Chapitre deuxième

-Le talon..., dit-elle sans enthousiasme. Et c'est...?

-Une place où l'on peut prendre un café, tout en ayant une conversation., lui répondit-il en lui souriant.

Ils sortirent du véhicule puis entrèrent dans le fameux petit café. Il y avait foule cette après-midi.

-Suivez-moi., l'entendit-elle lui murmurer à l'oreille.

Elle le suivit entre les tables jusqu'au fond complètement du café, où elle vit une jeune femme brune s'attarder derrière le comptoir. Lorsqu'elle leva les yeux et vit Lex, un sourire illumina son radieux visage.

-Lex! Comment vas-tu?

-Bien et toi, Lana? Je vais prendre un Café Moka et pour vous, mademoiselle...

-Un café à la vanille., répondit-elle à la jeune fille.

-Je vous amène ça dans un instant., répondit Lana avec son éternel sourire charmeur.

Lex Luthor trouva une petite table libre près de la fenêtre, où il n'y avait pas beaucoup de monde, et s'assit.

-C'est une amie à toi?, questionna Aisha, ses yeux lilas grand ouvert.

-Hum... On peut dire. C'est la copine à mon grand ami. Alors on se voit souvent. Et puis on s'entend bien. Mais parlez-moi de vous., continua-t-il en souriant, tandis que les cafés arrivaient.

Aisha se moqua quelques instant, puis répondit tranquillement :

-Pour ce que ça pourrait t'intéresser... Je ne crois pas avoir une quelconque parole à dire.

-Mais si, ça m'intéresse!, continua-t-il. Allez, dites-moi.

Il souriait. Elle le trouvait charmant, mais un peu trop tenace.

-Ho! Arrête de me vouvoyer., fit-elle d'un air faussement fâché. Ça ne change rien pour moi, ces airs de petit gentlemen!

Il rit calmement puis la regarda droit dans les yeux.

-Et que venez-vous faire à Smallville?

-J'aménage. Mon père à eu ce travail, dans la LuthorCorp. Je n'ai eu guère le choix. C'était viens ou viens. Alors je suis venue... Et toi?, finit-elle en plissant les yeux, comme pour déceler dans le regard de cet homme pourquoi il était ici.

-C'est moi qui gère cette usine., commença-t-il en regarda ses mains. Puis il releva la tête et fixa la jeune femme, tout en continuant., Mon père voulait se débarrasser de moi, alors il m'a envoyé ici.

-Mais toi, tu voudrais être à Métropolis, je me trompe?, interrogea-t-elle.

-Au départ, oui. Mais maintenant, je ne sais plus., répondit-il en souriant tendrement.

Il regarda par la fenêtre, tandis que la jeune Arabe le regardait toujours, puis elle prit une gorgée de son café brûlant.

Elle grimaça puis dit finalement :

-En plus de m'être brûlé, c'est même pas ce que j'ai commandé..., dit-elle déçue. Vivement Smallville!, dit-elle en levant le poing en l'air, tout en regardant son interlocuteur.

Il lui sourit puis lui donna son café, qui était déjà à moitié vidé.

-Je crois que c'est moi qui ai le tient... Depuis le temps que je viens ici, Lana, ne se souvient toujours pas de se que je veux... , continua-t-il en souriant.

Elle sourit puis lui donna le siens. Puis elle prit finalement une gorgée du café.

-Voilà ce que j'aime!, dit-elle en souriant. Et qu'y a-t-il de bien à Smallville?

-He bien... Il y a... moi., répondit-il d'un air faussement arrogant.

-Hooooo! Wow. C'est vrai. À toi seul, tu fais la réputation de Smallville. En fait, on devrait l'appeler Lexville. Qu'en dis-tu?

-Tu as parfaitement raison. Avec l'argent de mon très fameux père, je devrais tout changer ça., continua-t-il faussement fier.

Elle partit à rire en voyant son air de petit riche, le torse bombé, l'air important. Comme s'était bon l'entendre rire, véritablement. Le son cristallin qui sortait de cette si jolie bouche vibrait à ses tympans. C'était la première fois qu'elle riait en sa présence, et qu'elle ne se moquait pas. Il était tenace notre Luthor!

Il la regarda en souriant tendrement, comme s'il regardait un enfant, puis se ressaisit. Il ne devait pas se laisser prendre dans les toiles d'une femme. Il pouvait s'amuser, mais tomber en amour, non. L'attendrissement ne devait pas faire partie de ces petits jeux.

Elle le regarda en souriant puis prit sa dernière gorgée de café.

-Je vais y aller. Mon papa poule doit déjà avoir appelé la police., dit-elle en regardant sa montre, qui affichait 17 : 34 h.

-Déjà?, répondit Lex. Ça ne fait même pas trois quarts d'heure..., continua-t-il déçu. Et puis, j'imagine qu'il travaillait aujourd'hui. Les employés termine habituellement à 18 : 30 h.

Elle ouvrit grand les yeux puis regarda au sol, mal à l'aise. Puis elle le regarda à nouveau et s'entendit finalement répondre, la main dans les cheveux, gêné :

-D'accord alors. Tu le sais mieux que moi.

-Tu veux aller ailleurs?, lui demanda-t-il.

-Bien, tu pourrais me montrer un peu cette ville. Je suis arrivée hier seulement...

Ils se levèrent, puis Lex alla payer les cafés.