Duo craque! Vous aviez tous raison, il ne pouvait pas en supporter tant que ca... Alors j'ai arrangé ca de facon plus réaliste (nah, c'est pas une death-end)Je vais peut-être rajouter un épilogue, mais si je fais une suite, c'est dans une autre fic. Alors j'espère que vous apprécierez de cinquième et dernier chapitre! Merci à tous ceux qui m'ont suivis!
Disclamer: Après la pluie, le beau temps... Après Duo, plein de beaux mecs assoiffés de lui... Après Heero, le contenu de glaçons de mon frigo... Et après du 1 x 2, bonheur assuré!
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Chapitre 5- Départ du purgatoire
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Lorsque Duo se réveilla tranquillement, encore tout ensommeillé et dans un état de somnolence, il sentit vaguement une main dans la sienne. Une main large et forte, dont l'étreinte était rassurante. Remuant légèrement ses doigts dans la main inconnue, comme pour s'assurer que ce contact était réel, le natté entrouvrit ses yeux améthystes et tourna sa figure endormie sur le côté.
Il prit quelques instants avant de prendre pleinement conscience de la vision qui s'offrait à lui. Le perfect soldier, assis à son chevet, la tête aux yeux clos penché sur son épaule. En d'autres termes, Hee-chan qui veillait sur lui. Duo ouvrit complètement les yeux, se rappelant avec bonheur la dernière phrase qu'il avait entendu hier. Le Ai shiteru de Heero.
- Hee-chan, t'es vraiment resté, se murmura t'il à lui-même, serrant fortement sa main dans la sienne, le sourire le plus emplie de bonheur s'épanouissant sur sa figure.
- Duo-chan!, s'écria une voix joyeuse.
Duo n'eut même pas le temps de se retourner que des bras l'enserraient fortement. Il releva enfin le regard pour apercevoir un Quatre épanouie, dont les joues avaient repris leur habituelle teinte rosée.
- T'es en pleine forme!, s'exclama joyeusement Duo en se relevant sur son séant, sans pour autant relâcher la main de Heero, qui avait ouvert ses yeux colbats, fixant le dos de son ami en souriant.
- Je t'avais dit que t'avais pas à t'inquiéter! Maintenant, tout peut redevenir comme avant!, continua le blondinet avec entrain, serrant à nouveau le natté entre ses bras. Le regard de l'arabe rencontra les yeux bleus de Heero et le blondinet se releva avec un sourire espiègle sur le visage. Duo, qui ignorait le réveil de son compagnon, continua d'une voix enjouée.
- C'est génial, j'ai eu si peur pour toi, Qua-chan! Maintenant, on va pouvoir aller botter le cul à ce damné de Kushrénada et puis louer des tas de films après!
- Et commencer par se quitter pour chacun aller avouer quelques petits trucs qui ont trop longtemps attendu, répondit Quatre en souriant et en s'approchant de la porte d'entrée, un certain français en tête.
- Mais de quoi tu..., commença Duo d'un ton intrigué en suivant son ami du regard pour tomber sur le regard embarrassé de Heero. La porte se referma en emportant ses pensées plus lointaines pour l'arabe alors que le perfect soldier lui adressa un sourire quelque peu gêné.
- Ça va mieux? Je suis dé...
- Maintenant, ça va mieux, l'interrompit Duo. Assez mieux pour tout oublier ça.
- Tu n'as pas mal...?
- Ca passera. Si tu restes.
Heero lui adressa un sourire paisible, le premier véritable sourire que Duo lui ai jamais vu. Puis, sans qu'aucun des deux ne pense à leur geste, leurs têtes s'approchèrent l'une de l'autre et leurs lèvres se rencontrèrent. Le baiser le plus doux, le plus tendre, le plus sincère. Caressant doucement les lèvres de l'autre, les deux pilotes se fondirent bientôt en un baiser passionné, s'enserrant dans les bras l'un de l'autre.
Tout disparut autour d'eux. Il n'y avait plus de mission, plus de problèmes, plus de malheurs. Uniquement leur amour brûlant. Depuis si longtemps, durant tant de rêves et d'espoirs absurdes, les deux pilotes avaient imaginé ce moment. Ce baiser. Cette étreinte. Mais maintenant que tout se faisait réel, tout leur sembla encore plus merveilleux.
Lentement, leurs bouches s'écartèrent alors qu'ils plongeaient un regard amoureux dans celui de leur partenaire. Duo ne put empêcher une larme de bonheur de perler sur sa joue, que Heero essuya tendrement en avançant sa main pour caresser la joue du natté. Pas besoin de paroles; les deux se comprenaient déjà. Mais ca faisait tant de bien le dire...
- Ai shiteru, Hee-chan
- Ai shiteru. Ai shiteru Duo-chan
Duo sourit de pur bonheur alors que le baiser reprit tendrement. Heero se pencha lentement sur le natté, déposant sa tête sur l'oreiller sans quitter ses chaudes lèvres. L'amour était fort, puissant, presque blessant... Mais tellement sincère.
Pendant ce temps, Quatre avait rejoint la cuisine, où Trowa était affairé à préparer un quelconque plat. L'arabe s'avança dans la pièce d'un pas hésitant alors que le français se retournait, l'ayant entendu entrer. Une expression de surprise et du plus grand soulagement éclaira son visage.
- Quatre! Tu as l'air en pleine forme!
Le blondinet sourit joyeusement et s'approcha du français, qui fut pris d'une soudaine impulsion. Il attira Quatre contre lui dans une étreinte soulagé, qui l'enserra de ses bras à son tour.
- J'ai eu peur pour toi, murmura Trowa.
- C'est grâce à toi si je m'en suis sorti, répondit Quatre, alors qu'ils se retiraient de l'étreinte.
Trowa se prit en rougir en se rendant compte de son impulsion, mais le sourire tendre de Quatre lui fit rapidement oublier son geste. De fait, il avait tant envie de reprendre le blondinet dans ses bras et de le tenir contre lui jusqu'au lendemain...
- Quatre, tu sais, je...
- Chut, ne dis plus rien, murmura Quatre en s'approchant du français, plongeant un regard tendre dans le sien. Trowa se prit à rougir à nouveau alors que le blondinet, si proche de lui, reprit la parole dans un murmure.
- Je ne veux plus rien cacher, Trowa. Et j'en suis incapable.
Trowa comprenait le sens de ces paroles, mais refusa tout bonnement d'y croire. C'était trop d'espoir que d'espérer que lui, l'éternel silencieux, aurait droit à quelqu'un d'aussi merveilleux que Quatre.
- Je t'aime Trowa, finit t'il dans un murmure.
Abasourdi, le français ouvrit la bouche, incapable de penser assez pour émettre des sons. Le blondinet détourna la tête et rougit à son tour, son assurance laissant place à un léger embarras. Peut-être qu'après tout, Trowa ne l'aimait qu'en ami. Pourquoi le fort pilote voudrait-il d'un petit sensible et naïf comme lui?
- Quatre, je... je n'y croyais pas.
L'arabe leva la tête, fixant Trowa du regard le plus sincère.
- Je t'aime.
La figure du français parut bouleversé. Puis, un heureux sourire illumina son visage. Le premier véritable sourire que Quatre lui ai jamais vu.
- Je t'aime Quatre.
Les yeux bleus du blondinet s'emplirent de larmes alors qu'un heureux sourire s'étendait sur son visage. Sans plus attendre, leurs bouches se fondirent l'une dans l'autre, leurs bras se repliant autour de l'autre dans une étreinte passionnée. Une tendre passion emplissait leur baiser alors que le rêve de chacun se réalisait. Et tout disparut autour d'eux, dans cette petite cuisine qui devenait invisible.
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C'est au moment où les deux couples venaient au sommet de leur passion, au milieu de leur baiser infini, que Wufei entra en trombe dans la petite maison, claquant bruyamment la porte d'entrée derrière lui. Il paraissait inquiet et se dirigea d'un pas vif vers la cuisine, déjà prêt à hurler un quelconque avertissement.
S'arrêtant net sur le pas de la porte, la scène qui s'offrait à lui lui fit oublier l'espace d'un instant son message d'importance capitale. Quatre et Trowa, dont on ne voyait plus le visage tant ils penchés l'un sur l'autre, tant ils étaient fondu ensemble par un baiser tendre et passionné.
À sa grande surprise, Wufei ne fut qu'étonné à moitié et un mince sourire, dont il ignorait la motivation et la raison, éclaira son visage alors qu'il fixait les deux jeunes pilotes, reculant sans bruit vers la porte d'entrée. Puis, le message lui revint en tête. Se maudissant d'avoir pu se permettre un tel égarement, Wufei ne retourna pourtant pas à la cuisine, hurlant de la porte d'entrée pour avertir les deux tourtereaux de leur imminent spectateur.
- PILOTES!!! Soldats d'Oz en ville, risque qu'ils connaissent et recherchent notre emplacement!!! Oz risque de débarquer d'une minute à l'autre!!! ON DÉGAGE!!!
De la chambre à coucher, Heero et Duo interrompirent leur baiser et se redressèrent vivement du lit, fonçant vers la voix de leur compagnon d'armes. Chacun d'eux regrettait amèrement cette interruption, pourtant de la plus haute importance, et il s'en fallut de peu pour qu'ils ne reprennent le cours des choses en ignorant le jeune chinois.
De la cuisine, ce fut à peu près la même scène et les tourtereaux emplis de regrets se retrouvèrent près de Wufei au moment où la porte de la chambre à coucher s'ouvrait et laisser passer les pilotes précipités.
- Toute une légion, expliqua Wufei d'une vois pressante sans autres préliminaires. Il n'y a aucune raison qu'ils se retrouvent ici, à moins d'avoir percer notre couverture. Faut décoller, mieux vaut ne pas prendre de risque. On file dans la forêt, vers la ville la plus proche.
- Mais qu'est-ce..., commença Duo.
- Pas le temps. Rassemblez tout le nécessaire, l'interrompit Heero en reprenant son rôle de perfect soldier.
Il s'écoula à peine cinq minutes avant que tout bascule au pire. Durant ce précieux laps de temps, Heero rassemblait à la hâte le matériel d'informations, aidé de Trowa, alors que Quatre planquait quelques vivres dans un sac à dos. Quand à Wufei et Duo, chacun d'eux tentait de sauver des effets personnels.
Duo se retrouva bientôt seul dans sa chambre, entendant les pas précipités des autres pilotes vers la sortie. Il s'empressa de refermer son sac et s'apprêtait à quitter les lieux en courant, pour rejoindre les autres dans la forêt.
Puis, durant quelques centièmes de secondes, l'air se fit extrêmement lourd. Le shinigami remarqua tout de suite cette étrange changement de pression et se rua vers la porte d'entrée, si proche...
Une détonation.
Un puissant souffle montant de l'arrière de la maison, projetant Duo sur le sol.
Des briques, des meubles.
Tout s'effondra, entraînant le natté affolé dans un gouffre noir, projetant des décombres sur lui. Des longues secondes de chute, de certitude d'une mort certaine, de petits coups provenant d'objets tombant sur l'américain. Puis, plus rien.
Enfoui sous tous ces décombres, le natté osa à peine remuer. Il entendait encore des petits objets s'effondrer, bien qu'il ne put apercevoir rien d'autre que l'enceinte et le toit fait de décombres qui l'ensevelissaient. Des bouts du pan des murs formaient une petite voûte fragile autour de lui, comme une minuscule maisonnette. Comment avait-il fait pour survivre sans trop être blessé? Analysant rapidement la situation, le natté comprit.
Le toit était tombé complètement vers l'avant, les murs s'étaient effondrés plus sur eux-mêmes que dans l'enceinte de l'ancienne maison. L'entrée était trop dégagé pour qu'un grave risque en provienne et les pires dommages s'étaient produits à l'arrière, où avait eut lieu la détonation. La bombe avait été posé là pour que les chambres et leurs contenus ne soient plus que poussière.
Les blessures du natté n'étaient que minimes. Normalement, une légère crainte accompagnée d'un instinct de survie aurait du être la réaction du shinigami. Pourtant, une panique sans nom l'envahit alors qu'il tournait son regard affolé autour de lui, en proie à des sueurs froides. Glaciales. Son corps était agité par des convulsions incomparables à celles d'avant, son esprit se brouillait et se sentait ballotté par ces tremblements.
La noirceur percée de trous de lumière. Des décombres ne tenant qu'à un fil autour de lui.
Rafale de souvenirs. Le viol. Les blessures physiques qui en découlaient encore. La lutte contre l'amour fou qu'il avait éprouvé pour Heero. Ce qu'il avait du endurer pour cela.
Les restants de son abri autour de lui, cette voûte menaçant de s'effondrer, le corps du natté recroquevillé et tremblant étendu sur un restant de commode.
Les paroles blessantes de Wufei. La blessure de Quatre, par sa faute. Hilde. Les images et souvenirs d'un passé poignant. Cuisant. Affreusement blessant.
Des poussières qui grésillaient encore sur son visage. Des larmes, une rivière de larmes sur ses joues. Un sanglot affolé, épuisé. Épuisé de la vie.
La peur, la quasi-certitude de la mort ou de la capture des quatre pilotes. Sa dernière raison de vivre. La perte de ses amis, de Heero.
Duo n'en pouvait tout simplement plus.
Dans un dernier effort, dans un dernier élan de volonté, il avança sa main vers les débris de verre d'une fenêtre brisée. Il ne pouvait même plus gémir. Il haletait de terreur, de douleur. D'un oeil hagard, presque inconscient mais encore dépendant de sa propre volonté, il fixa son poignet droit. La ligne rouge qui s'y dessina. La deuxième. Le flot abondant du liquide rougeâtre. Du liquide de la vie qu'il ne pouvait plus vivre.
Shinigami, I'm finally yours. Yours for real, murmura t'il avant de fermer ses yeux, laissant s'écouler ses larmes abondantes.
L'inconscience s'empara de lui alors que ses veines se vidaient tranquillement. Un dernier murmure s'échappa de sa gorge avant qu'il ne s'endorme. Un souffle peiné et blessé.
I love you Hee-chan.. Wait for me.
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- Oz nous croit tous mort. J vient de m'en informer. Ca va être très avantageux pour les missions et les...
- Wufei, je m'en fou, dit Heero entre ses dents serrés, son regard vitreux toujours rivé sur le visage palot du natté.
Le chinois se recala dans l'embrasure de la porte du petit appartement, fixant un regard presque désespéré sur le dos du perfect soldier assis sur une chaise, au chevet du rescapé. Perfect soldier qui avait tout perdu de son statut depuis qu'ils avaient récupéré un Duo en sang des décombres, à peine quinze minutes après l'explosion.
- On restera ici pour les prochains jours, continua Wufei, hésitant. Quelqu'un viendra nous porter les...
- Ferme-la, grogna le japonais, sans se retourner. J'men calisse.(1)
Abasourdi par le langage innaproprié de son collègue, Wufei n'ajouta plus rien et quitta la pièce en silence, refermant la porte derrière lui.
Quelques heures à peine, trois tout au plus, s'étaient écoulé depuis l'incident. Les quatre pilotes s'étaient réfugiés dans la forêt juste à temps, sans qu'aucun soldat d'Oz ne les voit. Puis, une panique monstre s'était installé entre eux tous en constatant le non-retour de l'américain. Finalement, Heero s'était rué sur les décombres sans même réfléchir au danger de se faire repérer. Un espèce de folie l'avait prit alors qu'il fouillait dans les cendres et déchets pour en retirer son amant inconscient.
Le japonais ne se souvenait même plus du retour. Il était en proie à des regrets et à un affolement jamais éprouvé auparavant. Il aurait du rester auprès de l'américain. Du sortir de la maison avec lui. Cette personne qu'il aimait plus que tout au monde était déjà tant blessé. Et voilà qu'une tentative de suicide l'avait presque achevé...
Les quatre pilotes s'étaient retrouvé dans un petit appartement et avaient reçu l'ordre ne plus le quitter jusqu'à nouvel ordre. Et Heero s'était retrouvé au chevet de Duo qui demeurait inconscient, les poignets bandés avec des lambeaux de la chemise du japonais. Il s'en était fallu de peu pour que le jeune pilote soit vidé de son sang. Et maintenant, Heero s'en voulait amèrement. Il n'avait jamais été là pour le natté. Pensait-il vraiment que son seul amour effacerait toutes ces douleurs?
- Réveille-toi Duo. Je t'en prie...
Une larme glissa sur sa joue. Heero pleurait. Le perfect soldier pleurait son amour brûlant pour Duo. Silencieusement, les larmes coulaient sur le visage de l'impénétrable pilote. Sa vue se brouilla, rendant indistinct la figure de celui qu'il aimait.
Un regard améthyste se posa sur son visage mouillé alors qu'un esprit encore embrouillé réalisait tranquillement sa présence. La présence de celui qu'il croyait disparu.
- Hee-chan..., souffla une voix tremblante.
- Oh mon dieu, Duo!, s'exclama Heero, ses yeux s'agrandissant de soulagement. Tu m'as fait tellement peur!
- Je..., avanca l'américain confus.
- Tout le monde est en vie, tout le monde se porte à merveille! Et toi aussi, tout va aller mieux, je resterais près de toi, je..., balbutiait Heero, ses mots s'emboîtant les uns sur les autres, sa main posé sur le bras de Duo.
Duo fixa un regard perdu sur le visage confus du japonais, puis éclata en sanglots. Un torrent de larmes coulaient de ses yeux améthystes alors que son corps blessé était agité de sanglots incontrôlables, des sanglots entrecoupés de gémissements blessés.
Le désespoir s'empara de Heero alors qu'il se jetait littéralement sur le natté, le relevant dans ses bras puissants. Il l'enserra contre lui dans une étreinte rassurante, les larmes aux yeux lui aussi. Le natté se cramponna désespérément au japonais, sanglotant bruyamment.
- C'est fini, murmura Heero. Tout va bien, il ne se passera plus rien. Les autres se portent à merveille, on est tous en sécurité ici. Tu ne pourras plus jamais être blessé. Tes amis sont ici pour toi. Je ne te laisserais jamais seul. Jamais. Je serais toujours là pour toi.
Heero caressa doucement la tête du natté, se mettant à pleurer lui aussi.
- Ai shiteru Duo. Ne me refais plus jamais ça. Ai shiteru, repris t'il entre deux sanglots.
Duo s'agrippa encore plus au japonais, enfonçant sa tête au creux de son épaule.
- Tu me diras tout. Promets-le moi Duo. Je vais tout savoir, tout ce qui te blesse. Je veux que tu me dises absolument tout, à chaque fois que tu sens mal. Promets-le moi.
- Promis, murmura Duo entre deux sanglots. Ai shiteru Hee-chan.
Le natté se sentait bien. Tout revenait. Tout allait mieux. Heero. Les autres. Tous là et plus ouvert. Il se sentait prêt à tout oublier. À vivre avec ceux qu'il aimait.
- Ai shiteru Duo.
Les deux visages mouillés se collèrent l'un contre l'autre, se fondant dans un baiser tendre et passionné. Les deux jeunes hommes s'enserrèrent, l'amour imperturbable s'instaurant à jamais, alors que les derniers jours et épreuves s'envolaient.
Et quand leurs corps se lièrent complètement pour la première fois, ce même soir, ce fut dans un élan de tendresse et d'amour le plus sincère. Et quand le lendemain les cinq pilotes s'offrirent une journée de congé, les MADS ayant jugé bon un petit répit pour s'effacer de la mémoire d'Oz et faire reposer leurs protégés pour quelques jours, ce fut dans un bonheur et une joie contagieuse. Les éternelles moqueries et petites chamailles avec Wufei reprirent comme avant.
Les ébats nocturnes des deux jeunes pilotes prirent une tournure passionnée. Un peu trop passionné à l'avis du jeune chinois... Qui était d'ailleurs coincé entre deux couples de pilotes amoureux, ce qui, au fond, l'amusait plus qu'autre chose. Surtout depuis que la jeune Sally venait déposer les vivres dans leur appartement, accueillie par un Wufei très interessé.
Et chaque fois que Duo se sentait abattu en se souvenant de sa défunte amie, Heero et Quatre le forcèrent à parler et à pleurer dans leurs bras. Si bien que Duo ne s'en sentait presque plus coupable. Son sourire redevint des plus sincères et épanouis. Et son sourire shinigamesque reprit de l'ampleur lorsqu'il avait Heero à sa merci, le soir quand ils étaient seuls dans leur chambre, sur le lit ou bien même sur le plancher. Mais la sincérité y était toujours.
Rien n'était effacé, mais tout était propice à oublier. Et Duo en profitait bien.
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Et voila! Voyez, c'est bien une happy-end! Moi je trouve ça assez normal que Dio s'en remette comme ça. C'est quand même notre shinigami! Mais bon, il a craqué quand même... Si vous me dites quoi arranger, j'aimerais bien réecrire les bouts qui ne font pas trop de sens, pour une réupdate.
Merci beaucoup à tous ceux qui m'ont reviewer!!!! MERCIIIIII!!!!!! MERCI!!! THANK YOU!!! DANKE SHON!!! ARIGATO!!! GRACIAS!!!
(1) Désolé, je suis québécoise et je connais pas d'expressions françaises pour je m'en sacre carrément en plus court et impoli... C'est juste que je voulais dépeindre un Heero complètement à côté de la plaque.
Réponses aux reviews:
Lukanyy: Bah c'est bien amusant des fois la violence et la torture. C'est l'ingrédient secret pour boucler une fic Et ta fic, elle est trop super!
siria black: T'as raison, il est pas si fort que ça... J'ai peut-être exagéré, mais il est quand même shinigami et j'ai poussé jusqu'au bout de ses limites. Mais t'as vraiment raison, il était temps qu'il craque. Mais il s'en ai ressorti grâce à Hee-chan qui est là pour lui et Quatre s'est remis sur pied. Je crois qu'il voulait tenir pour ce qu'il lui reste. Hé, je philosophe trop moua... J'amierais bien que tu me dises si cette fin est assez réaliste. Je voulais pas faire de death fic! Merci bocoooooou de m'avoir suivi et encouragé!! Merciiii!!! Je t'adore!!!
blurp3: Wah, j'me sens coupable!!! Sorry Duooo!!! Mais c'est sa faute, il est trop adorable à faire souffrir (je me hais ') C'est pas vraiment une dernière épreuve, c'est plutôt Duo qui craque (j'ai changé un peu le cours du chapitre en lisant mes reviews qui disait que c'était trop...) Mais maintenant, Hee-chan est là pour rester et tout est bien qui fini bien! C'est surtout grâce à lui que Duo a pu s'en sortir. L'amour a raison de tout! Merci bocoooou pour tes encouragements!! Encore gomen nasai à Duo.
Mimy.Angel: Merci bocou Je sais pas d'où je sors des idées de viols pareilles, j'ai pas d'expérience, looool. Mah voila, Duo il peut encore être heureux vu que Hee-chan et les autres sont avec lui! Youppi, un peu de joie! Ah, c'est trop cool qu'on soit sur 195colonisation, ce site est trop bien! Yahou, nos fics sont partout Tes fics sont géniales, j'ai mis mes avis dans des reviews. J'espère qu'on va povoir devenir des membres à part entière du site. Bonne chance pour la suite de tes fics!
ShinOyasumi: Et vi, Hee-chan est là! L'amour a raison de tooooout! Mais bon, au moins le viol, c'est physique. C'est parfois plus facile d'oublier ça que de perdre quelqu'un ou quelque chose de plus dans la tête... M'enfin, je vais arrêter de philosopher! Merci bocou de m'avoir suivi, et j'adorreeeee Shinigami no baka!! C'est vraiment une de mes préférés! Continuuuuue!!! Merci encore.
Raizel: T'as vraiment raison. C'est en relisant ta review que j'ai un peu réarrangé le dernier chapitre. Duo a craqué, c'était bien le temps. Mais j'avais cru que de un, Duo était même shinigami et aussi, j'ai poussé jusqu'au bout, jusqu'à ses dernières limites. Désolé si ca semblait un peu trop. Mais maintenant, il a Hee-chan et tous les autres. Je crois que Duo est vraiment fort et qu'il est du genre à s'accrocher à pas grand chose. Mais merci encore de ton avis, ça m'a aidé à comprendre. Duo est humain, La je crois que c'est à la limite du réaliste, nah?
Disclamer: Après la pluie, le beau temps... Après Duo, plein de beaux mecs assoiffés de lui... Après Heero, le contenu de glaçons de mon frigo... Et après du 1 x 2, bonheur assuré!
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Chapitre 5- Départ du purgatoire
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Lorsque Duo se réveilla tranquillement, encore tout ensommeillé et dans un état de somnolence, il sentit vaguement une main dans la sienne. Une main large et forte, dont l'étreinte était rassurante. Remuant légèrement ses doigts dans la main inconnue, comme pour s'assurer que ce contact était réel, le natté entrouvrit ses yeux améthystes et tourna sa figure endormie sur le côté.
Il prit quelques instants avant de prendre pleinement conscience de la vision qui s'offrait à lui. Le perfect soldier, assis à son chevet, la tête aux yeux clos penché sur son épaule. En d'autres termes, Hee-chan qui veillait sur lui. Duo ouvrit complètement les yeux, se rappelant avec bonheur la dernière phrase qu'il avait entendu hier. Le Ai shiteru de Heero.
- Hee-chan, t'es vraiment resté, se murmura t'il à lui-même, serrant fortement sa main dans la sienne, le sourire le plus emplie de bonheur s'épanouissant sur sa figure.
- Duo-chan!, s'écria une voix joyeuse.
Duo n'eut même pas le temps de se retourner que des bras l'enserraient fortement. Il releva enfin le regard pour apercevoir un Quatre épanouie, dont les joues avaient repris leur habituelle teinte rosée.
- T'es en pleine forme!, s'exclama joyeusement Duo en se relevant sur son séant, sans pour autant relâcher la main de Heero, qui avait ouvert ses yeux colbats, fixant le dos de son ami en souriant.
- Je t'avais dit que t'avais pas à t'inquiéter! Maintenant, tout peut redevenir comme avant!, continua le blondinet avec entrain, serrant à nouveau le natté entre ses bras. Le regard de l'arabe rencontra les yeux bleus de Heero et le blondinet se releva avec un sourire espiègle sur le visage. Duo, qui ignorait le réveil de son compagnon, continua d'une voix enjouée.
- C'est génial, j'ai eu si peur pour toi, Qua-chan! Maintenant, on va pouvoir aller botter le cul à ce damné de Kushrénada et puis louer des tas de films après!
- Et commencer par se quitter pour chacun aller avouer quelques petits trucs qui ont trop longtemps attendu, répondit Quatre en souriant et en s'approchant de la porte d'entrée, un certain français en tête.
- Mais de quoi tu..., commença Duo d'un ton intrigué en suivant son ami du regard pour tomber sur le regard embarrassé de Heero. La porte se referma en emportant ses pensées plus lointaines pour l'arabe alors que le perfect soldier lui adressa un sourire quelque peu gêné.
- Ça va mieux? Je suis dé...
- Maintenant, ça va mieux, l'interrompit Duo. Assez mieux pour tout oublier ça.
- Tu n'as pas mal...?
- Ca passera. Si tu restes.
Heero lui adressa un sourire paisible, le premier véritable sourire que Duo lui ai jamais vu. Puis, sans qu'aucun des deux ne pense à leur geste, leurs têtes s'approchèrent l'une de l'autre et leurs lèvres se rencontrèrent. Le baiser le plus doux, le plus tendre, le plus sincère. Caressant doucement les lèvres de l'autre, les deux pilotes se fondirent bientôt en un baiser passionné, s'enserrant dans les bras l'un de l'autre.
Tout disparut autour d'eux. Il n'y avait plus de mission, plus de problèmes, plus de malheurs. Uniquement leur amour brûlant. Depuis si longtemps, durant tant de rêves et d'espoirs absurdes, les deux pilotes avaient imaginé ce moment. Ce baiser. Cette étreinte. Mais maintenant que tout se faisait réel, tout leur sembla encore plus merveilleux.
Lentement, leurs bouches s'écartèrent alors qu'ils plongeaient un regard amoureux dans celui de leur partenaire. Duo ne put empêcher une larme de bonheur de perler sur sa joue, que Heero essuya tendrement en avançant sa main pour caresser la joue du natté. Pas besoin de paroles; les deux se comprenaient déjà. Mais ca faisait tant de bien le dire...
- Ai shiteru, Hee-chan
- Ai shiteru. Ai shiteru Duo-chan
Duo sourit de pur bonheur alors que le baiser reprit tendrement. Heero se pencha lentement sur le natté, déposant sa tête sur l'oreiller sans quitter ses chaudes lèvres. L'amour était fort, puissant, presque blessant... Mais tellement sincère.
Pendant ce temps, Quatre avait rejoint la cuisine, où Trowa était affairé à préparer un quelconque plat. L'arabe s'avança dans la pièce d'un pas hésitant alors que le français se retournait, l'ayant entendu entrer. Une expression de surprise et du plus grand soulagement éclaira son visage.
- Quatre! Tu as l'air en pleine forme!
Le blondinet sourit joyeusement et s'approcha du français, qui fut pris d'une soudaine impulsion. Il attira Quatre contre lui dans une étreinte soulagé, qui l'enserra de ses bras à son tour.
- J'ai eu peur pour toi, murmura Trowa.
- C'est grâce à toi si je m'en suis sorti, répondit Quatre, alors qu'ils se retiraient de l'étreinte.
Trowa se prit en rougir en se rendant compte de son impulsion, mais le sourire tendre de Quatre lui fit rapidement oublier son geste. De fait, il avait tant envie de reprendre le blondinet dans ses bras et de le tenir contre lui jusqu'au lendemain...
- Quatre, tu sais, je...
- Chut, ne dis plus rien, murmura Quatre en s'approchant du français, plongeant un regard tendre dans le sien. Trowa se prit à rougir à nouveau alors que le blondinet, si proche de lui, reprit la parole dans un murmure.
- Je ne veux plus rien cacher, Trowa. Et j'en suis incapable.
Trowa comprenait le sens de ces paroles, mais refusa tout bonnement d'y croire. C'était trop d'espoir que d'espérer que lui, l'éternel silencieux, aurait droit à quelqu'un d'aussi merveilleux que Quatre.
- Je t'aime Trowa, finit t'il dans un murmure.
Abasourdi, le français ouvrit la bouche, incapable de penser assez pour émettre des sons. Le blondinet détourna la tête et rougit à son tour, son assurance laissant place à un léger embarras. Peut-être qu'après tout, Trowa ne l'aimait qu'en ami. Pourquoi le fort pilote voudrait-il d'un petit sensible et naïf comme lui?
- Quatre, je... je n'y croyais pas.
L'arabe leva la tête, fixant Trowa du regard le plus sincère.
- Je t'aime.
La figure du français parut bouleversé. Puis, un heureux sourire illumina son visage. Le premier véritable sourire que Quatre lui ai jamais vu.
- Je t'aime Quatre.
Les yeux bleus du blondinet s'emplirent de larmes alors qu'un heureux sourire s'étendait sur son visage. Sans plus attendre, leurs bouches se fondirent l'une dans l'autre, leurs bras se repliant autour de l'autre dans une étreinte passionnée. Une tendre passion emplissait leur baiser alors que le rêve de chacun se réalisait. Et tout disparut autour d'eux, dans cette petite cuisine qui devenait invisible.
---
C'est au moment où les deux couples venaient au sommet de leur passion, au milieu de leur baiser infini, que Wufei entra en trombe dans la petite maison, claquant bruyamment la porte d'entrée derrière lui. Il paraissait inquiet et se dirigea d'un pas vif vers la cuisine, déjà prêt à hurler un quelconque avertissement.
S'arrêtant net sur le pas de la porte, la scène qui s'offrait à lui lui fit oublier l'espace d'un instant son message d'importance capitale. Quatre et Trowa, dont on ne voyait plus le visage tant ils penchés l'un sur l'autre, tant ils étaient fondu ensemble par un baiser tendre et passionné.
À sa grande surprise, Wufei ne fut qu'étonné à moitié et un mince sourire, dont il ignorait la motivation et la raison, éclaira son visage alors qu'il fixait les deux jeunes pilotes, reculant sans bruit vers la porte d'entrée. Puis, le message lui revint en tête. Se maudissant d'avoir pu se permettre un tel égarement, Wufei ne retourna pourtant pas à la cuisine, hurlant de la porte d'entrée pour avertir les deux tourtereaux de leur imminent spectateur.
- PILOTES!!! Soldats d'Oz en ville, risque qu'ils connaissent et recherchent notre emplacement!!! Oz risque de débarquer d'une minute à l'autre!!! ON DÉGAGE!!!
De la chambre à coucher, Heero et Duo interrompirent leur baiser et se redressèrent vivement du lit, fonçant vers la voix de leur compagnon d'armes. Chacun d'eux regrettait amèrement cette interruption, pourtant de la plus haute importance, et il s'en fallut de peu pour qu'ils ne reprennent le cours des choses en ignorant le jeune chinois.
De la cuisine, ce fut à peu près la même scène et les tourtereaux emplis de regrets se retrouvèrent près de Wufei au moment où la porte de la chambre à coucher s'ouvrait et laisser passer les pilotes précipités.
- Toute une légion, expliqua Wufei d'une vois pressante sans autres préliminaires. Il n'y a aucune raison qu'ils se retrouvent ici, à moins d'avoir percer notre couverture. Faut décoller, mieux vaut ne pas prendre de risque. On file dans la forêt, vers la ville la plus proche.
- Mais qu'est-ce..., commença Duo.
- Pas le temps. Rassemblez tout le nécessaire, l'interrompit Heero en reprenant son rôle de perfect soldier.
Il s'écoula à peine cinq minutes avant que tout bascule au pire. Durant ce précieux laps de temps, Heero rassemblait à la hâte le matériel d'informations, aidé de Trowa, alors que Quatre planquait quelques vivres dans un sac à dos. Quand à Wufei et Duo, chacun d'eux tentait de sauver des effets personnels.
Duo se retrouva bientôt seul dans sa chambre, entendant les pas précipités des autres pilotes vers la sortie. Il s'empressa de refermer son sac et s'apprêtait à quitter les lieux en courant, pour rejoindre les autres dans la forêt.
Puis, durant quelques centièmes de secondes, l'air se fit extrêmement lourd. Le shinigami remarqua tout de suite cette étrange changement de pression et se rua vers la porte d'entrée, si proche...
Une détonation.
Un puissant souffle montant de l'arrière de la maison, projetant Duo sur le sol.
Des briques, des meubles.
Tout s'effondra, entraînant le natté affolé dans un gouffre noir, projetant des décombres sur lui. Des longues secondes de chute, de certitude d'une mort certaine, de petits coups provenant d'objets tombant sur l'américain. Puis, plus rien.
Enfoui sous tous ces décombres, le natté osa à peine remuer. Il entendait encore des petits objets s'effondrer, bien qu'il ne put apercevoir rien d'autre que l'enceinte et le toit fait de décombres qui l'ensevelissaient. Des bouts du pan des murs formaient une petite voûte fragile autour de lui, comme une minuscule maisonnette. Comment avait-il fait pour survivre sans trop être blessé? Analysant rapidement la situation, le natté comprit.
Le toit était tombé complètement vers l'avant, les murs s'étaient effondrés plus sur eux-mêmes que dans l'enceinte de l'ancienne maison. L'entrée était trop dégagé pour qu'un grave risque en provienne et les pires dommages s'étaient produits à l'arrière, où avait eut lieu la détonation. La bombe avait été posé là pour que les chambres et leurs contenus ne soient plus que poussière.
Les blessures du natté n'étaient que minimes. Normalement, une légère crainte accompagnée d'un instinct de survie aurait du être la réaction du shinigami. Pourtant, une panique sans nom l'envahit alors qu'il tournait son regard affolé autour de lui, en proie à des sueurs froides. Glaciales. Son corps était agité par des convulsions incomparables à celles d'avant, son esprit se brouillait et se sentait ballotté par ces tremblements.
La noirceur percée de trous de lumière. Des décombres ne tenant qu'à un fil autour de lui.
Rafale de souvenirs. Le viol. Les blessures physiques qui en découlaient encore. La lutte contre l'amour fou qu'il avait éprouvé pour Heero. Ce qu'il avait du endurer pour cela.
Les restants de son abri autour de lui, cette voûte menaçant de s'effondrer, le corps du natté recroquevillé et tremblant étendu sur un restant de commode.
Les paroles blessantes de Wufei. La blessure de Quatre, par sa faute. Hilde. Les images et souvenirs d'un passé poignant. Cuisant. Affreusement blessant.
Des poussières qui grésillaient encore sur son visage. Des larmes, une rivière de larmes sur ses joues. Un sanglot affolé, épuisé. Épuisé de la vie.
La peur, la quasi-certitude de la mort ou de la capture des quatre pilotes. Sa dernière raison de vivre. La perte de ses amis, de Heero.
Duo n'en pouvait tout simplement plus.
Dans un dernier effort, dans un dernier élan de volonté, il avança sa main vers les débris de verre d'une fenêtre brisée. Il ne pouvait même plus gémir. Il haletait de terreur, de douleur. D'un oeil hagard, presque inconscient mais encore dépendant de sa propre volonté, il fixa son poignet droit. La ligne rouge qui s'y dessina. La deuxième. Le flot abondant du liquide rougeâtre. Du liquide de la vie qu'il ne pouvait plus vivre.
Shinigami, I'm finally yours. Yours for real, murmura t'il avant de fermer ses yeux, laissant s'écouler ses larmes abondantes.
L'inconscience s'empara de lui alors que ses veines se vidaient tranquillement. Un dernier murmure s'échappa de sa gorge avant qu'il ne s'endorme. Un souffle peiné et blessé.
I love you Hee-chan.. Wait for me.
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- Oz nous croit tous mort. J vient de m'en informer. Ca va être très avantageux pour les missions et les...
- Wufei, je m'en fou, dit Heero entre ses dents serrés, son regard vitreux toujours rivé sur le visage palot du natté.
Le chinois se recala dans l'embrasure de la porte du petit appartement, fixant un regard presque désespéré sur le dos du perfect soldier assis sur une chaise, au chevet du rescapé. Perfect soldier qui avait tout perdu de son statut depuis qu'ils avaient récupéré un Duo en sang des décombres, à peine quinze minutes après l'explosion.
- On restera ici pour les prochains jours, continua Wufei, hésitant. Quelqu'un viendra nous porter les...
- Ferme-la, grogna le japonais, sans se retourner. J'men calisse.(1)
Abasourdi par le langage innaproprié de son collègue, Wufei n'ajouta plus rien et quitta la pièce en silence, refermant la porte derrière lui.
Quelques heures à peine, trois tout au plus, s'étaient écoulé depuis l'incident. Les quatre pilotes s'étaient réfugiés dans la forêt juste à temps, sans qu'aucun soldat d'Oz ne les voit. Puis, une panique monstre s'était installé entre eux tous en constatant le non-retour de l'américain. Finalement, Heero s'était rué sur les décombres sans même réfléchir au danger de se faire repérer. Un espèce de folie l'avait prit alors qu'il fouillait dans les cendres et déchets pour en retirer son amant inconscient.
Le japonais ne se souvenait même plus du retour. Il était en proie à des regrets et à un affolement jamais éprouvé auparavant. Il aurait du rester auprès de l'américain. Du sortir de la maison avec lui. Cette personne qu'il aimait plus que tout au monde était déjà tant blessé. Et voilà qu'une tentative de suicide l'avait presque achevé...
Les quatre pilotes s'étaient retrouvé dans un petit appartement et avaient reçu l'ordre ne plus le quitter jusqu'à nouvel ordre. Et Heero s'était retrouvé au chevet de Duo qui demeurait inconscient, les poignets bandés avec des lambeaux de la chemise du japonais. Il s'en était fallu de peu pour que le jeune pilote soit vidé de son sang. Et maintenant, Heero s'en voulait amèrement. Il n'avait jamais été là pour le natté. Pensait-il vraiment que son seul amour effacerait toutes ces douleurs?
- Réveille-toi Duo. Je t'en prie...
Une larme glissa sur sa joue. Heero pleurait. Le perfect soldier pleurait son amour brûlant pour Duo. Silencieusement, les larmes coulaient sur le visage de l'impénétrable pilote. Sa vue se brouilla, rendant indistinct la figure de celui qu'il aimait.
Un regard améthyste se posa sur son visage mouillé alors qu'un esprit encore embrouillé réalisait tranquillement sa présence. La présence de celui qu'il croyait disparu.
- Hee-chan..., souffla une voix tremblante.
- Oh mon dieu, Duo!, s'exclama Heero, ses yeux s'agrandissant de soulagement. Tu m'as fait tellement peur!
- Je..., avanca l'américain confus.
- Tout le monde est en vie, tout le monde se porte à merveille! Et toi aussi, tout va aller mieux, je resterais près de toi, je..., balbutiait Heero, ses mots s'emboîtant les uns sur les autres, sa main posé sur le bras de Duo.
Duo fixa un regard perdu sur le visage confus du japonais, puis éclata en sanglots. Un torrent de larmes coulaient de ses yeux améthystes alors que son corps blessé était agité de sanglots incontrôlables, des sanglots entrecoupés de gémissements blessés.
Le désespoir s'empara de Heero alors qu'il se jetait littéralement sur le natté, le relevant dans ses bras puissants. Il l'enserra contre lui dans une étreinte rassurante, les larmes aux yeux lui aussi. Le natté se cramponna désespérément au japonais, sanglotant bruyamment.
- C'est fini, murmura Heero. Tout va bien, il ne se passera plus rien. Les autres se portent à merveille, on est tous en sécurité ici. Tu ne pourras plus jamais être blessé. Tes amis sont ici pour toi. Je ne te laisserais jamais seul. Jamais. Je serais toujours là pour toi.
Heero caressa doucement la tête du natté, se mettant à pleurer lui aussi.
- Ai shiteru Duo. Ne me refais plus jamais ça. Ai shiteru, repris t'il entre deux sanglots.
Duo s'agrippa encore plus au japonais, enfonçant sa tête au creux de son épaule.
- Tu me diras tout. Promets-le moi Duo. Je vais tout savoir, tout ce qui te blesse. Je veux que tu me dises absolument tout, à chaque fois que tu sens mal. Promets-le moi.
- Promis, murmura Duo entre deux sanglots. Ai shiteru Hee-chan.
Le natté se sentait bien. Tout revenait. Tout allait mieux. Heero. Les autres. Tous là et plus ouvert. Il se sentait prêt à tout oublier. À vivre avec ceux qu'il aimait.
- Ai shiteru Duo.
Les deux visages mouillés se collèrent l'un contre l'autre, se fondant dans un baiser tendre et passionné. Les deux jeunes hommes s'enserrèrent, l'amour imperturbable s'instaurant à jamais, alors que les derniers jours et épreuves s'envolaient.
Et quand leurs corps se lièrent complètement pour la première fois, ce même soir, ce fut dans un élan de tendresse et d'amour le plus sincère. Et quand le lendemain les cinq pilotes s'offrirent une journée de congé, les MADS ayant jugé bon un petit répit pour s'effacer de la mémoire d'Oz et faire reposer leurs protégés pour quelques jours, ce fut dans un bonheur et une joie contagieuse. Les éternelles moqueries et petites chamailles avec Wufei reprirent comme avant.
Les ébats nocturnes des deux jeunes pilotes prirent une tournure passionnée. Un peu trop passionné à l'avis du jeune chinois... Qui était d'ailleurs coincé entre deux couples de pilotes amoureux, ce qui, au fond, l'amusait plus qu'autre chose. Surtout depuis que la jeune Sally venait déposer les vivres dans leur appartement, accueillie par un Wufei très interessé.
Et chaque fois que Duo se sentait abattu en se souvenant de sa défunte amie, Heero et Quatre le forcèrent à parler et à pleurer dans leurs bras. Si bien que Duo ne s'en sentait presque plus coupable. Son sourire redevint des plus sincères et épanouis. Et son sourire shinigamesque reprit de l'ampleur lorsqu'il avait Heero à sa merci, le soir quand ils étaient seuls dans leur chambre, sur le lit ou bien même sur le plancher. Mais la sincérité y était toujours.
Rien n'était effacé, mais tout était propice à oublier. Et Duo en profitait bien.
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Et voila! Voyez, c'est bien une happy-end! Moi je trouve ça assez normal que Dio s'en remette comme ça. C'est quand même notre shinigami! Mais bon, il a craqué quand même... Si vous me dites quoi arranger, j'aimerais bien réecrire les bouts qui ne font pas trop de sens, pour une réupdate.
Merci beaucoup à tous ceux qui m'ont reviewer!!!! MERCIIIIII!!!!!! MERCI!!! THANK YOU!!! DANKE SHON!!! ARIGATO!!! GRACIAS!!!
(1) Désolé, je suis québécoise et je connais pas d'expressions françaises pour je m'en sacre carrément en plus court et impoli... C'est juste que je voulais dépeindre un Heero complètement à côté de la plaque.
Réponses aux reviews:
Lukanyy: Bah c'est bien amusant des fois la violence et la torture. C'est l'ingrédient secret pour boucler une fic Et ta fic, elle est trop super!
siria black: T'as raison, il est pas si fort que ça... J'ai peut-être exagéré, mais il est quand même shinigami et j'ai poussé jusqu'au bout de ses limites. Mais t'as vraiment raison, il était temps qu'il craque. Mais il s'en ai ressorti grâce à Hee-chan qui est là pour lui et Quatre s'est remis sur pied. Je crois qu'il voulait tenir pour ce qu'il lui reste. Hé, je philosophe trop moua... J'amierais bien que tu me dises si cette fin est assez réaliste. Je voulais pas faire de death fic! Merci bocoooooou de m'avoir suivi et encouragé!! Merciiii!!! Je t'adore!!!
blurp3: Wah, j'me sens coupable!!! Sorry Duooo!!! Mais c'est sa faute, il est trop adorable à faire souffrir (je me hais ') C'est pas vraiment une dernière épreuve, c'est plutôt Duo qui craque (j'ai changé un peu le cours du chapitre en lisant mes reviews qui disait que c'était trop...) Mais maintenant, Hee-chan est là pour rester et tout est bien qui fini bien! C'est surtout grâce à lui que Duo a pu s'en sortir. L'amour a raison de tout! Merci bocoooou pour tes encouragements!! Encore gomen nasai à Duo.
Mimy.Angel: Merci bocou Je sais pas d'où je sors des idées de viols pareilles, j'ai pas d'expérience, looool. Mah voila, Duo il peut encore être heureux vu que Hee-chan et les autres sont avec lui! Youppi, un peu de joie! Ah, c'est trop cool qu'on soit sur 195colonisation, ce site est trop bien! Yahou, nos fics sont partout Tes fics sont géniales, j'ai mis mes avis dans des reviews. J'espère qu'on va povoir devenir des membres à part entière du site. Bonne chance pour la suite de tes fics!
ShinOyasumi: Et vi, Hee-chan est là! L'amour a raison de tooooout! Mais bon, au moins le viol, c'est physique. C'est parfois plus facile d'oublier ça que de perdre quelqu'un ou quelque chose de plus dans la tête... M'enfin, je vais arrêter de philosopher! Merci bocou de m'avoir suivi, et j'adorreeeee Shinigami no baka!! C'est vraiment une de mes préférés! Continuuuuue!!! Merci encore.
Raizel: T'as vraiment raison. C'est en relisant ta review que j'ai un peu réarrangé le dernier chapitre. Duo a craqué, c'était bien le temps. Mais j'avais cru que de un, Duo était même shinigami et aussi, j'ai poussé jusqu'au bout, jusqu'à ses dernières limites. Désolé si ca semblait un peu trop. Mais maintenant, il a Hee-chan et tous les autres. Je crois que Duo est vraiment fort et qu'il est du genre à s'accrocher à pas grand chose. Mais merci encore de ton avis, ça m'a aidé à comprendre. Duo est humain, La je crois que c'est à la limite du réaliste, nah?