Disclaimer : les personnages et les lieux que vous reconnaîtrez ne m'appartiennent malheureusement pas (merci à JKR pour son oeuvre ! ) Mais l'histoire, et tout ce que vous ne reconnaissez pas, vient de ma petite tête bouillonnante!! Bonne lecture...

En réponse à Alixe : voilà l'ultime chapitre. Il y aura bien une suite, mais je ne sais pas exactement quand, puisque que les cours recommencent déjà lundi prochain pour moi (et plus de vacances jusqu'à Noël... C'est dur !) Je ne suis pas vraiment sûre qu'il y ait une différence de définition entre pitié et compassion. Simplement, la pitié a une connotation péjorative (Lygaeus est un peu bizarre...) En tous cas, merci beaucoup d'avoir lu et reviewé jusqu'ici ! J'espère qu'on se reverra dans la suite !

Chapitre 20 : pas trop de compassion, merci

" Miss Grey ! Miss Grey !"

Onirus secoua Max pour la faire revenir à elle. Mais elle n'était pas vraiment évanouie. Ses sens semblaient au contraire plus affûtés que jamais. Elle entendait des gouttes de pluie qui commençaient à tomber dehors, le bruissement des feuilles, sous le vent, de plus en plus violent, le hurlement d'un loup. Elle avait même l'impression de pouvoir percevoir les battements accélérés du coeur de son professeur, comme si elle ressentait son inquiétude.

Elle fit à ultime effort pour ouvrir les yeux et prononcer quelques mots :

" Je crois... que... je... suis... malade..."

Pauvre professeur Onirus... Il s'inquiétait pour son élève, alors qu'elle se sentait maintenant si bien... Elle avait l'impression de tomber dans du coton, doux, tiède et moelleux...

Elle se sentit vaguement ballottée. Il devait la porter à l'infirmerie. Ses membres ne semblaient plus lui appartenir. Elle ne se sentait plus dans ce corps brûlant de fièvre et tiraillé de douleur. Elle était juste... ailleurs.

""" """ """

Il faisait trop noir. Elle n'avait jamais eu peur du noir, mais là, il faisait vraiment trop noir. Ce n'était pas vraiment angoissant. Seulement désagréable.

Tout ce noir. Rien que du noir, sans la moindre trace de lumière. Était-elle donc devenue aveugle ?

Il n'y avait pas un souffle d'air. Tout semblait mort.

Mais oui... Ce devait être cela... Elle était morte et elle attendait de passer... ailleurs.

""" """ """

" Enervate !"

Premier son dans le silence de la mort. Une voix familière.

Première lumière aussi.

L'obscurité s'éclaira soudain d'une clarté si vive que Max dut fermer les yeux en gémissant.

" Enfin, de retour, Miss Grey... Tu peux te vanter de nous avoir fait une belle peur !"

Dumbledore... C'était bien à lui, cette voix sortie des ténèbres.

Max se força à rouvrir les yeux. La barbe argentée du directeur brillait trop pour ses yeux, désormais habitués à l'ombre. Elle referma les paupières.

" Je vais fermer les stores, si tu veux. C'est mieux comme ça ?"

Dans la pénombre, Max put garder les yeux ouverts. Dumbledore brillait toujours dans l'obscurité, comme entouré d'un halo de lumière.

" Vous brillez... dit Max d'une voix faible."

" Ah oui ! Je crois que j'ai des gènes de luciole !"

Max ne put s'en empêcher de sourire.

" Comment te sens-tu ? "
Max ouvrit la bouche pour répondre, mais il la coupa.

" Attends un peu avant de me répondre. Réfléchis bien. Examine bien ce que tu ressens avant de l'exprimer."

Surprise, Max se concentra sur ses sensations. Elle ferma les yeux et se laissa aller. L'obscurité derrière ses paupières. Ca n'avait rien d'effrayant. C'était même plutôt apaisant.

Le bruit régulier de la respiration de Dumbledore.

Le contact des draps soyeux sur sa peau.

L'odeur fraîche de la pièce.

Elle se sentait bien. Elle était bien.

" Je me sens bien, répondit-elle après quelques instants de réflexion."

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, le directeur arborait un généreux sourire.

" Tant mieux, Miss Grey... Tant mieux..."

Il la fixa un certain temps de ses yeux clairs et perçants. Mais, au lieu de se sentir embarrassée, Max n'éprouva qu'un bien-être supplémentaire.

" Est-ce que tu sais pourquoi tu te sens bien ? reprit-il."

Max secoua la tête.

" Parce que je me sens bien. Est-ce que tu comprends ?"

Max fit à nouveau signe que non.

" Comment t'expliquer... D'abord, il faut que je te rappelle ce qui est arrivé. Tu étais très affectée par la mort de ton père, ce qui est tout à fait normal. Mais la plus grande douleur pour toi, a été de revivre cet évènement à travers la compassion des autres. Tu comprends maintenant ?"

Max hésité avant de répondre :

" Quand mes amis veulent me soulager, ils ne font qu'aggraver les choses ?"

" Ce n'est pas tout à fait cela... Si tu te trouves avec quelqu'un qui est triste, tu es triste. Si tu es en présence d'une personne joyeuse, tu deviens gaie. Est-ce plus clair comme ça ?"

" Je ressens ce que les autres ressentent ?"

" Exactement ! répondit Dumbledore d'un air triomphant. Ca s'appelle l'empathie."

" On dirait le nom d'une maladie... soupira Max, souriant quand même."

" C'est vrai..."

Le directeur eut un petit rire amusé.

" Mais c'est un pouvoir très rare, continua-t-il."

" Un pouvoir ? Comme la télépathie ?"

" Oui. Sauf qu'au lieu de voir les pensées des gens qui t'entourent, tu ressens leurs émotions. C'est plus difficile à gérer, c'est vrai. Mais l'avantage, c'est qu'on ne peut pas te mentir, puisqu'on ne peut pas tricher avec ses sentiments profonds."

" C'est vraiment un pouvoir très rare ?"

" Eh bien, pour répondre à ta question, je te dirai simplement que tu es la deuxième personne dotée de ce pouvoir que j'ai rencontrée dans ma vie. Et aussi la plus jeune."

" Pourquoi je peux faire ça, si c'est si rare ?"

" Parce que tu as vécu plus d'émotions fortes que quiconque. Et parce que tu sais écouter ton coeur et celui des autres."

Silence.

" Je ne vois pas à quoi ça peut servir..."

" A connaître les gens. A les connaître vraiment. Malgré les apparences, les préjugés et les mensonges."

" Mais, concrètement ?"

" L'empathie te permettra de distinguer les personnes bien intentionnées de celles qui ont des objectifs mauvais. Savoir la vérité, en somme."

Vérité… La potion de Veritaserum reposait sur un ingrédient majeur : les plumes de Jobberknoll. Les mêmes que celle qui était à l'intérieur de sa baguette.

" Mais, ce n'est pas contrôlable... Je veux dire : quand je suis triste ou en colère, je ne peux savoir si c'est vraiment moi ou quelqu'un d'autre..."

" Pas pour l'instant. Mais tu apprendras."

" Comment ?"

" Par l'expérience, Miss Grey. "

" Alors, je risque de le tromper souvent avant de maîtriser ce pouvoir..."

" C'est vrai. Mais il faut avoir fait beaucoup d'erreurs dans sa vie pour devenir sage. La vie entière n'est qu'une succession d'erreurs évitées ou rattrapées de justesse. Nous ne faisons que choisir une voie parmi des millions d'autres. Et nous ne choisissons pas toujours la meilleure, tu peux me croire !"

Max eut un pincement au coeur. Elle ou lui ? Si elle devait passer sa vie à sa demander ce qu'elle ressentait et si c'était bien elle qui ressentait ça, ça n'allait pas être drôle...

" Je suis obligée ?"

" D'accepter l'empathie? Oui, bien sûr... Ca te parait peut-être un cadeau empoisonné pour l'instant. Mais un jour, tu seras très heureuse d'avoir ce pouvoir."

" Je ne vois pas comment."

" Moi, je vois. Alors, fais moi confiance !"

Elle scruta les yeux pétillants du directeur. Rien n'y apparaissait à part un brin de malice.

Il est un peu puéril, pensa-t-elle.

" Tu apprendras... répéta-t-il."

" J'ai déjà entendu ça..."

" Et ça s'est avéré vrai, n'est-ce pas ? demanda-t-il d'un air complice."

" Oui. Mais vous avez dit qu'on ne choisissait pas forcément la bonne route. Alors, si jamais vous vous trompez... Peut-être que je n'ai aucun don... Vous vous êtes déjà trompé, non ?"

" Oh, oui, souvent même... Et je referai sans doute d'autres erreurs... Mais, laisse le passé. Notre avenir est déjà suffisamment compliqué comme ça..."

" Vous connaissez l'avenir ?"

" Non, mais j'aimerais bien... Et puis, il y a des choses que l'on peut prévoir sans avoir le moindre don de divination."

" Comme quoi ?"

" La mort."

" On doit tous mourir un jour, c'est ça ?"

" C'est ça. Et ceux qui ne veulent pas accepter ce dogme finissent toujours par sombrer dans la folie. Et ils entraînent immanquablement d'autres êtres avec eux."

" Voldemort ?"

Dumbledore hocha la tête sans répondre. Soudain, son sourire réapparut.

"Il faut accepter ce qu'on nous donne, tu ne crois pas ?"

" Euh... Si..."

Accepter de se sentir triste lorsqu'on est sensé être heureux, ou furieux quand on est satisfait, ça lui paraissait difficile...

" N'y pense pas trop pour l'instant... Tu as le temps ! Et repose toi. Je m'en voudrais de ramener une élève affaiblie à ses grands-parents. Ce serait mauvais pour la réputation de l'école ! "

""" """ """

Morgane déposa le papier sur le bureau du bibliothécaire, sans un mot. Greg leva les yeux sur l'élève importune. Une ombre passa sur son visage. Cette gamine avait vu la mort de Paul. Elle l'avait vue, elle lui en avait parlé mais il n'y avait pas cru. Comment avait-elle su ?

Morgane baissait les yeux, d'un air pourtant impassible. Greg lut le mot qu'elle lui tendait. C'était une demande de prêt pour un livre de la Réserve, un livre de Runes anciennes, normalement réservé aux élèves de deuxième cycle.

" Qu'est-ce que vous allez faire avec ça ? demanda-t-il d'un ton rude."

" Le lire, répondit Morgane sans lever la tête."

" Pff..."

Il se leva malgré lui et lui demanda de le suivre dans la réserve. Il y avait quelque chose dans cette gamine qui lui déplaisait au plus haut point. Ses yeux peut-être. OU plutôt, la façon dont elle les utilisait. Elle semblait voir au-delà des apparences, des limites du temps et de l'espace. Et ça n'était pas bon pour lui...

Il sortit le livre du rayonnage et le lui tendit. Elle le regardait fixement à présent.

" Vous vouliez me demander comment je savais, n'est-ce pas ? dit-elle de sa voix neutre."

" Quoi ?"

" Comment je savais pour le père de Max..."

Greg resta silencieux. Cette question l'intriguait, mais l'effrayait parfois trop pour qu'il ait envie de connaître la réponse.

" Divination ? demanda-t-il, peu sûr de lui."

" En quelque sorte. Mais ce qui compte, ce n'est pas de savoir comment. Je vois les choses. Et je vous vois vous. Je vois ce que vous essayer de cacher."

Greg sursauta. Le livre tomba par terre. Pouvait-elle savoir...

" Taisez-vous ! Pour qui vous prenez-vous ?"

" Les marques invisibles, indélébiles, indestructibles... murmura-t-elle."

Greg fit un bond en arrière. Morgane baissa les yeux. Son visage n'exprimait rien d'autre que la plus tranquille quiétude.

" Au revoir, dit-elle en ramassant son livre."

Non. NON ! Ca ne pouvait pas se passer comme ça ! Il ne pouvait pas laisser cette gamine...

Il la rattrapa et la saisit violemment par le bras. Le visage de Morgane ne broncha pas, comme si elle s'était attendue à cette réaction tardive.

" Il n'y arien, tu entends ? Il n'y a rien !"

" Non, bien sûr, il n'y a rien... répondit Morgane avec un vague sourire. Puisque vous le dites..."

" Si..."

Mais elle l'interrompit.

" Les menaces sont inutiles. Je ne pas là pour vous dénoncer. Je ne suis qu'un messager qui doit vous avertir. Les temps changent. La vérité ne sera pas toujours cachée. Surtout aux yeux de ceux qui ont le Don..."

Son sourire s'accentua. Il y avait quelque chose d'à la fois douloureux et satisfait dans ce sourire. Quelque chose d'inhumain, pensa Greg.

Inhumain... Il ne savait que trop bien ce que signifiait ce mot.

""" """ """

Némésis, affalée sur le lit, ne semblait pas du tout décidée à quitter le dortoir.

" Allez viens ! Tu ne vas pas rester ici, tout seule, pendant tout l'été ?"

Max voulut attraper son chat, mais celle-ci était résolue à n'en faire qu'à sa tête et partit se cacher sous l'amas de draps.

Alyce éclata de rire. Max sentit une vague tiède se répandre en elle. Dumbledore avait parlé à ses camarades les plus proches. Il leur avait dit d'être joyeux et souriants avec Max, car c'était le seul moyen pour elle de surmonter cette douloureuse épreuve. Bien sûr, il n'avait pas mentionné que l'a raison la véritable raison de sa récente maladie était l'empathie. C'était un secret qu'il valait mieux bien garder. Sinon, on pourrait s'en servir contre elle, tant qu'elle ne maîtrisait pas bien ce pouvoir.

" Ca suffit ! Arrête de faire la capricieuse ! Tu seras très bien chez Grand-Mère et pépé Moustache."

Elle rejeta les draps d'un mouvement brusque. Némésis, découverte, se roula sur le dos. On aurait dit qu'elle souriait.

Max lui rendit son sourire, la souleva et la mit dans la poche de sa robe de sorcier.

" Allez, on se dépêche, on va être en retard."

""" """ """

Une vague impression de déjà vu...

Max, Alyce, Erik, Dane, Mickael et quelques autres élèves de première année étaient plantés au beau milieu du quai, coincés entre une bande de Gryffondors déchaînés et un groupe de Serpentards exaltés.

" Tu crois qu'ils vont recommencer ? demanda Alyce, un peu anxieuse."

" J'sais pas... répondit Max, inquiète, elle aussi. "

A vrai dire, elle ne s'intéressait pas vraiment à l'éventuelle bataille qui pouvait avoir lieu. Elle n'avait d'yeux que pour Remus Lupin. Si seulement, il pouvait la remarquer, elle n'aurait qu'à se concentrer pour savoir ce qu'il ressentait face à elle...

Mais il était entouré de ses trois amis de Gryffondor et faisait face à Lucius Malefoy, qui quittait définitivement Poudlard. Bien sûr, toute l'école attendait de James Potter et Sirius Black une dernière preuve de leur haine envers ce perfide Serpentard.

" Expelliarmus !"

Un rayon de lumière jaillit de la baguette de Malefoy et vint percuter Peter Pettigrow en plein dans l'estomac. Son visage, qui ne semblait déjà pas rassuré, exprima l'angoisse la plus réelle. Tandis que Potter et Black se jetaient sur Malefoy, Remus aidait son ami à se relever.

Max se faufila à travers la foule des élèves, sous le regard amusé d'Alyce.

" Ca va ? demanda-t-elle, comme si la santé de Peter Pettigrow lui importait."

Ce dernier, pâle, hocha la tête, les yeux toujours hagards. Remus Lupin tenait fermement sa baguette en main. Il remit son ami sur pieds et dit à Max, d'un ton assez brusque :

" Ne reste pas là, tu vas te faire blesser !"

Surprise, Max recula. Rien. Elle n'avait rien ressenti.

Quel imbécile ! Il aurait au moins pu faire preuve d'un peu de diplomatie !

Tout ce qui lui importait, c'était se battre contre cet idiot de Lucius Malefoy... Décidément, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre...

" Laisse tomber, Max..."

Elle sursauta en sentant une main se poser sur son épaule.

" Morgane ? Je t'avais pas vue..."

" Laisse tomber, répéta-t-elle. Tu vaux mieux qu'eux."

Elle avait l'air très sérieux. Max ne comprit pas pourquoi, mais elle éclata de rire.

" Tu pars en vacances avec tes parents cet été ? demanda-t-elle ensuite."

" Ouais, avec ma mère, répondit Morgane."

" Et ton père ?"

" J'en ai pas."

" Oh... Désolée..."

Max se sentit honteuse d'avoir causé tant de problèmes autour d'elle à la mort de son père, alors que Morgane avait subi la même chose.

" Non, c'est pas grave. Je n'en ai jamais eu."

" Ah bon ? demanda Max, intéressée."

Elle venait de se rendre compte qu'elle ne connaissait rien de Morgane en dehors de sa vie à Poudlard.

Mais Morgane ne répondit pas. Elle se contenta d'éluder la question d'un geste las de la main.

" Donne moi ton adresse, dit-elle. Je t'écrirai."

Un coup de sifflet strident retentit, empêchant le dernier round entre les Gryffondors et les Serpentards.

Hagrid ordonna à tous les élèves de monter dans le train, plaçant les Serpentards le plus loin possible des Gryffondors.

Max nota l'adresse de ses grands-parents sur un bout de parchemin et le tendit à Morgane.

" Je ne connais pas encore la mienne, alors je te la donnerai quand je t'écrirai. "

" Tu ne connais pas ton adresse ?"

" Je déménage souvent, alors je ne retiens pas tout... Bonnes vacances !"

Elle la gratifia d'un de ses rares sourires et entra dans un compartiment. Max suivit ses amis de première année et s'installa avec eux. Lorsque le train se mit en route, elle jeta un dernier regard sur la gare de Pré-au-lard. Sur le quai, son oncle, qui devait venir la rejoindre chez ses grands-parents le lendemain, discutait quelques collègues. Elle lui fit un signe de la main, auquel il répondit. A ses côtés, les yeux dépareillés de Lygaeus lui sourirent.

Max ne s'était pas sentie aussi bien depuis longtemps. Ce n'était ni de la pitié, ni de la compassion. C'était juste de l'empathie.

""" """ """

FIN.

A suivre...

""" """ """

Voila, la première année de Max à Poudlard est terminée... Je me rends compte que la fin est franchement plus sombre que le début et que ce n'était pas vraiment là que je voulais arriver... Je crois que je me suis laissée entraînée !

Si ça vous intéresse, il y aura une suite, avec plus de magie noire, plus d'intrigue, et, surtout, plus de révélations... Certains personnages, comme Morgane, Greg, Lygaeus et Rogue seront plus développés. On parlera aussi beaucoup plus de Voldemort, des Mangemorts et de la mère de Max...

A bientôt !!

Thaele Ellia