Titre: Souviens Toi de Moi

Disclamer: Les personnages et l'histoire de fond appartiennent à J.K Rowling...ect

Censure: G pour l'instant...R pour plus tard mais je vous previendrai.

Auteur: Mais Miss Pouk voyons !

Petite note: Reviewez ! (...s'il-vous-plaît...)


Miss Pouk raconte...

James Potter.

De tous les aurors...de tous les sorciers...de tous les hommes de la terre ! Bon Dieu de bon Dieu ! Il fallait que ce soit lui.

James Potter.

Remus voire Peter ou même Sirius passaient encore.

Mais non, c'était Potter.

Très bien, puisque je n'ai pas le choix...

Mais je vous fais une promesse. Une seule. Je ferais en sorte que mon passage dans sa vie reste gravé au fer rouge dans sa mémoire...

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Lily Evans.

De toutes les élèves de Poudlard...de toutes les sorcières...de toutes les nanas de la terre ! Par Merlin ! Il fallait que ce soit elle...

Lily Evans.

Et dire que j'allais presque me réjouir de cette mission.

Mais non c'était Evans.

Puisque je n'ai pas le choix...

Mais qu'elle prenne garde. Je ne lui laisserais pas deux minutes de repos consécutives...

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Mais je manque à tous mes devoirs ! Je me présente, Miss Pouk, le narrateur. Je vois tout, j'entends tout et je lis même dans les pensées de mes personnages... Les caractères en gras, c'est moi ! Mais revenons à l'histoire, pour comprendre ce qui est écrit ci-dessus, il nous faut revenir pas moins d'une semaine en arrière...

------------------Flash back----------------

Les élèves affluaient à la sortie du Poudlard express, chacun allant rejoindre sa famille après avoir dit au revoir à ses amis pour les vacances d'octobre. Certaines effusions étaient plus chaleureuses que d'autres, pour Lili c'était loin du compte. Non pas que sa famille n'ait pas tenu à elle, mais ils semblaient tous manifester une grande peur à l'égard du monde sorcier.

Ainsi, c'est sans surprise qu'au terminus, elle ne les trouva pas avec les autres parents, ils devaient probablement l'attendre en retrait.

Elle se dirigea vers la sortie et ne vit toujours personne. Le doute lui vint qu'il aurait pu leur arriver quelque chose mais elle l'effaça d'un haussement d'épaule et se dit seulement qu'ils avaient dû se tromper dans la date de ses vacances. De toute façon, elle allait sur 18 ans et pouvait très bien se débrouiller seule. Je prendrai quand même le temps de râler... comme accueil, on peut rêver mieux ! Elle passa une main dans son épaisse chevelure rousse et se décida à rentrer chez elle à pied. Une demi- heure de marche tout au plus et elle y serait.

Elle avança ainsi d'un pas régulier et, constatant qu'à cette allure elle arriverait chez elle plus vite que prévu, elle fit un détour par la forêt dont le paysage était plus agréable que le champ de béton que l'on pouvait observer en ville. Ce fut d'ailleurs ce qui la sauva, mais ça, elle ne le savait pas encore. Après avoir flâné entre les arbres, elle reprit le chemin de la maison. Lorsqu'elle poussa la porte, une angoisse inexplicable l'envahit. Elle sourit en se moquant intérieurement d'elle-même. C'est probablement la perspective de te revoir Pétunia qui me fait peur hi hi !

Mais ce n'était pas seulement cela, et quelque part, elle le sentait.

Elle déboula dans le salon, imitant la pose d'un de ces acteurs dans le générique de Santa Barbara, un sourire commercial accroché aux lèvres, espérant provoquer un effet de surprise auprès de sa famille. Efforts vains, la pièce était vide. Elle répéta le manège dans la salle à manger, puis dans la cuisine. Mais même résultat, les seuls spectateurs qui saluèrent son entrée furent les objets froids et sans vie qui peuplent les maisons moldues.

Ses mains se firent de plus en plus moites, son souffle plus saccadé. Elle sortit sa baguette avant de gravir les escaliers pour jeter un œil dans les chambres à l'étage. Chaque marche gravie la rapprochait de ce que son inconscient n'était pas certain de souhaiter découvrir, et ses craintes se bousculaient dans sa tête. Parallèlement, elle tentait de se rassurer. Ils ne sont peut-être pas encore rentrés. Ils sont peut-être allés me chercher un peu en retard. Ils sont peut être...NON !!!

Maman...Papa...

La porte de leur chambre était déjà ouverte. Un chaos indescriptible en contraste au rangement sans faille du rée de chaussez régnait à cet étage. Dans la chambre aux murs peints en jaune et saumon, ceux que ses parents avaient rénovés pour leurs 30 ans de mariage, les sols étaient tapissés de draps blancs qui, à l'origine, recouvraient le lit. Dans un coin, Pétunia, son aînée, était accroupie, les yeux dans le vide. Elle marmonnait des paroles incompréhensibles en se balançant d'avant en arrière. Le premier élan de Lili fut de se précipiter sur sa sœur, mais elle s'arrêta, apeurée en constatant le regard fixe de cette dernière. Elle s'approcha lentement et constata les nombreux trous dans le mur, la vitre cassée, les meubles renversés. Près de la joli commode de bois récemment vernis gisaient les deux corps de ceux qui avaient été ses parents pendant un peu plus de 17ans.

A partir de la, l'ordre des évenements fut assez confus dans sa mémoire. Plus tard, elle se souviendra vaguement avoir poussé un cri d'horreur puis s'être tourné vers sa sœur qui ne semblait même pas s'être aperçu de sa présence.

- Oh Pet' ! Ne reste pas la !Il faut faire quelque chose ! Appelle les pompiers ! Le S.A.M.U ! Je ne sais pas moi !

- Non.

- Mais enfin ! On ne doit pas les laisser comme ça ! On ne peut pas les laisser comme ça !

Joignant le geste à la parole, elle se précipita sur le corps inerte de sa mère et tenta un massage cardiaque. Il lui sembla que le buste de cette dernière venait de bouger un peu, si bien qu'elle reprit de plus belle. Derrière elle, un rire tonitruant retentit et vint lui glacer le sang. Elle se retourna brusquement, découvrant Pétunia se tortillant par terre, prise d'un fou rire hystérique, son visage convulsé donnait à ses grosses joues rondes une couleur rouge écarlate et elle se tenait les cotes comme si l'on venait de lui raconter une bonne blague.

Ne sachant plus trop où donner de la tête, Lily se sépara de sa mère pour se diriger vers sa sœur. L'immobilisant en se mettant à califourchon sur elle, elle lui envoya violemment sa main sur la joue pour la calmer. Celle- ci mit un certain temps avant que son rire ne s'estompe, et ceci fait, une expression d'intense dégout vint se peindre sur son visage qui ne fut ensuite que plus déformé par le sourire cruel et sans joie qui étira ses lèvres. C'est d'une voix rauque qu'elle hurla au visage de sa cadette :

- Ils sont morts...morts...MORTS !!! Tu n'y peux plus rien !

- NON ! Ils...Ils sont évanouis et...et...

- TU N'ETAIS PAS LA ! ILS SONT VENUS ET ILS LES ONT TUES TOUS LES DEUX !

- Mais qui ?! QUI LEUR A FAIT CA ?!

- DES...DES MONSTRES ! CEUX QUI SONT COMME TOI !

- Des sorciers ?! Mais...pourquoi?!

- TU DEMANDE POURQUOI ! MAIS PARCE QUE VOUS N'ETES PAS NORMAUX TOI ET TOUS CEUX DE TON ESPECE! JE TE HAIS! JE VOUS HAIS ! SORS D'ICI ! SORS DE CHEZ MOI ! TU LES AS TUE ! TU LES AS TUE TOUS LES DEUX ! TU M'ENTEND ! C'EST TA FAUTE !

Sur ses mots elle renversa sa sœur et sortit en courant.

Lili, le visage mangé par les larmes assimilait difficilement les accusations de sa sœur. Résignée, elle se précipita sur ses parents baguette en main et tenta tous les sorts de soin qu'elle avait apprit au cours de ces années passées à Poudlard.

Qu'on me renvoie de Poudlard ou qu'on m'envoie à Azkaban pour pratique illégale de magie ! Je m'en fous ! Je m'en fous ! Il faut qu'ils s'en sortent ! Ils ne peuvent pas finir comme ça ! Pas à cause de moi ! Ce n'est pas juste !

Mais jusqu'à présent, aucun sort ne lutte contre la mort...

Elle crût entendre des voix résonner au loin comme un écho mais elle était trop concentrée dans son effort pour y prêter garde. Lorsqu'elle reçut un léger coups de baguette sur la tête, une irrésistible envie de dormir envahit son esprit. La dernière chose qu'elle distingua derrière le voile flou de ses yeux qui se fermaient lentement fut une longue barbe celle du Père-Noël...

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Quelques heures plus tard...

- Andréa ?

- C'est fait !

- Méréna ?

- Beurk !

- Abysse ?

- C'est fait !

- Léonie ?

- Deux fois !

- ...

Dans un appartement de Londres, quatre jeunes sorciers affalés sur leurs lits respectifs alimentaient un sujet qui passionne généralement la gente masculine.

Le grand blond chétif, Remus Lupin, semblait plongé dans la lecture d'un énorme livre, mais un long sourire en coin trahissait l'attention qu'il portait à la discussion animée des deux bruns qui s'affrontaient du regard.

Le premier, plus grand, une longue chevelure noire et de magnifiques yeux sombres qui faisait tourner beaucoup de jolies têtes répondait au nom de Sirius Black et énonçait des noms de jeunes filles qu'il connaissait de près, de loin ou simplement de nom.

Le second, James Potter, aussi séduisant, des cheveux tout ébouriffés au regard provocateur réagissait aux attaques de son ami en annonçant d'un air triomphant que la plupart des filles qui étaient évoquées avaient fait un petit détour par son lit...

Un quatrième garçon, perché en haut du lit superposé faisant face à celui de Remus, les observait avec admiration, une lueur avide dans les yeux. Celui ci était tout petit et rond, et ressemblait à s'y méprendre à un hamster. Il répondait au nom de Peter Pettigrow.

Tous les quatre formaient la bande des Maraudeurs, un loup-garou, trois animagus, quatre jeunes hommes avec un goût prononcé pour le non-respect des règles répondant aux surnoms respectifs de Lunard, Patmol, Cornedrue, et Queudver. Je vous laisse le soin d'en déduire en quels animaux ils avaient la faculté de se transformer...

- Ok James je capitule ! Tu as goûté à toutes les nanas de Poudlard en âge de l'être et avec un physique au moins potable...

- Même Narcissa ? s'enquit Peter sans se départir de son air admiratif.

- Même Narcissa...J'en connais un qui en aurait des boutons s'il l'aprennait ! répondit James, poitrine bombée.

- Moi j'en vois encore quelques-unes unes pas moches du tout que tu as passé Patmol...intervint Lupin en refermant son livre.

- Ah oui ? Et qui par exemple ?! répliqua James d'un air de défi.

- Je ne sais pas moi... Lily Evans par exemple...

Devant l'air dépité de leur camarade à l'évocation de la jeune fille, et après une œillade entendue, les trois autres partirent d'un fou rire.

- Cette fille est un cas !

- Cette fille c'est une bombe à retardement – bombe dans tous les sens du terme – mais à chaque fois qu'elle explose, c'est dans la gueule de notre Cornedrue ! ricana Sirius.

- C'est ça...c'est ça...rigolez... fit-il d'un ton maussade avant de sauter de son lit pour prendre quelque chose à grignoter dans la cuisine.

Même à distance elle continu à me mettre les nerfs à bloc celle la...

Au moment où il traversait le salon pour se rendre de l'autre coté, une voix grave le fit sursauter :

- Bonjour James.

La voix provenait du visage pale etchevalin qui émergeait à moitié de la cheminée, visage appartenant à Marcellus Fox, chef direct du jeune homme.

- Bonjour Mr Fox. Je déteste cet homme.

- Veuillez appeler votre collègue je vous prie.

- Inutile je suis la ! intervint Sirius qui venait de faire son entrée dans la pièce, suivit des deux autres.

- Hum Hum...C'est de travail que j'ai à vous parler...

Voyant que personne ne semblait réagir, il lança un regard appuyé à Remus et Peter qui comprirent alors que leur présence était indésirable et sortirent, non sans adresser un clin d'œil complice à leurs deux amis qui savaient très bien qu'ils se cacheraient derrière la porte et ne perdraient pas une miette de leur conversation.

Bien messieurs, reprit-il enfin, vous savez que vous entrez dans la phase pratique de votre formation d'aurors.

Ces derniers acquiescèrent d'un signe de tête silencieux.

- Vous allez donc vous voir confier une mission qui est la suivante : Nous avons une jeune fille que nous plaçons sous votre protection. Sa famille moldue a subi une attaque de sorciers et en attendant de pouvoir en déterminer la cause, nous devons lui garantir une sécurité optimale. Préparez les lieux, elle sera ici ce soir.

- Ce...ce soir ?!

- En effet M. Potter mais si vous ne vous sentez pas à la hauteur de cette mission je peux la confier à quelqu'un de plus confirmé et...

- Ce soir ce sera très bien. répliqua- t'il d'un ton acide.

- Parfait. D'autres questions pertinentes ?

- Oui, répondit Sirius enchanté par la nouvelle. On la garde combien de temps ?

- Aussi longtemps qu'il nous faudra pour coincer ceux qui ont tué ses parents. Elle est toujours élève à Poudlard, si d'ici les vacances il n'y a pas de nouveau, vous devrez tous les deux assurer sa garde la bas durant les heures où elle ne sera pas en cours. D'autres questions ?

- Plus pour moi.

- Moi non plus.

- Bien, alors je vous conseille d'aller tout de suite vous préparer à recevoir votre visiteuse.

Sur ce, il disparut.

-Allez Cornedrue ! Tire pas cette tête ! C'est la mission qu'on attendait !

- Jouer les nounous ? Non, ce n'est pas exactement l'idée que je m'en faisais...

- Faut bien commencer par quelque chose ! Et puis on nous offre une jolie poupée à câliner c'est le bonheur...

- Mouais...J'ai un mauvais pressentiment... D'autant plus que rien ne nous garantis qu'elle sera jolie...

- Dans ce cas on la filera à Peter ! C'est mieux que rien. Hey les mecs ! Sortez de derrière la porte c'est bon il est partit faut qu'on se mette au travail, on reçoit Cendrillon !

Sirius et James étaient en pleine formation pour le metier qu'ils avaient en vue, Auror. Remus, lui, étudiait pour devenir professeur. Quand à Peter, il ne faisait pas grand chose, mais pretendait preparer une thèse pour entrer au Ministère de la magie. Cela lui permettait d'ailleurs de passer beaucoup de temps sans bouger de son lit.

Ils lui préparèrent un matelas entre leurs deux lits superposés et firent un minimum de rangement en discutant joyeusement. James avait oublié toutes ses craintes et Pettigrow était en train de décrire avec de la bave au coin de la bouche ce qu'il ferait à la jeune fille lorsqu'un « CRAC » leur indiqua clairement que l'on venait de transplaner dans leur salon. Ils s'y précipitèrent en courant et n'y virent qu'Albus Dumbledore dont la couleur dominante, le blanc, jurait au beau milieu du salon décoré avec de vives couleurs.

- Content de vous revoir messieurs. Je vous confie ma petite protégée... , puis regardant derrière lui: Eh bien ! Sors de l'ombre ! Je t'ai connu plus audacieuse que cela...

Puis en accompagnant de la main, la grande demoiselle qui sortait de son sillage, il poursuivit :

- Jeunes hommes, vous connaissez probablement...

- EVANS !

- Cette voix...

Elle s'approcha pour mieux distinguer ses « gardes du corps »...

- POTTER !

- C'est parfait... puisque les présentations sont en partie faites, je retourne là où m'appellent mes affaires. Je reviendrai prendre des nouvelles. Prenez soin d'elle, vous avez toute ma confiance...

Et avant que quiconque n'ait pu protester, il disparut dans un « CRAC » semblable à celui de son arrivée.

- Je ne VEUX PAS m'occuper d'elle !!

- Je ne VEUX PAS qu'il s'occupe de moi !!

- Bienvenu Lily !! dirent en cœur les trois autres maraudeurs essayant avec peine de ne pas partir d'un nouveau fou rire.


Joli hasard n'est-ce pas...? Mais Miss Pouk ne raconte que la vérité, rien que la vérité, toute la vérité ! La suite...? Allez je suis bonne âme, je vous la livre toute de suite...après ce sera tous les mardis !

Et alors?! Encore la ?! Tournez la page ! Miss Pouk raconte...