mouais, je ne suis pas convaincu.
- Toujours est-il que c'est idiot de t'habiller comme ça.
- Mais toi tu t'habille toujours comme si tu avais quelques années de plus. Ca te va bien, mais quand même.
- Moi je trouve Hiro très mignon comme ça. Dit soudainement Anoah se mêlant à la conversation.
Hiro prit une teinte assez soutenue, plutôt rouge. Il avait encore du mal à discerner Anoah et Kisa. Il prenait donc ce compliment comme si c'était Kisa elle-même qui l'avait formulé.
- Oui, mais moi aussi je suis mignon! S'écria Momiji.
- Bien sûr que tu es mignon, mais je préfère le style d'Hiro.
Hiro fonça un peu plus.
- Hey le mouton, arrête de rougir, le gigot c'est seulement dans une semaine. Fit remarquer Kyo.
- L'important c'est que je me sente bien comme ça! Dit Momiji.
- Exactement! Approuva Anoah.
- Au fait, ou est Tohru?
- On l'a déjà dit, elle est malade. Il te faut écouter le lapin…
- Et Yuki?
- Ou veux-tu qu'il soit d'autre que vers sa Tohru… Il est scotché au chevet de son lit et l'aide soit disant à faire ses exercices.
Anoah retourna vers Kyo.
- Tu ne les trouve pas mignons?
- Pff… Des gosses.
- Tu n'aimes pas les enfants?
- Ce n'est pas ce que je préfère…
- Tu veux des enfants plus tard?
Kyo la regarda. Elle avait dit ça très sérieusement.
- J'en sais rien… Et toi?
- Aucune idée. Mais pourquoi pas, moi j'suis pas contre.
- Pourquoi tu me demandes ça?
- Chais pas. Tu voulais que je le demande à qui d'autre?
- Non rien, à personne.
- Kyo, qu'est-ce qu'il y a?
- Rien…
- Menteur.
- Je suis fatigué.
- Possible, mais il y a autre chose. Pourquoi tu es grognon comme ça? Quand tu es grognon c'est que quelque chose t'embête.
- Mouais…
- Explique-moi, je suis là pour ça.
- Mais non, c'est rien.
Elle l'attrapa par les épaules et ils se firent fasse.
- Explique-moi!
Kyo la regarda. Une lueur espiègle brilla soudainement dans ses yeux. Il la regarda et l'embrassa soudainement.
- Il y a que je t'aime.
- Je crois que je commence à le savoir. Mais il y a autre chose, ne détourne pas la conversation.
- Je t'ai dit que ce n'était rien.
- En plus d'être un chat maudit, ce gars est une vraie tête de mule. Excuse-moi d'avoir osé te déranger pendant ton ruminage de pensées!
- Mais tu ne me dérange pas.
Hatori entra.
- Encore là? Et toi Hiro, file au lit! Ce n'est pas un rythme pour un enfant comme toi.
Hiro grommela quelque chose d'incompréhensible en partant vers sa chambre.
- Et vous aussi, au lit! Franchement, quand on ne vous surveille pas, vous faites n'importe quoi!
- Calme Hatori, on y va.
- Je vous fais confiance.
Hatori repartit. Tous se levèrent et Anoah sortit la première. Elle fut rattrapée par Kyo.
- Faut pas m'en vouloir. C'est pas contre toi, c'est juste qu'on a bientôt la sortie culturelle…
- Je ne vois pas le rapport.
- Je vais encore me retrouver avec cette classe de tarés, dont Minami, et tout seul.
- T'es pas tout seul, y a Yuki et Tohru.
- Oui mais tu n'es pas là, donc je suis tout seul.
- Oh, minou!
Elle le prit dans ses bras.
- Mais je serais toujours avec toi voyons.
- Fait gaffe si Akito nous vois…
- Akito pionce à l'heure qu'il est.
- Mais Hatori pas, et si vais pas au lit…
- Au, j'ai compris…
Elle le lâcha et fit semblant de partir. Kyo l'attrapa par la main, la fit revenir vers lui, lui saisit le menton et l'embrassa.
- Bonne nuit ma puce.
- Bonne nuit. Ne te fais pas de mauvais sang pour cette sortie culturelle. Tout ira bien.
Tout passa encore normalement jusqu'à la fameuse sortie culturelle. Tohru se remit enfin de sa fièvre, pour le plus grand bonheur de Yuki. Minami ne fut plus revue à l'école. On racontait qu'elle était dans un coma profond et qu'elle se réveillait pour vomir toutes les 3 heures. Quand Rin et Anoah avaient su ça, elles avaient regardé Saki.
- Ce n'est pas moi, c'est Megumi! Se défendit-elle.
Nous voici donc à la sortie, devant le lycée Kaïbara avec les dernière années.
- Nous allons donc partire dans un musée. A vous de la reconnaître! C'est à quelques minutes de marche d'ici. Annonça Mayuko.
Ils marchèrent pendant environ 30 minutes. Au bout d'un certain temps, les élèves commencèrent à s'impatienter.
- Madame, on est bientôt arrivés? Demanda Arisa.
- Et bien, pour tout vous dire, je ne sais pas. Je crois qu'on aurait du tourner à gauche avant.
- Ne me dites pas qu'on est perdu! S'écria Kyo.
- Oh, tête de carottes, tais-toi! Oui, on est perdu.
- Je crois qu'on peut passer par là bas. Si ce que vous dites est juste, madame, on peut y arriver. Dit Yuki.
- Merci beaucoup Soma. Au moins, il y a un Soma qui nous aide ici! Dit-elle à l'intention de Kyo.
- Comme d'hab… Maugréa celui-ci.
Ils arrivèrent enfin devant l'imposant musée.
- Je veux des élèves modèles et calmes hein!
- Oui-ma-da-meuh. Dirent-en cœur les élèves.
- C'est bien ça qui me fait peur… Bon, on y va.
Tohru et Yuki se donnaient la main.
Toute la classe déambula pendant plusieurs heures. Au bout d'un moment, il firent une halte ou chacun fut libre pendant quelques minutes. Tohru et Yuki s'assirent sur un banc. Kyo resta à observer faussement un tableau. Il pensait à Anoah. Arisa vint à côté de lui.
- C'est moi ou tu t'intéresse à ce tableau.
- C'est toi. Répondit Kyo, le regard vide.
- Tu penses à la p'tite Anoah?
- Mouais.
- T'es mignon quand t'es comme ça!
Puis elle prit la position d'un peintre cadrant son model.
- Très très bien! Gardez la pause, on ne bouge plus!
- Te fous pas de ma gueule.
- Comme tu veux. Tu sais, moi aussi je l'aime bien Anoah. Elle est très sympa. Les trois filles entrés cette années sont super sympa. Je connais moins bien Kagura, elle n'est pas souvent vers nous.
- Je crois qu'elle s'est trouvé une amie.
- Ouais, possible.
Saki arriva vers eux avec… Un bol de nouilles.
- T'as eu ça ou? S'étonna Arisa.
- En bas, elles sont excellentes!
Arisa soupira.
- Ton estomac est un cas désespéré ma chère Saki.
- Je sais.
Au même moment, les deuxièmes arrivaient à un musée un peu moins connu.
- C'était long comme chemin…
- Je crois qu'ils ont fait exprès de nous faire faire un détoure.
- Je crois aussi.
- Eh les garçons, arrêtez de causer en entrez! Les appelas leur prof.
Haru et Momiji étaient déjà entrés. Haru était en extase devant le tableau représentant un grand cheval noir au galop. Momiji se pointa derrière lui.
- On dirait Rin.
- Ouais, c'est exactement elle. Approuva Haru. Je veux le même dans ma chambre.
~ Il est fou, il parle de sa copine en regardant un cheval. ~ Pensa une fille.
~ Ouh là, si j'étais sa copine, j'aurais pas aimé! Mais qu'est-ce qu'il est beau! ~ Pensa une autre.
Chez les deuxième année, l'ambiance était autre. En fait, le musée qu'ils devaient visiter avait fermé pour rénovation de tableaux. Ils avaient donc opté pour un après midi au parc, par temps neigeux.
Rin et Anoah se les caillaient sur un banc.
- Ils auraient pas pu nous donner congé? J'aurais pu rejoindre Kyo…
- Oui, effectivement ça aurait été bien, mais on est là a se les cailler et à attendre que les profs veuillent bien rentrer au lycée.
Un groupe de gars s'approchèrent de leur banc. A leur tête, les deux plus costauds du groupe. Ils s'appelaient Hao Asakura et Kamui Yumori.
- Salut les filles. Alors, toutes seules? Dit Hao en s'accoudant au dossier du banc.
- Casse-toi Hao! Lança Rin. Je sais ce que tu veux.
- Non, je suis bien là. Hein qu'on est bien là, Kamui?
- Très bien. Dit-il en s'asseyant à côté d'Anoah. Alors, tu ne me dis même plus bonjour?
Anoah resta de marbre.
- C'est dommage, j'pensais au moins que vous étiez partis… Leur dit Rin.
- Et non, comme tu vois. Mais on a fait un peu de tôle. Tout ce cirque parce qu'on a fauché une petite bagnole pour faire une virée…
- Tu me dégoûte… Vous auriez au moins pu rester au trou, ça nous aurais foutu la paix.
- Ben, comme tu vois, on est là. Alors, tu as réfléchit à ma proposition? Demanda Kamui à Anoah. Elle se leva et l'attrapa par le cou, feignant de l'étrangler.
- Pour ton information, j'ai un copain et je l'aime, alors tu me fou la paix!
Il lui attrapa le poignet et la projeta par terre.
- C'est qui ce connard? Que je le tabasse!
- Fou lui la paix! Ne le touche pas! N'y songe même pas!
- C'est qui ce gogol?
- Kyo Soma. Dit un gars de la bande.
- A, c'est ce rouquin là? Je vais lui faire sa fête à ce pauvre type. Il regrettera de t'avoir touchée, ça tu peux le savoir! Lança-t-il à Anoah.
Rin restait de marbre.
~ Ca va encore dégénérer… Mais pourquoi ne peut-on pas être tranquilles plus de 2 mois? ~
- NE T'AVISE PAS DE LE TOUCHER! OU SINON…
- Oh, des menaces! Mais j'ai peur d'un petit bout de femme comme toi! Dit-il en la coupant.
- Et toi ma belle… Dit Hao en prenant entre ses doigts une mèche de cheveux de Rin.
- Euh… Patron, elle a aussi un gars.
- COMMENT?
- Ouais, Hatsuharu Soma, un type bizarre et moche, avec des cheveux noirs et blanc… Il a l'air con.
Le gars se retrouva étalé par terre. Rin venait de lui envoyer un poing dans la tronche.
- Ne parle plus JAMAIS comme ça de lui.
- Alors comme ça, tu profite que je sois en prison pour te faire un gars. Quelle touchante attention…
- Hao, ne crois pas que j'ai une seconde pensé qu'on pourrait sortir ensemble. Alors maintenant casse-toi.
Elle aida sa sœur à se relever.
- Je vois que vous ne cédez par verbalement. Alors… Il se leva. … on va agir. Vous venez les gars? On va montrer à ceux deux Soma ce que c'est de toucher aux meufs d'Hao et Kamui.
- NON! S'écria Anoah en attrapant deux d'entre eux par la manche de leur veste. Mais Kamui la poussa violemment par terre. Son poignet craqua quand elle se rattrapa.
- Aïe.
- A plus les filles, on va s'occuper des vos chéris.
Rin serra les poings.
Anoah se releva en tenant son poignet.
- Ca va? Demanda Rin.
- Je crois que c'est foulé, ou cassé…
- Il faut qu'on t'emmène voir Hatori.
- Non! Kyo et Haru… Ils vont les…
Des larmes apparurent aux coins des yeux d'Anoah.
Rin se concentra pour ne pas céder.
- Non, ton poignet d'abord. On ira les chercher après. Ils ne peuvent pas les taper tant qu'ils sont dans les musées. On se dépêchera. Viens.
Elle prit sa sœur pas les épaules et elles partirent en direction du manoir.
Note de fin de chapitre : Les noms des deux salauds sont signés Daiji! Je n'avais pas d'idée ^^! Euh sinon, un tit rewiew ou un encouragement fait toujours plaisir, n'hésitez pas. Si quelque chose cloche, dite le aussi. Merci les ventilateurs de m'avoir encouragé ^^ Bisous à tous mes lecteurs. Quoi? Comment? Dépêche toi pour le 17? T_T je ferai mon possible mais vous êtes dur. Laissez le temps à Haru et à Kyo de se préparer à jouer les morts. Quoi? Non rien ^^
