Chapitre 15
Le jour venait de se lever. Le soleil eclairait la chambre où reposait Beltane, lui donnant un tout autre aspect que la veille au soir. Beltane qui était debout depuis une dizaine de minutes, s'était accoudé à la fenêtre en esperant, sans y croire vraiment, pouvoir trouver quelque chose, une faille qui lui permettrait de s'enfuir, pas qu'elle eut été vraiment inconfortablement installée, elle avait une grande et chambre, pas de chaines, pas de cordes aux poignets et aux chevilles, pas de baillon... Bref, une captivité qui se vit relativement bien, mais il lui suffisait de penser à ce qui l'attendait, aux pattes de Lucius posées sur elle, pour lui flanquer la nausée. Elle chassa les images repugnantes qui lui traversaient l'esprit et reporta son attention sur le decor. Elle se surprit à penser que dans d'autres circonstances et avec une personne en particulier, elle aurait beaucoup aimé vivre dans le grand manoir Malefoy. Ces pensées furent interrompues par une petite voix nasillarde...
- Bonjour je suis Ippy, elfe de maison du bon Mr Malefoy. Le maître a dit à Ippy de venir chercher la jeune fille. La jeune fille doit descendre tout de suite.
- Dites lui que je descendrai quand bon me plaira...
- Mais le maître...
- TON maître et non le MIEN ! Qu'il vienne me chercher lui même s'il l'ose je ne bougerai pas d'ici.
- Mais le maître...
- SORS D'ICI !!!
- Le maître ne va pas être content... Ippy va avoir des ennuis...
- Quel genre d'ennuis ??
- Oh non rien ! Ippy est mechant ! Ippy fait passer son maître pour un mechant homme ! Il ne faut pas écouter Ippy !
- Bien economise ta salive, j'imagine bien les manières de ce Bon-Mr-Malefoy, ironisa-t'elle en insistant sur les derniers mots, Mais si il t'arrive quelque chose à cause de moi je risque de m'en vouloir et je tiens à être en paix avec ma conscience... Allez je te suis on déscend !
- Merci mademoiselle...Ippy peut-il vous demander votre nom?
- Ippy peut. Je suis Miss Serpentard, Beltane Serpentard.
- Oh ! Le maître dit que le seul sang aussi pur que celui des Malefoy c'est celui des Serpentard. Ippy sera très gentil avec Miss Serpentard, Ippy le promet ! lui fit-il en la dirigeant vers la salle à manger.
- Ippy ne doit pas être gentil avec moi seulement parce que je suis une Serpentard, mais parce que je suis quelqu'un de génial...fit-elle d'un ton agacé, mais bon, il semble que je sois coincée ici pour un bon bout de temps, tu auras l'occasion de le découvrir par toi même !
- Avez-vous bien dormit Mademoiselle Serpentard?
Ils étaient arrivés dans la salle. La pièce était magnifique, éclairée par la lumière exterieure qui passait à travers les vitres qui séparaient l'interieur de la terasse contigüe. Au milieu, une grande table en bois, se mariant avec le reste autour de laquelle était installés Lucius Malefoy et une femme plus toute jeune mais dont les traits fins temoignaient de la grande beauté dont elle avait du jouir plus jeune, beauté qui ne s'était pas tout àfait estompée. Ces longs cheveux blond et ces yeux gris dont la profondeur était doublement cachée par une paroi de glace présente également chez un certain jeune homme que nous connaissons tous, mais également par un léger voile de tristesse determinée.
- J'avouerai que la nuit delicieuse passée dans les bras de votre fils m'a été plus agréable que cette nuit-ci...
- Bien, je vois que vous attaquez dès le matin. Mais on ne se dispute pas devant les dames, je vous présente la mère de ce bonnet qui vous tient tant à coeur...Mrs Narcissa Malefoy.
Belt' hésita à repondre, elle se dit que les deux étaient à mettre dans le même panier puisqu'elle était temoin volontaire de toutes les horreurs commises par sont mari, même si cela allait à l'encontre du bonheur de leur propre fils. Puis elle se dit que si c'était avec elle qu'elle allait voir ses journées défiler, alors autant faire de mauvaise fortune bon coeur, de toute façon maintenant, ça n'avait plus d'importance...
- Bonjour Madame, fit-elle d'un ton monocorde qui voulut se faire poli.
- Bonjour Mademoiselle, repondit la femme sur un ton aussi glacial.
- Bien, les présentations sont faites, j'ai rempli mes devoirs, d'autres m'appellent. A ce soir femmes.
- Qui sait, je ne serais peut-être plus la...hasarda Beltane
- Rêvez jeune fille... Je ne vous laisse pas sans surveillance, tentez donc de vous enfuir, vous verrez...
Sur ces mots il disparut derrière la grande porte du manoir.
La jeune fille se décida enfin à s'asseoir à la table en face de Narcissa. Elle se servit une tasse de thé mais ne parvint pas à en avaler une seule goutte pour autant. Elle se racla la gorge de manière discrète mais distinctive pour que son interlocutrice le perçoive et se decide enfin à entamer la conversation pour casser l'athmosphère pesante qui regnait à cet instant, et effectivement Narcissa ne manqua pas de reagir:
- Soyons claires, je n'ai aucune envie de discuter avec celle qui, après être passée par celui de mon fils, finira dans celui de mon mari. Seulement ce dernier ne m'a pas laissé le choix, mais ne vous attendez pas à se qu'on parle barretes et chignons comme de bonnes copines vous m'inspirez autant que les Goblins de Gringotts.
La réaction de la jeune fille fut tout aussi immediate et avant de monter les escaliers d'un pas lourd et les poings serrés, elle repliqua d'un ton douceureux et ironique:
- Et bien dans ce cas je nous epargne une belle comedie aussi bien à vous qu'à moi-même, vous direz à votre cher et tendre que la volcanique Beltane à piqué sa crise de nerf et s'est refugiée dans sa chambre malgrés tout vos efforts pour entretenir la conversation. Avec cette version tout ira bien, ma situation ne peut pas être pire que maintenant, et vous, vous serez en paix avec votre mari cruel et repugnant, qui rentreras les mains pleines de sang, autant de celui d'innocentes victimes que de celui de mangemorts qui n'ont pas repondus à ses critères de selection, puis vous irez vous coucher tous les deux en pensant à votre fils - vous vous souvenez, Drago, celui que vous avez porté pendant 9 mois dans votre ventre - et vous rierez en pensant à tout ce qu'il supporte en moment, le poid des études et du Quiddich, la perte de ses deux parents, la perte de tout ce qui représentait la fierté des Malefoy ( son héritage et sa maison) et maintenant, le sentiment d'abandon par celle qu'il aimait. Non non...vraiment...je crois qu'on a rien à se dire...
Elle courue jusqu'à sa chambre puis se jetta sur son lit où elle enfouit qson visage dans les coussins de soie verte.
Elle resta idans cette position pendant quelques minutes qui lui parurent une éternité, et alors qu'elle songeai à se jeter du haut de la fenêtre, elle entendit quelques coups secs frappés à sa porte.
- Entrez... fit-elle d'une voix trainante.
La gracieuse mais hautaine Narcissa Malefoy fit son entrée et sans attendre d'en avoir la permission, s'assit pres de la fille sur le lit qui lui avait été imposé et repondit à au ton lasse qu'avait utilisé Beltane pour parler:
- Quel entousiasme... Il me semblerait entendre mon Drago...
- Je crois que si vous etiez à notre place, vous ne le seriez pas plus. Mais vous savez je n'ai pas plus envie de vous parler que tout à l'heure.
Elle fit mine de ne pas avoir entendu la dernière remarque.
- Vous lui ressemblez beaucoup vous savez, la même flamme, la même determination et la même confiance en soli.
- C'est pour cela que vous etes décidés à me faire souffrir autant que l'avez fait et continuez de le faire souffrir lui.
- Vous me prennez pour un monstre sans coeur n'est ce pas ?! Vous avez raison en un sens...
- EN UN SENS ?! Parce que vous oseriez pretendre le contraire !!!
- Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent jeune fille...,repondit la plus agée avant de se diriger vers la sortie.
Mais Beltane ne l'entendait pas de cette oreille, et avant qu'elle ait eu le temps de sortir de la chambre, cette dernière se precipita devant la porte pour l'empecher de passer.
- Attendez, vous ne pouvez pas me dire ca et partir comme ca...je...je voudrais entendre ce que vous avez à dire.
- Asseyons nous ici alors, cela risque d'être long.
Elle se mirent donc sur les couvertures, comme deux confidentes et elles s'observèrent un moment, la première listant ce qui avait pu plaire à son fils chez la jeune fille, et l'autre detaillant les point communs qu'avait son amant avec sa mère. Apres quelques longues minutes de silence, ce fut la plus vieille qui le rompit:
- Vous aimez mon fils?
- Euh...je...je...oui j'aime votre fils je pense...
- Et lui ?
- Il a dû m'aimer...oui j'en suis sure, il m'a aimé, mais on ne s'est pas quittés en très bon terme et maintenant il pense que...que je l'ai fuit.
- J'avais tellement peur qu'il ne devienne comme son père... Vous savez j'ai aimé mon mari moi aussi, il était jeune, ambitieux et puissant, mais s'il m'a épousée, c'était essentiellement pour le sang des Lestrange qui coulait dans mes veine. Bien vite, il est passé du mauvais coté de la ligne, il s'est engagé aux cotés de Lord Voldemort et j'ai enfin découvert qui il était vraiment, c'est à ce moment que j'aurais dû partir, c'était la ou jamais...Et puis il y a eu Drago, mon petit garçon, le seul lien qui existe encore entre Lucius et moi, celui qui m'a poussé à rester. Il lui ressemblait tellement, et j'avais tres peur qu'il ne suive les traces de son père. Je le voyais le prendre comme modèle, reprendre ses expressions, ses idées, et j'avoue que lorsque que j'ai apprit que mon fils devait vous sacrifier pour que son père le libère de son emprise, j'ai été plus qu'enchantée, du moins jusqu'à ce que j'apprenne que Drago vous aimait.
- Mais...vous semblez si...si froide, si distante, je n'aurais jamais cru que...
- Que j'avais peut-être des sentiments moins aussi ? Je comprend... Je vous disais que je me sentais coupable en un sens, pas que j'aie fait quelque horreur comme mon epoux, mais parce que j'y aie assisté sans mot dire, j'ai cedé aux menaces de Lucius et je me suis tue. Des années à jouer la comedie...
- Et votre fils, il sait tout cela?
- Si Lucius apprend que je vous ai raconté ca, je risque une bonne série de doloris, alors imaginez un peu si je m'étais confiée à Drago... Un Malefoy qui fait dans le sentiment, voila quelque chose qui ne lui aurait surement pas plu... Oh si vous saviez... Je n'ai même jamais pu secher les larmes de mon propre enfant, je n'ai jamais pu lui dire que je l'aimais...
- S'il est une chose que j'ai apprit dans la famille Serpentard, c'est que les sentiments peuvent être enfouis sous des couches de glaces, de bonnes manières et de quand-diras-t'on, lorsqu'ils sont présents ont les ressent quand même... Et puis, faites confiance à votre enfant, il est loin d'être bête.
- Et vous êtes loin de l'être aussi... Bien la discussion à pris une tournure bien personnelle et ce n'est pas dans mes habitudes. Je... sachez que je suis vraiment désolée de ce qui vous arrive, mais ayez espoir, mon fils n'a pas l'habitude de renoncer à ce qui lui appartient. Je dois donner des directives aux elfes de maison pour le diner, nous nous retrouverons ce soir. Ippy va venir vous tenir companie.
Elle se leva avec un air plus vieillit que jamais. Parler de ses douleurs les avait ravivées, et c'est l'air las et trainant qu'elle sortit de la pièce, laissant place à la petite elfe agitée.
- Mademoiselle n'a pas mangé ce midi, Ippy est un elfe gentil, Ippy n'a pas mangé tant que Miss Serpentard n'a pas mangé non plus, Ippy amène son repas dans la chambre de Miss Serpentard sinon elle va être malade.
- Merci Ippy, viens manger à coté de moi, j'ai besoin d'un peu de companie.
- Mais Ippy n'est qu'un elfe...Ippy ne peut...
- Ippy peut ! Allez vien depeche toi, où je ne mange pas.
- Oh...Miss est trop bonne, Ippy n'est pas digne de sa companie.
- Ippy est bien plus digne de ma companie que certaines personnes... murmura-t'elle pour elle-même.
- Regardez ! Ippy est allé vous cueillir du fantifore frais pour parfumer votre plat !
- Merci c'est tres...Hey ! Ippy ! Tu peux sortir du manoir ?!
- Oui ! Les elfes ont un passage dans les cuisines qui donne sur le jardin du manoir pour y reperer les divers ingredients pour nos repas.
La jeune fille courut jusqu'à la fenêtre puis lança un regard sur l'organisation du terrain: Si elle réussissait à traverser le jardin, il ne lui restait plus que le grand mur de brique à escalader puis elle etait hors du manoir ! Il ne lui resterait alors plus qu'à appeler un magicobus pour retourner à Poudlard.
- Ippy...
- Oui Mademoiselle?
- Ippy... tu sais que je m'ennuie à mort ici... je serai très heureuse que tu m'emmène faire une balade nocturne dans le jardin ...
L'elfe prit un air terrifié:
- Ippy ne peut pas! Le maître a dit que Mademoiselle Beltane ne doit pas sortir du manoir! Ippy ne peut pas !
- Ippy ne fait rien de mal, le maître a dit qu'il voulait qu'on prenne soin de moi non?
- Oui mais...
- Et bien il me faut cette sortie où je risque de me trouver mal ! L'air exterieur me fera du bien...Et puis, le maître sera couché et ne pourrra pas réprimander Ippy, on ne restera pas longtemps c'est promis...
- Ippy ne devrait pas...C'est pas bien...Pas plus d'une minute?
- Pas plus d'une minute...
- Oh ce n'est pas bien, c'est mal, Ippy est mechant, Ippy viendra vous chercher lorsque les maitres seront couchés, mais Ippy est mechant...
- Merci Ippy ! s'écria la jeune fille en déposant un bisou sur la partie qui correspondrait à la joue sur l'anatomie humaine.
Une lueur d'espoir dans la sombre entreprise qu'on lui preparait. Remotivée, elle se leva et se jetta à toute allure dans les escaliers pour trouver Mrs Malefoy. Mais son elan fut stoppé net quand en arrivant elle remarqua la présence de Lucius...
- Déjà rentré?
- Comme vous le voyez. Vous avez meilleure mine que ce matin, vous aviez quelque chose à nous dire pour etre si préssée?
- Je n'ai jamais eu et n'aurais jamais rien à vous dire !
- Bien, voulez-vous une tasse de café?
- Je vous rapelle que je suis ici en tant que captive et non en tant qu'invitée...
- Vous avez raison, je ne vous laisse pas le choix...Venez prendre une tasse !
- Pfffff... avec du lait et deux sucres !
Il se leva et lui tendit une chaise pour qu'elle s'asseye puis se pencha si près qu'elle pouvait sentir son soufflle putride dans sa nuque. Il lui enserra la taille de ses longs doigts fins et froids et lui glissa à l'oreille:
- Une taille si fine...si douce et agréable au toucher ne devrait pas être compromise par des quelques sucreries...Je pourrait peut-être vous garder...même après le bébé...
Mais l'homme qui la touchait la laissait de glace et Beltane garda un sang froid qu'elle n'aurait pas eu si ça avait été Drago...
- Votre femme nous regarde Lucius Malefoy et elle est genée, plus pour moi que pour vous.
- Plait-il? Un problême Narcissa? demanda-t'il avec dans la voix un ton qui ressemblait fort bien à un avertissement.
En premier lieu, elle eu cette expression soumise qu'elle avait eu mainte fois l'occasion de sortir à son mari, mais après avoir croisé le regard resigné de la jeune fille, elle reprit cette expression dure qui lui faisait tant ressembler à Drago.
- Oui Lucius, j'ai un problême. Je voudrais que tu la lache.
- Tu quoi??
- Je veux que tu la lache !
Il relacha son etreinte, abasourdit, puis bomba le torse devant sa femme qui elle aussi s'était levée. Il s'affrontèrent du regard pendant un instant, puis il lui lança une insulte sorcière que-je-n'oserai-pas-vous-repeter, puis se tournant vers l'elfe qui était venu débarrasser la table:
- Laisse ! Ce sont des femmes après tout, elles n'ont qu'à le faire. Narcissa nous reglerons nos compte ce soir.
Sur ce, il tourna les talons. Narcissa s'affala sur sa chaise avec un soupir de soulagement.
- Moi, Narcissa Black Malefoy, je me suis opposé à mon mari... Je comprend que vous m'ayez changé mon fils jeune fille, vous faites des miracles !
- Peut-être mais vous risquez d'avoir de gros ennuis...
- Hin hin hin, vous ne pensez tout de même pas qu'après avoir eu son bébé sauveur il me gardera ? J'ai bien vu comment il vous regardait, il s'est lassé de moi et dès que vous aurez enfanté, je ne serai plus qu'un souvenir, alors un peu plus de douleur maintenant ou plus tard...
- Venez avec moi ! J'ai trouvé un moyen de m'enfuir ! Les cuisines...Il y a un passage...on vous cachera dans Poudlard...Dumbledore...il comprendra !
La mère de Drago eut alors un rire douloureux et amer.
- Il est trop tard pour moi, cela fait trop longtemps que je m'amuse à être " la femme de Lucius Malefoy", je ne sais rien faire d'autre, je n'existe que par lui et nos destins sont plus ou moins liés...
- Mais c'est injuste !
- La vie est injuste, voila pourquoi vous êtes la au lieu d'être dans les bras de mon garçon. Je ne sais pas quel est votre plan, mais prennez garde, Lucius ne laisse jamais rien au hasard, soyez prudente...
- Mais il va vous...
- Peu importe ! J'appartiens au passé, vous êtes l'avenir et je compte sur vous pour vous occuper de mon fils, et je vous souhaite bonne chance.
Elles se quittèrent ainsi et regagnèrent leurs chambres respectives, chacune s'inquietant sur le sort que l'on reservait à l'autre. Ce soir la, ce fut une autre elfe qu'Ippy qui vint lui servir à manger. Elle ne put en avaler une bouchée, autant à cause des eclats de voix et des pleurs qu'elle percevait de la chambre des deux Malefoy, mais aussi de la certitude montante que Ippy l'avait trahie et avait finallement décidé de ne pas venir. Elle allait se resoudre à se coucher et à elaborer un plan pour s'en sortir seule lorsqu'elle reconnu les coups legers de Ippy frappés à sa porte:
- Ippy est prêt Mademoiselle Beltane Serpentard, Ippy peut vous emmener, une minute et pas plus !
Elle résista à la tentation de lui sauter dans les bras, il fallait faire vite, puis elle le suivit à pas de loup vers les cuisine.
----------------------( Ye suis S-A-D-I-Q-U-E )----------------------------
Pendant ce temps à Poudlard...
Harry et toute sa petite bande était à table et commentaient le départ de Beltane.
- J'ai parlé à Dumbledore, il semblerait qu'une attaque se preparait contre Drago et elle, attaque orchestrée par le père de ce dernier, et qu'elle ait préféré fuir et se mettre à l'abri, il ne m'en a pas dit plus ! chuchotait Harry à ses amis.
- Tu parle ! Il t'a raconté une betise pour que tu arrête de l'embeter oui, tu vois vraiment Belt' s'enfuir devant une occasion de montrer qu'elle est la plus forte !
- Rrrron ! Le professeur Dumbledore n'a pas pu mentir à Harry ! riposta Hermione.
- Je sais, mais il n'en sait peut-être pas plus que nous... Et puis il y a autre chose, je l'ai vu se diriger vers la forêt interdite le soir où elle était censée être partie avec quelqu'un qui ressemblait fort à Drago...
- Il la sequestre ! J'en suis certain ! Je lui avait dit qu'il ne fallait pas lui faire confiance !
- Non Ron, pas cette fois-ci, il avait l'air aussi surprit que moi quand je le lui ait dit...et puis...j'ai peine à le dire, mais c'est du serieux, il était vraiment inquiet...
Ginny qui voyait son frère virer au rouge changea de sujet et pointa l'une des fenêtres du doigt:
- Hey regardez ! Ca fait des heures que cette chouette est la à nous cacher la lumière...
- Elle est magnifique ! s'extasiait Ron en maudissant de toutes ses forces son ridicule mais attachant petit Coquecigrue, a qui elle appartient ?
- Je ne sais pas.
- Moi non plus.
- Moi non plus.
- J'en sais rien du tout...
- C'est la chouette de Drago Malefoy... repondit tranquillement une voix féminine au bout de la table.
C'était Pansy qui ne quittait plus son Neville, même si le sort que lui avait lanc Beltane était estompé, elle avait finit par réellement s'enticher du jeune garçon et ne s'en separait plus, même pour manger.
- Alors Harry, continua-t'elle, il se pourrait que les reponses à tes questions se trouvent dans cette lettre...
- Fous moi la paix Pansy ! Je reviens...
Il se leva et courut dans les couloirs en direction de l'infirmerie en esperant que drago serait reveillé, il voulait absolument savoir ce qui se trouvait dans l'enveloppe qu'on lui avait fait parvenir. Mais lorsqu'il arriva, il vit le jeune blond toujours allongé, tout en sueur, les yeux fermés et qui semblait délirer dans son sommeil :
" - Il faut la sortir de la...Aidez moi...Il faut que je me reveille...Elle est en danger...Aidez la..."
- Il n'arrete pas de repeter sans cesse la même chose... lui dit Mme Pomfresh qui venait d'arriver, le faisant ainsi sursauter.
- Vous en avez avertit Dumbledore?
- Pour quoi faire? C'est courant de delirer un peu dans son état...Bien qu'il m'inquiete un peu...S'il ne se reveille pas d'ici demain soir, je l'enverrai chez St Mangouste, c'est plus sur. Mais toi, que fais-tu ici?
- Oh je venais juste voir comment il allait...
- Tu culpabilise...je comprend...
- Euh...ouais c'est tout à fait ça ! Bon ba je vais y aller moi, j'ai des cours...aurevoir !
Il sortit de la pièce et s'adossa contre un mur puis s'assit. Il repensa à ce qu'avait chuchoté le serpentard dans son sommeil, et cela ne fit que confirmer ses doutes. Il se releva d'un air décidé et se dirigea vers le bureau du professeur Dumbledore...
Voili voilou... J'étais po super inspirée hein...Pour celui-ci de chapitre en particulier, je voudrais bien des reviews paske je suis po trop trop satisfaite de ce que j'ai écrit et donc je voudrais votre avis, pour que vous me disiez ce qui semble bien et ce qui vous semble po tip top comme ca si les critiques vont dans le même sens à peu près, je pourrai pitetre le modifier un peu...Enfin voilou on verra... J'ai été longue à le poster celui-ci ze c, mais c'est les vacs, c'est les soldes, il fait plutot beau dehors j'ai du mal à rester fixée devant mon ordi...mais bon v faire ce que je peux.
Merci à Lisandra, Elanore-rigby, Lilou et Slydawn, je vous embrasse tous, Ciao Ciao !!
