Bonjour à tous, me revoilà enfin !
J'ai été agréablement surprise, en rentrant de vacances, de voir que j'avais dépassé les 100 reviews. Je profite donc de cette occasion pour dire un énorme merci à tous les reviewers qui m'encouragent et me soutiennent.
Je tiens aussi à vous prévenir que comparé aux autres chapitres, qui ont glissé sous ma plume avec une étonnante facilité, celui-ci a eut nettement plus de mal à sortir. Je ne suis pas entièrement satisfaite du chapitre 8 mais j'espère quand même qu'il vous plaira...
Chapitre 8 : Retour à la case départ !
Partout sur son chemin, on lui lançait des remarques blessantes, on lui jetait des sorts ou on la gratifiait simplement d'un regard haineux. Elle ne baissait pas la tête, ne voulant pas leur donner ce plaisir. Elle contracta la mâchoire, serra les poings et continua à avancer sans se démonter. Elle fut cependant heureuse d'arriver saine et sauf à l'infirmerie.
Le lit où reposait James était entouré de trois silhouettes familières. Elle s'avança d'un pas mal assuré, encore dégoulinante d'être restée sous la pluie. Sirius fut le premier à remarquer sa présence.
- Waou ! Lily, tu sais que tu es encore plus sexy comme ça ? la taquina-t- il.
Elle le fusilla du regard avant de reporter son attention sur le lit.
- Il va bien ? demanda-t-elle, la voix tremblante d'émotion en découvrant James.
Il avait un air serein et paisible qui le faisait ressembler à un enfant endormi. Jamais elle n'avait eu le loisir de l'admirer sous cet angle, elle le trouvait presque attendrissant.
- Oui, ne t'inquiètes pas, d'après Mme Pomfresh, il est juste un peu sonné, l'informa Peter. Il devrait vite s'en remettre.
- Et puis, après tout, tu es bien placée pour savoir que sa tête est tellement grosse qu'elle résiste à tous les chocs !
- Remus ! glapit Sirius, un sourire aux lèvres. Tu te rends compte que tu enfonces allégrement ton ami alors que le pauvre ne peut pas se défendre ! Honte à toi ! Et puis, tu as tout faux, sa tête n'est pas grosse, elle est énorme !
Malgré ses efforts pour rester impassible, Lily ne put réprimer un petit sourire amusé. Pour une fois, elle plaignait James de s'être entouré de tels amis ! Mais son sourire amusé laissa place à une grimace coupable. Coupable de rire d'une moquerie sur quelqu'un qui venait de lui sauver la vie au détriment de la sienne. Et elle jeta une nouvelle fois un coup d'œil sur James et une fois encore toute la stupidité de son comportement de ces derniers temps l'atterra. Elle déposa les lunettes du jeune homme sur la table de chevet avant de quitter précipitamment la pièce.
- Lily ! Attend ! l'appela vainement un des Maraudeurs.
Elle resta quelques instants, appuyée contre le battant de la porte, assaillit par une tonne de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres.
Finalement, il lui vint à l'idée que si quelqu'un tentait d'ouvrir la porte, il se pourrait qu'elle ne s'en sorte pas indemne, elle rejoignit donc son dortoir pour réfléchir plus calmement. Elle s'éternisa pendant deux heures sur son lit, ce qui finit par la déprimer.
- Allez Lily ! Tu ne vas rester toute la journée comme ça ! Bouge-toi un peu ! la réprimanda Francesca.
- Viens, on va manger, lui proposa Ingrid en essayant de la tirer de son lit.
Devant le manque de coopération de son amie, qui fermait obstinément les yeux et refusait catégoriquement de se lever, Ingrid usa de la ruse :
- Lily tu te rappelles les merveilleuses métamorphoses que tu as subit au début de l'année ?
- Na ! Tu ferais pas ça, quand même ? demanda la rousse en se redressant brusquement, inquiète.
- Hum, qui sait, après tout, elles t'allaient à ravir ! se moqua Ingrid, un sourire victorieux aux lèvres.
- C'est bon tu as gagné, grogna Lily en se levant.
Etrangement, ce soir-là, la jeune fille constata que les regards dont on la gratifiait s'étaient considérablement adoucis. A table, on lui parlait même avec un respect non dissimulé. Elle s'interrogea longuement sur cet étrange revirement de situation. Une réponse vint éclairer son esprit mais elle n'était sûre de rien. En sortant de table, elle abandonna ses amies pour poursuivre ses réflexions. Ses pas la guidèrent inconsciemment jusqu'à l'entrée de l'infirmerie. Elle poussa doucement la porte et pénétra dans la pièce. La pénombre de début décembre avait envahit la grande salle, la plongeant dans une douce obscurité rassurante.
- Tu ne devrais pas te promener seule le soir.
Ces paroles lui glacèrent le sang, elle dut se retenir de hurler sous l'émotion. Elle se retourna, et soupira de soulagement en découvrant les trois Maraudeurs.
- Bande d'abrutis ! Vous m'avez fait peur ! s'exclama-t-elle sur un ton plus rasséréné.
- Je ne rigolais pas Lily, fit Remus. Après ce qui s'est passé aujourd'hui, les serpentards t'en veulent énormément.
- C'est toi qu'ils visaient et ils ne sont pas prêts de te lâcher, précisa Peter.
- Comme c'est gentil de me rassurer ! ironisa-t-elle. Et je ne sais pas si vous avez remarqué mais ils ne sont pas les seuls à m'en vouloir !
- Oh ! Si tu parles des autres, on a déjà réglé le problème, en quelque sorte, l'informa Sirius. Et je pense qu'ils ont compris, même si ça a pris un certain temps !
- Qu'est-ce que vous leur avez dit ? s'enquit la jeune fille, plus qu'étonné d'autant de prévenance.
- Rien... Ne t'inquiètes pas, lui répondit innocemment Sirius.
Elle préféra donc ne pas chercher à savoir.
- Et qu'est-ce qui m'a valu cet honneur ?
- Lily, ouvre les yeux ! s'écria Peter. On ne veut pas que James se soit fait défoncer la figure pour rien !
Elle fronça les sourcils, incertaine d'avoir compris le sens réel de ces paroles.
- Pour être plus explicite, on pense, et on est presque sûr, que James ne serait pas très... Content, si, en se réveillant, on lui apprenait qu'il vient de passer trois agréables jours à l'infirmerie pour rien car finalement les serpentards t'ont eut, tenta de lui expliquer Remus. Tu suis le raisonnement ?
Le cœur de Lily s'emplit d'un profond doute. Elle était complètement abasourdie.
« Que cherchaient-ils à lui faire comprendre ? »
- Bon, il se fait tard, commenta Remus. On devrait y aller.
Ses amis acquisçèrent et firent mine de partir. Voyant que Lily ne les suivaient pas, ils échangèrent un regard avant que Sirius ne se permettent de lui dire :
- Lily, on devrait peut-être te ramener dans ton dortoir, au cas ou.
S'il y avait bien une chose que Lily Evans détestait le plus au monde, hormis les serpentards, c'était qu'on essaie de prendre sa vie en main. Elle allait lancer une remarquant cinglante quand elle y renonça brusquement. Les trois garçons voulaient simplement être gentils avec elle, elle ne pouvait pas leur reprocher. Ce genre de comportement acerbe n'avait servi qu'à la mener là où elle en était maintenant avec James.
- Je pense que ça va aller, fit-elle doucement.
Ses lèvres se fendirent en un petit sourire.
- L'alerte nationale n'a pas encore été déclenchée, on va peut-être attendre un peu avant d'en venir aux grandes mesures !
Mais, contrairement à elle, les gryffondors paraissaient on ne peut plus sérieux.
- D'accord mais promets-nous de faire attention, trancha Remus.
- Promis.
Décidément, les Maraudeurs n'avaient pas fini de l'étonner !
Peter et Remus se consultèrent du regard.
- Pour plus de prudence, prends ça, décréta Peter en lui tendant un vieux parchemin.
Elle le prit, l'ouvrit et resta ébahis. Devant elle s'étalait un plan détaillé du château où l'on voyait des étiquettes, avec des noms, se mouvoir dans les plus infimes parties de l'école. Sur l'emplacement de l'infirmerie, elle put lire son propre nom ainsi que celui de ses compagnons.
- Q'est-ce que c'est ? interrogea-t-elle, plus qu'admirative.
- Avant toutes choses, il faut nous jurer de ne dévoiler son existence à personne et de ne pas la perdre, la prévint Sirius.
Pour la seconde fois de la soirée, la jeune fille donna sa parole aux Maraudeurs.
- Ce petit bout de parchemin, à première vue, insignifiant, n'est autre que la carte du Maraudeur, l'informa Sirius sur le ton d'un professionnel débattant sur une importante question éthique. Elle indique les moindres faits et gestes de toutes les personnes peuplant Poudlard ainsi que les passages secrets les plus camouflés. Un vrai petit bijoux en somme. Et bien entendu, ce chef-d'œuvre a été inventé par les spectaculaires, époustouflants et extraordinaires Maraudeurs, c'est à dire, nous !
- Tu as oublié « modestes », lui glissa Remus, quoique maintenant habitué aux longs éloges de son ami sur les Maraudeurs et leurs actions.
- Impressionnant !
Ce fut le seul mot qui parvint à franchir les lèvres de Lily. Elle avait toujours cru que les quatre jeunes hommes se contentaient de faire les cancres pour amuser la galerie mais derrière cette façade se cachait un réel génie.
- Et oui ! Je dois admettre que ça en jette, murmura Sirius, toujours aussi humble...
- Tu nous la rendras demain, dit Remus à Lily en lui désignant la carte. Une fois que tu seras en sécurité dans ton dortoir, tu l'effaceras en la tapotant et en disant « méfaits accomplis ».
- Merci beaucoup, fit-elle, reconnaissante.
Ils la laissèrent là, encore toute songeuse. Elle se rendit compte à quel point elle s'était trompée sur eux, ainsi que sur James. En fait, surtout sur James...
Elle soupira et s'assit sur une chaise, près du lit du jeune homme. Les minutes s'écoulèrent mais elle ne pouvait détourner son regard du visage de James. Il avait quelque chose de plus quand il sommeillait, un air rêveur et insouciant qui le rapprochait d'un ange.
Son cœur s'emballa, elle s'agita sur sa chaise.
« Comment en était-elle arrivée à penser ça de James Potter ? »
Une réponse précise tenta une approche vers son cerveau mais elle mourut en cour de route. Tout ça l'effrayait, sans qu'elle eut pu expliquer pourquoi. Elle tenta de se rassurer. Au bout d'un moment, elle parvint à se calmer. Le rythme de son cœur redevint plus lent et sa respiration se fit moins saccadée. Petit à petit, elle se détendit et plongea finalement dans un profond sommeil.
La rue où elle se trouvait été bondée. Elle regarda autour d'elle pour savoir où elle était mais impossible de se rappeler le nom de cet endroit. Elle cherchait désespérément, essayant de conserver son sang-froid, quand elle les aperçut. Elle crut halluciner. Elle ferma les yeux et les rouvrit mais ils étaient toujours là, juste à quelques pas d'elle. Elle commença à courir pour arriver à leur hauteur mais plus elle avançait, plus ils s'éloignaient.
- Papa ! Maman ! voulut-elle crier mais ses mots moururent dans sa gorge.
A force de les poursuivre, elle était presque à leur hauteur. Alors que plus que deux mètres les séparaient, une main agrippa son bras, l'empêchant de les rejoindre.
Elle se débattit vainement.
Elle se réveilla en sursaut. Une main encerclait réellement son bras et une autre se posa sur sa bouche.
- Chut, tout va bien, lui chuchota une voix qu'elle reconnut aussitôt.
A présent qu'elle était bien réveillée, elle distinguait parfaitement la silhouette de la personne qui se tenait près d'elle. Cette personne s'assura qu'elle était bien calmée pour retirer ses mains.
- James ! s'exclama Lily.
« James ! Elle l'avait appelé James ! Non, il ne rêvait pas ! »
En la découvrant là, il n'avait tout d'abord pas su comment réagir. Devait-il laisser parler son amertume ou tenter d'oublier ? Mais le fait de la voir ici, le veiller avait totalement fait fondre sa rancœur.
- Tu as crié, lui expliqua-t-il. Je n'ai pas osé te secouer trop, je voulais juste te réveiller. Ca va ?
- C'est plutôt à moi de te demander ça, murmura-t-elle sur un ton coupable.
- J'ai juste un peu mal à la tête, lui répondit-il en lui adressant un sourire qu'il voulait rassurant.
- James, je voulais te dire... Je suis vraiment désolée... Je n'aurais jamais du te traiter comme je l'ai fait... Et aussi, merci, merci pour hier et pour tous les autres jours...
Elle avait débité tout ça d'un coup, heureuse et soulagée de pouvoir ôter ce poids de ses épaules.
Elle paraissait vraiment navrée et il sentit une totale sincérité dans ses propos mais elle baissait obstinément la tête. Il aurait voulu plonger son regard dans le sien car les yeux émeraude de Lily laissaient transparaître toutes ses émotions et à ce moment précis, il sentait que quelque chose lui échappait. L'attitude de la jeune fille reflétait un autre sentiment, qui lui était parfaitement inconnu, qu'il n'avait jamais vu en elle.
- Tu m'en veux ?
Ce ton suppliant l'étonna autant que la petite moue enfantine qui se dessina sur son visage opalin.
« Comment résister ? »
- Peut-être un peu, fit-il pour la faire marcher.
Ces paroles furent accompagnées de son sourire de Don Juan, celui que Lily détestait, celui qui reflétait son inébranlable confiance en lui.
- Tu sais que c'est très désagréable quand tu souris comme ça ? ne put- elle s'empêcher de lancer avec une pointe d'agacement dans la voix.
Le sourire de James devint alors beaucoup plus doux, presque triste.
- Tu es bien une des seules filles à le penser, soupira-t-il.
- Et alors ? De toute façon ça n'a aucune importance pour toi je suppose ! rétorqua-t-elle.
Elle se mordit la lèvre inférieure. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle n'en fasse qu'à sa tête ?
« Je suis à baffer ! » se reprocha-t-elle.
James venait quasiment de lui sauver la vie, et elle, pour le remercier, elle l'envoyait balader... Une fois de plus.
« Tu pourrais être plus reconnaissante quand même ! »
- Et bien peut-être que si Lily, plus que tu ne peux l'imaginer, prononça- t-il d'un ton blessé avant de s'éloigner.
Ces paroles lourdes de sens laissèrent Lily bouche bée, elle mit d'ailleurs quelques instants à réagir.
- James ! Attends ! Je suis désolée, ça m'a échappé mais je ne le pensais pas.
Il s retourna, incertain.
- Tu m'as demandé à plusieurs reprises de te laisser tranquille, bafouilla-t-il. J'aurais peut-être... Dû t'écouter.
- Non !
La précipitation avec laquelle elle répondit le surpris infiniment. Elle, rougit comme une pivoine, tenta de se reprendre :
- Enfin, je veux dire... Maintenant, j'ai une dette envers toi et j'entends bien la tenir !
Le regard intense de James la troublait et elle eut du mal à continuer.
- Alors dès que tu voudras quelque chose, n'hésite pas à me le demander.
« Ce que je veux, c'est toi, et ça m'étonnerait que tu consentes à me l'accorder ! »
Son cœur chavira quand il prit conscience de la vraie signification de ses pensés. Par ces simples mots, il venait de s'avouer qu'il aimait Lily Evans à en perdre la tête. Et ce sentiment ne ressemblait en rien à toutes les amourettes qu'il avait pu connaître auparavant.
- Ok, acquiesça-t-il en essayant de chasser ses pensées.
- Bon, je vais te laisser, tu as besoin de repos, décréta-t-elle en l'attirant vers le lit pour qu'il se recouche.
Il lui offrit une ravissante grimace pour toute réponse.
- Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser rentrer seule à la salle commune en pleine nuit ?
- Remus, Sirius et Peter m'ont prêté une carte qui d'après eux me permettra de rentrer en toute sécurit !
Elle put lire un mélange de stupéfaction et de déception dans l'expression qu'il affichait.
- Allez maintenant au lit, ordonna-t-elle avec légèreté.
Il la regarda, un sourire amusé au coin des lèvres.
- Oui maman.
Il regretta ses paroles à l'instant même où il les avait prononcées. Elle se crispa immédiatement et un voile de tristesse vint se déposer sur ses yeux.
- Lily, je suis..., tenta-t-il, confus.
- C'est pas grave, le coupa-t-elle.
- Je ne voulais vraiment pas...
- James ! C'est bon, ce n'est rien, fit-elle sur un ton presque cassant.
Il la dévisagea, désolé, mais elle détourna délibérément la tête pour ne pas lui laisser le temps de contempler son expression empreinte de chagrin.
Il voulut la consoler mais il gardait encore un souvenir cuisant des dernières fois ou il avait tenté de la réconforter. Il regagna son lit et elle resta quelques instants, le regard perdu dans le vague, luttant pour chasser les bribes de son cauchemar qui s'emparait de son esprit. Après un moment, elle s'approcha du lit et sans vraiment se rendre compte de son geste, elle se pencha au-dessus de James et déposa un doux baiser sur son front en lui souhaitant « bonne nuit ». Au contact de ses lèvres sur la peau du jeune homme, ses joues s'enflammèrent tandis que les yeux de James s'écarquillaient et ses lèvres se fendaient en un énorme sourire de ravissement.
Lily vira au cramoisie.
- Je crois que je lui ais donner un baiser sur le front, baragouina-t- elle à toute allure.
Ingrid poussa un cri de victoire barbare qui ressemblait vaguement à un « enfin » longtemps refoulé.
- Lily, tu pourrais pas répéter ? lui demanda Francesca. Je ne crois pas être encore doté du câble spécial quatrième vitesse.
- J'ai.embrassé.James.Potter.sur.le.front, dit-elle en prenant soin de détacher chaque mot. Voilà, t'es contente ?
Francesca sourit de toutes ses dents.
- On peut aller manger maintenant ? insista Lily, qui ne savait plus où se mettre.
Il était dix heures du matin et son estomac criait famine depuis maintenant une bonne heure. Heure durant laquelle elle avait été contrainte, sous peine de torture aux chatouilles, se raconter en détails tous les événements de la veille.
- Moui... Ton supplice est finit ! se moqua Avy, on peut y aller.
Ce fut donc avec un soulagement non dissimulé que Lily s'élança hors de son dortoir. Quand les quatre filles arrivèrent dans la grande salle, celle- ci était secouée de rires qui fusaient de toutes parts. Ce tumulte était dû à l'adorable teinte verte caca d'oie dont été enduit tous les membres de l'équipe de Quidditch de Serpentard. Ils étaient recouverts des pieds à la tête d'une pâte verte assez gluante aux premiers abords.
- Avec le temps les serpentards devraient pourtant bien savoir qu'il ne faut pas s'en prendre aux Maraudeurs, non ? demanda Ingrid entre deux hoquets de rire.
- Et pourquoi, Rogue qui ne fait aucunement partit de l'équipe de Quidditch, y a eut droit aussi ? interrogea Avy.
- Juste pour le plaisir, je suppose, fit Francesca.
- La tentation devait être trop forte pour l'épargner, rajouta Lily.
- C'est quand même aussi un peu ta vengeance Lily, dit Ingrid en lui faisant un clin d'œil.
- ça plus la punition de Dumbledore, les pauvres ! Ils ne sont pas gâtés ces temps-ci, pouffa Francesca.
Avy allait rajouter quelque chose mais une vois s'éleva derrière elles :
- Euh... Lily, tu es prête ?
La jeune fille se retourna et tomba nez à nez avec Cédric Diggory.
« Prête pour quoi ? »
Elle cherchait désespérément la réponse pour ne pas le froisser en lui demandant. Et soudain, elle se rappela qu'elle lui avait promis de l'accompagner la sortie à Pré-au-Lard qui avait lieu aujourd'hui.
« Oups... »
ça lui était complètement sortit de la tête.
- Oh ! Oui, pardon.
Elle se leva et quitta la salle avec lui. Elle quitta la salle pile au moment où James faisait son entrée avec ses amis. Elle lui sourit mais étrangement, il ne lui rendit pas. Juste un instant, elle croisa son regard et put y voir briller une inquiétante lueur. Cédric accéléra et elle perdit ce contact visuel.
« Ce qui rend la douleur de la jalousie si aiguë, c'est que la vanité ne peut aider à la supporter. »
(Stendhal, extrait de « De l'amour ».)
Les réponses aux reviews :
Gh()st : ta review m'a vraiment touchée. James a beau être têtu, il ne va quand même pas attendre indéfiniment que Lily lui témoigne un peu de gentillesse. Et je trouvais donc normal que Lily comprenne qu'elle lui avait fait du mal ! Et contrairement à ce que tu peux croire, je ne tiens absolument pas à ce que tu meurs !!!
Tobby : c'est vrai que le gognard n'a pas dû lui faire du bien ! Mais il ne l'a pas trop amoché non plus !
Lily Evans 34 : ne t'inquiètes pas, je ne vais pas abandonner ma fic pour deux raisons majeures. La première : je ne tiens absolument pas à ce que tu meures. La deuxième : je suis tout près de le fin ! Et grande nouvelle !!! Il y a de très grande chance pour que le bisou (tant attendu) ait lieu dans le prochain chapitre !
Lyla : je compatis, je sais ce que c'est quand la muse de l'inspiration vous lâche pendant un moment... J'espère que tu auras de bon résultats en français, tiens-moi au courant.
Gabrielletrompelamort : et oui Lily commence à comprendre. Il faut dire que les signaux étaient on ne peut plus clairs !
Alpo : oulala ! ta review m'a un tout petit peu mis la pression ! lol ! Toi qui attendait une bonne suite, j'espère que tu ne seras pas déçue !
cc johnson : je suis contente que les citations te plaisent toujours autant mais ma réserve commence sérieusement à s'épuiser. Quant à James, il valait mieux qu'il s'en remette... Je me serais fait tuer si je l'avais abîm !
Zoomalfoy : tout d'abord, pour envoyer ta fic, je te conseille le « guide pratique pour auteurs de fanfiction net » d'Alixe et Lisandra. Après avoir lu ta review, il m'est resté deux impressions. La première : que je devais massacrer de toute urgence Virginia et Sarah si je veux continuer à recevoir tes merveilleuses reviews (mais je peux quand même tu dire le meilleur moyen de bousiller ton ordi... Je suis assez calé de ce côté l !). La deuxième : moi, en train de beugler de ravissement en lisant le passage où tu me disais que je suis « géniale ». Et je peux t'affirmer que c'était vraiment pas beau à voir !
Lunattica : je comprend parfaitement ce que tu peux ressentir pour Malefoy, malheureusement tu ne peux pas le tuer mais tu peux quand même harceler J.K Rowling pour qu'elle le fasse !
marie-lune : alors comme ça c'est tentant de me tuer ! Non mais ! Je suis l'auteure (en herbe) alors je suis intouchable ! Na, d'abord ! lol ! En tout cas, merci beaucoup pour ta review !
gwen : merci beaucoup pour ta review ! Mais je te déconseille vivement de me faire autant de compliment sinon ma tête va considérablement enfler et mes pieds... Oulala, n'en parlons même pas ! lol !
fofolleuh : et oui notre Jamesie est toujours vivant ! Je tiens trop à ma vie pour tenter quoi que se soit contre lui ! lol !
Faustine : oui maintenant on va pouvoir faire avancer les choses... Quoi que je pense que Lily va avoir du mal à s'avouer qu'elle a un faible pour James... Histoire à suivre, même si on connaît déjà la fin !
kero.c : alors comme ça je suis méchante ! Grrr.. Non, je te rassure je ne mords pas (du moins pas encore...) lol !
didinette : j'espère que tes épreuves du bac se sont bien passées.
Maumaude, toujours là, fidèle à ton poste (et je dis ça avec une petite larme à l'œil !)... Je te réserve une surprise pour la fin...
Irislorely : merci beaucoup pour ta review mais quand tu dis présentation, tu parles de la mise en page ou d'autre chose ?
flammula : je suis rouge de ravissement, que de compliments en une seule review ! J'aime bien l' « analyse » que tu fais de ma fic. Maintenant je sais exactement ce que les lecteurs aiment et ça m'aidera beaucoup par la suite !
Aussi un énorme merci à Kritari, Ilene, helene 84, JohannaMalefoy, dragonise, Jennifer Evans et Jamesie-cass !
Bises à tous !
