Wahou, j'étais trop contente en voyant tous ces reviews! Merci, merci, ça m'a permis de rester sugarhigh tout l'après-midi! Et voila déjà l'avant-dernier chapitre. Un peu de viol... j'ai pas pu m'en empêcher! Et la raison du départ de Hee-chan. Mais ça s'arrange déjà tranquilemment.
Disclaimer: Mieux vaudrait qu'aucun personnage de Gundam ne m'appartienne jamais... Pour leur bien-être et leur bonheur.
P.S. les réponses aux reviews sont en bas de la fic (merciiiiiii)
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Chapitre 4- Embûche et vérit
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La première chose que vit Duo en ouvrant les yeux fut une longue mèche châtaigne lui retombant sur les yeux, dont la pointe était humide en raison des larmes qu'il avait versé durant son sommeil. La nuit agité l'avait fait tant bouger que l'élastique retenant sa natte s'était défait, laissant ses longs cheveux épars et lousses. Les couvertures gisaient en boule au pied du lit et son corps fiévreux était trempé de sueurs froides.
Duo se redressa sur son séant, passant une main dans ses cheveux pour les faire retomber sur l'arrière de son dos. D'un oeil humide et vague, il scanna la chambre du regard à la recherche d'une brosse, tentant d'oublier son horrible succession de cauchemars en s'affublant de tracas plus minimes, se rabattant ainsi sur sa longue chevelure dépeignée.
- Où j'ai pu foutre cette maudite brosse?, marmonna t'il.
Duo ferma les yeux, chassant d'un lourd soupir tremblant ses dernières pensées, puis se releva et se dirigea vers la salle de bain. Il se débarrassa des vêtements qu'il n'avait pas eu la force d'enlever avant de se coucher la veille et prit une longue douche froide. Il laissa l'eau quasi-glacé couler à flot sur son corps, penché vers l'avant en appuyant ses mains sur le mur, tête baissé et yeux clos, comme pour mieux recevoir le supplice glacé. Lorsqu'il fut sur le point de se trouver paralysé par froid, il se hâta de shampouiner sa longue chevelure et ferma le robinet, sortant avec une lasse lenteur de la douche.
En temps normal, des coups furieux auraient marteler la porte et la voix impatiente de Wufei se serait mise à hurler; Maxwell, ca fait une demi-heure que t'es là-dedans! Espèce d'onna, laisse-nous un peu d'eau chaude!
Mais le calme régnait dans la maison et Duo prit encore un long moment pour sortir de la salle de bain, une serviette enroulée autour de la taille. Il revêtit une simple chemise noire et un jean de pareil couleur avant de brosser avec une infinie lenteur ses longues mèches brunes pour finalement en faire une natte. Il ne put s'empêcher de penser qu'en temps normal, Quatre aurait soigneusement brossé ses cheveux et les lui auraient tressé lui-même, comme toujours lorsqu'il en avait le temps. Le blondinet adorait cette tâche et disait sans cesse que ca lui rappelait le nombre de fois où il avait soigné la chevelure de ses soeurs.
À cette pensée, Duo se rappela soudainement l'état de son meilleur ami et se rua presque dans sa chambre. Trowa releva brusquement la tête, plongeant un regard quelque peu soulagé dans celui de Duo. Quatre était réveillé.
- Duo...?, murmura t'il faiblement en se tournant vers la porte.
Le natté se jeta presque au pied du lit, en face du français, et regarda avec soulagement la figure pâlotte et à l'air épuisé du jeune arabe.
- Qua-chan, t'es réveillé!, s'exclama t'il joyeusement, entourant vivement le corps couché de son bras et collant sa tête contre la sienne.
- Doucement, avertit Trowa, il est encore très faible.
Duo se releva et les larmes lui montèrent aux yeux en voyant le pâle sourire que lui adressa le blondinet.
- Salut Duo-chan., dit faiblement mais avec joie le jeune arabe.
- Oh Quatre, j'ai eu si peur! Je suis tellement désolé, je ne...
- Chut. Duo, tu n'as rien à te reprocher, ce n'est pas ta faute, s'empressa d'avancer le blessé.
- Si, j'aurais du faire plus attention, je me suis égaré, j'aurais du..., continua le natté en élevant la voix.
- Duo, n'en parlons pas. Quatre a besoin de repos et de calme, interrompit Trowa.
L'américain se tut, fixant un regard désolé sur le pâle jeune homme. Un faible sourire se dessina sur son visage.
- Je suis si heureux de te voir guérir aussi vite. Je t'aime tellement Quatrounet...
- Moi aussi, répondit l'arabe, lui rendant son sourire. Ne t'inquiètes pas pour moi, je t'en prie.
Trowa se leva, son regard prenant un soudain air de gravité.
- Quatre, il faut te reposer à présent. Duo et moi allons te laisser pour quelques heures. Tu dois reprendre des forces.
Après des au revoir courts mais empli d'émotions, les deux pilotes quittèrent la pièce et se rendirent à la cuisine. C'est alors que Trowa posa son regard grave sur Duo, l'incitant à prendre place à la table. Ce dernier se sentit en proie à une inquiétude grandissante alors que le français prenait la parole.
- Duo, je ne veux rien te cacher. Quatre semble aller mieux, mais rien n'est moins sûr quand à son état de guérison. Les risques d'hémorragies internes imprévus et les infections ne sont pas à négliger.
- Mais... il va s'en sortir?, avança Duo d'un ton concerné.
- Je n'en sais rien, Duo. Il se peut bien que oui, s'empressa t'il d'ajouter en constatant l'air apeuré du natté. Mais je tenais à t'avertir des risques. La moitié des chances penchent cependant pour une certaine guérison.
Trowa se tut, observant la réaction de l'américain qui avait baissé la tête.
- La moitié..., murmura t'il.
Un silence lourd se fit et Trowa ne chercha pas à donner de faux espoirs au natté. Il n'ajouta rien à ce sujet, se contentant de passer au point suivant après une courte réflexion.
- Il y a autre chose. Wufei est introuvable. J'ai absolument besoin de lui pour qu'il vérifie l'état de Quatre. C'est lui le médecin en herbe.
Duo releva la tête, un air calme mais teinté d'inquiétude à la figure.
- Il est sorti?
- Je n'en sais rien. Est-ce que tu...?
- J'y vais, interrompit Duo en se levant de table. Je chercherais dans les alentours, il est sûrement parti prendre une marche. Ou sinon, j'irais voir en ville, continua t'il en enfilant sa veste, déjà près de la porte d'entrée.
- Prend ce cellulaire. Si Wufei arrivais entre temps, je t'appelle. Fais attention à toi, ajouta Trowa en s'approchant du natté. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur.
Duo tourna un sourire plein de sollitude vers la figure concerné du français. Ce dernier lui rendit un léger sourire et posa une main amicale sur l'épaule du natté, glissant le téléphone dans sa main.
- On va tous s'en sortir, dit-il d'une voix assuré.
- Merci Troman, répondit Duo en souriant.
Puis, il attira un Trowa abasourdi dans ces bras pour une courte mais affectueuse étreinte.
- Tu étais le seul que je n'ais pas tenu entre mes bras. Mais plus maintenant!, dit Duo avec un sourire amusé, en relâchant Trowa et en ouvrant la porte d'entrée. Ce dernier lui sourit, secouant la tête.
- Duo, tu ne changeras donc jamais.
- À tantôt, Troman!, lança Duo avant de s'engouffrer dans l'air frais de cette matinée ennuagée.
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Le natté commençait à enrager. Il était plus de midi, et aucune trace de son compagnon chinois dans les parages. Il avait eut beau fouiller la petite forêt qui entourait leur maison-base ainsi que tous les recoins possible des alentours, mais Wufei ne s'y trouvait pas. À une centaine de mètres de Duo s'étendait les premières bâtisses de l'unique ville à proximité. Avec un grognement énervé, l'américain s'avanca vers l'endroit habité.
Il fallait coûte que coûte qu'il retrouve Wufei au plus vite. Il avait perçut une légère agitation dans la voix de Trowa lorsqu'il lui avait demandé de retrouver le médecin en herbe. Quatre avait besoin de soins au plus vite, la présence de Wufei urgeait. Maudissant l'adepte de nataku pour son inconscience, Duo pénétra dans la première ruelle de la petite ville. Malgré lui, il ne pouvait écarter l'ombre qui lui disait que c'était bien sa faute si Wufei avait quitté la maison.
- J'ai faim, j'ai faim, I'm hungry! se grogna le natté à lui-même, n'ayant rien manger depuis le rapide dîner (1) de la veille. Les émotions fortes, qu'il tentait d'oublier à présent, l'avait empêcher de ressentir sa faim jusqu'à maintenant.
Duo se contenta d'acheter un grand sandwich qui se vendait dans un kiosque sur la rue et mangea en parcourant les rues et les endroits publics à la recherche de son ami le chinois. Il s'engagea dans une sombre ruelle pour regagner l'autre extrémité de la ville, dont il avait déjà parcouru la moitié.
- Tiens tiens, mais c'est qu'on se connaît, nous deux!
Duo se retourna vivement et distingua le même facteur qu'il avait la veille envoyer valser d'une façon bien impolie. Le jeune homme était encore revêtu de son uniforme de travail et était accompagné de trois autres livreurs dans la vingtaine.
À la vue de ces quatre hommes bien bâtis et d'au moins cinq ans son aîné, Duo fut parcouru d'un petit frisson et ne put s'empêcher de reculer d'un pas. Le facteur eut un petit rictus méprisant et s'avança vers le natté à l'air farouche.
- Qu'est-ce que tu veux?, avança brusquement l'américain.
- Très cher, cette ruelle est sans issue. C'est un cul-de-sac dont mes potes bouchent bien gentiment l'embouchure. Et je suis en pause pour le reste de l'après-midi.
Duo recula à nouveau, à présent réellement effrayé, sans toutefois le montrer à ses adversaires. Il affichait une lueur menaçante dans ses yeux et un sourire shinigamesque s'affichait sur son visage. Pourtant, son être entier redoutait ce qui allait se passer.
- Ne t'approches pas de moi, monsieur facteur. Je ne suis pas d'humeur à plaisanter avec une légion de commis de poste.
- Mais c'est qu'elle fait de l'humour, ma jolie créature! Eh les mecs, vous savez de quoi il m'a traité hier? De fils de pute!
Les quatre livreurs éclatèrent en un seul rire grossier et méprisant. Duo recula à nouveau, se retrouvant acculé contre un mur de brique.
Merde, songea t'il, j'ai fait du joli. Merde, merde, merde.
- Tu t'en prends à tes clients, maintenant?, répliqua Duo d'une voix ironique. Quoi, j'ai oublié de te laisser un pourboire?
Brusquement, le facteur d'hier s'avança et empoigna le bras du natté, le tirant violemment vers lui.
- Tu vas me faire payer cet effront, mon joli, lui susurra à l'oreille.
L'américain se débattit avec force, mu par une peur que le shinigami ne devrait jamais éprouver. Le facteur recula, plié en deux, surpris par la force que l'adolescent avait déployé pour lui envoyer ses coups dans l'estomac. Duo en profita pour se ruer vers l'autre bout de la ruelle, mais les trois autres eurent tôt fait de la rattraper et de le plaquer brusquement au sol.
Duo se retrouva écrasé contre le sol dur et poussiéreux, face sur le côté, corps entier retenu par des grosses mains sales dont l'une se mit à lui faire des attouchements, sans même prendre la peine de lui retirer son pantalon. Le regard de Duo étincelait de rage, et son visage se crispa en une expression de fureur.
- Lâchez-moi, espèces d'hentais!, cracha t'il avec véhémence, ce qui ne fit qu'arracher des rires aux trois hommes.
- Laissez le moi en premier, lui parvint la voix du facteur de la veille, qui reprenait encore son souffle. Tazuma, tu pourras satisfaire tes envies après, et vous deux aussi. Je tiens à le prendre d'abord.
- Treshi, on fait quoi pour le maintenir tranquille?, demanda Tazuma.
- Restez autour et retenez ses membres, s'il se débat trop. Il est plein de vigueur, mon cher adolescent, répondit le facteur, amusé.
Treshi, maintenant complètement remis de ses coups, s'approcha et se pencha sur le natté, lui murmurant des phrases doucereuses à l'oreille.
- Alors, on ne fait rien pour se débattre, mon cher enfant? Je vais être généreux avec toi. Pour commencer, j'ai prévu une demi-heure de viols successifs, et pour terminer, une bonne partie de coups et de " pétage de gueules " Si tu as des suggestions, elles sont les bienvenues.
- Espèce d'enfoiré, cracha Duo avec haine, va te faire foutre. T'es qu'un lâche.
Sa figure compressée sur le sol par une main puissante ne lui permettait pas de voir tout ce qui ce passait, mais son oeil droit distinguait la figure de Treshi qui s'approcha de son cou.
Le facteur le retourna brusquement le dos et, comme en parfaite symbiose, les autres hommes relâchèrent Duo alors que Treshi s'asseyait sur son abdomen, retenait ses bras alors que Tazuma s'était écrasé sur ses jambes déjà endolories. Duo essayait de se débattre violemment, secouant la tête en crachant des injures. Effrayé par ce surcroît de volonté, un des deux commis sans nom assena un violent coup sur le dessus de la tête du natté avec ce qui sembla être une gourde.
- Attention, je veux qu'il reste conscient, grogna Treshi en posant ses lèvres sur celles du garçon étourdi.
La tête de l'adolescent semblait sur le point d'exploser, mais il ne restait que trop conscient des gestes impétueux du facteur qui lui dévorait les lèvres, enfonçant parfois ses dents dans la chair rosée pour en voir s'écouler un mince filet de sang avec plaisir. Duo grimaça de douleur et de rage, retenant fermement ses lèvres closes jusqu'au moment où le moment fut propice pour mordre à son tour les lèvres de Treshi, sans aucun ménagement. Ce dernier hurla de douleur et releva brusquement la tête, posant un regard furibond sur sa proie.
- Espèce d'enfoiré, tu vas me payer ça!, s'exclama t'il en essuyant d'un geste brusque le filet de sang qui coulait sur son menton.
Un des deux autres livreurs retenaient déjà les bras de Duo fermement cloué au sol alors que Treshi descendit sa braguette avec violence, révélant un organe de taille imposante déjà pleinement érigé.
- Tu vas voir, pauvre connard!, dit t'il d'un ton méprisant et amusé alors que Duo lui adressa un regard meurtrier.
- Je comprend que tu doives violer le monde pour arriver à baiser, qui voudrait d'un gros laid comme toi?, lâcha le natté sur son ton le plus méprisant, fusillant le facteur du regard.
- Attend un peu toi, t'es fait comme un rat!, s'écria Treshi en lui arrachant la ceinture avec violence pour lui en assener un coup cuisant sur la poitrine, laissant une grosse ouverture dans la chemise noire. Duo réussit avec peine à retenir un gémissement de douleur mais ne put s'empêcher de grimacer lorsque la ceinture s'abattit une deuxième fois sur la coupure, coupant la chair jusqu'au sang.
- Méka, garde ca en réserve, dit-il en lançant l'objet à un des deux facteurs. On va en avoir besoin tantôt.
Alors que Treshi descendit brusquement le pantalon du natté, Duo se sentit en proie à un désespoir cuisant. Que pouvait-il faire à présent? Tout ce qu'il dirait mènerait à encore plus de douleur, mais tout ce qu'il ne dirait pas le pousserait à une totale soumission. Il n'eut pas le temps de réfléchir davantage que le visage de Treshi se tordit en une grimace satisfaite en regardant le bas du corps de Duo, dont le pantalon était descendu jusqu'au genoux.
- Vachement bien fait et outillé, pour un jeune, ricana t'il en se masturbant, poussant son sexe à se gonfler et à durcir davantage.
- Tu ne me verras jamais bander pour toi, cracha Duo en essayant vainement de se déprendre à nouveau.
- T'inquiètes, ce que veux, c'est ton ptit cul, ricana à nouveau Treshi en posant ses mains de chaque côté de la figure de Duo, de sorte qu'il furent face à face.
Puis, le véritable supplice commença. Les pénétrations étaient fortes et atrocement violentes et Duo ferma les yeux, grimaçant de douleur. Après trois ou quatre de ces coups de boutoir, il ne put s'empêcher d'émettre un cri de douleur alors qu'il se tordait sur le sol poussiéreux, uniquement pour entendre un choeur de rires cruels et grossiers.
- On rigole moins maintenant, petit natté?, demanda Tazuma en ricanant, alors que son ami poussait des grognements de satisfaction qui se terminèrent un cri guttural.
Duo resta tremblant sur le sol alors que Treshi se retirait enfin, les yeux agrandit par le plaisir. Le natté referma les yeux, se rappelant avec effroi le nombre de viols dont il avait été victime, autant dans son enfance que dans ses premières années de puberté. Sa vie à la rue avait été empli de ces moments d'effroi et de terreur. Mais cela faisait maintenant deux ans qu'il n'avait subi aucun viol et toute l'horreur et la torture qu'il avait mainte fois enduré lui revinrent brutalement en mémoire.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il dut lever le regard pour s'apercevoir que Tazuma était debout, un pied de chaque côté de ses épaules. Il ne portait plus qu'une chemise et finissait de se masturber, s'agenouillant brusquement, un genou de chaque bord de la tête du natté. Son sexe était énorme, tout comme sa stature et Duo frémit en devinant les intentions du jeune homme.
- Si tu me suces pas et que t'avales pas tout ce qui vient avec, j'te bute, gronda t'il en forçant Duo à ouvrir la bouche avec sa main puissante.
Ce dernier poussa un faible gémissement. Ca ne servait à rien de protester, il ne récolterait que coup après coup, jusqu'à ce qu'il ait accompli leur désirs. Duo ne savait que trop bien que la seule chose qui lui restait à faire était d'obéir. Et c'est ce qu'il fit.
Ses yeux s'embuèrent de larmes alors que Tazuma enfonçait son sexe presque jusqu'au fond de sa gorge, manquant de le faire étouffer. Fermant les yeux, Duo le laissa faire, jusqu'à ce qu'un ordre gronde du fond de la gorge du livreur.
- SUCES!
Duo hésita, puis se résigna après le premier coup de poing qui laissa une ecchymose sur sa joue droite. Une larme perla le long de sa joue alors qu'il passait sa langue avec le plus profond sentiment de dégoût sur l'organe érigé de l'homme. Et après quelques secondes, il fut contraint d'avaler tout ce qui se déversa dans sa bouche, au risque d'étouffer car Tazuma lui maintenait la bouche fermée.
La prochaine demi-heure continua à ce même rythme, chacun des hommes prenant leur tour, chacun avec leur lot de coups et de nouvelles demandes. Les pires sévices du viol s'ensuivirent, les actes les plus obscènes comme Tazuma qui se soulagea la vessie sur la figure du natté, comme Treshi qui le fouetta avec la ceinture en promenant son sexe un peu partout, comme Méka qui s'amusa à écraser l'organe de l'adolescent...
L'adolescent fut roué de coups et affublés des pires injures. Il ne savait depuis combien de temps il était là, mais cela lui sembla comme une affreuse éternité. Duo aurait donné n'importe quoi pour être inconscient, pour que quelqu'un vienne à son secours; peu importe qui le voyait dans cet état où il pleurait de pur désespoir. Les autres riaient de plus belle en voyant les larmes couler des joues meurtries du natté.
Finalement, Méka asséna un coup de trop à la tête de Duo.
Le black out total.
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- Mais où est-ce qu'il est passé?!, s'exclama Wufei, arpentant la cuisine de long en large.
Trowa leva un regard quelque peu accusateur sur le jeune chinois impatient.
- À ta recherche, rappelle-toi.
- Bon sang, il est six heures du soir! Ce baka ne va tout de même pas chercher jusqu'au soir alors que j'étais sorti prendre une marche!
- Ca, il ne le savait pas. Wufei, dès que tu es revenu, je lui ai téléphoné. Ca ne répond pas, s'impatienta Trowa, pour la première fois depuis que le chinois était de retour.
Le jeune pilote était revenu vers les deux heures, prétextant être sorti prendre l'air. Trowa l'avait précipité au chevet de Quatre non sans l'accuser de sa négligence. Le blondinet semblait au plus mal et le chinois avait fait du mieux qu'il avait pu pour guérir l'infection du à la petite balle de plomb. L'arabe se reposait depuis, et Trowa avait essayer par tous les moyens de rejoindre le natté. Sans résultat.
- Ca suffit, je pars à sa recherche!, affirma Wufei en empoignant sa veste.
- Wufei, tu ne peux pas partir comme ca, Quatre risque d'y passer. Moi, je n'ai pas suivi de cours de médecine élémentaire.
- Alors vas-y! Vas le chercher, BON SANG!!!, hurla Wufei en abattant son poing sur la table.
- Wufei, calme-toi! Combien de fois je dois te le répéter, Duo peut être n'importe où! Arrête de t'énerver, la culpabilisation sers à rien!
- Et t'en sais quoi, monsieur l'éternel silencieux?! C'est la...
La sonnerie de la porte d'entrée retentit, faisant sursauter les deux pilotes prêts à déclencher une bagarre. Se levant d'un bond, Trowa emboîta le pas à Wufei qui se précipitait déjà pour ouvrir. Leurs regards empressés se posèrent sur deux silhouettes se découpant dans le coucher de soleil, l'une dans les bras de l'autre. Wufei recula silencieusement, laissant entrer leur capitaine qui les fixa longuement sans mot dire alors que la porte se refermait derrière eux.
Dans les bras de Heero gisait le corps inconscient de Duo, vêtements en loques et couvert de sang et de cicatrices. Wufei dévisagea le perfect soldier qui lui rendit le même regard. Un regard empreint de culpabilité, de remords, de regrets... Ils n'avaient rien fait pour empêcher ca. Il avait laisser malheur sur malheur déferler sur leur compagnon. Et c'est seulement maintenant qu'il s'arrêtaient pour y penser.
Finalement, Heero prit la parole.
- Je l'ai trouvé par hasard, en m'apprêtant à revenir ici, pour ce que j'ai compris trop tard. Un viol collectif.
- Amène-le dans ma chambre. On le soignera en même temps que Quatre, répondit faiblement Trowa en partant en tête.
Heero posa son regard sur Wufei, qui lui répondit en un faible murmure.
- Quatre a été gravement blessé. Duo est persuadé que c'est de sa faute.
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En moins de quinze minutes, Trowa et Wufei avaient soigneusement pansé toutes les plaies de Duo, qui se trouvait toujours dans un état d'inconscience, tout comme Quatre d'ailleurs. Heero s'affala sur une chaise à l'autre bout de la pièce et Trowa s'assit au chevet de Quatre et Wufei à celui de Duo alors qu'ils tournèrent leur regard sur le perfect soldier.
- Tu nous dois des explications. Avant qu'on t'explique quoi que soit au sujet de Winner ou de Maxwell, commenca fermement Wufei.
Heero laissa échappa un léger soupir et appuya sa nuque contre le mur. Décidé à tout leur dire, que ce soit dommageable pour sa réputation de perfect soldier ou pas, il prit la parole. Il leur devait bien cela.
- J'ai eu peur de faire foirer... de faire échouer la mission. J'ai eu un moment d'égarement, j'ai voulu prendre le temps de ravaler certains sentiments, de peur de... enfin, vous voyez. Le professeur J m'avait fait promettre de revenir à sa base dès que je m'égarerais, pour pouvoir accomplir une autre mission en attendant de faire le point.
Une voix faible s'éleva du fond de la pièce. Tous les regards, execpté celui encore clos de Duo, convergèrent vers le jeune arabe qui avait ouvert les yeux, d'un bleu étonnant sur sa figure si pâle.
- Heero, tu as eu peur de te faire blesser. Arrêtons ca les gars, vous voulez bien? Arretons de nous cacher et de cacher nos sentiments.
Heero se leva brusquement et s'approcha à pas vifs du lit de Quatre. Trowa se leva et recula vers le fond de la pièce, une étange expression sur le visage, alors que Wufei détournait son regard. Cette soudaine vérité fit place à un silence gênant alors que le perfect soldier se penchait sur le blondinet, pour que lui seul puisse entendre ses paroles.
- Heero, tu aimes Duo. Je suis désolé de jouer les grandes bouches, mais ca ne peut plus durer. Vous allez m'en vouloir, mais je refuse de vous voir souffrir encore.Tu n'as pas à t'en faire, tu seras toujours notre capitaine, le fort et le vaillant. Tes sentiments ne nuient à personne. Et ne t'inquiètes pas quand à ceux de Duo.
Cette suite de bouleversantes vérités fut suivit d'une quinte de toux, alors que l'arabe fermait son regard vitreux et s'enfoncait davantage dans son oreiller. Heero se leva brusquement, puis se détourna du lit de l'arabe alors que Trowa s'en approchait pour faire boire quelque sirop à son ami.
Heero posa un furtif regard sur le natté endormi alors que Wufei se levait de sa chaise.
- Je sais pas trop ce que Winner t'as dit, mais il a raison. Il a toujours raison quand à ces histoires de sentiments, murmura Wufei en quittant la pièce.
De longues minutes silencieuses s'ensuivirent, où Heero méditait sans le savoir sur toute cette discussion. Aimer Duo, la seule façon de lui faire oublier tout ce mal. Se faire aimer en retour, la seule façon de jamais pouvoir être véritablement humain. Quatre avait raison...
Lorsque Heero revint à la réalité, Trowa avait quitté la pièce à son tour et Quatre semblait profondément endormi. Il fixa à nouveau son regard sur le natté, dont le visage blessé et l'air si mélancolique lui donnèrent envie de pleurer. Doucement, il prit place à son chevet et lui prit la main dans la sienne. Ce fut seulement à cet instant qu'il ressentit la totalité de son amour, le plus fort et le plus sincère, et il pria pour que les paroles de Quatre soient véridiques. Que Duo l'aime réllement...
- Je ne te quitterais plus jamais. Je suis si désolé, murmura t'il.
Les yeux améthystes s'entrouvirent légèrement, faisant sursauter le perfect soldier. Un faible murmure s'éleva de la gorge de Duo alors qu'un vague sourire se dessinait sur ses traits épuisés.
- Hee-chan, t'es revenu...
Le visage du japonais prit un air bouleversé alors qu'il se décida enfin à faire tomber tous les murs de perfection qui l'avait si longtemps enserré.
- Ai shiteru Duo, murmura t'il en serrant la main du natté dans la sienne.
Une larme de pur bonneur roula sur la joue de Duo alors qu'il prit la parole d'une voix faible mais tremblante d'émotions.
- Ai shiteru Hee-chan, répondit t'il avant que les limbes du sommeil ne l'enserre à nouveau. L'épuisement l'avait surpassé.
Heero resta toute la nuit éveillé, à fixer dans le plus profond silence la personne qu'il aimait, s'étonnant d'avoir pu résister si longtemps au bonheur de cet amour. Et Duo ne rêva non pas de son horrible journée, mais bien de Heero. L'amour est plus fort que tout.
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Vous voyez? Ca devient pas plus joyeux comme ca? Mais attendez, c' est pas encore tout à fait fini... Cette fic s'appele bien cinq jours au purgatoire, et non quatre... IL reste encore quelques petites épreuves pour notre Duo chéri.
(1) Au Québec, on dit dîner pour le repas du midi mais je crois bien qu'en France, c'est déjeuner, non? Désolé pour les français, je voulais dire repas du midi.
Réponses aux reviews:
Mimy. Angel: Salut! J'ai répondu dans un review que je t'ai laissé sur ta fic Duo's romance, mais j'ai vu que t'avais réussi à updater tous tes chapitres. Bravo! T'inquiètes, j'avais aussi beaucoup de misère avec les updates au début. Je me répete là (même chose que dans ma review), mais ta fic est vraiment très bonne et les idées sont super originales. Si t'as besoin d'un conseil, n'hésite pas!
ShinOyasumi: Merci!!! j'aime beaucoup savoir ce qui plaît le plus à mes lecteurs, ca m'aide à miser sur certains points. Oui, lol, je savais pas trop comment aborder le très cher Wuffy... Mais j'avais l'impression qu'il était un peu trop inconscient! Pour Duo, il devrait s'en remettre plus vite aux côtés de son Hee-chan! Yeah, 1x2 poweeeeer! Ils sont parfaits ensemble. J'aimerais aussi amplifier le 3x4 dans le dernier chapitre, t'en penses quoi? Merci encore!
Melahel: Merci beaucoup, j'essaie de faire de mon mieux pour satisfaire tout le monde (hentais, amateurs de romance, de déprime...)
siria black: Je suis conten-teu, j'ai une review de plus! Looool! Je crois que la plupart des gens normaux n'auraient pas tenu à la place de Duo... mais lui, je l'ai toujours cru très fort. Il en a vu de toutes les couleurs, plus que les 4 autres pilotes, sûrement! Pour Hilde, je crois que même Treize aurait pas oser faire ça. Sûrement un des maudits soldats d'Oz... N'empêche que c'est sûrement ce connard de Treize qui a envoyé ces photos! Et bah voila, Heero est de retour! Il commencait déjà à manquer cruellement! Et t'inquiètes, Quatre il tiendra bon! Merci beaucoup pour ta review!
kamara: Merci, j'ai fait de mon mieux pour décrire ce que Feifei aurait fait. C'est difficile de se glisser dans sa peau, loool. Et j'ai bien l'intention de faire une happy-end, je veux semer un peu de bonheur! Duo sera bientôt sortit du purgatoire... Merci encore!
raizel: merci ' Je vais faire de mon mieux pour faire une suite à la hauteur! C'est pour ca que j'arrête après cinq chaps, je veux pas étirer trop la pâte. Loool.
Disclaimer: Mieux vaudrait qu'aucun personnage de Gundam ne m'appartienne jamais... Pour leur bien-être et leur bonheur.
P.S. les réponses aux reviews sont en bas de la fic (merciiiiiii)
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Chapitre 4- Embûche et vérit
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La première chose que vit Duo en ouvrant les yeux fut une longue mèche châtaigne lui retombant sur les yeux, dont la pointe était humide en raison des larmes qu'il avait versé durant son sommeil. La nuit agité l'avait fait tant bouger que l'élastique retenant sa natte s'était défait, laissant ses longs cheveux épars et lousses. Les couvertures gisaient en boule au pied du lit et son corps fiévreux était trempé de sueurs froides.
Duo se redressa sur son séant, passant une main dans ses cheveux pour les faire retomber sur l'arrière de son dos. D'un oeil humide et vague, il scanna la chambre du regard à la recherche d'une brosse, tentant d'oublier son horrible succession de cauchemars en s'affublant de tracas plus minimes, se rabattant ainsi sur sa longue chevelure dépeignée.
- Où j'ai pu foutre cette maudite brosse?, marmonna t'il.
Duo ferma les yeux, chassant d'un lourd soupir tremblant ses dernières pensées, puis se releva et se dirigea vers la salle de bain. Il se débarrassa des vêtements qu'il n'avait pas eu la force d'enlever avant de se coucher la veille et prit une longue douche froide. Il laissa l'eau quasi-glacé couler à flot sur son corps, penché vers l'avant en appuyant ses mains sur le mur, tête baissé et yeux clos, comme pour mieux recevoir le supplice glacé. Lorsqu'il fut sur le point de se trouver paralysé par froid, il se hâta de shampouiner sa longue chevelure et ferma le robinet, sortant avec une lasse lenteur de la douche.
En temps normal, des coups furieux auraient marteler la porte et la voix impatiente de Wufei se serait mise à hurler; Maxwell, ca fait une demi-heure que t'es là-dedans! Espèce d'onna, laisse-nous un peu d'eau chaude!
Mais le calme régnait dans la maison et Duo prit encore un long moment pour sortir de la salle de bain, une serviette enroulée autour de la taille. Il revêtit une simple chemise noire et un jean de pareil couleur avant de brosser avec une infinie lenteur ses longues mèches brunes pour finalement en faire une natte. Il ne put s'empêcher de penser qu'en temps normal, Quatre aurait soigneusement brossé ses cheveux et les lui auraient tressé lui-même, comme toujours lorsqu'il en avait le temps. Le blondinet adorait cette tâche et disait sans cesse que ca lui rappelait le nombre de fois où il avait soigné la chevelure de ses soeurs.
À cette pensée, Duo se rappela soudainement l'état de son meilleur ami et se rua presque dans sa chambre. Trowa releva brusquement la tête, plongeant un regard quelque peu soulagé dans celui de Duo. Quatre était réveillé.
- Duo...?, murmura t'il faiblement en se tournant vers la porte.
Le natté se jeta presque au pied du lit, en face du français, et regarda avec soulagement la figure pâlotte et à l'air épuisé du jeune arabe.
- Qua-chan, t'es réveillé!, s'exclama t'il joyeusement, entourant vivement le corps couché de son bras et collant sa tête contre la sienne.
- Doucement, avertit Trowa, il est encore très faible.
Duo se releva et les larmes lui montèrent aux yeux en voyant le pâle sourire que lui adressa le blondinet.
- Salut Duo-chan., dit faiblement mais avec joie le jeune arabe.
- Oh Quatre, j'ai eu si peur! Je suis tellement désolé, je ne...
- Chut. Duo, tu n'as rien à te reprocher, ce n'est pas ta faute, s'empressa d'avancer le blessé.
- Si, j'aurais du faire plus attention, je me suis égaré, j'aurais du..., continua le natté en élevant la voix.
- Duo, n'en parlons pas. Quatre a besoin de repos et de calme, interrompit Trowa.
L'américain se tut, fixant un regard désolé sur le pâle jeune homme. Un faible sourire se dessina sur son visage.
- Je suis si heureux de te voir guérir aussi vite. Je t'aime tellement Quatrounet...
- Moi aussi, répondit l'arabe, lui rendant son sourire. Ne t'inquiètes pas pour moi, je t'en prie.
Trowa se leva, son regard prenant un soudain air de gravité.
- Quatre, il faut te reposer à présent. Duo et moi allons te laisser pour quelques heures. Tu dois reprendre des forces.
Après des au revoir courts mais empli d'émotions, les deux pilotes quittèrent la pièce et se rendirent à la cuisine. C'est alors que Trowa posa son regard grave sur Duo, l'incitant à prendre place à la table. Ce dernier se sentit en proie à une inquiétude grandissante alors que le français prenait la parole.
- Duo, je ne veux rien te cacher. Quatre semble aller mieux, mais rien n'est moins sûr quand à son état de guérison. Les risques d'hémorragies internes imprévus et les infections ne sont pas à négliger.
- Mais... il va s'en sortir?, avança Duo d'un ton concerné.
- Je n'en sais rien, Duo. Il se peut bien que oui, s'empressa t'il d'ajouter en constatant l'air apeuré du natté. Mais je tenais à t'avertir des risques. La moitié des chances penchent cependant pour une certaine guérison.
Trowa se tut, observant la réaction de l'américain qui avait baissé la tête.
- La moitié..., murmura t'il.
Un silence lourd se fit et Trowa ne chercha pas à donner de faux espoirs au natté. Il n'ajouta rien à ce sujet, se contentant de passer au point suivant après une courte réflexion.
- Il y a autre chose. Wufei est introuvable. J'ai absolument besoin de lui pour qu'il vérifie l'état de Quatre. C'est lui le médecin en herbe.
Duo releva la tête, un air calme mais teinté d'inquiétude à la figure.
- Il est sorti?
- Je n'en sais rien. Est-ce que tu...?
- J'y vais, interrompit Duo en se levant de table. Je chercherais dans les alentours, il est sûrement parti prendre une marche. Ou sinon, j'irais voir en ville, continua t'il en enfilant sa veste, déjà près de la porte d'entrée.
- Prend ce cellulaire. Si Wufei arrivais entre temps, je t'appelle. Fais attention à toi, ajouta Trowa en s'approchant du natté. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur.
Duo tourna un sourire plein de sollitude vers la figure concerné du français. Ce dernier lui rendit un léger sourire et posa une main amicale sur l'épaule du natté, glissant le téléphone dans sa main.
- On va tous s'en sortir, dit-il d'une voix assuré.
- Merci Troman, répondit Duo en souriant.
Puis, il attira un Trowa abasourdi dans ces bras pour une courte mais affectueuse étreinte.
- Tu étais le seul que je n'ais pas tenu entre mes bras. Mais plus maintenant!, dit Duo avec un sourire amusé, en relâchant Trowa et en ouvrant la porte d'entrée. Ce dernier lui sourit, secouant la tête.
- Duo, tu ne changeras donc jamais.
- À tantôt, Troman!, lança Duo avant de s'engouffrer dans l'air frais de cette matinée ennuagée.
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Le natté commençait à enrager. Il était plus de midi, et aucune trace de son compagnon chinois dans les parages. Il avait eut beau fouiller la petite forêt qui entourait leur maison-base ainsi que tous les recoins possible des alentours, mais Wufei ne s'y trouvait pas. À une centaine de mètres de Duo s'étendait les premières bâtisses de l'unique ville à proximité. Avec un grognement énervé, l'américain s'avanca vers l'endroit habité.
Il fallait coûte que coûte qu'il retrouve Wufei au plus vite. Il avait perçut une légère agitation dans la voix de Trowa lorsqu'il lui avait demandé de retrouver le médecin en herbe. Quatre avait besoin de soins au plus vite, la présence de Wufei urgeait. Maudissant l'adepte de nataku pour son inconscience, Duo pénétra dans la première ruelle de la petite ville. Malgré lui, il ne pouvait écarter l'ombre qui lui disait que c'était bien sa faute si Wufei avait quitté la maison.
- J'ai faim, j'ai faim, I'm hungry! se grogna le natté à lui-même, n'ayant rien manger depuis le rapide dîner (1) de la veille. Les émotions fortes, qu'il tentait d'oublier à présent, l'avait empêcher de ressentir sa faim jusqu'à maintenant.
Duo se contenta d'acheter un grand sandwich qui se vendait dans un kiosque sur la rue et mangea en parcourant les rues et les endroits publics à la recherche de son ami le chinois. Il s'engagea dans une sombre ruelle pour regagner l'autre extrémité de la ville, dont il avait déjà parcouru la moitié.
- Tiens tiens, mais c'est qu'on se connaît, nous deux!
Duo se retourna vivement et distingua le même facteur qu'il avait la veille envoyer valser d'une façon bien impolie. Le jeune homme était encore revêtu de son uniforme de travail et était accompagné de trois autres livreurs dans la vingtaine.
À la vue de ces quatre hommes bien bâtis et d'au moins cinq ans son aîné, Duo fut parcouru d'un petit frisson et ne put s'empêcher de reculer d'un pas. Le facteur eut un petit rictus méprisant et s'avança vers le natté à l'air farouche.
- Qu'est-ce que tu veux?, avança brusquement l'américain.
- Très cher, cette ruelle est sans issue. C'est un cul-de-sac dont mes potes bouchent bien gentiment l'embouchure. Et je suis en pause pour le reste de l'après-midi.
Duo recula à nouveau, à présent réellement effrayé, sans toutefois le montrer à ses adversaires. Il affichait une lueur menaçante dans ses yeux et un sourire shinigamesque s'affichait sur son visage. Pourtant, son être entier redoutait ce qui allait se passer.
- Ne t'approches pas de moi, monsieur facteur. Je ne suis pas d'humeur à plaisanter avec une légion de commis de poste.
- Mais c'est qu'elle fait de l'humour, ma jolie créature! Eh les mecs, vous savez de quoi il m'a traité hier? De fils de pute!
Les quatre livreurs éclatèrent en un seul rire grossier et méprisant. Duo recula à nouveau, se retrouvant acculé contre un mur de brique.
Merde, songea t'il, j'ai fait du joli. Merde, merde, merde.
- Tu t'en prends à tes clients, maintenant?, répliqua Duo d'une voix ironique. Quoi, j'ai oublié de te laisser un pourboire?
Brusquement, le facteur d'hier s'avança et empoigna le bras du natté, le tirant violemment vers lui.
- Tu vas me faire payer cet effront, mon joli, lui susurra à l'oreille.
L'américain se débattit avec force, mu par une peur que le shinigami ne devrait jamais éprouver. Le facteur recula, plié en deux, surpris par la force que l'adolescent avait déployé pour lui envoyer ses coups dans l'estomac. Duo en profita pour se ruer vers l'autre bout de la ruelle, mais les trois autres eurent tôt fait de la rattraper et de le plaquer brusquement au sol.
Duo se retrouva écrasé contre le sol dur et poussiéreux, face sur le côté, corps entier retenu par des grosses mains sales dont l'une se mit à lui faire des attouchements, sans même prendre la peine de lui retirer son pantalon. Le regard de Duo étincelait de rage, et son visage se crispa en une expression de fureur.
- Lâchez-moi, espèces d'hentais!, cracha t'il avec véhémence, ce qui ne fit qu'arracher des rires aux trois hommes.
- Laissez le moi en premier, lui parvint la voix du facteur de la veille, qui reprenait encore son souffle. Tazuma, tu pourras satisfaire tes envies après, et vous deux aussi. Je tiens à le prendre d'abord.
- Treshi, on fait quoi pour le maintenir tranquille?, demanda Tazuma.
- Restez autour et retenez ses membres, s'il se débat trop. Il est plein de vigueur, mon cher adolescent, répondit le facteur, amusé.
Treshi, maintenant complètement remis de ses coups, s'approcha et se pencha sur le natté, lui murmurant des phrases doucereuses à l'oreille.
- Alors, on ne fait rien pour se débattre, mon cher enfant? Je vais être généreux avec toi. Pour commencer, j'ai prévu une demi-heure de viols successifs, et pour terminer, une bonne partie de coups et de " pétage de gueules " Si tu as des suggestions, elles sont les bienvenues.
- Espèce d'enfoiré, cracha Duo avec haine, va te faire foutre. T'es qu'un lâche.
Sa figure compressée sur le sol par une main puissante ne lui permettait pas de voir tout ce qui ce passait, mais son oeil droit distinguait la figure de Treshi qui s'approcha de son cou.
Le facteur le retourna brusquement le dos et, comme en parfaite symbiose, les autres hommes relâchèrent Duo alors que Treshi s'asseyait sur son abdomen, retenait ses bras alors que Tazuma s'était écrasé sur ses jambes déjà endolories. Duo essayait de se débattre violemment, secouant la tête en crachant des injures. Effrayé par ce surcroît de volonté, un des deux commis sans nom assena un violent coup sur le dessus de la tête du natté avec ce qui sembla être une gourde.
- Attention, je veux qu'il reste conscient, grogna Treshi en posant ses lèvres sur celles du garçon étourdi.
La tête de l'adolescent semblait sur le point d'exploser, mais il ne restait que trop conscient des gestes impétueux du facteur qui lui dévorait les lèvres, enfonçant parfois ses dents dans la chair rosée pour en voir s'écouler un mince filet de sang avec plaisir. Duo grimaça de douleur et de rage, retenant fermement ses lèvres closes jusqu'au moment où le moment fut propice pour mordre à son tour les lèvres de Treshi, sans aucun ménagement. Ce dernier hurla de douleur et releva brusquement la tête, posant un regard furibond sur sa proie.
- Espèce d'enfoiré, tu vas me payer ça!, s'exclama t'il en essuyant d'un geste brusque le filet de sang qui coulait sur son menton.
Un des deux autres livreurs retenaient déjà les bras de Duo fermement cloué au sol alors que Treshi descendit sa braguette avec violence, révélant un organe de taille imposante déjà pleinement érigé.
- Tu vas voir, pauvre connard!, dit t'il d'un ton méprisant et amusé alors que Duo lui adressa un regard meurtrier.
- Je comprend que tu doives violer le monde pour arriver à baiser, qui voudrait d'un gros laid comme toi?, lâcha le natté sur son ton le plus méprisant, fusillant le facteur du regard.
- Attend un peu toi, t'es fait comme un rat!, s'écria Treshi en lui arrachant la ceinture avec violence pour lui en assener un coup cuisant sur la poitrine, laissant une grosse ouverture dans la chemise noire. Duo réussit avec peine à retenir un gémissement de douleur mais ne put s'empêcher de grimacer lorsque la ceinture s'abattit une deuxième fois sur la coupure, coupant la chair jusqu'au sang.
- Méka, garde ca en réserve, dit-il en lançant l'objet à un des deux facteurs. On va en avoir besoin tantôt.
Alors que Treshi descendit brusquement le pantalon du natté, Duo se sentit en proie à un désespoir cuisant. Que pouvait-il faire à présent? Tout ce qu'il dirait mènerait à encore plus de douleur, mais tout ce qu'il ne dirait pas le pousserait à une totale soumission. Il n'eut pas le temps de réfléchir davantage que le visage de Treshi se tordit en une grimace satisfaite en regardant le bas du corps de Duo, dont le pantalon était descendu jusqu'au genoux.
- Vachement bien fait et outillé, pour un jeune, ricana t'il en se masturbant, poussant son sexe à se gonfler et à durcir davantage.
- Tu ne me verras jamais bander pour toi, cracha Duo en essayant vainement de se déprendre à nouveau.
- T'inquiètes, ce que veux, c'est ton ptit cul, ricana à nouveau Treshi en posant ses mains de chaque côté de la figure de Duo, de sorte qu'il furent face à face.
Puis, le véritable supplice commença. Les pénétrations étaient fortes et atrocement violentes et Duo ferma les yeux, grimaçant de douleur. Après trois ou quatre de ces coups de boutoir, il ne put s'empêcher d'émettre un cri de douleur alors qu'il se tordait sur le sol poussiéreux, uniquement pour entendre un choeur de rires cruels et grossiers.
- On rigole moins maintenant, petit natté?, demanda Tazuma en ricanant, alors que son ami poussait des grognements de satisfaction qui se terminèrent un cri guttural.
Duo resta tremblant sur le sol alors que Treshi se retirait enfin, les yeux agrandit par le plaisir. Le natté referma les yeux, se rappelant avec effroi le nombre de viols dont il avait été victime, autant dans son enfance que dans ses premières années de puberté. Sa vie à la rue avait été empli de ces moments d'effroi et de terreur. Mais cela faisait maintenant deux ans qu'il n'avait subi aucun viol et toute l'horreur et la torture qu'il avait mainte fois enduré lui revinrent brutalement en mémoire.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il dut lever le regard pour s'apercevoir que Tazuma était debout, un pied de chaque côté de ses épaules. Il ne portait plus qu'une chemise et finissait de se masturber, s'agenouillant brusquement, un genou de chaque bord de la tête du natté. Son sexe était énorme, tout comme sa stature et Duo frémit en devinant les intentions du jeune homme.
- Si tu me suces pas et que t'avales pas tout ce qui vient avec, j'te bute, gronda t'il en forçant Duo à ouvrir la bouche avec sa main puissante.
Ce dernier poussa un faible gémissement. Ca ne servait à rien de protester, il ne récolterait que coup après coup, jusqu'à ce qu'il ait accompli leur désirs. Duo ne savait que trop bien que la seule chose qui lui restait à faire était d'obéir. Et c'est ce qu'il fit.
Ses yeux s'embuèrent de larmes alors que Tazuma enfonçait son sexe presque jusqu'au fond de sa gorge, manquant de le faire étouffer. Fermant les yeux, Duo le laissa faire, jusqu'à ce qu'un ordre gronde du fond de la gorge du livreur.
- SUCES!
Duo hésita, puis se résigna après le premier coup de poing qui laissa une ecchymose sur sa joue droite. Une larme perla le long de sa joue alors qu'il passait sa langue avec le plus profond sentiment de dégoût sur l'organe érigé de l'homme. Et après quelques secondes, il fut contraint d'avaler tout ce qui se déversa dans sa bouche, au risque d'étouffer car Tazuma lui maintenait la bouche fermée.
La prochaine demi-heure continua à ce même rythme, chacun des hommes prenant leur tour, chacun avec leur lot de coups et de nouvelles demandes. Les pires sévices du viol s'ensuivirent, les actes les plus obscènes comme Tazuma qui se soulagea la vessie sur la figure du natté, comme Treshi qui le fouetta avec la ceinture en promenant son sexe un peu partout, comme Méka qui s'amusa à écraser l'organe de l'adolescent...
L'adolescent fut roué de coups et affublés des pires injures. Il ne savait depuis combien de temps il était là, mais cela lui sembla comme une affreuse éternité. Duo aurait donné n'importe quoi pour être inconscient, pour que quelqu'un vienne à son secours; peu importe qui le voyait dans cet état où il pleurait de pur désespoir. Les autres riaient de plus belle en voyant les larmes couler des joues meurtries du natté.
Finalement, Méka asséna un coup de trop à la tête de Duo.
Le black out total.
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- Mais où est-ce qu'il est passé?!, s'exclama Wufei, arpentant la cuisine de long en large.
Trowa leva un regard quelque peu accusateur sur le jeune chinois impatient.
- À ta recherche, rappelle-toi.
- Bon sang, il est six heures du soir! Ce baka ne va tout de même pas chercher jusqu'au soir alors que j'étais sorti prendre une marche!
- Ca, il ne le savait pas. Wufei, dès que tu es revenu, je lui ai téléphoné. Ca ne répond pas, s'impatienta Trowa, pour la première fois depuis que le chinois était de retour.
Le jeune pilote était revenu vers les deux heures, prétextant être sorti prendre l'air. Trowa l'avait précipité au chevet de Quatre non sans l'accuser de sa négligence. Le blondinet semblait au plus mal et le chinois avait fait du mieux qu'il avait pu pour guérir l'infection du à la petite balle de plomb. L'arabe se reposait depuis, et Trowa avait essayer par tous les moyens de rejoindre le natté. Sans résultat.
- Ca suffit, je pars à sa recherche!, affirma Wufei en empoignant sa veste.
- Wufei, tu ne peux pas partir comme ca, Quatre risque d'y passer. Moi, je n'ai pas suivi de cours de médecine élémentaire.
- Alors vas-y! Vas le chercher, BON SANG!!!, hurla Wufei en abattant son poing sur la table.
- Wufei, calme-toi! Combien de fois je dois te le répéter, Duo peut être n'importe où! Arrête de t'énerver, la culpabilisation sers à rien!
- Et t'en sais quoi, monsieur l'éternel silencieux?! C'est la...
La sonnerie de la porte d'entrée retentit, faisant sursauter les deux pilotes prêts à déclencher une bagarre. Se levant d'un bond, Trowa emboîta le pas à Wufei qui se précipitait déjà pour ouvrir. Leurs regards empressés se posèrent sur deux silhouettes se découpant dans le coucher de soleil, l'une dans les bras de l'autre. Wufei recula silencieusement, laissant entrer leur capitaine qui les fixa longuement sans mot dire alors que la porte se refermait derrière eux.
Dans les bras de Heero gisait le corps inconscient de Duo, vêtements en loques et couvert de sang et de cicatrices. Wufei dévisagea le perfect soldier qui lui rendit le même regard. Un regard empreint de culpabilité, de remords, de regrets... Ils n'avaient rien fait pour empêcher ca. Il avait laisser malheur sur malheur déferler sur leur compagnon. Et c'est seulement maintenant qu'il s'arrêtaient pour y penser.
Finalement, Heero prit la parole.
- Je l'ai trouvé par hasard, en m'apprêtant à revenir ici, pour ce que j'ai compris trop tard. Un viol collectif.
- Amène-le dans ma chambre. On le soignera en même temps que Quatre, répondit faiblement Trowa en partant en tête.
Heero posa son regard sur Wufei, qui lui répondit en un faible murmure.
- Quatre a été gravement blessé. Duo est persuadé que c'est de sa faute.
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En moins de quinze minutes, Trowa et Wufei avaient soigneusement pansé toutes les plaies de Duo, qui se trouvait toujours dans un état d'inconscience, tout comme Quatre d'ailleurs. Heero s'affala sur une chaise à l'autre bout de la pièce et Trowa s'assit au chevet de Quatre et Wufei à celui de Duo alors qu'ils tournèrent leur regard sur le perfect soldier.
- Tu nous dois des explications. Avant qu'on t'explique quoi que soit au sujet de Winner ou de Maxwell, commenca fermement Wufei.
Heero laissa échappa un léger soupir et appuya sa nuque contre le mur. Décidé à tout leur dire, que ce soit dommageable pour sa réputation de perfect soldier ou pas, il prit la parole. Il leur devait bien cela.
- J'ai eu peur de faire foirer... de faire échouer la mission. J'ai eu un moment d'égarement, j'ai voulu prendre le temps de ravaler certains sentiments, de peur de... enfin, vous voyez. Le professeur J m'avait fait promettre de revenir à sa base dès que je m'égarerais, pour pouvoir accomplir une autre mission en attendant de faire le point.
Une voix faible s'éleva du fond de la pièce. Tous les regards, execpté celui encore clos de Duo, convergèrent vers le jeune arabe qui avait ouvert les yeux, d'un bleu étonnant sur sa figure si pâle.
- Heero, tu as eu peur de te faire blesser. Arrêtons ca les gars, vous voulez bien? Arretons de nous cacher et de cacher nos sentiments.
Heero se leva brusquement et s'approcha à pas vifs du lit de Quatre. Trowa se leva et recula vers le fond de la pièce, une étange expression sur le visage, alors que Wufei détournait son regard. Cette soudaine vérité fit place à un silence gênant alors que le perfect soldier se penchait sur le blondinet, pour que lui seul puisse entendre ses paroles.
- Heero, tu aimes Duo. Je suis désolé de jouer les grandes bouches, mais ca ne peut plus durer. Vous allez m'en vouloir, mais je refuse de vous voir souffrir encore.Tu n'as pas à t'en faire, tu seras toujours notre capitaine, le fort et le vaillant. Tes sentiments ne nuient à personne. Et ne t'inquiètes pas quand à ceux de Duo.
Cette suite de bouleversantes vérités fut suivit d'une quinte de toux, alors que l'arabe fermait son regard vitreux et s'enfoncait davantage dans son oreiller. Heero se leva brusquement, puis se détourna du lit de l'arabe alors que Trowa s'en approchait pour faire boire quelque sirop à son ami.
Heero posa un furtif regard sur le natté endormi alors que Wufei se levait de sa chaise.
- Je sais pas trop ce que Winner t'as dit, mais il a raison. Il a toujours raison quand à ces histoires de sentiments, murmura Wufei en quittant la pièce.
De longues minutes silencieuses s'ensuivirent, où Heero méditait sans le savoir sur toute cette discussion. Aimer Duo, la seule façon de lui faire oublier tout ce mal. Se faire aimer en retour, la seule façon de jamais pouvoir être véritablement humain. Quatre avait raison...
Lorsque Heero revint à la réalité, Trowa avait quitté la pièce à son tour et Quatre semblait profondément endormi. Il fixa à nouveau son regard sur le natté, dont le visage blessé et l'air si mélancolique lui donnèrent envie de pleurer. Doucement, il prit place à son chevet et lui prit la main dans la sienne. Ce fut seulement à cet instant qu'il ressentit la totalité de son amour, le plus fort et le plus sincère, et il pria pour que les paroles de Quatre soient véridiques. Que Duo l'aime réllement...
- Je ne te quitterais plus jamais. Je suis si désolé, murmura t'il.
Les yeux améthystes s'entrouvirent légèrement, faisant sursauter le perfect soldier. Un faible murmure s'éleva de la gorge de Duo alors qu'un vague sourire se dessinait sur ses traits épuisés.
- Hee-chan, t'es revenu...
Le visage du japonais prit un air bouleversé alors qu'il se décida enfin à faire tomber tous les murs de perfection qui l'avait si longtemps enserré.
- Ai shiteru Duo, murmura t'il en serrant la main du natté dans la sienne.
Une larme de pur bonneur roula sur la joue de Duo alors qu'il prit la parole d'une voix faible mais tremblante d'émotions.
- Ai shiteru Hee-chan, répondit t'il avant que les limbes du sommeil ne l'enserre à nouveau. L'épuisement l'avait surpassé.
Heero resta toute la nuit éveillé, à fixer dans le plus profond silence la personne qu'il aimait, s'étonnant d'avoir pu résister si longtemps au bonheur de cet amour. Et Duo ne rêva non pas de son horrible journée, mais bien de Heero. L'amour est plus fort que tout.
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Vous voyez? Ca devient pas plus joyeux comme ca? Mais attendez, c' est pas encore tout à fait fini... Cette fic s'appele bien cinq jours au purgatoire, et non quatre... IL reste encore quelques petites épreuves pour notre Duo chéri.
(1) Au Québec, on dit dîner pour le repas du midi mais je crois bien qu'en France, c'est déjeuner, non? Désolé pour les français, je voulais dire repas du midi.
Réponses aux reviews:
Mimy. Angel: Salut! J'ai répondu dans un review que je t'ai laissé sur ta fic Duo's romance, mais j'ai vu que t'avais réussi à updater tous tes chapitres. Bravo! T'inquiètes, j'avais aussi beaucoup de misère avec les updates au début. Je me répete là (même chose que dans ma review), mais ta fic est vraiment très bonne et les idées sont super originales. Si t'as besoin d'un conseil, n'hésite pas!
ShinOyasumi: Merci!!! j'aime beaucoup savoir ce qui plaît le plus à mes lecteurs, ca m'aide à miser sur certains points. Oui, lol, je savais pas trop comment aborder le très cher Wuffy... Mais j'avais l'impression qu'il était un peu trop inconscient! Pour Duo, il devrait s'en remettre plus vite aux côtés de son Hee-chan! Yeah, 1x2 poweeeeer! Ils sont parfaits ensemble. J'aimerais aussi amplifier le 3x4 dans le dernier chapitre, t'en penses quoi? Merci encore!
Melahel: Merci beaucoup, j'essaie de faire de mon mieux pour satisfaire tout le monde (hentais, amateurs de romance, de déprime...)
siria black: Je suis conten-teu, j'ai une review de plus! Looool! Je crois que la plupart des gens normaux n'auraient pas tenu à la place de Duo... mais lui, je l'ai toujours cru très fort. Il en a vu de toutes les couleurs, plus que les 4 autres pilotes, sûrement! Pour Hilde, je crois que même Treize aurait pas oser faire ça. Sûrement un des maudits soldats d'Oz... N'empêche que c'est sûrement ce connard de Treize qui a envoyé ces photos! Et bah voila, Heero est de retour! Il commencait déjà à manquer cruellement! Et t'inquiètes, Quatre il tiendra bon! Merci beaucoup pour ta review!
kamara: Merci, j'ai fait de mon mieux pour décrire ce que Feifei aurait fait. C'est difficile de se glisser dans sa peau, loool. Et j'ai bien l'intention de faire une happy-end, je veux semer un peu de bonheur! Duo sera bientôt sortit du purgatoire... Merci encore!
raizel: merci ' Je vais faire de mon mieux pour faire une suite à la hauteur! C'est pour ca que j'arrête après cinq chaps, je veux pas étirer trop la pâte. Loool.