Disclaimer : les personnages et les lieux que vous reconnaîtrez ne m'appartiennent malheureusement pas (merci à JKR pour son oeuvre ! ) Mais l'histoire, et tout ce que vous ne reconnaissez pas, vient de ma petite tête bouillonnante!! Bonne lecture...
Hello !! Voilà la suite directe du chapitre précédent, histoire de faire mieux connaissance avec la petite Max et de s'éloigner encore un peu plus du problème qui est censé la préoccuper...
Merci mille fois à Alixe : tu ne peux pas savoir à quel point tes compliments me font plaisir ! Je n'ai toujours pas eu le temps de regarder dans une encyclopédie pour Lygaeus (stage à préparer, cours à réviser, etc...) mais je vais le faire dès que ma mémoire aura retrouver toutes ses aptitudes !
Lisandra : merci beaucoup !! Cardonis est un pot-pourri (très pourri, avouons-le) des pires profs d'EPS que j'ai eu l'occasion de rencontrer. D'ailleurs Warjan (la prof de potions qu'on rencontre dans ce chapitre) est elle aussi inspirée d'une prof de français avec laquelle je m'entendais particulièrement bien.
Chapitre 14 : expiation
Max hésita longuement devant le heurtoir de porte. Il représentait un griffon, qui la regardait en clignant des yeux et qui baillait régulièrement en faisant entendre un bruit étrange qui ressemblait vaguement à un rugissement.
Soudain, la porte s'ouvrit.
" Eh bien, Miss Grey ! Il me semblait bien t'avoir entendue... Entre donc !"
Elle suivit le directeur dans la pièce la plus étrange et la plus magique qu'elle avait jamais vue. C'était un véritable dépôt de bric-à-brac de toute sorte, d'objets bizarres et de papiers volants. Dumbledore agita sa baguette vers un large fauteuil tapissé de velours rouge, qui vola jusqu'à Max. Celle-ci, sur un geste du directeur, s'y assit.
" Le professeur Onirus n'a pas voulu monter ?"
" Euh...non..."
" Quel dommage... Je voulais lui demander quelque chose... Tant pis, j'attendrai ce soir. A nous deux, Miss Grey !"
Max frissonna. Elle s'attendait à recevoir des reproches, mais la voix de Dumbledore était toujours aussi douce et aimable.
" Une petite tasse de thé ?"
" Euh... Oui, je veux bien s'il vous plait..."
Dans un claquement sec et une gerbe d'étincelles dorées, un service à thé en argent apparut sur le bureau.
" Alors, qu'est-ce qui t'amène ici ?"
" C'est le... le professeur Cardonis..."
Son interlocuteur eut une légère moue.
" Encore lui !"
" Je suis tombée de mon balai et je n'ai pas voulu y remonter..."
" Pourquoi ?"
" Je savais que je retomberai encore si j'y remonter."
" Tu le savais ? Comment ça ?"
" Je ne sais pas. Je le savais, c'est tout."
" Hmm..."
Il resta pensif et la fixa pendant un temps qui sembla trop long pour être rassurant à Max.
" Est-ce... Est-ce que je vais être punie ?"
" Ma foi, certainement... Tu as tout de même désobéi à un professeur."
Il insista sur ce mot exactement comme Onirus l'avait fait.
" S'il ne tenait qu'à moi... Mais, tu comprends, le professeur Cardonis en ferait une jaunisse s'il savait que je ne prends pas ses remarques au sérieux... Est-ce que tu aimes le Quidditch ? Il me semble que tu as assisté au premier match de l'année ?"
" Oui, j'aime beaucoup ça !"
Si Max avait les cours de vol en horreur, elle n'en adorait pas moins le Quidditch, qu'elle considérait comme le sport le plus passionnant au monde. Rien à voir avec les matches de tennis Moldu que son père regardait à la télévision... Lors de ce premier match (Serdaigle contre Gryffondor), elle avait été aussi enjouée que tous ses camarades, bien qu'elle dut reconnaître objectivement que l'équipe de Gryffondor est était vraiment meilleure que celle de Serdaigle... Mais c'était sans doute à cause d'Eddie Sanders, le frère de Matt, qui passait plus de temps à faire des cabrioles dans les airs qu'à tenter de marquer des buts avec le souaffle...
Dumbledore chercha dans une pile de parchemins.
" Quelle est ta matière préférée ?"
Max réfléchit. Elle ne voyait à quoi cette question pouvait bien rimer...
" J'aime beaucoup les potions et les sortilèges, répondit-elle."
" Potions, dis-tu ? Ca tombe très bien ! Mrs Warjan m'a justement dit tout à l'heure qu'elle aurait bien besoin d'aide pour faire l'inventaire de ses placards. Je vais lui demander si elle t'accepterait pour cette tâche..."
Il se dirigea vers la cheminée, où il jeta une petite poignée de poudre de cheminette. Puis il se pencha dans l'âtre. Le visage souriant du professeur Warjan apparut au milieu des flammes vertes.
" Excusez-moi de vous déranger, Maria. J'ai ici une élève qui pourrait vous venir en aide pour votre inventaire? Maxine Grey, de Serdaigle. Est-ce que ça vous irait ?"
" Ce sera parfait, monsieur le directeur !"
Son image verdâtre dans la cheminée sourit à Max, puis disparut rapidement.
" Tu seras donc en retenue, disons...vendredi soir. A vingt heures, dans la salle de cours du professeur Warjan. Tu es d'accord ?"
" Oui."
De toutes façons, elle n'avait pas vraiment le choix. Elle était quand même déçue d'avoir une retenue. Ca risquait de faire tâche dans son dossier scolaire...
" Mais, ne t'inquiète pas... Toute cette petite affaire restera entre nous... Ton père n'en sera pas informé."
Il la regarda avec un sourire complice. Max eut l'impression qu'il lisait clairement dans son esprit.
" Je pense qu'il est inutile que tu retournes en cours de vol. Tu peux aller dans ta salle commune."
Elle le remercia, salua et s'apprêta à sortir, lorsqu'une question lui traversa l'esprit. Elle se retourna vers le directeur, sui s'était replongé dans sa paperasse. Il leva le nez de la pile de parchemins.
" Tu souhaitais me demander quelque chose peut-être ?"
" Oui... C'est que... Il y a beaucoup de gens qui me parlent de ma mère, qui ont l'air de bien la connaître. Alors, je me demandais si... si elle avait été célèbre."
Elle se sentit très bête en posant cette question. Mais Dumbledore se leva et s'approcha d'elle, d'un air très paternel.
" Ta mère, Gabriele, était une excellente élève à Poudlard. Et lorsqu'elle est sortie, elle était devenue une très bonne sorcière. C'est pour cela que beaucoup de personnes se souviennent parfaitement d'elle. Moi même, j'en garde des souvenirs précis."
A ces mots, ses yeux semblèrent se détacher de la situation présente.
" Vous l'avez bien connue ?"
" Comme tous les élèves de cette école ! Je n'étais pas directeur à l'époque, mais je connaissais tout de même très bien tous mes élèves. Même si elle ne m'aimait pas beaucoup... Enfin, au début. Ca s'est arrangé par la suite..."
" Ma grand-mère m'a dit qu'elle était douée en sortilèges..."
" C'est exact. Mais elle avait de bons résultats dans toutes les matières. Sauf peut-être en vol..."
Max sourit.
" Est-ce qu'elle était... gentille ? Enfin, vous voyez, je ne me souviens plus bien d'elle et..."
Mais elle ne put poursuivre. Elle avait bien trop peur de se mettre à pleurer devant le directeur...
" C'est normal, Miss Grey. Tu n'avais que quatre ans lorsqu'elle est décédée."
Quatre ans ? Non, j'en avais six.
Dumbledore parut un peu gêné.
" Oui, effectivement, tu avais peut-être cinq ans... Je ne me souviens plus très bien."
Max était persuadée que lui aussi savait quelque chose qu'il lui cachait. Il s'empressa de poursuivre.
" Elle était très sympathique, ouverte aux autres... Elle n'avait pas sa langue dans sa poche et était toujours prête à rendre service à ses amis... Un peu comme toi, Miss Grey... Tu lui ressembles d'ailleurs un peu, bien que tu tiennes plus de ton arrière-grand-mère Serena...
Là encore, il prit un aire rêveur..."
" Vous la connaissiez elle aussi ?"
" Oh oui, je l'ai même très bien connue ! dit-il avec un petit rire."
" Alors, ma mère n'était pas spécialement célèbre ?"
" Non, Miss Grey. Gabriele était une sorcière, une femme, et une mère très ordinaire..."
Max ne répondit pas, mais au fond d'elle, elle était persuadée qu'il mentait.
""" """ """
Lorsqu'elle fut rejointe par les autre élèves de première année de Serdaigle, Max dut raconter en détail son entrevue avec Cardonis, puis avec Dumbledore. Matt fut déçu de savoir qu'elle avait une retenue : il avait parié avec Eddie qu'il serait le premier à en avoir une parmi tous les première année...
""" """ """
Ponctuelle, Max se trouva comme prévu devant la salle où se déroulait les cours de potions. A vingt heures précises, elle frappa à la porte.
" Entrez ! cria la voix du professeur Warjan derrière la porte."
Max poussa timidement la porte. Warjan était devant la cheminée et discutait avec un beau jeune homme qui se tenait au beau milieu des flammes.
" A demain, chérie ! s'écria-t-il."
Et il disparut de l'âtre. Le professeur se tourna vers Max.
" Bonsoir, Miss Grey ! C'était mon mari. Il est en Espagne..."
Elle avait un grand sourire et les joues rouges.
" Vous allez m'aider à inventorier tout ce qu'il y a dans mes réserves, voulez-vous ? Oh, que c'est formel ! Ca ne vous ennuie pas si je vous tutoie ?"
Max secoua la tête et la suivit dans la pièce adjacente. C'était une petite pièce noire, dont tous les murs étaient recouverts d'étagères, supportant d'innombrables bocaux, flacons et autres récipients étranges.
Le professeur Warjan prit un rouleau de parchemin et une plume.
" Tu vas me lire ce qu'il y a sur les étiquettes, pendant que je noterai tout ça..."
Max s'approcha de la première étagère et commença à lire.
" Euh... Il y a 2 bocaux d'yeux de cafards aveugles..."
Elle se demandait à quoi ils pouvaient bien servir...
" Pour les potions d'hilarité, dit Warjan avant que Max posât sa question. Nous les verrons à la fin de l'année."
" Un flacon à moitié vide d'essence de libellule."
" Hmm... Il faudra que j'en rachète..."
" Trois pots de terre d'Islande."
" Trois ? Je n'utiliserai jamais tout ça... Peux-tu m'en passer deux, je les donnerai à Faragonda. Elle s'en servira comme engrais pour les plantes hivernales."
" Un bocal de... Beurk !"
" Oh, des yeux de boeuf ! Oui, ce n'est pas très appétissant... Je m'en sers pour fabriquer la potion que j'utilise pour développer mes photos."
" Des photos animées ?"
" Oui. Il suffit de développer la pellicule dans une potion spéciale à base de copeaux d'argent, d'yeux de boeuf, de sève de lys tigré et de poils de guépard. (1) Les poils de guépard doivent être juste à côté..."
" Oui. Il y en a deux boîtes. Il y en aussi une de crin de licorne et une de griffes de lynx."
Max prit une chaise pour atteindre l'étagère supérieure.
" Deux, trois, quatre bocaux de pétales séchés de tournesol. "
Et elle continua ainsi pendant une bonne demi-heure, jusqu'à ce que...
" Un..."
Elle sentit un étrange courant d'air froid dans son dos et se retourna vivement.
" Qu'y a-t-il ? demanda le professeur."
" J'ai cru sentir... quelque chose..."
" Quoi donc ?"
" Je ne sais pas... Un courant d'air..."
Elle scruta la pièce sombre du regard, à la recherche d'un intrus, un fantôme peut-être... Elle ne vit rien mais elle sentit que son rythme cardiaque s'accélérait.
" J'ai certainement laissé une fenêtre ouverte ! répondit simplement Warjan. C'est vrai qu'il fait un peu frais ici. Je vais aller la refermer..."
Elle sortit, laissant Max seule dans l'antichambre. Celle-ci descendit de sa chaise et s'approcha du coin de la pièce le plus éloigné de la porte. Elle ne voyait personne mais elle était persuadée qu'il y avait quelqu'un. Ou quelque chose...
" La fenêtre était fermée. Tu as peut-être eu une légère baisse de tension à force de rester debout sur cette chaise. Venez, nous allons faire une pause. Veux-tu une tasse de thé ?"
Max accepta et la suivit hors de la réserve, jetant un dernier regard en arrière. Elle s'assit en face de son professeur, devant un petit guéridon en acajou. De là où elle était, elle ne pouvait plus voir la pièce des réserves.
" Je suis désolée de te faire faire ce travail pénible... J'espère que ça ne t'ennuie pas trop ?"
" Non, pas du tout. J'aime beaucoup les potions."
" Et tu es une excellente élève !"
Max, modeste, baissa les yeux.
" Je n'ai plus de miel. Peux-tu aller en chercher dans la réserve. Il doit y en avoir sur l'étagère de droite..."
Max se leva et se dirigea vers la pièce sombre. Mais lorsqu'elle y pénétra, elle comprit qu'elle n'avait pas rêvé. Deux garçons de Gryffondor se tenaient au beau milieu de la pièce, remplissant leurs poches de sable explosif de l'Île de Pâques. L'un d'eux était le brun à lunettes qu'elle avait rencontré dans le train, qui jouait comme attrapeur dans l'équipe de Gryffondor. L'autre était un blond aux yeux superbes. Max resta stupéfaite devant ce spectacle.
" Est-ce que tu trouves ? cria le professeur depuis la salle de classe."
" Euh... Oui, j'ai trouvé, répondit Max, sans quitter les deux garçons des yeux."
Elle tendit le bras vers l'étagère où se trouvaient plusieurs pots de miels différents. Elle se saisit du premier qui lui tombait sous la main et voulut le prendre. Mais, ce faisant, elle fit basculer un flacon d'argent liquide, qui vint s'écraser, dans un bruit de verre brisé, aux pieds des jeunes gens. Une flaque miroitante s'étala sur le sol. Le blond fit un bond en arrière ; son ami donna un coup de pied dans les morceaux de verre, pour les envoyer au loin. De l'autre côté du mur, le professeur Warjan se levait, attirée par le bruit. Le brun posa son doigt sur ses lèvres, pour supplier Max de faire silence. Puis il fourra un sachet de sable explosif dans une poche de sa robe et jeta une grande cape argentée sur lui et son ami. Stupéfaite, Max les vit disparaître...
" Est-ce que tout va bien ?"
Max prit une profonde inspiration.
" Je suis désolée, j'ai renversé un flacon d'argent liquéfié. Je n'ai pas fait exprès, je suis désolée..."
" Ce n'est pas grave ! Je ne m'en sers presque jamais. J'en garde toujours une bouteille, au cas où..."
Elle s'interrompit brusquement. Max leva les yeux vers elle, l'air interrogateur.
" Est-ce que tu connais les propriétés de l'argent sur certaines créatures magiques ?"
Max l'ignorait et secoua la tête.
" Tu les étudieras en troisième année. Viens, le thé va refroidir..."
Elle prit Max par le bras et l'emmena dans la salle de classe, après avoir nettoyer les débris de verre et d'argent d'un coup de baguette. Au moment où elle franchit la porte, Max sentit à nouveau le courant d'air. Les deux Gryffondors s'en allaient...
""" """ """
Lorsque Max quitta à son tour la classe de potions, elle avait l'esprit rempli de dents de loup, d'essence de lavande et de lait de kneazle... Il était presque 23 heures, et elle était si fatiguée qu'elle ne se sentait plus capable de réfléchir.
Mais au détour d'un couloir, elle surprit une conversation à voix basse. Elle s'arrêta dans un coin d'ombre et écouta attentivement.
" Vas-y, Lunard !"
" Pourquoi moi ? "
" T'es le plus diplomate ! Bon sang, faut qu'on lui parle ! Elle pourrait tout raconter !"
Elle se concentra pour trouver d'où venaient les voix. Les deux Gryffondors étaient sans doute sous leur cape d'invisibilité, mais avec suffisamment d'attention, elle pourrait peut-être les cerner... Soudain, elle sentit leur présence. Elle s'avança vers l'endroit d'où semblaient provenir les voix, qui se turent aussitôt qu'elle fut sortie de l'ombre. Elle se concentra de toutes ses forces, et finit par s'arrêter au milieu du couloir. Quelques secondes après, les deux garçons sortirent de sous leur cape, stupéfaits.
" Comment tu as su qu'on était là ? demanda le brun, avide. Tu vois à travers les capes d'invisibilité ?"
" Non. Je me suis juste concentrée sur vos voix..."
Ils restèrent un certain face à face. Le brun paraissait chercher ses mots, tandis que le blond gardait les yeux fixés sur Max, sourcils froncés. Max n'osait pas lui faire face, même si elle avait vraiment de le regarder.
" Écoute, finis par dire le brun. On... Il vaudrait mieux que tu ne dises à personne que tu nous as vus cette nuit..."
" Pourquoi ? demanda Max."
" Pourquoi ?! Eh bien... Parce que tu risquerais d'avoir des problèmes..."
Il se donna un air supérieur et menaçant, mais cela ne fit aucun effet sur Max.
" Mais, ce n'est pas moi qui suis sortie frauduleusement en pleine nuit ! J'étais en retenue !"
" Qu'est-ce que tu as fait ? demanda le blond."
Max avait d'abord eu honte de son comportement envers Cardonis, mais, voyant que même les élèves les plus âgées la félicitaient, elle en était peu à peu devenue assez fière. Elle se sentit donc importante lorsqu'elle répondit :
" J'ai désobéi à Cardonis."
Le blond la regarda d'un air sérieux. Mais le brun haussa les épaules. Il jouait au Quidditch et ne devait pas être dans le clan de ceux pour qui le professeur n'avait aucune estime.
" C'est pas le problème. Il ne faut pas tu nous dénonces ! Explique-lui, Lunard..."
Lunard ? Max n'avait jamais entendu ce nom. C'était peut-être un surnom...
Ce dernier regarda son ami avec un regard qui lui intima de se taire. Puis il se tourna vers Max et dit :
" Comment tu t'appelles ?"
Il s'était légèrement penché vers elle, pour être à sa hauteur. Il parlait avec une voix aimable et rassurante. Max se sentait très gênée face à lui.
" Max Grey."
" Tu es en première année ? A Serdaigle, c'est ça ?"
Elle fut flattée de savoir qu'il la connaissait. Mais étant donnés sa taille et l'écusson de son uniforme, il n'était pas difficile de deviner dans quelle classe elle était.
" Oui."
" Moi, c'est Remus Lupin. Et cet imbécile là, c'est James Potter."
" Hé ! La ferme ! s'écria- ce dernier, en donnant un coup de coude à son ami. C'était toi dans le train, avec Rogue ? ajouta-t-il à l'adresse de Max."
" Rogue ? "
" Le serpent aux cheveux gras à qui Sirius a filé la pâté ! "
Il semblait à Max que c'était plutôt l'inverse...
" Comme tu le vois, reprit Remus Lupin avec un grand sourire, mon ami James n'a pas plus de cervelle qu'un hanneton..." (2)
Le concerné prit un air faussement offensé.
" Écoute, Max... Je sais bien que si tu voulais nous dénoncer, on ne pourrait pas t'en empêcher. "
" J'en ai pas l'intention !"
Le blond sourit de plus belle. Max trouvait que son sourire était vraiment très séduisant...
" Tu vois, James : Max est une fille sympa ! On peut lui faire confiance..."
Max sourit à cet éloge. Le brun éclata de rire.
" Dans ce cas, merci jeune fille ! A un de ces jours ! "
James Potter s'éloigna. Dans un dernier sourire, Remus 'Lunard' Lupin se retourna et suivit son ami. Mais Max s'élança à leur suite.
" Attendez ! Qu'est-ce que vous allez faire du sable explosif que vous avez pris dans la réserve ?"
" Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Ca ne te regarde pas ! s'exclama le brun. "
Puis il éclata de rire.
" Tais toi, James ! Tu vas ameuter toute l'école !"
" Rabat-joie ! Petite Max, tu verras ça la semaine prochaine ! Prépare-toi au pire ! Ou au meilleur..."
Il jeta précipitamment la cape sur eux et ils s'enfuirent à toutes jambes, laissant Max seule dans le couloir. Elle reprit son chemin vers sa salle commune, la tête pleine de pensées. Arrivée devant le rideau bleu, elle donna le mot de passe et se dépêcha de monter à son dortoir. Tout le monde dormait déjà. Elle se déshabilla avec précaution pour ne pas réveiller ses compagnes de chambre, puis se glissa dans son lit, épuisée. La dernière chose qu'elle vit avant de s'endormir fut le sourire de Remus Lupin...
(2) c'est une expression tirée du roman "Autant en emporte le vent" de Margaret Mitchell. L'oncle d'Atlanta l'emploie souvent à propos de la tante Pittypat... Je ne pensais que je comparerais un jour James Potter et Pittypat Hamilton !
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Hmm... Ce chapitre est plus long que ce que j'avais prévu ! J'espère qu'il vous a plu. J'ai craqué sur Remus Lupin jeune après avoir vu des dessins sur le site artdugeon . net (allez y faire un tour, les dessins de Marta sont vraiment superbes) Apparemment, Max aussi a craqué...
Tout cela ne semble avoir aucun rapport avec ce qui est sensé tracasser Max (à savoir : sa mère) Il semblerait qu'elle oublie peu à peu ses problèmes et s'accommode à sa nouvelle vie. Mais...
A bientôt !!
