CHAPITRE 8
« Oh, mais je pourrais te poser la même question ! Tu n'es plus en Egypte, à traquer les momies ? » répondit un jeune homme à la mine satisfaite et dont la couleur de cheveux était à l'identique celle de Bill.
« Ne joue pas à ça avec moi Perce, ne prends pas ce ton suffisant, ça ne te va pas... »
« Que nous vaut ton retour à la civilisation Bill ? »
« Je travaille ici, ce qui n'est pas ton cas. Tu n'as pas une course à faire pour le ministre ? une plante à arroser ? aller chercher des beignets ? »
« A vrai dire, mon cher frère, je suis ici en mission pour le compte de Mr Fudge ; j'ai rendez-vous avec Ragnok pour parler affaires. D'ailleurs, trêve de bavardage ,je suis attendu. Bonne continuation à toi, ne salue pas la famille pour moi ! » Percy le quitta pour un gobelin à qui il serra chaleureusement la main. Bill se retourna en direction de son bureau , « Quel... ! » pensa-t-il « Il ne mérite pas que maman pleure pour lui... » Noyé dans ses pensées , il ouvrit la porte de son bureau violemment et se précipita sur son fauteuil, ferma les yeux et maudissait sa rencontre avec son frère. « Café » ordonna-t-il et une tasse fumante apparut dans sa main. Les pieds sur son bureau, il commençait à lire un des dossiers empilés sur la table tout en portant la tasse à ses lèvres.
« euh... pardon, Bill Weasley je présume ? » fit une petite voix manifestement gênée devant lui. Bill prit par surprise ,avala son café de travers et parvint à ne pas s'étouffer.
« hem... oui c'est moi » il leva les yeux, en face de lui se trouvait assise une jeune fille, la gazette du sorcier sous l'épaule, qui lui faisait un sourire.
« Enchantée, Fleur Delacour » elle lui serra la main. « je commence un stage à la banque aujourd'hui, on m'a dit de m'installer dans votre bureau et que vous serez mon tuteur pour quelques mois. »
« On vous a dit ça ? C'est bien, mais je suis le dernier informé. Ecoutez, je n'ai pas le temps de superviser un stagiaire , veuillez voir ça au bureau d'a côté » il l'a prit par le bras et la conduisit à la porte « Ravi de vous avoir connue ! » il lui serra la main et referma la porte.
« Une stagiaire ? j'ai la tête de l'emploi ? ils vont m'entendre » se dit-il . Il se remit à l'ouvrage et déplia un long parchemin. Au bout de quelques minutes de lecture acharnée, un gobelin entra sans crier gare dans le bureau « Weasley je puis vous dire quelques mots ? »
« Bien sûr Vitriûk, je peux vous aider ? »
« Et bien, je ne pense pas que vous soyez en pouvoir de refuser un stagiaire . Sachez que ce comportement ne sied pas à l'image de la banque, de plus, le père de la jeune fille est un de nos riches investisseurs français et nous nous devons d'accueillir sa fille pour plusieurs mois... » dit-il dans un mélange de froideur et de crainte.
« OK, mais je ne pense pas être capable d'assurer une telle fonction, n'y a-t-il pas plus expérimenté que moi ? »
« Weasley vous n'êtes pas en mesure de contester. »
« Très bien ! » ajouta Bill retenant son exaspération « Je m'en occuperai... Elle peut revenir , je vais lui montrer les ficelles du métier. »
« Vous êtes trop bon Monseigneur... » , annonça Vitriuk en ouvrant la porte. « Melle Delacour, vous pouvez entrer »
« Merci »répondit-elle en revenant dans la pièce « j'espère que je ne suis pas la source d'un contingent au moins ? »
« Bien sûr que non ma chère ! passez une bonne journée, vous êtes entre des mains expertes ! » ajouta le gobelin tout en regardant Bill d'un mauvais œil, puis il ferma la porte derrière lui.
Fleur resta debout, attendant un signe de Bill qui manifestement n'avait pas envie de porter son regard sur elle.
« euh... » marmonna-t-elle, « par ou puis-je commencer ? » Il leva les yeux vers elle, « je vais t'en faire baver princesse » pensa-t- il très fort. Il lui fit un grand sourire hypocrite en lui tendant un dossier.
« Je te laisse le dossier Verpey avec chagrin, ça me fend le cœur de m'en séparer ... Tu verras il est très long et surtout passionnant !»
« Oh, mais je pourrais te poser la même question ! Tu n'es plus en Egypte, à traquer les momies ? » répondit un jeune homme à la mine satisfaite et dont la couleur de cheveux était à l'identique celle de Bill.
« Ne joue pas à ça avec moi Perce, ne prends pas ce ton suffisant, ça ne te va pas... »
« Que nous vaut ton retour à la civilisation Bill ? »
« Je travaille ici, ce qui n'est pas ton cas. Tu n'as pas une course à faire pour le ministre ? une plante à arroser ? aller chercher des beignets ? »
« A vrai dire, mon cher frère, je suis ici en mission pour le compte de Mr Fudge ; j'ai rendez-vous avec Ragnok pour parler affaires. D'ailleurs, trêve de bavardage ,je suis attendu. Bonne continuation à toi, ne salue pas la famille pour moi ! » Percy le quitta pour un gobelin à qui il serra chaleureusement la main. Bill se retourna en direction de son bureau , « Quel... ! » pensa-t-il « Il ne mérite pas que maman pleure pour lui... » Noyé dans ses pensées , il ouvrit la porte de son bureau violemment et se précipita sur son fauteuil, ferma les yeux et maudissait sa rencontre avec son frère. « Café » ordonna-t-il et une tasse fumante apparut dans sa main. Les pieds sur son bureau, il commençait à lire un des dossiers empilés sur la table tout en portant la tasse à ses lèvres.
« euh... pardon, Bill Weasley je présume ? » fit une petite voix manifestement gênée devant lui. Bill prit par surprise ,avala son café de travers et parvint à ne pas s'étouffer.
« hem... oui c'est moi » il leva les yeux, en face de lui se trouvait assise une jeune fille, la gazette du sorcier sous l'épaule, qui lui faisait un sourire.
« Enchantée, Fleur Delacour » elle lui serra la main. « je commence un stage à la banque aujourd'hui, on m'a dit de m'installer dans votre bureau et que vous serez mon tuteur pour quelques mois. »
« On vous a dit ça ? C'est bien, mais je suis le dernier informé. Ecoutez, je n'ai pas le temps de superviser un stagiaire , veuillez voir ça au bureau d'a côté » il l'a prit par le bras et la conduisit à la porte « Ravi de vous avoir connue ! » il lui serra la main et referma la porte.
« Une stagiaire ? j'ai la tête de l'emploi ? ils vont m'entendre » se dit-il . Il se remit à l'ouvrage et déplia un long parchemin. Au bout de quelques minutes de lecture acharnée, un gobelin entra sans crier gare dans le bureau « Weasley je puis vous dire quelques mots ? »
« Bien sûr Vitriûk, je peux vous aider ? »
« Et bien, je ne pense pas que vous soyez en pouvoir de refuser un stagiaire . Sachez que ce comportement ne sied pas à l'image de la banque, de plus, le père de la jeune fille est un de nos riches investisseurs français et nous nous devons d'accueillir sa fille pour plusieurs mois... » dit-il dans un mélange de froideur et de crainte.
« OK, mais je ne pense pas être capable d'assurer une telle fonction, n'y a-t-il pas plus expérimenté que moi ? »
« Weasley vous n'êtes pas en mesure de contester. »
« Très bien ! » ajouta Bill retenant son exaspération « Je m'en occuperai... Elle peut revenir , je vais lui montrer les ficelles du métier. »
« Vous êtes trop bon Monseigneur... » , annonça Vitriuk en ouvrant la porte. « Melle Delacour, vous pouvez entrer »
« Merci »répondit-elle en revenant dans la pièce « j'espère que je ne suis pas la source d'un contingent au moins ? »
« Bien sûr que non ma chère ! passez une bonne journée, vous êtes entre des mains expertes ! » ajouta le gobelin tout en regardant Bill d'un mauvais œil, puis il ferma la porte derrière lui.
Fleur resta debout, attendant un signe de Bill qui manifestement n'avait pas envie de porter son regard sur elle.
« euh... » marmonna-t-elle, « par ou puis-je commencer ? » Il leva les yeux vers elle, « je vais t'en faire baver princesse » pensa-t- il très fort. Il lui fit un grand sourire hypocrite en lui tendant un dossier.
« Je te laisse le dossier Verpey avec chagrin, ça me fend le cœur de m'en séparer ... Tu verras il est très long et surtout passionnant !»
