Série : Gundam Wing
Auteur : Kimiko
Genre : 2x1x2, 3x4x3…
Notes : Et voici le dernier chapitre ! Ça me fait vraiment mal au cœur de la finir cette fic, surtout comme ça, sur un coup de tête. Je remercie tout le monde du fond du cœur pour m'avoir reviewée. -
Je suis désolée d'avoir fait une fin aussi pourrie, mais comprenez-moi, j'étais vraiment à cours de temps. C'était soit ça, soit attendre six mois et même plus.
Disclaimer :… J'ai rien à dire, na !
Réponses aux reviews :
Leenaren : Merci pour ta review qui m'a fait trèèèèèès plaisir !! Je suis désolée de ne pas pouvoir reviewer ta fic Beyblade pendant plusieurs mois, mais je pars à l'aventure !!lol Promis, dès que je reviens, je lis tous tes chapitres !!! Je te fais de gros bisous et te remercie encore, et j'espère que la fin te plaira ! (ce qui m'étonnerait ENORMÉMENT)
kamara : Et bien, tu vois, tu n'auras pas eu à attendre un mois pour avoir l'épilogue, parce que dans un mois, j'serai pas là !lol C'est pour ça que c'est un peu bâclé, sinon vous auriez attendu six mois, et vous aurez fait sacrément la tronche !lol Bon, ben je te remercie de m'avoir reviewé et pour tes compliments ! Bisous !
Shaman Girly : C'est pas grave de ne pas avoir reviewé plus tôt.lol Des fois, moi je reviewe pas du tout. Pour le revirement de situation, j'ai une excuse, bon pas très valable, mais une excuse quand même. Je m'en vais demain pendant six mois, alors bien sûr j'avais trop le temps de rallonger la fic comme je le voulais, ce qui est très dommage. Mais bon, c'est la vie !lol C'était soit ça, soit la suite dans six mois, et j'avais pas envie de vous faire poireauter. Bon, ben je te remercie infiniment de m'avoir reviewé !! Et pour tes compliments aussi ! Bisous !!!
Etoile du Soir : Kikoo ! Un épilogue digne de ce nom ? Oups ??? Tu vas hurler je sens… M'en fiche, je t'entendrai pas. Ben, je voulais pas de fin tragique pour ma pauvre Nataku non plus ! Tu te rends compte ? Si elle meurt, c'est trop triste !!! Et bien, moi aussi je maintiens que je peux te battre !!! Et je vaincrais !!! Yattaaaaaa !!!!!!! Bon, je me calme… Je te fais de gros bisous à distance, et gros mercis pour ta fidélité et tes compliments !!
Mimy.Angel : Kikoo !!! Je te remercie pour tes compliments, c'est très gentil ! Pour Yueki, et bien, tu verras !!lol C'est le dernier chapitre, là, normalement tu sais tout. Enfin… Euh… Pas vraiment parce queuh… Je dis rien !!! Tu verras par toi-même. Donc, merci beaucoup pour tout !!
Audrey : Salut ! T'as lu tous les chaps d'un coup ? T'as du courage !lol Je suis contente que ça t'a plu !! T'aimes pas le petit frère de Duo ? C'est vrai que c'est un vrai casse-pied !!lol Bon, et bien, merci beaucoup pour ta review et tes compliments !!
sandra-chan : Voilà la suite ! J'espère qu'elle te plaira ! Enfin, bon… pas génial l'épilogue, mais j'espère que tu me diras ce que t'en penses. Merci pour tes reviews et tes compliments !!
mangafana : T'as vu ? Je t'ai pas oublié cette fois-ci !lol Le nom du chien n'est pas "armok" mais "Amarok".lol La première, je l'ai dit (je parle des peurs de Nataku lol) c'est le sèche-cheveux. Parce qu'il a failli tomber sur Nataku pendant qu'elle mangeait.lol Je raconte vraiment n'importe quoi des fois… Moi ? Je coupe JAMAIS au moment le plus palpitant ? Si ? Ah bon… C'est vrai que le coup de fil d'Hilde n'était pas vraiment intelligent de la part de Duo, mais c'était pour faire réagir Heero. Sinon, le pauvre en serait encore au stade "j'ose pas lui prendre la main". Comme tu le vois, j'ai mis très vite la suite, parce que je voulais pas faire attendre mes lecteurs pendant six mois, sinon ils auraient oublié l'histoire. Alors j'ai fait tout ce que j'ai pu, et bien sûr, j'ai pu bien peu.lol Et bien merci pour tes reviews, tes encouragements, tes compliments, et ton "bon voyage".lol Kiss'ou !!
Kari : Ouf, j'ai vraiment du t'harceler pour l'avoir cette review !! Merci pour la réponse à ma question !!! Bon, je te laisse parce que là je me fais jeter par mon père !! Bisous et merci pour tout !
Epilogue
Souvenirs, et…
On marche vers le chalet de Heero et Trowa. Je tiens la main de mon amour, si ça c'est pas une preuve de notre liaison. Quatre n'a pas voulu venir, prétextant du rangement à faire, de la vaisselle et je ne sais quoi d'autre. Moi, quand j'entends ces mots-là, c'est simple, je fais le mort. Et avant que Trowa et Heero n'ouvrent leur bouche pour proposer leur aide, je les ai entraînés dehors.
En sortant de l'appartement, je me suis immédiatement emparé de la main d'Heero. Il n'a pas protesté, bien au contraire, puisqu'il me l'a serrée plus fort encore. Trowa n'a rien dit, mais je l'ai vu jeter un regard dans notre direction et effectuer un micro sourire.
Ça me fait penser à la première fois que j'ai vu Heero. Je m'en rappelle plutôt bien, je venais juste de glisser sur la neige et de me casser la figure. Je lui ai même tiré la langue pour s'être moqué de moi ! On va dire que c'était une sorte d'invitation à ma manière à m'embrasser. Ça passerait pour moins immature.
Et puis il y a eu cette soirée savoyarde, où j'ai fini à moitié pompette, bien que je me suis bien gardé de le dire. On n'aurait peut-être pas dit, hein, mais la salle avait l'air d'avoir pris le Take Off.[1]
Ensuite, il y a eu l'accident de voiture, rien de bien grave finalement. On s'en est très bien tiré d'ailleurs.
Ah ! Le week-end à Lyon ! Là où je croyais avoir appris des choses qui se sont révélées bien fausses par la suite. Il y a eu aussi la vraie nature de Kévin que je me serais bien gardé de découvrir.
Et puis le moment le plus magique de ma vie : le jour où l'on s'est embrassé. Croyez-moi ou non, cette journée restera dans les annales du livret de Duo Maxwell.
Ensuite, la rupture bien évidemment. Sinon il n'y a pas d'histoire d'amour. Enfin si, mais avec un peu de difficultés, on apprécie on ne peut plus la suite des évènements… quand ceux-ci se terminent dans le bonheur bien évidemment. Bref, la rupture est toujours un moment désagréable à passer, mais c'est pour encore plus aimer après. La preuve : j'ai réussi à lui pardonner ses erreurs… et à me faire pardonner des miennes.
On a enchaîné sur la découverte de la maladie d'Heero, si on peut appeler ça comme ça. Ça doit être gênant quand même. Bientôt, je vais l'appeler Cyclope.[2] Non, j'plaisante ! Jamais je ne me moquerai d'Hee-chan, bien qu'il ne faut jamais dire jamais. Ch'uis pas dans la mouise, moi… D'ailleurs, ce jour-là j'ai cru que j'avais complètement perdu la boule à cause de LA phrase totalement stupide, (à noter dans les annales, faites moi y penser) il faut bien l'avouer. Mais en y repensant bien, je pense que c'était quand même volontaire. Je voulais peut-être lui montrer toute ma rancœur, pas ma jalousie, mais lui faire mal comme il m'avait fait mal. Je sais, je suis rancunier. Enfin, faire transmettre tout ça dans une seule phrase sans y mettre le ton, faut vraiment être fort. Je crois que j'ai mûri, tiens…
Après cette journée, la compétition… qui n'a pas duré très longtemps pour ma part. Mais mon amour l'a gagnée, et c'est tout ce qui compte pour moi. Et puis, tant qu'il n'apprend pas que je me suis ramassé devant tout le monde et à la ligne de départ, tout va bien pour mon orgueil.
Après la compétition, l'événement de ce matin : l'arrivée de maman et d'Anthea. Elles ont dû rouler toute la nuit d'ailleurs pour arriver dans la matinée. Enfin… Je crois que je dois une fière chandelle à maman. Si elle n'avait pas été là, je crois que jamais je ne serais allé voir Heero. Alors voil : merci maman.
Et puis maintenant, nous sommes là, après le prestigieux dîner que nous ont préparé Anthea et maminou.
-Au fait, vous rentrez quand ?
-On repart demain, me répond Heero.
-DEMAIN ??????????!!!!!!!!!!!! je m'écrie. Mais… Mais…
Je sers Heero dans mes bras. Quand Quatre le saura…
-J'veux pas que tu partes, je lui murmure à son oreille.
Il passe ses bras autour de ma taille et me dit :
-On se reverra Duo. Aux prochaines vacances, j'essaierai de venir avec mes parents dans ta ville.
Il hésite un moment.
-C'est où déj ?
-Saint Jean de Luz, je grogne.
On arrive devant un chalet. Il ressemble un peu au nôtre, mais il est quand même plus grand.
-Vous habitez le même numéro ? je demande.
-Non, me répond Trowa. L'ESF paye pour nous, alors tous les monos ont décidé de prendre chacun une chambre pour plus d'intimité.
C'est quand même vache, ça.
-Tu veux dire que tous les monos de l'ESF logent dans ce chalet ?
-Oui.
Mmmh !!!! Imaginez, plein de petits Heero ! Ah. Mais ça veut dire que Kévin est aussi de la partie. Bof, celui-là, je le mets aux oubliettes, c'est tout ce qu'il mérite.
On entre dans le chalet. C'est mignon ici. Du moins, ça l'est plus que dans le nôtre. Injustice !!
My God ! Me voilà bien !! Je parle comme Wufei maintenant !
On monte les escaliers et Heero et moi disons au revoir à Trowa qui s'arrête au premier étage. On continue de grimper les escaliers pour s'arrêter au deuxième, toujours main dans la main. Il stoppe devant une porte, l'ouvre, et me laisse passer le premier. En plus d'être beau, mignon comme un cœur, et j'ai pas fini de faire ses éloges, il est un gentleman ! Mon Heero, je t'aime encore plus !!
J'entre donc, et me dirige droit vers le salon. Il y a une commode, un canapé, une table basse. C'est le confort total ! Sur la table, il y a un cadre avec une photo. Je la prends et la détaille des yeux. Il y a Heero, plus beau que jamais, qui sourit. Il a l'air heureux. A ses côtés il y a une japonaise. Elle est belle. Elle a des cheveux noirs jusqu'aux épaules, un sourire franc et des yeux pétillants. Elle porte un bonnet violet foncé et une écharpe de la même couleur, et pour boucles d'oreilles, elle a des petites lunes argentées. Oui, elle est belle, mais ce n'est pas du tout mon genre. Je les préfère plus virils, si vous voyez ce que je veux dire. En paysage, il y a des montagnes de neige. Mais il y a une chose qui me tracasse : Heero ne porte pas de lunettes.
J'entends des bruits de pas derrière moi. C'est Heero. Il se poste derrière moi, m'entoure de ses bras protecteurs et pose son menton sur mon épaule.
-C'est Yueki, murmure-t-il. C'est mon ex petite amie. Enfin, pas avant l'accident. Tu sais que je suis pisteur en plus d'être moniteur, Yueki l'était aussi. Un jour, il y a eu une avalanche sur les pistes sept, huit, et neuf. La plupart des pisteurs a été appelée. On a commencé nos recherches, avec nos chiens. Il y avait plusieurs ensevelis, sans compter ceux atteints des pistes inférieures qui ont elles aussi été touchées. Personne n'a compris comment l'avalanche s'est déclenchée. Pendant les recherches, une deuxième s'est provoquée. Bien entendu, personne ne l'avait prévue. J'étais avec Yueki, Shay et Amarok. Trowa était sur un autre secteur. L'avalanche s'est abattue sur nous et d'autres encore. Depuis ce jour-là, je ne me rappelle plus ce qu'il s'est passé. D'après ce que m'a dit Trowa, je suis resté un mois dans le coma. Yueki n'y est pas restée longtemps. Normalement, jamais je n'aurais dû me réveiller. C'est pour ça que… que…
Il commence à sangloter. Je me tourne vers lui et le prend dans mes bras. Il renifle mais continue son histoire.
-Trowa a conseillé à Yueki de partir pour ne pas qu'elle… souffre de me voir dans l'état dans lequel j'étais. Au début, elle n'a pas voulu, mais au bout d'un moment, elle est partie. Je me suis réveillé une semaine après son départ. Je ne supportais plus la vue du soleil, et de tout ce qui était éblouissant. J'avais une légère ophtalmie des neiges avant, mais elle s'est aggravée lors de l'accident. J'avais aussi une jambe cassée. Tout allait mal, j'avais le moral à zéro, et en plus de ça, ma mère a eu un problème mental depuis mon accident. Elle était persuadée que jamais je n'allais me réveiller, comme tout le monde d'ailleurs. En ce moment, elle est à Paris, dans un hôpital psychiatrique. Mon père veille sur elle pendant que je loge chez Trowa pendant l'année scolaire. Le temps de mon rétablissement, on m'a appris une terrible nouvelle. Yueki est morte dans un accident de voiture.
Bon, si je me rappelle bien de la date dans le document trouvé dans le cabinet du médecin de Wufei, tout cela s'est passé il y a quatre mois.
-Je me suis donc rétabli après trois mois, et j'ai recommencé le ski sous l'œil désapprobateur de mon médecin, à cause de mon ophtalmie. Là, j'ai appris que Yueki n'était pas morte. En fait, je ne sais pas, je… J'ai reçu un coup de téléphone anonyme un jour comme quoi Yueki était toujours vivante et qu'elle n'avait jamais eu cet accident de voiture. Mais je pense que c'est une stupide plaisanterie.
Je l'amène nous asseoir sur le canapé. Je n'aime pas cette Yueki. Je ne sais même pas pourquoi, c'est viscéral, je pense. Après tout, elle a eu Heero avant moi. Enfin, je ne pense pas à avoir peur d'une décédée. Et puis, c'était quand même la petite amie de Heero dans le temps. J'aurais bien aimé être là moi aussi, à connaître Heero sous un autre jour, sans son ophtalmie, sans son mutisme, sans qu'il soit renfermé sur lui-même. Bien qu'il aurait très bien pu l'être même avant, mais je pense qu'avec tout ce qui s'est passé il y a quatre mois, c'est plutôt compréhensible qu'il soit comme ça.
-Tu sais, maintenant c'est du passé, je dis. Je… Je suis là, et… Je m'occuperai de toi comme je pourrais !
Il me fait un bref sourire. A ce moment là, quelqu'un frappe à la porte. On se lève de concert. C'est peut-être Quatre qui a changé d'avis. Mais il ne sait pas où se trouve l'habitat de nos amoureux, si ?
Heero ouvre la porte. Une japonaise aux cheveux très noirs qui lui descendent jusqu'aux omoplates se trouve dans l'embrasure de l'entrée. D'après son ventre bien rond, elle est enceinte. Je… Je sais pas si c'est une impression, mais je crois que je l'aie déjà vue quelque part.
J'entends Heero balbutier, presque affol :
-Yu… Yueki ?
¤FIN¤
Kimiko : J'ai fini ! J'ai fini !!!! Quand je relis l'épilogue, je me rends compte qu'on ne sait pratiquement rien de la fin. On ne sait pas si la charmante demoiselle est vraiment Yueki (bien qu'on s'en doute un peu), si elle a vraiment eu cet accident de voiture, de qui elle est enceinte, si ça va être une fille ou un garçon… Euh, ça, j'crois que tout le monde s'en fout.
Duo :…
Kimiko : Je suis quand même triste de l'avoir terminée cette fic. Surtout que je trouve que la fin n'est pas joyeuse, j'avais espéré pondre un truc un peu mieux. Bah, si on me le demande, je ferais peut-être une suite. On verra. Faudrait aussi que j'ai l'inspi.
Duo :…
Kimiko : Tu dis rien ?
Duo : OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[1] Le Take Off c'est un manège qui tourne sans arrêt sur lui même à une vitesse fulgurante.
[2] Référence à XMen, pour ceux qui n'auraient pas compris ou qui ne connaîtraient pas. Quand Cyclope ouvre les yeux, il a des rayons rouges qui en sortent, il doit donc constamment porter des lunettes aux verres en rubis.
