Chapitre 17 (déjà T_T ça passe vite) (qui a dit que j'écrivais lentement?)

Anoah et Rin arrivèrent au manoir assez essoufflées. Le poignet d'Anoah la faisait souffrir. Rin alla toquer chez Hatori.

- Qui est-ce?

- C'est Rin!

Hatori fut très surpris.

~ Elle devrait être à l'école! ~

Il lui ouvrit.

- Que fais-tu là? Tu…

Rin le poussa, tira Anoah par le bras qu'il lui restait de valable.

- Anoah c'est fait quelque chose au poignet. Mais grouille-toi, on est super pressée.

- J'aimerais une explication! Se défendit le médecin.

- Pas le temps!

- S'il te plait… Hatori… Dit Anoah en reprenant son souffle. Je… t'expliquerai…

Hatori céda, bien que perplexe. 

- Viens, je vais examiner ton poignet.

Après avoir l'avoir tordu en tout sens et fait gémir Anoah plusieurs fois, Hatori déclara fièrement.

- C'est n'est pas cassé, mais c'est fissuré.

Il fit un bandage très serré.

- J'aimerais qu'on m'explique quand même… Dit-il.

- On a pas pu aller au musée, il était fermé. On est resté dehors, des gars nous ont embêtées, l'un d'eux a poussé Anoah, elle est tombé et s'est fait mal. Maintenant dépêche!

Hatori préféra obéir.

- Voilà. Mais il faut que tu fasses attention

Rin attrapa Anoah par l'épaule.

- Ouais ben… on a pas le temps.

La tigresse eut juste le temps de lancer un …

- Merci Hatori!

… en franchissant la porte.

Puis elle se re-rendit compte de la gravité de la situation et, à son tour, agrippa la main de Rin pour foncer en courant, tel sont chat lors de ses sprints contre le rat. 

- Vite, il est peut-être trop tard!

Elles croisèrent Kakerou.

- Kakerou, où est Haru? Demanda Rin.

- Aucune idée, il rentrait avec Kyo aux dernières nouvelles. Yun yun et miss Honda sont allés boire un chocolat chaud. Yun yun n'avait pas l'air bien.

- Par où ils sont passés?

- Devant moi, là, par où vous êtes arrivées. Vous devriez les avoirs croisés…

Rin lança un regard qui en disait long à Anoah.

~ Si on ne les a pas croisés, ça veut dire qu'ils ne sont pas rentrés. Mais pourquoi ne seraient-ils pas rentrés? ~ Pensa Rin.

~ Il leur est arrivé quelque chose… ~

- Bon ben, merci quand même Kakerou.

- Pas de quoi, c'est mon métier d'aider les jolies filles!

Anoah se retourna.

- Tu as de la chance que Kyo ne soit pas là.

Et toutes deux partirent.

- Rin, tu penses ce que je pense?

- Fonce.

Anoah repartit sur leurs pas en courant. Pendant ce temps, Rin regardait dans toutes les petites rues, évaluant les chemins possibles pour aller au manoir.

Anoah arriva au musée. A son grand soulagement, le prof principal des première année en sortait.

- Monsieur!

- Ah, mademoiselle Soma. Oui, que puis-je pour vous?

- Auriez-vous vu Hatsuharu, peut-être accompagné de son cousin?

- Je n'ai vu Hatsuharu qu'au musée. Après je ne sais pas.

Anoah parut contrariée.

- Merci quand même…

Elle retourna vers Rin.

- Rin, il ne les a pas vues.

- Ils ne sont pas au manoir, dans sur le chemin.

- Faut fouiller les ruelles, ils les ont peut-être chopés!

- Anoah… s'ils les ont chopés, c'est qu'ils sont déjà à moitié morts.

La tigresse déglutit difficilement.

- Faut les trouver.

- On fait ruelle par ruelle. Tu va à droite et moi à gauche.

Rin approuva.

Elle firent chacune leur côté. Anoah regarda dans le 6ème depuis le début de la rue. Elle ne vit d'abord rien. Puis, un bout de tissu flottant en l'air lui mit la puce à l'oreille. Et, finalement, derrière la benne à ordures…

- RIN VIENT VITE!

Elle s'agenouilla dans la neige et caressa la masse de cheveux roux. Rin arriva. Sa première réaction fut de mettre sa main devant sa bouche, puis…

- On ne peut pas les porter…

- Mais on peut pas les laisser ici! Dit Anoah en soulevant difficilement le haut du corps de Kyo, inerte

- Oui… Je sais.

Rin s'agenouilla à son tour par terre et souleva une mèche du visage d'Haru.

- Haru, tu m'entends? Répond moi Haru…

Mais le corps n'eut aucune réaction. Elle passa sa main sur sa joue.

- Il est gelé…

- Il faut aller chercher Hatori et Shiguré!

- J'ai une idée. Pas loin d'ici il y a la maison de Kagura. Tu cours chercher Hatori et Shiguré et moi je vais demander deux couvertures à la maman de Kagura ok? Proposa Rin.

Anoah approuva. Toutes deux partirent, laissant à contrecœur leurs hommes au froid.

Rin revint la première. Elle portait deux épaisses couvertures. Elle releva d'abord Kyo, l'appuyant contre le mur de la ruelle et l'emballant comme elle pouvait dans la couverture. Puis elle s'approcha d'Haru et le prit contre elle. Elle s'enveloppa avec lui dans la deuxième couverture, le tenant contre elle du mieux qu'elle pouvait, tentant de le réchauffer. Elle caressait doucement ses cheveux, quand elle entendit des voix.

- Tu as intérêt à ne pas te tromper de ruelle…

- S'il te plait Shiguré, je sais ce que je fais!

- Tais-toi donc, on ne t'a qu'entendu te plaindre depuis le manoir… Maugréa Hatori.

Puis Anoah, suivit d'Hatori et de Shiguré apparurent au coin de la ruelle. Anoah se précipita pour prendre Kyo dans ses bras. Hatori regarda les deux garçons.

- Faut les ramener, je peux pas les examiner au froid comme ça…

- Mais comment pourrait-on bien les transporter?

Shiguré s'approcha et, d'un tour de bras, souleva Haru.

- Comme ça! On est pas venu pour rien!

- Bonne idée. Je m'occupe du rouquin.

- Vous êtes venus en voiture? Demanda Rin.

- Non…

Tous 4 retournèrent au manoir.

- Où va-t-on les mettre? Se demanda Shiguré.

- Je vais déjà regarder s'ils n'ont rien. On ne sait jamais. Les filles…?

Anoah et Rin se tournèrent vers lui.

- Pourrais-je savoir si une raison particulière pourrait faire qu'ils aient été retrouvés affalés dans la neige, quasi inertes?

- Je… je crois que oui. Dit Anoah.

- En fait, c'est un peu dur à… Oh et puis zut! S'emporta Rin. C'est pas vos oignons.

Elle se retourna et croisa les bras boudeusement. Quelques secondes après elle ajouta avec une inquiétude marquée dans la voix :

- Tu regarderas quand même s'ils n'ont pas de blessures physiques…

- Il faut les monter à l'hosto.

- Oui, oui, on va… QUOI? S'exclama Rin. ENCORE?

- Ce n'est pas ma faute… C'est une précaution. Je ne le sens pas. Surtout depuis qu'il s'est mis à saigner…

Rin leur fit brusquement face et vit que, sous une touffe de cheveux blancs, s'ouvrait une plaie à l'air assez profond.  Elle se mordit la lèvre.

- Est-ce vraiment obligé? Demanda Anoah à sa place.

- Je pense que c'est judicieux. Pas obligé, mais judicieux. Je ne l'ai pas encore examiné, mais j'imagine que ce n'est pas beaucoup mieux. Dit-il en remettant la couverture de Kyo en place, car elle avait glissé.

- Alors… on va vous… Commença Anoah.

- Non, vous ne nous accompagnez pas. Imaginez si Akito voit ça.

L'argument paraissait convaincant, mais…

- Pourquoi… Demanda Rin sourdement.

- Tu n'as pas voulu nous l'expliquer je te ferais remarquer… Bon, filez dans vos chambres.

Le regard de Rin en disant long, il ajouta :

- Je vais demander à Ayamé de veiller sur vous.

- Non! Je… je crois que ça ira. Dit Anoah en prenant sa sœur par les épaules, la présence du serpent dans un moment pareil ne l'enchantant guère. 

- C'est un peu salaud de te servir d'Aya comme argument… Chuchota Shiguré à son aîné.

- Il fallait bien trouver quelque chose de convaincant.

Les deux filles sortirent. Une fois arrivées devant la porte de chambre de Rin, elle demanda à sa petite sœur :

- Euh… Je peux… Enfin, on dort ensemble cette nuit?

Anoah paru surprise. Mais elle lui fit le plus grand sourire qu'elle pouvait à ce moment là, c'est à dire un léger soulèvement de coin de bouche, et lui répondit :  

- Bien sûr, mon lit est assez grand pour accueillir Kyo, alors toi ce sera du gâteau.

Rin alla chercher sa chemise de nuit, qui est longue, jusqu'aux chevilles, et noir, et revint vers sa sœur. Toutes deux s'endormirent blotties l'une contre l'autre, leurs mains se serrant, comme pour se retenir de tomber dans le vide.

Pendant ce temps, Shiguré et Hatori avaient chargé Kyo et Haru dans la voiture et le dragon partait à l'hôpital. Le chien, quant à lui, allait prévenir Akito que Kyo et Haru refaisaient un petit séjour à l'hôpital.

- Comment…? Encore…?

- Oui. Il semblerait qu'ils aient eu quelques problèmes dans la rue. Mais on ne sait pas exactement. Hatori soupçonne des blessures et même des fractures. 

- Hum… Shiguré, rassure-moi, ce n'est pas un mensonge.

- Je croyais que tu savais les détecter…

- Je suis très…

Il bailla un grand coup.

- … Très fatigué. Alors laisse-moi. File!

Shiguré s'exécuta. 

Hatori arriva à l'hôpital. Il entra aux urgences.

- Bonjour. Dit-il à une infirmière de sa connaissance. Il me faut deux brancards.

- C'est pour quoi?

- J'ai deux blessés dans ma voiture. J'aimerais aussi que vous me réserviez une salle de libre et que vous alliez me chercher le docteur Dowana.

Elle la dévisagea.

 - C'est urgent. Ajouta-t-il d'un ton pressant.

Elle revint 10 minutes plus tard, accompagnée d'un homme aux tempes grisonnantes.

- Dr Soma! Quel plaisir de vous voir.

- Même chose, Dr Dowana. Mais il faut faire vite. J'ai deux de mes neveux qui se sont blessé je ne sais trop comment.

- Les brancards sont à l'entrée de parking.

- Merci Rosana. Dit le docteur Dowana.

Les deux médecins sortirent, prirent les brancards et se dirigèrent vers la voiture d'Hatori. Après que les deux adolescents aient été hissés sur les brancards, Hatori constata les dégâts : Deux énormes tache de sang de bien 40 centimètre de diamètre ornaient ses sièges arrières.

- Génial…

- Il faut faire vite Soma. Voyant ses taches…

- Oui, j'ai fait réserver une salle.

Tous deux se dépêchèrent, pour se retrouver dans la salle 4A du premier étage.

- D'abord le… blanc et noir. Quelle drôle de coloration.

Hatori rit jaune et plaça Haru sur la table d'examen.

- Vous aller le tenir en position assise, nous allons le déshabiller.

Après avoir enlever pull, chemise, chaussettes et pantalon, le docteur Dowana commença l'examen.

- Poignet gauche foulé… 4ème phalange gauche broyée… Plaie au front… Hématome tibias droit… Il s'est sûrement repris de coups. Bien qu'ils aient sûrement été violents, il n'y a rien de grave. A par peut-être cette phalange broyée… Je vais lui faire un bandage avec de l'argile.

Pendant qu'Hatori préparait les différents composants de la véritable armée de pommades et onguents destinés à Haru, le médecin prodiguait ses soins. Un peu de crème sur le tibia, une couche d'argile sur l'annulaire, une bande sur le poignet, un peu de fil pour recoudre le front, une sorte de plâtre légèrement souple sur l'annulaire, une compresse sur le front, et le tout avec un soin méticuleux.

- Et voilà. Je lui conseille de rester 2 jours en observation, le temps que son front cicatrise un peu. A l'autre maintenant.

- Je re prépare du fil, vu qu'il y avait deux taches de sang.   

- Excellente initiative cher collègue.

Après avoir placé sur la table puis déshabillé Kyo, le docteur Dowana recommença son "état des lieux" : 

- Plaie arcade droite, vertèbre déplacée, tibias fracturé, donc radio, rougeur au torse.

Il prit la table sur laquelle reposait Kyo et demanda à Hatori de l'attendre. Il passa dans une pièce annexe et fit une radio. Il revint environ 6 minutes après.

- Voilà!

Il plaça la radio sur un panneau lumineux et montra deux très nettes cassures sur le tibia.

- Il va finir dans le plâtre.

~ Il va criser… ~ pensa Hatori, imaginant déjà Kyo cloîtré au lit.

Après avoir soigné Kyo, le médecin déclara que lui aussi allait rester environ deux jour.

- Pour la suite je m'en occupe. Merci encore, je n'aurais pas pu les examiner tout seul. Lui dit Hatori.

~ Même si j'aurais bien voulu faire un peu plus que le figurant qui tient le malade… ~

- Mais de rien cher collègue, ce fut un plaisir!

Ils sortirent, laissant Haru et Kyo aux infirmières. Hatori prit sa voiture et rentra.

- Ouf… Dit-il à Shiguré qui l'attendait dans son salon.

- Alors?

- C'est moyen… Broyage, fracture, plaies… Tout le bordel. D'après mon collègue, ils se sont fait tabasser…

- C'est possible, si Haru a viré black et Kyo qui n'est pas bien calme, qu'ils aient pu s'agripper avec un groupe d'autres garçons…

- Effectivement. Et les filles?

- Elles dorment toutes deux comme des bébés… Elles sont dans la chambre d'Anoah.

- Les deux?

- Elles sont adorables. Tu iras les voir.

- Ouais… Bon, tu devrais aller dormir.

- Moi? Je ne suis pas…

Il bailla.

- … Fatigué!

- Alors va lire dans ton lit. Bonne nuit Shiguré.

Hatori sortit et se dirigea vers la chambre des filles. Il les couva d'un regard bienveillant.

~ C'est vrai qu'elles sont adorables comme ça… Bon, il faut que je trouve un argument pour qu'elles aillent à l'école à la place d'aller les voir à l'hôpital… ~

Il partit se coucher.

Le lendemain, vers 08h23.

- Rin, grouille-toi.

- J'arrive.

Anoah et Rin s'étaient habillées et se préparaient à sortir prendre le bus. Elles allaient sortire du bâtiment principal, mais elles furent stoppées par Hatori.

- Où allez-vous, habillées comme ça?

- Ben…

- Rin, Anoah, allez mettre vos uniformes. Vous avez l'école aujourd'hui.

- Mais! Hatori!

- Non Rin, pas cette fois. Je vous en prie, ils dorment sûrement encore. Mais, cet après midi, vous avez congé, non?

- Possible.

- Alors je viens vous chercher et vous allez manger vers eux, ça marche?

- A-t-on le choix…?

- Pas vraiment.

Les deux filles retournèrent à contrecœur mettre leurs uniformes. En revenant, elle croisèrent Momiji, qui n'avait pas l'air réveillé du tout. Ses cheveux étaient en bataille, ses yeux mi-closs, son short à l'envers, etc…

- Momiji, ça va? S'inquiéta Anoah.

- Hein? Ah! Oui, ça va. J'ai juste du me lever avec un peu de précipitation…

- Pourquoi? Demanda Rin.

- Momo… Elle était dans le manoir ce matin. Elle faisait le tour des chambres. En comme j'ai plein de photo de moi et de maman, et quelques-unes unes de Momo, j'ai du tout ranger en 7ème vitesse et partir tout aussi vite.

- Pauvre…

- Mais non.

Il se passa la main dans les cheveux, et partit remettre son short à l'endroit.

La matinée parut longue à Anoah et Rin. Si bien qu'à la sonnerie du lunch, elle se précipitèrent dehors.

- Mesdemoiselles Soma… Revenez ici je vous prie. Comme vous avez l'air pressées de partir, malgré le fait que je n'aie autorisé personne à quitter la salle, vous allez la nettoyer.

- Oh non, monsieur, s'il vous plait!

- Pas de discutions.

Il paraît qu'elles furent inscrites à jamais dans les records de l'école comme le rangement de classe le plus rapide et nickel au monde. Une fois sorties, elles se ruèrent dans la voiture.

- Vous en avez mis du temps…

- Oh s'il te plait Hatori, sans commentaires…

- Démarre! Dit impatiemment Anoah.

La voiture partit en direction de l'hôpital.

A la chambre 204, 2 garçons dormaient. Hatori ouvrit la porte et laissa passer les deux nouvelles tornades Anoah et Rin. Elles s'arrêtèrent chacune prêt du lit d'un garçon et se calmèrent immédiatement, fondant totalement devant la petite bouille angélique de Kyo et Haru qui dormaient profondément.

- Les filles, on devrait peut-être rentrer et attendre encore un peu… Les taquina Hatori.

- Ca va pas? Hurla Rin sans bruit.

Hatori rigola, puis leur dit qu'il avait du travail et qu'il devait rentrer. Il sortit donc. Rin caressa la joue d'Haru qui ouvrit les yeux en papillonnant.

- Beuh? Quoi? 

- Ca va?

Haru sursauta légèrement.

- J' m'attendais pas a te voir si vite!

- Tu me prends pour une lâcheuse?

- Rin…

Elle effleura des doigts la suture du front.

- Ca fait mal?

- Ca non. Mais le doigt broyé oui…

- Les sals cons…

- Calme-toi.

- Je suis calme. Comment ont-ils osé te faire ça!

- Eh, l'important c'est qu'on soit toujours ensemble pour moi.

- Mais tu va rester encore combien de temps ici?

- J'en sais rien… J'espère pas beaucoup, j'en ai marre de l'hosto moi. Mais j'pense faire moins qu'le chat, vu que lui s'est pété la jambe…

- Quoi? Demanda Anoah?

- Tu lui demanderas tout ce qu'il s'est fait.

- Pourquoi il dort encore alors qu'on fait quand même pas mal de bruit? Dit-elle en lui prenant la main.

- Il est sous sédatif…

- Pardon?

- Comme il a la jambe cassée, il ne peut pas bouger, et ça le rend totalement fou. Insupportable même. Il crie sur tout le monde…

- Pauvre chou… Il va se réveiller quand?

- Dans pas longtemps normalement. Ils l'ont piqué y a…

- Et il dort depuis là?

- Ouais. Et moi aussi j'me suis endormi y a 2 heures. C'est qu'on s'ennuie sinon. Bon, Rin, tu viens, on va manger un truc.

- T'ose sortir de la chambre?

- Ouais, accompagné, j'peux marcher sans problèmes, j'ai pas d'ennuis de stabilité ou d'autres trucs dans le genre.

- Alors on y va.

- Anoah, juste, il a plus de voix tellement il a crié hier soir et cette nuit… Chaque fois qu'il y avait une infirmière.

Haru et Rin sortirent.

Anoah regardait toujours fixement Kyo, lui caressant la joue par moment. Elle finit par se résoudre à le laisser dormir et a faire ses devoirs. Elle sortit ses affaires et s'installa sur la petite table sur laquelle on pose d'habitude les plateaux-repas. 

Rin et Haru étaient allé sur la terrasse. Il n'y faisait pas très très chaud mais c'était supportable. Haru se pencha soudainement en avant et embrassa Rin qui ne s'y attendait pas du tout.

- Tu m'as manqué…

Elle se pendit à son cou et enfouit son visage dans son épaule.

- J'ai eu tellement peur… Heureusement il y a pas eu tant que ça.

- Un hématome au tibia, légère plaie au front… Y a que cette main…

- C'est rien ça…

- Ouais, comparé à toi ce que tu t'es déjà repris…

- N'en parlons pas… Ce soir, je demande à Hatori si tu peux rentrer demain.

Il caressa ses cheveux et lui dit.

- Merci. J'tiendrai pas trois jours sans virer black et j'ai pas envie de me retrouver sous sédatif. 

Pendant ce temps, dans la chambre, Kyo ouvrit doucement les yeux et faillit recommencer à crier sur le coup, voyant qu'il était toujours dans la même chambre, cloué au lit. Il se redressa pour se mettre en position assise quand il vit Anoah plongé dans ses devoirs.

- Tiens, t'es là? Dit-il d'une voix enrouée au possible.

Elle se retourna et lui sourit.

- T'as un chat dans la gorge?

- Ah ah ah je suis mort de rire… T'es là depuis longtemps?

- Bientôt une demi-heure je crois.

- Ces salauds… Ils m'ont drogué…

Elle vint s'asseoir à côté de lui.

- Calme-toi. C'était pour ton bien qu'ils t'ont endormi. Il paraît que ça te réussissait pas le lit.

Il posa sa tête sur l'épaule d'Anoah.

- J'en peux plus j'veux rentrer avec toi…

- Tu peux pas… Il paraît que t'as une jambe cassé?

Il souleva son drap pour faire apparaître un gros plâtre tout le long de la jambe plus le pied.

- C'est que le tibia mais ils m'emplâtrent toute la jambe… Soit disant parce que si je bouge la cuisse ou le pied ça aura une influence sur mon tibia. N'importe quoi.

- C'est leur métier, ils savent ce qu'ils font.

- Ouais mais… moi je tiens pas comme ça sans bouger…

- Prend ton mal en patience.

Il finit par se coucher sur ses genoux. Elle lui caressa le dos. S'il avait pu, Kyo aurait ronronné.

- Reste avec moi…

- J'peux pas… J'ai l'école. Et toi tu ne peux pas venir.

- Moi je te dis que si une infirmière entre maintenant elle va se mettre à genoux pour que tu reste.

- Ah?

- Ouais. J'peux pas m'énerve quand t'es là.

Elle lui caressa les cheveux.

- T'es un pauvre minou martyrisé.

- C'est pas moi qui l'ai dit.

- Tu l'as pensé trop fort.

- Tu repars quand?

- Quand Hatori viendra. J'veux rester vers toi le plus longtemps possible.

Kyo se rassit et prit la joue d'Anoah de sa main droite.

- Il y a quelque chose qui me manque.

Il s'avança et embrassa Anoah qui prolongea encore le baiser par la suite.

Le soir, quand Hatori vint, Anoah était couchée à côté de Kyo. Ils se caressaient mutuellement la main. Haru aidait Rin à faire ses devoirs car, comme d'habitude, elle avait faillit découper en plus de 1000 morceaux sa feuille de physique.

- Les filles, on y va?  

Pas de réponse, elles continuèrent comme si le dragon n'existait pas.

- Les filles… Akito ne sera pas content si vous n'êtes pas au souper de ce soir…

- Oh Hatori, t'es pas drôle…

- Mais c'est vrai. L'après-midi passe vu qu'il ne connaît pas vos horaires. Mais le soir…

- Akito, Akito, Akito… Marmonna Rin.

- Et oui Rin. Je n'y suis pour rien!

- Mais il y a une infirmière qui m'a demandé de rester. Dit innocemment Anoah.

- Ah? Pourquoi donc?

- Parce que quand elle est pas là Kyo est hystérique… Dit Haru.

- Et bien elles l'endormiront.

- ENCORE?!?! S'écria le chat.

- Ma fois…

- Je ne pourrais pas rentrer moi? Demanda Haru.

- Il faut voir. C'est vrai que tu n'as rien qui demanderait impérativement de rester à l'hôpital.

- Quoi?! Il m'abandonne en plus ce…

Anoah mit sa main sur la bouche de Kyo.

- Allez les filles prenez vos affaires on rentre.

Kyo se dégagea de la main d'Anoah.

- Mais non elles restent!

- Kyo, ne fais pas ton gamin…

Kyo se recoucha tout en serrant la main d'Anoah dans la sienne.

- Allez les filles, zou, on y va, on devrait déjà être rentré depuis plus de 10 minutes…

Elles prirent leurs vestes et leurs sacs et sortir après un petit "au revoir" de loin à Kyo et Haru.

- Eh les gars, faîtes pas la tête.

Haru se coucha et Kyo dit :

- Bonne nuit!

Pour toute réponse. Hatori soupira.

~ Capricieux va…~

Et il rejoignit les filles.

- Et vous, vous faîtes la tête?

- Bof… Dit Anoah. Il avait l'air tellement… Mal.

- C'est sûr que ça n'a pas l'air de lui réussir. Les infirmières m'ont dit qu'il était insupportable et qu'elles allaient le remettre sous sédatifs cette nuit.

- Quand pourront-ils sortir…?

- Je ne sais pas. Haru je pense en fin de semaine et Kyo… Tout dépend de la manière dont sa jambe se remet.

- Ah… On peut revenir demain?

- Mais vous avez cour demain. Toute la journée.

- Alors on loupera les cours. Déclara Rin d'un ton sans réplique.

Ils montèrent dans la voiture.

Finalement, le tout fut assez vite réglé vu que, a l'approche imminente du nouvel an, Kyo et Haru furent rapatriés en vue de l'organisation 2 jours après la première visite de Rin et d'Anoah. Kyo était en béquille, mais pouvait bouger, ce qui fut une véritable délivrance.

Nous retrouvons donc tous les Soma dans le salon commun, en plein tirage au sort de l'organisateur annuel du nouvel an. Akito plongea sa main dans un grand vase dans lequel se trouvaient tous les noms. Il passa dédaigneusement le papier a Ayamé après l'avoir lu.

- Et cette année, l'organisateur est… Dit-il pompeusement. MOI!

Yuki fit des yeux ronds puis se tapa la tête avec sa main.

- Et vu que c'est moi, ah ah ah, attendez-vous à des surprises! Et je vais vous annoncer la première.

- Tu as déjà quelque chose de prévu? Demanda Shiguré.

- Exact, car voyez-vous moi j'anticipe!

- Alors que nous as-tu encore préparé?

- Et bien, vu que je suis doué pour la couture, comme dans beaucoup d'autres matières, j'ai décidé de chacun vous faire un vêtement sur mesure.

Yuki attrapa discrètement Tohru par la main.

- Qu'est-ce que tu fais? Demanda-t-elle.

- Viens, on prend un billet et on part s'installer aux Bahamas avant que ce fou ne te mette en jartelles. 

Tohru le regarda avec les yeux ronds qu'on lui connaît quand elle fait celle qui ne comprend pas.

Pendant ce temps Ayamé continuait de parler :

- … premier essais YUKI!

L'intéressé sursauta. Il regarda son frère, incrédule.

- Oui, j'ai bien dit que mon premier essai de costume sur mesure je le ferai sur toi mon cher frère. Peut-être qu'en connaissant mieux ton corps j'en saurai plus sur toi et nous pourrons nous rapprocher!

C'est dans des moments comme ça que Yuki changeait de sage a meurtrier. Mais vu qu'Akito se tenait à côté de sa victime, il se calma assez rapidement.

- Alors, quand nous retrouvons nous? C'est que nous n'avons que 3 jours pour 14 personnes… il faudrait 4 personnes demain et 5 les autres jours. Je propose aussi que ce soit en couple que nous venions à la fête. Je vous choisirai donc chacun et chacune un ou une partenaire.

- Euh, mais, il n'y a pas un nombre égal de garçon et des filles… Fit remarquer Hiro.

Ayamé réfléchit.

- Effectivement. Et bien, il  y aura autant de couples qu'il n'y a de filles. Les autres… se débrouilleront!

~ Au secours, pourquoi justement lui cette année… ~ pensèrent 3 adolescents en même temps.

- Sur ce… Je vous conseille à tous d'aller assez rapidement au lit… Dit Akito d'une voix mauvaise. Si j'en chope un ou une qui n'est pas a sa place il aura affaire a moi.

- Euh… Akito? Dit Anoah d'une voix tremblante.

- Quoi! Demanda-t-il en se retournant brusquement et en lui lançant un regard glacé.

- Hatori m'a désignée pour m'occuper de Kyo vu son état. Alors… Si tu me trouve vers lui c'est que je lui donne ses médicaments…

- Humpf… Répondit le chef de clan, réponse se voulant comprise positive.

Puis elle alla retrouver son blessé qui n'arrivait pas à se relever de sa chaise, son visage déformé par la douleur.

- Cette putain de jambe me fait trop mal, je ne suis même pas foutu de me lever!

La main apaisante d'Anoah le prenant par la taille pour le soulever suffit à le calmer. Une fois qu'Akito eu quitté la salle, Rin laissa doucement tomber sa tête sur l'épaule d'Haru. Puis Shiguré leur fit signe de la tête d'aller au lit assez rapidement. Au passage, Haru s'approcha d'Ayamé.

- Si tu la mets avec une toute autre personne que moi t'as plus de cheveux. Pigé?

- 5 sur 5 mon cher Haru. Mais je dois te prévenir que…

- Ayamé…

- Pigé.

- Et je crois que pour Yuki et Kyo c'est clair aussi, tu sais quoi faire?

- Euh… Oui! Mais ne me regarde pas comme si j'allais faire le contraire de ce que je dis!

- Hum…

Et il s'éloigna. Ayamé poussa un gros soupir.

- C'est qu'il ferait peur le petit bœuf… Dit-il à Shiguré.

Kyo râlait contre ses béquilles.

- J'arrive pas à marcher avec ces bestioles!

- Alors attend, on va faire autrement.

Anoah sous plaça sous l'un de ses bras et lui prit ses béquilles.

- Appuie-toi sur moi.

- Mais j'vais t'écraser!

- Mais non! Aller viens Akito va râler sinon…

Et tous deux partirent.

Rin arrivait vers sa chambre quand, depuis un couloir sombre, une main l'attrapa et la plaqua sur le mur. Elle sentit des lèvres se presser contre les siennes. Prête à riposter par une gifle elle regarda droit dans les yeux son interlocuteur. Elle fut surprise de trouver en ces yeux la lueur grise et apaisante des yeux d'Haru.

- Désolé si je t'ai fait peur.

- Peur?! Me faire peur?! J'étais prête à te frapper!

- Excuse.

- Pour la peine…

Elle l'embrassa à son tour, se mettant sur la pointe de pieds vu sa taille. Haru tourna la tête vers la porte de la chambre de Rin.

- Il fait chier Akito… Il peut pas nous laisser tranquilles?

- Le soir du nouvel an… Tu verras. Ayamé va nous trouver quelque chose pour qu'on soit seuls.

- Et c'est ton Guré-ni qui va le lui demander c'est ça?

- Serais-tu jaloux?

Il appuya sur sa joue avec son index pour le faire la regarder à nouveau.

- Pourtant tu n'as aucun motif valable pour être jaloux…

- Qu'en sais-tu? Je sais que quand tu cherchais à briser la malédiction tu es beaucoup allé le voir.

- Haru, là n'est pas la question. C'est toi que j'aime. Je t'aime Haru… Je t'aime…

Elle se laissa aller contre lui.

- J'ai peur chaque seconde qu'un nouveau malheur s'abatte sur nous deux, mais qu'il te touche toi cette fois. J'ai si peur…

- Un jour on vivra heureux. Dès la fin de la scolarité on se prend un appart et avant qu'Akito ait eu le temps de dire ouf on se sera mariés et on vivra heureux.

- Si seulement.

Entendant Anoah qui passait avec Kyo, signe qu'Akito n'allait pas tarder, Haru lissa de ses doigts une mèche de Rin.

- Va falloir que j'y aille.

Rin resta silencieuse,  contemplant ses pieds.

- Si tu ne lève pas la tête je ne vais pas me casser en deux pour t'embrasser.

Elle finit par relever la tête et plongea à nouveau ses yeux dans les siens.

- S'il devait t'arriver quelque chose jamais je ne me le pardonnerais.

- Parce que tu crois que je me suis pardonné de ne jamais avoir été là pour toi?

- Menteur. Tu as toujours été là. Quoique j'aie tu étais là et tu m'aidais. Je n'ai jamais rien fait pour toi…

- Si, chaque seconde ou tu vis devant moi est un cadeau. Te voir aussi belle chaque jour…

Il passa sa main sur la joue pâle de sa bien aimée. Puis il le pencha doucement en avant, mordillant la lèvre supérieure de Rin, qui se laissait faire sans dire un seul mot. Il finit par déposer un simple baiser sur ses lèvres, la laissant complètement sur sa faim.

- A nouvel an, tu es mort… Le prévint-elle.

Haru lui sourit et partit les mains dans les poches, bouillonnant intérieurement de ne pas pouvoir rester avec elle. Rin entra à contrecœur dans sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Puis elle enfila sa chemise de nuit et s'endormit.  

Anoah laissa Kyo tomber sur son lit. Il l'attrapa autour du cou la faisant tomber sur lui et l'embrassa à trois reprises. Elle se releva un peu, se mettant hors d'atteinte de son prédateur.

- Calme-toi! Et si Akito entrait?

- Aucun risque, on a ticlé la porte.

- Oui mais quand même…

Il la prit dans la nuque et la rapprocha.

- Allez… J'en ai marre d'attendre moi…

~ Mais moi aussi, mais j'ai peur surtout… ~

Elle finit par se coucher sur lui, mettant sa tête sur son épaule et lui caressant doucement les cheveux.

- Tu sais… Je me demande quelle robe va encore me faire Ayamé.

- Tu seras de toute façon la plus belle.

- N'exagère pas… 

- Si je te le dis.

- Mais non je ne suis pas belle…

- Tu te fous de ma gueule ou quoi? Tu es la plus belle fille du monde…

- Kyo… Arrête. Ce n'est pas parce que tu m'aimes que…

- Non je ne t'aime pas je t'adore…

- Bon, il faut que je te soigne quand même.

Elle se leva, décidée, et alla prendre des crèmes et cachets. Elle les posa à côté de Kyo et partit chercher un verre d'eau.

- Anoah… J'ai pas envie…

- Pas envie de quoi. T'en as pas marre de faire des caprices? Qu'est-ce que tu veux?

Anoah était vraiment épuisée et n'avait qu'une envie, dormir.

- J'ai envie que tu sois près de moi… Dit Kyo, soudainement gêné, se rendant compte que ce qu'elle disait était vrai. 

- Kyo… Se je viens vers toi, je m'endors…

Elle s'assit sur le lit, prit un peu de pommade dans sa main et massa doucement l'arcade encore cousue de Kyo.

- Ca ne fais pas mal?

- … Bof…

Puis elle lui tendit deux cachets et le verre d'eau. Il les avala d'une traite.

- Tu… enlèves ta chemise…

Kyo la regarda, étonné.

- C'est pour mettre ça, Hatori m'a dit que tu avait peut-être des lésions minimes aux muscles du torse… Dit elle on montrant un petit pot de crème.

- Ah…

Kyo s'exécuta et Anoah commença a masser gentiment son torse. A chaque fois qu'elle répétait son mouvement, il voyait qu'elle s'affaissait un peu plus sur elle même. Puis, au bout de quelques minutes, elle s'écroula littéralement sur lui, endormie. Kyo entrepris de l'allonger à côté de lui. Puis, il s'endormi a son tour. 

Les minutes passèrent. Puis, soudain, la poignée de la porte de la chambre s'abaissa violemment. Kyo et Anoah se réveillèrent en sursaut. Anoah avait le cœur battant. Elle s'approcha a pas de loup, hésitant a ouvrir la porte.

- C'est Hatori, ouvrez…

Les deux félins poussèrent un énorme soupir synchronisé. Anoah ouvrit la porte. La voyant plutôt pâle, Hatori demanda :

- Je vous ai fait peur?

- Non, non, on croyait juste qu'on allait se faire pulvériser par Akito, mais sinon tout va bien.

- Excusez-moi alors. J'ai justement dit a Akito, qui tombait de fatigue, que je m'occupait des chambres des garçons, vu que toi, Anoah, tu n'étais pas dans ta chambre quand nous sommes passés.

- Merci alors.

Anoah se recoucha instinctivement auprès de Kyo. Elle écoutait vaguement ce qu'Hatori et lui ce racontaient.

- Alors, à qui de danser cette année? Demanda Kyo.

- Momiji, vu qu'il termine son année, et… moi… Vu que je commence la mienne.

- Oh, du grand spectacle en perspective! Ironisa le chat.

- Danser? Demanda pateusement Anoah.

- Ouais, c'est que tu sais pas… A chaque nouvel an, celui qui termine son année et celui qui entre dans la sienne doivent danser. Ce sera à toi une fois.

- Et toi c'est quand?

- Euh… Disons que c'est le genre de manifestations dans lesquels le chat n'est pas compris.

- Ah…

Le dragon et le chat discutèrent encore un sacré bout de temps.

- Pour le nouvel an, je serai toujours emplâtré?

- Non, normalement, solide comme tu l'es, ton tibia doit déjà être en meilleur état qu'avant. On va enlever les broches et te mettre une attelle demain. Tu devrais marcher a peu près normalement après.

- Tu sais des choses sur le nouvel an d'Ayamé?

- Je sais juste que le thème est "Soirée VIP européenne".

- C'est a dire… Dit le chat avec un goutte de sueur.

- Et bien, tous les gars en costar-cravate et…

- Il peux rêver j'mets pas de cravate moi!

- Oui, bon, cravate en option, et les filles en robe de soirée.

Voyant qu'Anoah ne réagissait plus, Hatori demanda :

- Elle dort?

Kyo approuva silencieusement.

- Alors je vais la remmener dans sa chambre. Dis lui bonne nuit. Elle avait l'air crevée.

- Elle l'est.

Kyo l'embrassa sur le front et Hatori sortit en la portant.

Le lendemain, pendant les cours, Kyo alla à l'hôpital avec Hatori. Il fut décrété que c'était bon. On lui enleva les broches et mit une petite attelle invisible sous son pantalon.

Les jours suivants, les Somas se succédèrent chez Ayamé qui détermina les couleurs des costumes et prit des mesures. Puis, pour terminer les préparatifs, il fit une liste des couple. Il mit, vu qu'il tenait à ses cheveux, Rin et Haru ensemble, Anoah et Kyo et Tohru et Yuki.

~ De toute façon Akito n'a rien a y redire c'est moi qui choisit… ~ pensa-t-il.

Puis il entrepris de chercher avec qui Kagura pourrait-elle bien aller… Oscillant entre Momiji et Hiro, il se décida enfin pour… Ritsu. Le soir du jour de l'an, Ayamé entra triomphalement dans le salon commun où tous s'étaient réunis, sauf Kyo et Hatori, de nouveau à l'hôpital pour s'assurer que Kyo pouvait passer le nouvel an sans béquilles. Il afficha la petite feuille des couples et annonça :

- Vos vêtements se trouvent sur vos lit! Il est 18 heures! A 19 heures je veux vous voir ici même!

Les quatre filles, impatientes de savoir quel robe leur avait confectionné Ayamé, coururent jusque dans leur chambre. Elles passèrent à la vitesse de la lumière de Kyo et Hatori, qui faillirent tomber. Les trois garçons décidèrent de se retrouver pour arriver ensemble au salon. Puis chacun partit calmement dans sa chambre. En plus de leurs habits, les filles avaient une petite feuille sur laquelle était décrite la manière selon laquelle elles devaient se coiffer.

Kyo, Yuki et Haru se retrouvèrent. Chacun piqua un fou rire en voyant l'autre. Sauf pour Yuki, qu'on avait l'habitude de voir soigné, et qui portait un costar gris et une cravate bleu-violet clair. (si je précise pas la chemise et tout le temps blanche). Kyo, lui, portait un costar noir avec une chemise orange clair ouverte d'un bouton, ayant catégoriquement refusé une cravate. Haru avait aussi un costar noir. Il avait préféré remplacer la cravate par trois colliers qu'on voyait parce qu'il avait aussi ouvert sa chemise, mais de trois boutons. Ils entrèrent dans le salon, et aperçurent le trio des trois mousquetaires. Hatori, toujours aussi classique, dans un costar bleu-gris très foncé et une cravate grise. Par contre les deux autre faillirent faire défaillir Yuki et Kyo. Shiguré portait un costar brun, une chemise jaune et une cravate beige. Mais le pire, Ayamé qui portait un costar rose et une cravate rouge.

- C'est pas mon frère je ne le connais pas… Murmura Yuki.

Ils s'assirent dans un canapé en attendant les autres. Hiro entra dans un costar brun-vert clair, sans cravate. Puis Momiji, dans un costar violet-lilas avec une chemise bleue très très clair. Ritsu entra à son tour dans un costar gris clair avec un cravate grenat. Il avait attaché ses cheveux en catogan. Il vint s'asseoir près des trois autres garçons. Comme il avait l'air nerveux, Yuki lui demanda :

- Quelque chose ne va pas?

- Euh… En fait… J'ai vu que j'étais avec Kagura en… couple et… je… je suis désespérément nul! Jamais je n'ai invité une fille! Jamais je n'ai…

Avant qu'il ne dégénère, Kyo lui dit :

- Moi qui connais Kagura, un conseil : accède à toutes ses demandes, ne t'excuse pas tout le temps, soit gentil et paie lui a boire. Et tout ira bien.

Ritsu tenta de se calmer en prenant de grandes inspirations expirations. Puis Kagura entra. Ritsu paniqua. Yuki tenta de le calmer.

- C'est moi qui le met dans un état pareil? Demanda Kagura.

Shiguré s'était approché pour voir ce qu'avait Ritsu.

- Disons que tu es très belle ce soir…

Le poing de Kyo partit droit sur l'os occipital de Shiguré.

- Kyo?? Tu me défends??? Demanda Kagura.

- Non, je défend a ce pervers de regarder une fille comme ça.

Mais Kagura était effectivement très jolie, dans sa petite robe verte foncée, allant jusqu'aux genoux, et ses cheveux en chignon avec juste deux mèche devant. Elle s'assit à côté de Ritsu.

- Euh, Kagura, tu saurais par hasard si les autres filles arrivent?

- Tohru va arriver dans quelques secondes. Quant à Rin et Anoah je n'en ai aucune idée.

Effectivement Tohru arriva. Yuki ne l'ayant pas vu, il causait avec Kagura, Haru lui dit à l'oreille.

- Yuki, une étoile est née…

Yuki tourna la tête ponctuée d'un :

- Hein?

Qui fit place a une bouche bée. Tohru portait une longue robe jaune claire, les cheveux noués en un chignon d'où partaient de nombreuses mèches en tous sens. La robe n'était pas uni, partant parfois sur les oranges, parfois sur les jaunes. Elle portait un petit collier avec un brillant sur un fil transparent offert par Yuki le jour ou Haru et Kyo s'étaient fait taper. Yuki se leva tel un ressors et alla proposer son bras à son "étoile".

- Je dois bien avouer qu'Ayamé est doué. Tu es plus belle que jamais.

Tohru lui fit un sourire gêné.

- Mais non.

- Mais si.

Ils allèrent s'asseoir un peu plus loin que les autres, main dans la main.

Puis arrivèrent Anoah et Rin. Haru et Kyo se levèrent pour les accueillir d'un baiser. Anoah portait une longue robe à une seule attache sur l'épaule droit, grenat, qui devenait porte-feuille en bas, s'ouvrant sur la jambe gauche. Elle avait attachés ses cheveux de derrière avec un simple pince, laissant tomber éternellement ses deux mèche devant.

Rin, quant à elle, avait une longue robe noir sans attaches, avec quelques brillants noirs sur le buste, et de long gants noirs allant jusqu'au coudes. Elle avait laissé ses cheveux lâché, comme d'habitude, flottants comme s'il y avait une légère brise. Malheureusement chaque couple s'éloigna d'un mètre lorsque Akito entra. Il portait lui simple une chemise et un pantalon noir. Kureno portait un costar bleu très foncé sans cravate.

Akito toisa le petit groupe des maudits. D'un signe de tête, chacun le suivit. Il passèrent la lourde porte qui menait de "l'intérieur" vers "l'extérieur". Comme a chaque nouvel an, ils furent projetés au milieu de plus de 150 autres Soma. Anoah s'accrocha à la manche de Kyo, de peur de se perdre au milieu de cette masse. Ils commencèrent par aller s'asseoir au devant d'une sorte de place entourée par tous les Somas. Là, Hatori et Momiji quittèrent le groupe. Ils revinrent quelques minutes plus tard, costumés, prêts à danser. (voir une image assez connue pour détails). Leur danse dura une bonne quinzaine de minutes.

Ensuite, il y eut un banquet colossale. Chacun s'assit, les gens de l'intérieurs dans un pièce séparée des gens de l'extérieur et les 15 personnes directement concernées par la malédiction à une autre table que les autres gens de l'intérieur. Tous mangèrent, servis très rapidement par de nombreux serviteurs du clan, la table d'Akito étant la mieux servie. Pendant le repas, Tohru chuchota discrètement quelque chose à l'oreille de Yuki qui lui répondit positivement de la tête avec un énorme sourire.

Ensuite, chacun pu aller où il voulait, librement. Yuki tira Tohru par la main avant qu'Akito n'ait l'idée de le forcer à rester vers lui. Ils appelèrent Kyo, Haru, Anoah et Rin et leur firent signe qu'ils allaient sur le toit. Kyo en fut ravi et grimpa plus vite que tous les autres. Sur l'immense toit du manoir, ils étaient seuls, sans personne pour les déranger. Il était près de 22h30 et il commençait a faire froid pour les filles en robe. Heureusement, les garçons leur passèrent leurs vestes, n'ayant pas du tout froid. Ils discutèrent de tout et de rien, Rin blottie dans le bras d'Haru, Kyo blotti dans les bras d'Anoah et Yuki et Tohru assis côte à côte. Puis minuit sonna au milieu. Des feux d'artifices partirent depuis en bas et tous se turent, faisant leurs vœux. Les 6 ados firent des vœux oralement très différents mais qui se regroupaient tous dans la même idée : vivre heureux.

Note de fin : VOILAAA le chapitre 17 ^o^ hip hip hip hourrraaaaaa. Alors….. si vous aviez la gentillesse de me faire des fans art…. de mes chouchous en tenue de soirée, j'écrirai plus vite le prochain chapitre ^^ Eh eh. Dédicace spécial a Daiji-Mei-Nadia à qui je dédie ce chapitre, elle l'a tellement attendu qu'elle le mérite amplement. Prochainement? Heuuu * va chercher sa feuille de route* OHHH *__* un camp de ski!! Un Bœuf VS Jument, encore une blessée, des soirées, de la danse, de l'amour… ah…….

Aller, bibizz, au prochaine chapitre! Pitchounne