CHAPITRE 19.
Il se retourna soudainement. Tonks était face à lui, visiblement inquiète pour lui.
« Comment tu t'es fait tout ça ? » demanda-t-elle, tout en attrapant un second torchon pour l'aider à se nettoyer. Bill restait debout, sans bouger, l'air ébahi tandis qu'elle lui enlevait sa chemise pour vérifier l'état des plaies. Plusieurs fois, il grogna plaintivement pendant qu'elle appuyait sur ses cicatrices infectées .
« T'es plus fâchée ? » murmura-t-il . Elle s'arrêta et le regarda dans les yeux lui, ne bougeait toujours pas. Elle l'embrassa doucement et le serra contre elle. Bill se sentît faillir, ses jambes ne semblaient plus répondre , et il tomba, l'entraînant dans sa chute sur le carrelage froid et humide de la cuisine.
« Oups, pardon, c'est la fatigue... » ajouta-t-il dans un rire alors qu'ils étaient tous les deux allongés l'un sur l'autre par terre.
Calmement, ils montèrent les marches de la maison, las. Alors qu'ils rentraient dans la chambre de Tonks, Bill entendît un bruit dans la pièce adjacente, normalement inoccupée. Il lâcha la main de la jeune fille .
« J'arrive, 2 minutes, je te rejoins »lui suggéra-t-il. Elle accepta et ferma la porte derrière elle, en bâillant .
Il s'avança prudemment de la pièce où un vacarme sourd se faisait entendre. Il tourna la poignée, et entra dans la chambre. Un réel désordre occupait l'espace . Livres, tentures, et objets étaient éparpillés sur le sol sale . Malgré l'obscurité, Bill parvint à reconnaître une silhouette au fond, qui fouillait avec rapidité une armoire, renversant son contenu par terre.
« Severus, je peux savoir ce que vous faites ici » ? demanda Bill d'un ton distant. Rogue se retourna vers lui, terrifié d'avoir été interrompu. Il semblait plus pale que d'habitude, ses cheveux sales, étaient noués en une queue de cheval, et sa robe normalement si propre était déchirée à quelques endroits .
L'atmosphère était malsaine, les deux hommes se détestaient cordialement depuis longtemps. Bill, malgré ses bons résultats et son statut de préfet- en-chef à Poudlard, avait toujours émit certains doutes à propos du professeur de potions. L'homme austère et froid était à présent dans un état lamentable. Bill savait que ce dernier était chargé de mission pour Dumbledore, au compte de l'ordre, mais il n'en savait pas plus.
« On ne vous a pas vu ce soir a la réunion ? » surenchérit Bill de plus belle.
Rogue le regardait, sans fléchir. Il paraissait perdu dans ses pensées, tremblait anormalement, rompant avec l'image qu'il reflétait à l'accoutumée .
« Je...je... Ca ne vous regarde pas Weasley. »
« Oh mais si Severus, je suis concerné. J'essaie de dormir dans la chambre d'à coté mais vous faites un tel boucan... Sirius sait que vous fouillez dans ses affaires personnelles ? » Bill prenait un réel plaisir à questionner son interlocuteur, il se sentait en position de force.
« Je ne fais que passer, je cherchais quelque chose. Je n'ai aucun compte à vous rendre Weasley » sa voix se fît irrégulière . Il prit un petit objet dans la vitrine, le mit dans la poche intérieure de sa robe, et s'avança vers le seuil.
« J'imagine que je peux prévenir Sirius que vous êtes passé ? Ou Dumbledore ? Nous nous faisions tellement de souci pour vous !» ajouta le jeune homme, un sourire faux au coin des lèvres. Il ouvra servilement la porte à Rogue, lui permettant de sortir.
« Monsieur Weasley, ne vous permettez pas de prendre ce ton insolent avec moi » siffla le professeur . « Je sais beaucoup de choses que vous ignorez... » Il remonta sa cape sur les épaules, et passa le seuil devant lui. Il partit de façon théatrale, semblant flotter au dessus des escaliers, et disparut du champ de vision du 1er étage.
Bill le regarda partir, et s'aventura dans la pièce en désordre à son tour. Il s'avança vers cette grande vitrine, et y jeta un œil. Armoiries, blasons, argenterie et dorures tout était frappé des armes de la maison Black. Il s'attarda sur une petite boite à bijoux ouverte, d'où résonnait une mélodie à glacer le sang. Des colliers d'opales, des bagues et des bracelets y étaient déposés.
« Le vieux Severus doit aimer se travestir...» suggéra-t-il tout bas, tout en refermant le coffret , faisant cesser la berceuse glauque. Il referma aussi la vitrine, d'un air suspicieux, et d'un coup de baguette, rangea la chambre sombre.
Il quitta la chambre pour aller dans celle d'à coté, où il était attendu expressément. Poussant délicatement la porte, il fit passer sa tête dans l'entre -baîllement .
« Bien ! Où en était-on ? » demanda t il gaiement. Son visage passa de la joie à l'étonnement.
« Eh oh Tonks ? Non, tu dors déjà ?.. »
Il se retourna soudainement. Tonks était face à lui, visiblement inquiète pour lui.
« Comment tu t'es fait tout ça ? » demanda-t-elle, tout en attrapant un second torchon pour l'aider à se nettoyer. Bill restait debout, sans bouger, l'air ébahi tandis qu'elle lui enlevait sa chemise pour vérifier l'état des plaies. Plusieurs fois, il grogna plaintivement pendant qu'elle appuyait sur ses cicatrices infectées .
« T'es plus fâchée ? » murmura-t-il . Elle s'arrêta et le regarda dans les yeux lui, ne bougeait toujours pas. Elle l'embrassa doucement et le serra contre elle. Bill se sentît faillir, ses jambes ne semblaient plus répondre , et il tomba, l'entraînant dans sa chute sur le carrelage froid et humide de la cuisine.
« Oups, pardon, c'est la fatigue... » ajouta-t-il dans un rire alors qu'ils étaient tous les deux allongés l'un sur l'autre par terre.
Calmement, ils montèrent les marches de la maison, las. Alors qu'ils rentraient dans la chambre de Tonks, Bill entendît un bruit dans la pièce adjacente, normalement inoccupée. Il lâcha la main de la jeune fille .
« J'arrive, 2 minutes, je te rejoins »lui suggéra-t-il. Elle accepta et ferma la porte derrière elle, en bâillant .
Il s'avança prudemment de la pièce où un vacarme sourd se faisait entendre. Il tourna la poignée, et entra dans la chambre. Un réel désordre occupait l'espace . Livres, tentures, et objets étaient éparpillés sur le sol sale . Malgré l'obscurité, Bill parvint à reconnaître une silhouette au fond, qui fouillait avec rapidité une armoire, renversant son contenu par terre.
« Severus, je peux savoir ce que vous faites ici » ? demanda Bill d'un ton distant. Rogue se retourna vers lui, terrifié d'avoir été interrompu. Il semblait plus pale que d'habitude, ses cheveux sales, étaient noués en une queue de cheval, et sa robe normalement si propre était déchirée à quelques endroits .
L'atmosphère était malsaine, les deux hommes se détestaient cordialement depuis longtemps. Bill, malgré ses bons résultats et son statut de préfet- en-chef à Poudlard, avait toujours émit certains doutes à propos du professeur de potions. L'homme austère et froid était à présent dans un état lamentable. Bill savait que ce dernier était chargé de mission pour Dumbledore, au compte de l'ordre, mais il n'en savait pas plus.
« On ne vous a pas vu ce soir a la réunion ? » surenchérit Bill de plus belle.
Rogue le regardait, sans fléchir. Il paraissait perdu dans ses pensées, tremblait anormalement, rompant avec l'image qu'il reflétait à l'accoutumée .
« Je...je... Ca ne vous regarde pas Weasley. »
« Oh mais si Severus, je suis concerné. J'essaie de dormir dans la chambre d'à coté mais vous faites un tel boucan... Sirius sait que vous fouillez dans ses affaires personnelles ? » Bill prenait un réel plaisir à questionner son interlocuteur, il se sentait en position de force.
« Je ne fais que passer, je cherchais quelque chose. Je n'ai aucun compte à vous rendre Weasley » sa voix se fît irrégulière . Il prit un petit objet dans la vitrine, le mit dans la poche intérieure de sa robe, et s'avança vers le seuil.
« J'imagine que je peux prévenir Sirius que vous êtes passé ? Ou Dumbledore ? Nous nous faisions tellement de souci pour vous !» ajouta le jeune homme, un sourire faux au coin des lèvres. Il ouvra servilement la porte à Rogue, lui permettant de sortir.
« Monsieur Weasley, ne vous permettez pas de prendre ce ton insolent avec moi » siffla le professeur . « Je sais beaucoup de choses que vous ignorez... » Il remonta sa cape sur les épaules, et passa le seuil devant lui. Il partit de façon théatrale, semblant flotter au dessus des escaliers, et disparut du champ de vision du 1er étage.
Bill le regarda partir, et s'aventura dans la pièce en désordre à son tour. Il s'avança vers cette grande vitrine, et y jeta un œil. Armoiries, blasons, argenterie et dorures tout était frappé des armes de la maison Black. Il s'attarda sur une petite boite à bijoux ouverte, d'où résonnait une mélodie à glacer le sang. Des colliers d'opales, des bagues et des bracelets y étaient déposés.
« Le vieux Severus doit aimer se travestir...» suggéra-t-il tout bas, tout en refermant le coffret , faisant cesser la berceuse glauque. Il referma aussi la vitrine, d'un air suspicieux, et d'un coup de baguette, rangea la chambre sombre.
Il quitta la chambre pour aller dans celle d'à coté, où il était attendu expressément. Poussant délicatement la porte, il fit passer sa tête dans l'entre -baîllement .
« Bien ! Où en était-on ? » demanda t il gaiement. Son visage passa de la joie à l'étonnement.
« Eh oh Tonks ? Non, tu dors déjà ?.. »
