CHAPITRE 4
Bill ouvrit la porte, et contempla son bureau une table, une chaise, une multitude de parchemins et une fenêtre . Il regrettait amèrement les tombeaux égyptiens. Il s'affaira toute la matinée sur des dossiers plus ennuyeux les uns que les autres, regardant parfois par la fenêtre (qui, malheureusement donnait sur un mur), buvant café sur café. Vers midi, ils reçût un hibou de Dumbledore, lui expliquant de retrouver son père en fin d'après-midi afin de se rendre au QG de l'ordre dont l'adresse devait rester secrète . La tête posée sur un papier concernant les dettes et fraudes de Ludo Verpey, Bill maudissait sa journée et décida d'aller déjeuner. Arrivé au Chaudron Baveur, il s'installa à une petite table, l'air absent.
« Qu'est ce que je peux faire pour toi sunshine ? » Il leva les yeux pour découvrir une sorcière édentée qui lui faisait un large sourire.
« Euh... un bœuf en gelée et un double whisky pur feu s'il vous plaît . »
« A cette heure-ci ? »
« Ouais , j'ai grand besoin d'un whisky. »
« Non, idiot ! Je parlais du bœuf, je te le déconseille ,ça fait plusieurs jours déjà qu'il marine dans... »
« Ok , juste le whisky alors. » répondit-il l'air dégoûté. Il resta assis plus d'une demi-heure devant son verre , ne pensant à rien, le regard vide. A deux heures, il repartit travailler la journée fut très longue à son goût. Vers six heures, alors qu'il s'attaquait à son quatorzième pliage en papier en forme de cygne , le même gobelin que ce matin fit irruption dans son bureau :
« Toujours là Mr Weasley ? Vous devriez partir ! S'acharner sur son travail, bien que cela soit gratifiant pour la banque, ne doit pas empiéter sur votre vie privée ! » il rit à sa propre remarque, très satisfait de lui même.
« Ah ah ah... » s'apprêtait à répondre Bill « l'humour des gobelins, toujours aussi ridicule », mais il préféra répondre « Vous avez raison, je vais y aller , il se fait tard. Demain , je ré- attaque le dossier Verpey ! » d'un air faussement enjoué.
« Très bien ! Très professionnel de la part d'un jeune homme comme vous ! » s'exclama le gobelin. En effet , demain Bill avait l'intention de refaire des pliages en papier de ce satané dossier, « Peut-être des cocottes ou des avions... » pensa-t-il.
En sortant de Gringotts, il éprouva une certaine sensation de liberté, comment allait-il tenir aussi longtemps là bas sans devenir fou ? Il aimait son métier mais la paperasse ,n'était vraiment pas sa tasse de thé. Après 3 ans de terrain en Egypte, toute autre fonction lui paraissait fade. Arrivé au ministère de la magie, Bill rejoignit son père près de la fontaine de la fraternité.
« Bonjour Papa »
« Tu sais ,cette fontaine m'a toujours intrigué . Parfois, le soir après le travail je m'arrête un instant et je la contemple. » Bill regarda la statue à son tour l'air dubitatif , ce n'était que des statues à ses yeux, rien de fascinant. Mr Weasley les yeux toujours en l'air ,ajouta : « C'est comme si ils étaient vivants je t'assure... Un soir, j'ai même cru que l'elfe de maison m'avait fait un clin d'oeil ! Bill gloussa, pris d'affection pour son père, « Allez viens papa, on nous attend. »
Bill ouvrit la porte, et contempla son bureau une table, une chaise, une multitude de parchemins et une fenêtre . Il regrettait amèrement les tombeaux égyptiens. Il s'affaira toute la matinée sur des dossiers plus ennuyeux les uns que les autres, regardant parfois par la fenêtre (qui, malheureusement donnait sur un mur), buvant café sur café. Vers midi, ils reçût un hibou de Dumbledore, lui expliquant de retrouver son père en fin d'après-midi afin de se rendre au QG de l'ordre dont l'adresse devait rester secrète . La tête posée sur un papier concernant les dettes et fraudes de Ludo Verpey, Bill maudissait sa journée et décida d'aller déjeuner. Arrivé au Chaudron Baveur, il s'installa à une petite table, l'air absent.
« Qu'est ce que je peux faire pour toi sunshine ? » Il leva les yeux pour découvrir une sorcière édentée qui lui faisait un large sourire.
« Euh... un bœuf en gelée et un double whisky pur feu s'il vous plaît . »
« A cette heure-ci ? »
« Ouais , j'ai grand besoin d'un whisky. »
« Non, idiot ! Je parlais du bœuf, je te le déconseille ,ça fait plusieurs jours déjà qu'il marine dans... »
« Ok , juste le whisky alors. » répondit-il l'air dégoûté. Il resta assis plus d'une demi-heure devant son verre , ne pensant à rien, le regard vide. A deux heures, il repartit travailler la journée fut très longue à son goût. Vers six heures, alors qu'il s'attaquait à son quatorzième pliage en papier en forme de cygne , le même gobelin que ce matin fit irruption dans son bureau :
« Toujours là Mr Weasley ? Vous devriez partir ! S'acharner sur son travail, bien que cela soit gratifiant pour la banque, ne doit pas empiéter sur votre vie privée ! » il rit à sa propre remarque, très satisfait de lui même.
« Ah ah ah... » s'apprêtait à répondre Bill « l'humour des gobelins, toujours aussi ridicule », mais il préféra répondre « Vous avez raison, je vais y aller , il se fait tard. Demain , je ré- attaque le dossier Verpey ! » d'un air faussement enjoué.
« Très bien ! Très professionnel de la part d'un jeune homme comme vous ! » s'exclama le gobelin. En effet , demain Bill avait l'intention de refaire des pliages en papier de ce satané dossier, « Peut-être des cocottes ou des avions... » pensa-t-il.
En sortant de Gringotts, il éprouva une certaine sensation de liberté, comment allait-il tenir aussi longtemps là bas sans devenir fou ? Il aimait son métier mais la paperasse ,n'était vraiment pas sa tasse de thé. Après 3 ans de terrain en Egypte, toute autre fonction lui paraissait fade. Arrivé au ministère de la magie, Bill rejoignit son père près de la fontaine de la fraternité.
« Bonjour Papa »
« Tu sais ,cette fontaine m'a toujours intrigué . Parfois, le soir après le travail je m'arrête un instant et je la contemple. » Bill regarda la statue à son tour l'air dubitatif , ce n'était que des statues à ses yeux, rien de fascinant. Mr Weasley les yeux toujours en l'air ,ajouta : « C'est comme si ils étaient vivants je t'assure... Un soir, j'ai même cru que l'elfe de maison m'avait fait un clin d'oeil ! Bill gloussa, pris d'affection pour son père, « Allez viens papa, on nous attend. »
