CHAPITRE 21.

« Hey, sista ! grab your wand,
you never know, what could be this land.
I've felt troubles at first sight,
you met the guy, he deserves the fight !
Damn wizard yeah yeah yeah... »

« Tu veux bien arrêter de chanter ça ? Ca fait une heure que tu l'as dans la tête... »
« Damn oh damn wizard... »
« Plus de concert pour toi ! »
« yeah yeah yeah, sisters unify ! »
« Je les pensais pas aussi féministes les bizzarr' sisters ... »

Dans un Picaddilly Circus désert , Bill et Tonks rentraient du concert de la soirée . Elle arborait fièrement le tee-shirt du groupe , chantant à tue-tête les paroles ,et jouant très convaincue, de la guitare imaginaire. Ils marchèrent tranquillement jusqu'au 12 square grimmaurd, sous un ciel clément. La canicule extraordinaire qui sévissait au Royaume-uni poussait les gens à sortir de chez eux. Bill eut une pensée amère pour Sirius qui était contraint de rester enfermé , impotent. Ce fut ce dernier qui les accueillit à leur retour , ouvrant la porte avant même qu'ils eussent sonné .

« Réunion, encore une fois. Dépêchez vous... »

Le couple entra, se lâchant la main ,et ils suivirent rapidement Sirius. Ils pénétrèrent dans la cuisine bondée, tous les membres étaient présents, parmi eux des gens que Bill ne connaissait pas , quelques aurors et employés du Ministère. Tous étaient réunis autour d'Arthur Weasley et de Maugrey fol-œil surélevés sur la table à manger .
« ...Capes d'invisibilité, éteignoir , balais . Nous serons neuf Kingsley, Emmeline, Remus, Elphias ,Dedalus, Hestia , Sturgis , Tonks et moi même. Je veux la plus grande rigueur ,et une ponctualité exemplaire. Tonks, tu te charges de trouver un prétexte pour éloigner les moldus de Privet drive. » Elle acquiesça presque militairement , ayant repris son sérieux .
« Bien, nous en avons fini , dispersez »

Bill, perdu au milieu d'une foule d'inconnus , se dirigea vers son père en quête d'informations. Celui ci en le voyant, lui fourra dans les bras des cartes roulées.
« Les plans du Ministère, tu t'en charges. Tous les sous sols sont répertoriés .Il faut que tu nous trouves un moyen d'accéder au département des mystères sans attirer l'attention. »
« Pourquoi moi ? Ca serait pas mieux de confier ce genre de mission a une langue de plomb ? » Bill incrédule, regardait en détail les plans sinueux du bâtiment.
« Justement, tu es qualifié pour ça. Et puis il faut aussi que tu aies Ragnok à l'œil , les gobelins sont assez ambigus. Dumbledore n'a aucun moyen de persuasion sur eux. »
« Ok, je vais voir ce que je peux faire » Maugrey rejoignit la discussion , posant sa main squelettique sur l'épaule de Bill.
« Non gamin, tu vas pas voir. Tu vas le faire.
« Chef oui chef. » répondit il, surpris du professionnalisme environnant.

Tous quittèrent la cuisine, des poignées de main furent échangées, et les lumières de la maison, peu a peu s'éteignirent.

Le lendemain matin, il quitta rapidement le manoir , donnant un baiser furtif à Tonks qui dormait encore, et transplana sans bruit.

Dans les couloirs bruyants de la banque, il se fraya un chemin jusqu'au bureau de Ragnok , et s'entretint une heure avec lui. Lorsqu'il sortit du bureau, , l'énervement et l'exaspération se lisaient sur son visage. Comme Dumbledore, il ne parvenait pas à entamer le dialogue avec le directeur de la banque , fermé à toute conversation. Les gobelins étaient en désaccord avec le Ministère, et la presse l'étalait dans ses gros titres, notamment la presse a scandales le Chicaneur s'en donnait a cœur joie . Etre ridiculisée par les sorciers attisait la mésentente pourtant cordiale entre la banque et le gouvernement. Il retourna à ses occupations pendant la matinée , ne voyant pas les aiguilles de l'horloge murale défiler.

La porte claqua violemment, le choc résonna dans tout l'étage . Bill, le nez plongé dans son journal, releva la tête Une petite silhouette s'avançait vers lui boitant légèrement, les cheveux hirsutes, la cape boueuse. Il se retint de rire à la vue comique de Fleur. Elle lui jeta un regard noir , s'asseyant face à lui.
« William... »
« Fleur... »
« Je t'exècre William. »
« Et toi, tu es de toute beauté... Comment s'est passé ton séjour escapade en Roumanie ? » demanda -t- il, se retenant de rire.
« Des dragons, William, des dragons .»
« Ah ? Je t'avais pas parlé du petit hobby de Charlie ? »
« Des dragons partout...autour de moi, des verts, bleus, noirs. Tous aussi gros les uns que les autres. Des dragons... » sa voix était serrée, elle continuait a le regarder avec rage.
« Effectivement Fleur, ca fait beaucoup de dragons... »