Chapitre 10 :
Plusieurs jours plus tard, le premier groupe, constitué seulement de femmes recherchaient toujours dans les vieux livre poussiéreux du manoir Shinra. Cloîtrée dans le sous-sol froid et humide elles ne montaient que pour les besoins vitaux, donc très rarement. C'étaient beaucoup moins amusant qu'elles l'avaient pensé. Jusqu'à maintenant, seul Tifa avait trouvé quelques informations. Dans un grand bouquin dont la couverture était d'un vert olive et sur lequel il était inscrit : Les écritures sacrées[1]. Il s'agissait de la légende de Cloud, mais avec plus de détails. On pouvait, également, y trouvait une description détaillée de chaque Dieu, ainsi que toute les actions et gestes qu'il avait accomplit.
- Cela devait être le livre saint des pratiquants de cette religion, fit remarquer Tifa lorsqu'elle posa l'ouvrage sur une petite table.
Ses compagnes de recherches hochèrent la tête. Les quatre étaient complètement désappointées. La bibliothèque du manoir Shinra était immense. Depuis l'aube que Yuffie était perché dans une des échelles menant au somment d'une des nombreuses étagères. Elle toussa légèrement lorsqu'un nuage de poussière s'éleva d'un des livres. Avec précaution, elle l'ouvrit. Son index parcourut la table des matières
- Oh... se murmura la ninja pour elle même.
Elle relit une deuxième fois ce qui trouvait à la page quarante-sept. Lors de sa jeunesse, Yuffie avait étudié plusieurs langues anciennes[2]. Ce fut donc un jeu d'enfant, pour elle, de lire tout les petits caractère qui formaient des signes étranges. Oui, ses yeux ne l'avait pas trompé, à la page quarante-sept se trouvait des informations sur l'endroit de quelques matérias.
- Yawouh ! Les filles regardez ce que j'ai trouvé !
Le livre sous son bras, elle descendit l'échelle le plus rapidement qu'elle le pouvait sans tomber. Les trois autres se rassemblèrent autour d'elle, avides de savoir. L'adolescente ouvrit le bouquin qui semblait être dans cette bibliothèque depuis des lustres. Yuffie pointa les différents symboles et entreprit de les traduire pour ses amies.
- C'est inscrit que l'une des matéria se trouve à... Quoi !? C'est dans les montagnes près de Wutai !
La jeune femme devint pratiquement fanatique lorsqu'elle dit le nom de sa ville. Néanmoins, elle continua sa lecture.
- Dans une caverne sacré, qu'ils disent, eh bien.. l'entrée à dut être sceller, je connais toute les grottes de Wutai et...
Elle arrêta, une nouvelle fois, sur la page suivante se trouvait une carte du continent de Wutai sur laquelle figurait l'entrée de la grotte. Les quatre filles se penchèrent davantage.
- Ça ne peut pas être si facile, fit remarquer Elena, songeuse.
D'un hochement de tête, Tifa approuva. Rapidement, Yuffie fit parcourir son index à travers les signes étranges afin de trouver plus d'informations. Elle releva finalement la tête.
- Ouais, l'entrée est bien scellée et, en plus, c'est écrit que c'est un vrai labyrinthe, la dedans, gémit-elle.
La ninja baissa la tête et, histoire de la réconforter, Tifa prononça quelques paroles apaisantes comme l'aurait fait un mère. PHS en main, Dora composait déjà, un sourire triomphale sur ses lèvres rosées. Ce dernier s'agrandit encore plus lorsqu'une voix familière lui répondit.
- Salut ! répondit-elle énergiquement. Devine ce qu'on a trouvé ?
Seul le silence lui répondit. Elle émit donc un petit gloussement. Ce comportement enfantin ne lui correspondait pas du tout. [3]
- Mais non, idiot ! son sérieux repris alors le dessus, avant qu'elle poursuivre. L'emplacement d'un des matéria, à Wutai.
Pendant ce temps, après avoir complété la lecture pouvant être utile. Kisaragi ferma le livre, un nuage de poussières s'éleva, avant de disparaître. Elle posa ensuite le gros bouquin sous son bras.
- Nous devrions nous coucher, signala-t-elle aux autres. Je suis fatigué et il est tard.
Elena et Tifa furent aussitôt d'accord. Dora se dépêcha à mettre fin à la conversation.
- Oui, moi aussi..., fit-elle un sourire accroché aux lèvres.
Elle ferma son PHS, coupant ainsi la conversation. Raccrochant l'objet à sa taille, la blonde suivit le reste du groupe qui se faufilait dans l'escalier en colimaçon. Sentant des regards amusés posé sur elle, ses joues s'enflammèrent brusquement.
Pendant sa conversation avec la blonde, Reno s'était tenu à l'écart des trois autres. Il courut donc pour les rejoindre. De nouveau à leur hauteur, il laissa voguer son regard qui rencontra l'imposable construction de la compagnie d'énergie mako. Un frisson parcourut l'échine du jeune homme. Quand il avait quitté l'endroit, c'était dans le bonheur et l'insouciance. Il croyait vivre une existence heureuse avec Rude, Elena et, surtout, Dora. Jamais il 'aurait crut y revenir, spécialement avec une mission si importante. Du coin de l'œil, Nanaki l'observait discrètement. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de penser que le garçon à la chevelure flamboyante pouvait les trahir à n'importe quel moment. Le fauve repensa alors à l'appel. Le premier qu'ils recevaient depuis le début de leur périple.
- C'était qui ? lança Red tout en tentant de rester le plus détendu possible.
- Dora. Elles ont trouvées quelques choses.
''Il ne me fait pas confiance'', songea alors le jeune homme. ''Son regard le trahit''
Cid, qui marchait en avant de tous attendit les bribes de la conversation, il fit aussitôt face aux deux autres personnes pour les écouter, avide de savoir. Vincent, lui, se contenta de tendre discrètement l'oreille. Le roux répéta ce que l'ancienne Turk lui avait dit. Impressionné par ces découvertes, Cid pensa aussitôt que cette quête serait beaucoup plus facile qu'il le jugeait. Un sourire vainqueur s'afficha sans aucune honte sur le visage du pilote qui dit vivement :
- Alors dans ce cas, dépêchons pour en connaître avantage sur ce putain d'imbécile qui veut faire revivre Ouranos.
D'un geste négligent, il le filtre de sa cigarette sur le sol, souffla la fumée et repris sa marche d'un pas conquérant. Ses trois coéquipiers le suivirent, surpris par l'attitude de Highwind.
- Eh bien... Ses sautes d'humeurs me surprendrons toujours, lui chuchota Nanaki plus pour lui-même qu'autre chose, alors que Cid parlait de comment il les vaincraient.
Reno eut un sourire en imaginant Cid passer vivement de la tristesse à la colère. Puis, voyant que Kalm était à moins d'un kilomètre, il prit une grande inspiration, prêt à affronter La Shinra.
- Aurais-tu peur ? rit Cid.
- Du tout, clama le jeune homme trop orgueilleux pour admettre la vérité. [4]
Du côté du dernier groupe, tout allait mal. La température était encore plus froide qu'à l'ordinaire. Cloud resserra autour de lui le manteau qu'il avait acheté, au village des ossements. Barret avait fait de même, son trench coat noir traînait dans la neige. Rude, quant à lui s'était seulement acheté un foulard, enroulé mollement autour de son cou. [5]
- C'est un robot, avait chuchoté sur un ton confident Barret à Cloud lorsque Rude avait acheté l'écharpe.
Mais la température ne fut pas le seul problème. Arrivé à la citée des anciens, ils furent surpris de voir que celle-ci était habitée. Un groupe de scientifiques était présent. Fouillant chaque recoin, ils semblaient très anxieux. Lorsque Cloud s'approcha d'eux, l'un d'entre eux lui dit de dégager avant même qu'il ouvre la bouche. Bredouille, Cloud regagna sa place près des autres. Le moment de surprise passé, il échappa un juron. Maintenant, ils devaient trouver nue solution pour qu'au moins l'un d'entre eux puisse entrer. Cait Sith émis plusieurs solutions assez farfelues, mais l'une d'entre elle fut assez utile. Rude qui avait gardé le silence venait de trouver comment passez après que Cait Sith est déclaré qu'ils se présentent en tant que policiers.
- Je crois que se sont des gens de la Shinra, déclara le chauve.
- Et puis ? rétorqua Barret.
Comprenant le stratagème que Rude voulait adopter, il le coupa.
- Tu crois que ça va marcher, t'infiltrer en tant que Turk ?
Confiant, l'homme acquiesça. Il rajusta ses verres fumées et son écharpe avant d'aller parler à l'ingénieur plutôt grossier.
- Turk, dit-il de façon imposante. Laissez moi passer et tout ira bien.
N'étant pas au courant du congédiement de Turk, l'homme le laissant passer sans poser de question. Ce qu'ils peuvent être stupides, pensa alors Rude. Alors que plus aucun scientifique ne regardait en sa direction, il leva le pouce en l'air, vers le reste de la bande, avant d'interroger à peu près tout le monde se trouvant sur le cite.
- AVOUE ORDURE ! cria Cid, brandissant sa lance à quelques pouces du visage de Heidegger.
Atteindre le bureau du patron de la boite fut un véritable jeu d'enfant. Reno, connaissant les moindres recoins, les avaient facilement menés au dernier étage. Vincent et Nanaki, à l'arrière, s'occupait d'immoler silencieusement les gardiens un peu trop vigilants à leur goût. L'aîné du groupe avait ensuite lancé un sort contre la secrétaire qui s'occupait de laisser passer les gens et prendre les rendez-vous du chef. En ce moment, elle dormait paisiblement, affalée sur son bureau. S'occuper du président fut relativement facile. L'homme piquait un roupillon, d'après ses ronflements réguliers. Le fauve était resté au pas de la porte, en tant que garde désigné. Vincent s'était placé face à lui, pointant son revolver entre les deux yeux du barbu. Reno s'était amusé à tourner autour de lui, comme un vautour, son arme en main, avant de le réveiller. Alors que Heidegger refusait toujours de parler, Cid avait appuyé sa lance contre la gorge du barbu. Le silence agaçait le pilote, il enfonça un peu plus la pointe de sa lance. Un mince filet, liquide épais et tirant sur le pourpre s'écoula de l'ouverture créer par le rebord coupant de l'arme. D'un regard, Vincent fit comprendre au blond qu'il dépassait les limites. le blond éloigna sa magnifique lance de quelques centimètres. Le président passa frénétiquement sa main contre sa gorge, lorsqu'il la retira, la vue de son propre sang le fit blêmir. [6]
- Je... D'ac-cord... Qu-u-u... Que... Vo-oulez-vo...us ?
- Enfin, il coopère, s'écria Reno d'un air ravis.
À la manière d'un félin, Reno s'installa sur le bureau, poussant, au passage sur le sol, de nombreux objets. Cid, quant à lui, baissa totalement son arme, un sourire satisfait sur le visage. D'un geste négligent, il essuya ensuite le liquide poisseux qui était sur sa lance contre son pantalon. Seul Vincent resta immobile, son fusil toujours bien droit, visant le milieu du front d'un Heidegger tout tremblant. Le fauve resta à son poste, mais entendrait quand même tout d'où il était. Leur mission avait réussis, cet imbécile allait tout avouer, confesser, dans les moindres détails.
Notes :
Eh voilà ! Finito. Bon, j'ai un peu dépassé la limite que je me donne par chapitre (1500 mots). Il atteint les 1700. Au prochain chapitre, les bataille seront présentes. Espérant que je sache bien les écrire. euh... à vrai dire, je me rend compte que j'ai pas grand chose à dire, sur ce chapitre. Mwahah. Euh surtout que j'ai pas eu de review, donc j'emmerde tout le monde :p
[1] : Bah un peu comme si c'était leur religion... Enfin, je me comprend
[2] : Euh bin oui... C'est possible, non ?
[3] : Vraiment pas.
[4] : Cid Je savais qu'il avait peur ! Mwahahaha ! Repart comme il est venu
[5] : Il doit avoir la classe avec un foulard, Rude.
[6] : J'me suis amusé à décrire ce passage.
Ehuh, bah c'est ça voilà. J'espère que, CETTE FOIS, quelqu'un me laissera une review, hein ? :P
Sugy
