CHAPITRE 20.
Elle était profondément endormie sur le lit, toujours habillée. Sans faire de bruit, il lui ôta ses chaussures et remonta le drap sur elle. Il la regarda dormir toute la nuit, surveillant la régularité de son souffle , lui caressant les cheveux avec douceur . Bill ne pouvait fermer l'œil , peu soucieux de ses blessures, il repensait à Rogue dans la chambre d'a coté, à son allure épouvantable et ses gestes saccadés. Que pouvait il chercher dans les vestiges d'une vieille famille de mages noirs ? Pourquoi semblait il si abattu ? A bout de plusieurs heure de réflexion , d'hypothèses sans queue ni tête, il trouva enfin le sommeil.
Il était dans une grotte , avec Fleur, comme la veille. Ils avançaient a pas prudents, pour tomber sur un monstre énorme, avec un corps de graphorn et le visage de Tonks. Celui ci les pourchassait a travers champs tandis que Mrs Weasley et Charlie s'époumonaient sur l'hymne national roumain. Au moment où Rogue tentait de voler des scones dans une armoire , Bill se réveilla en sueur. La lumière du jour emplissait la chambre, des particules de poussière en suspension dansaient avec les rayons du soleil. Le calme régnait dans le manoir, presque anormalement. Bill se tourna vers Tonks qui lui souriait dans un demi songe
« Dimanche » soupira-t-elle, se blôtissant contre lui.
« Dimanche » reprit il avec le sourire. Il reposa la tête sur son traversin, se serra contre elle et se rendormit à la minute.
Lorsque Bill rouvrît les yeux quelques heures plus tard, il s'aperçût qu'il était seul dans le grand lit. Tonks était assise dans un vieux fauteuil en cuir dans un coin ensoleillé de la chambre , les jambes posées contre la fenêtre, plongée dans un livre. Il se leva, joignit ses mains et s'étira habilement. Tel un félin, il bondit sur le fauteuil en grognant, la couvrant de baisers furtifs. Elle se débattît inutilement .
« Allez Bill, j'ai du travail !» essaya-t-elle de dire tandis qu'il la chatouillait. Il posa sa tête sur le ventre de la jeune fille et lût avec elle , se laissant gratter le dos affectueusement. Elle reprit sa lecture, des lunettes posées sur le nez, répétant à voix basse des formules en latin.
« C'est quoi ? » demanda-t-il paresseusement.
« Des sortilèges de camouflage , j'arrive toujours pas à les retenir, et Maugrey va me tuer si je ne les apprends pas. On va chercher Harry dans 3 jours, - il me l'a dit ce matin- , et il a peur que je fasse une bêtise . »
« La confiance règne dis moi... »
« Il a pas tort... Ma maladresse me perdra. » Elle ferma violemment le grimoire . « Allez viens, on va déjeuner. J'en peux plus des révisions ! »
Quelques minutes plus tard, ils marchaient le long du chemin de Traverse, dans la foule dense et colorée du dimanche après-midi.
« On était vraiment obligés d'aller ici ? » pesta Bill alors qu'il se faisait bousculer pour la troisième fois par un passant.
« Un peu de sociabilité ne peut pas te nuire ! » répliqua- t- elle en le décoiffant affectueusement.
« Rahhhhh, pas les cheveux ! Jamais les cheveux ! » , il se recoiffa consciencieusement face à une vitrine de magasin.
« En fait, ton joyeux désordre capillaire, c'est très étudié ! » remarqua-t-elle alors qu'il se rattachait les cheveux avec son lacet. Il la prît par la taille, la ramenant vers lui : « Saleté . Allez je t'emmène manger, tu parleras moins... »
Ils passèrent les portes-volets d'une échoppe bondée et bruyante, et s'assirent à une table excentrée . Bill attrapa un journal oublié sur la table, et se mît a lire les gros titres , tandis que Tonks récitait ses formules de dissimulation, de manière scolaire.
« Tiens, Dubois est passé titulaire à Flaquemare... »
« Dissimulium anonymus ... »
« Et Chudley s'est encore fait écraser par les Tornades, pathétique... »
« J'agite ma baguette trois fois, puis je répète l'incantation... Oups, excusez moi monsieur ! » Sa baguette avait malencontreusement atterri dans l'assiette d'un homme assis à la table d'à coté.
« Ca te dit, les bizzar'sisters jouent ce soir à Londres ?
« Hmm pourquoi pas ! ? » ,tandis qu'elle nettoyait sa baguette du revers de sa manche.
« Ok, on se fait un petit concert tranquille. » Bill posa son journal, atterré. « Dis, on fait pas un peu vieux couple là ? »
Elle était profondément endormie sur le lit, toujours habillée. Sans faire de bruit, il lui ôta ses chaussures et remonta le drap sur elle. Il la regarda dormir toute la nuit, surveillant la régularité de son souffle , lui caressant les cheveux avec douceur . Bill ne pouvait fermer l'œil , peu soucieux de ses blessures, il repensait à Rogue dans la chambre d'a coté, à son allure épouvantable et ses gestes saccadés. Que pouvait il chercher dans les vestiges d'une vieille famille de mages noirs ? Pourquoi semblait il si abattu ? A bout de plusieurs heure de réflexion , d'hypothèses sans queue ni tête, il trouva enfin le sommeil.
Il était dans une grotte , avec Fleur, comme la veille. Ils avançaient a pas prudents, pour tomber sur un monstre énorme, avec un corps de graphorn et le visage de Tonks. Celui ci les pourchassait a travers champs tandis que Mrs Weasley et Charlie s'époumonaient sur l'hymne national roumain. Au moment où Rogue tentait de voler des scones dans une armoire , Bill se réveilla en sueur. La lumière du jour emplissait la chambre, des particules de poussière en suspension dansaient avec les rayons du soleil. Le calme régnait dans le manoir, presque anormalement. Bill se tourna vers Tonks qui lui souriait dans un demi songe
« Dimanche » soupira-t-elle, se blôtissant contre lui.
« Dimanche » reprit il avec le sourire. Il reposa la tête sur son traversin, se serra contre elle et se rendormit à la minute.
Lorsque Bill rouvrît les yeux quelques heures plus tard, il s'aperçût qu'il était seul dans le grand lit. Tonks était assise dans un vieux fauteuil en cuir dans un coin ensoleillé de la chambre , les jambes posées contre la fenêtre, plongée dans un livre. Il se leva, joignit ses mains et s'étira habilement. Tel un félin, il bondit sur le fauteuil en grognant, la couvrant de baisers furtifs. Elle se débattît inutilement .
« Allez Bill, j'ai du travail !» essaya-t-elle de dire tandis qu'il la chatouillait. Il posa sa tête sur le ventre de la jeune fille et lût avec elle , se laissant gratter le dos affectueusement. Elle reprit sa lecture, des lunettes posées sur le nez, répétant à voix basse des formules en latin.
« C'est quoi ? » demanda-t-il paresseusement.
« Des sortilèges de camouflage , j'arrive toujours pas à les retenir, et Maugrey va me tuer si je ne les apprends pas. On va chercher Harry dans 3 jours, - il me l'a dit ce matin- , et il a peur que je fasse une bêtise . »
« La confiance règne dis moi... »
« Il a pas tort... Ma maladresse me perdra. » Elle ferma violemment le grimoire . « Allez viens, on va déjeuner. J'en peux plus des révisions ! »
Quelques minutes plus tard, ils marchaient le long du chemin de Traverse, dans la foule dense et colorée du dimanche après-midi.
« On était vraiment obligés d'aller ici ? » pesta Bill alors qu'il se faisait bousculer pour la troisième fois par un passant.
« Un peu de sociabilité ne peut pas te nuire ! » répliqua- t- elle en le décoiffant affectueusement.
« Rahhhhh, pas les cheveux ! Jamais les cheveux ! » , il se recoiffa consciencieusement face à une vitrine de magasin.
« En fait, ton joyeux désordre capillaire, c'est très étudié ! » remarqua-t-elle alors qu'il se rattachait les cheveux avec son lacet. Il la prît par la taille, la ramenant vers lui : « Saleté . Allez je t'emmène manger, tu parleras moins... »
Ils passèrent les portes-volets d'une échoppe bondée et bruyante, et s'assirent à une table excentrée . Bill attrapa un journal oublié sur la table, et se mît a lire les gros titres , tandis que Tonks récitait ses formules de dissimulation, de manière scolaire.
« Tiens, Dubois est passé titulaire à Flaquemare... »
« Dissimulium anonymus ... »
« Et Chudley s'est encore fait écraser par les Tornades, pathétique... »
« J'agite ma baguette trois fois, puis je répète l'incantation... Oups, excusez moi monsieur ! » Sa baguette avait malencontreusement atterri dans l'assiette d'un homme assis à la table d'à coté.
« Ca te dit, les bizzar'sisters jouent ce soir à Londres ?
« Hmm pourquoi pas ! ? » ,tandis qu'elle nettoyait sa baguette du revers de sa manche.
« Ok, on se fait un petit concert tranquille. » Bill posa son journal, atterré. « Dis, on fait pas un peu vieux couple là ? »
