Votre auteur cinglée traverse une GROSSE crise de paresse et a donc la flemme de répondre aux reviews. Je suis sincèrement désolée, mais si vous voulez l'épilogue avant Noël, c'est comme ça.
Ceci est l'épilogue et la fin de « Une belle amitié ». Je remercie du fond du cœur tout ceux qui ont suivi cette fic, qui l'ont reviewée ou non, car c'est vous qui m'avez donné l'énergie pour continuer. Je vous souhaite une bonne lecture de cet épilogue, et vous donne rendez vous bientôt pour la suite de cette histoire, qui se déroulera 20 ans plus tard, et qui s'appellera « Cassiopée ».
Cet épilogue est dédié à mon parrain, que j'adore, et à tous mes lecteurs !! Oui, vous là, derrière votre écran !!! C'EST POUR VOUS !!!
JE VOUS AIME !!!!!!! MERCI POUR TOUT !!
Note : Tout le long de la fic, j'ai prêté ma voix à Lily. Dans cette épilogue, elle est morte. Je pense que la meilleure personne pour la remplacer dans sa narration n'est autre que son fils.
Note 2 : Je casse le style de la fic, mais cet épilogue n'est pas au présent mais au passé. Ca colle mieux avec les sentiments de Harry.
Épilogue : C'était une belle amitié
-Harry, tu viens avec nous ? Me demanda Hermione.
-Merci, je vais rester. Le professeur Lupin ne vas pas nettoyer tout seul. Répondis-je.
Tandis qu'Hermione et les Weasley sortaient pour se rendre au chemin de Traverse, je descendais dans la cuisine du 12, Square Grimmaurd. Je savais que j'y trouverais Lupin.
Depuis le début de l'été, j'avais le moral largement en dessous de zéro. Et encore, fin juin, c'était pire. Tout juste si j'avais encore la force de me traîner jusqu'à la petite cuisine des Dursley pour prendre au moins un repas par jour. Déjà que je n'était pas très épais naturellement, mais quand les membres de l'Ordre sont venus me chercher la veille de mon anniversaire pour m'emmener à Londres, certains ont manqués de tourner de l'œil.
Je tenais à peine sur mes jambes. J'ai même failli tomber dans les pommes, mais Lupin m'a retenu. Il a d'ailleurs été le seul à ne pas défaillir en voyant mon aspect. Il faut dire qu'il avait à peu près le même.
Il m'a pris par les épaules et m'a fait asseoir sur une chaise. Là, il m'a engueulé comme on ne l'avait jamais fait. Je me suis souvent fait tirer les oreilles par les Dursley, j'ai même reçu quantité de claques. Mais jamais encore, on ne m'avait crié dessus comme ça. C'était un de ces savons que vous passe votre mère ou votre père quand vous avez fait une grosse connerie, du genre fuguer. Vous savez, ils vous hurlent dans les tympans, vous foutent la dérouillée de votre vie, et deux secondes après, vous serrent dans leurs bras ?
Et bien c'est ce que Lupin à fait. Il m'a engueulé comme un père l'aurait fait. J'avais encore jamais connu ça. C'était la première fois que je comprenais ce que Ron et Hermione voulait dire, quand ils parlaient de « se faire atomiser par leurs parents », ou encore, « ma mère va me tuer ».
Alors j'ai remonté la pente. J'ai assumé ma connerie, ou plutôt mes conneries. J'ai pigé que se laisser mourir de faim, ça ramènerait pas Sirius. J'ai pigé que je devais laisser mon orgueil de côté de temps en temps et écouter les conseils qu'on me donnait. J'ai pigé que j'avais vraiment fais le con l'année dernière. Avec Ron, Hermione, Dumbledore, et tous les autres. Et j'ai pigé que dans la vie, c'était moi, moi et personne d'autre qui choisirait mon destin. Pas une stupide prophétie faite par une stupide bonne femme.
Je suis peut être le seul qui ai le pouvoir de faire morfler Voldemort, mais je me battrais, non pas parce qu'on l'a décidé avant ma naissance, mais parce que je le veux. Oui, je veux vaincre Voldemort. Je veux venger les miens. Venger tous les gens qui sont morts par la faute de ce dégénéré.
Et je le ferais. Je m'entraînerais, et je le ferais. A bon entendeur, Tom.
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-Bonjour Harry. Tu as bien dormi ?
-Très bien, merci, professeur.
Je m'asseyais sur une chaise. Lupin me tournait le dos. Il était occupé à classer des papiers, assis au petit secrétaire, qui avait abrité un épouvantard l'été dernier. Je l'observais un moment, puis commençait à dévorer à belles dents le petit déjeuner que Mrs Weasley m'avait préparé.
Il faut dire que j'avais du retard à rattraper niveau calories, et que la mère de Ron me gavait littéralement depuis que je m'était pointé au QG. Non, sérieusement, pour un peu, je me prendrais pour un veau aux hormones. A tous les repas, à ma place, se trouvait de quoi nourrir un régiment de biafrais.
Je finissais d'engloutir les toasts à la marmelade, et allait m'attaquer au bol de café, quand soudain, un bruit sourd me fit lever le nez. Lupin s'était éloigné brusquement du secrétaire, comme si il y avait une mygale qui rampait dessus, juste sous son nez.
-Professeur, il y a un problème ? Je demandais en me levant.
Son visage exprimait la surprise profonde. On aurait dit…..on aurait dit qu'il venait de voir un fantôme. Et la suite devait me montrer que je n'était pas très loin de la vérité.
Quand le loup-garou ne va pas à toi, vas au loup-garou. J'écartais ma chaise et m'approchais de Lupin.
-Professeur ? Professeur Lupin, qu'est ce qui se passe ?
Je lui touchait l'épaule. Que dalle. Pas la plus petite réaction. Grrr, mais qu'est ce que Lupin avait bien pu voir qui lui foute les chocottes à ce point ? Professeur, vous êtes un mec courageux, quoi ! C'est pas une mygale qui va vous paralyser comme ça ! Bon OK, Harry, tu deviens lourd avec ta mygale.
Puisque mon bonhomme ne semblait pas en état de remuer un muscle tout seul, je le poussait jusqu'à la table et le forçait à s'asseoir sur une des chaises. Toujours rien. Arg, Harry, réfléchissement !
-Professeur Lupin, si dans 30 secondes, vous n'avez pas dit quelque chose, je vous renverse mon bol de café sur la tête.
Silence radio. Harry James Potter, trouve un truc un peu plus convaincant. Apparemment, les bols de café ne lui font pas peur. Alors…..qu'est ce qui est plus effrayant qu'un bol de chicorée plein à l'état sauvage pour un loup-garou ? Un truc démentiel, qu'il n'a jamais eu à affronter ? Pourquoi pas un peu de gentillesse ? Parce ça, il n'a pas du en recevoir beaucoup de la gentillesse, depuis qu'il est sorti de Poudlard. 12 ans seul, a ressasser le fait que Sirius les ai tous trahis…..3 ans à se faire du mouron pour son meilleur pote en cavale, et là, plus rien.
D'ailleurs, en gentillesse aussi, j'ai du retard a rattraper. Alors autant m'y mettre tout de suite. Le dernier des Maraudeurs n'en a peu être rien à foutre, mais ça fera du bien au trou du cul que je suis.
Je me suis assis à côté de lui et je lui ai parlé. Doucement. J'ai même été jusqu'à lui passer mon bras autour des épaules. Hermione aurait été mortifiée si elle m'avait vu. Oser faire ça au type qui vous avez enseigné la Défense Contre les Forces du Mal pendant un an ! Non mais vous vous rendez compte ! Pour l'heure, Hermione, ce n'est pas le professeur Lupin que je réconforte. C'est le meilleur ami de Sirius et de mes parents, qui a été le seul a me faire entendre raison, et a qui je dispense un peu de chaleur humaine, chose dont il a longtemps manqué.
Un ami, quoi. Oui, aujourd'hui je peux le dire, Remus John Lupin, un ami. Et merde si vous êtes pas d'accord, Mr le loup-garou. Parce que quand le Survivant à une idée dans la caboche, il en démords pas facilement. La preuve, ça lui a coûté un parrain, il y a deux mois.
Lentement, il s'est détendu. Il m'a d'abord regardé avec étonnement. Je n'ai même pas eu besoin d'ouvrir ma grande gueule, il compris tout seul. Il a compris le résonnement que je m'était fait dans mon petit cerveau à moi, et il s'est détendu. Vous voyez, Mr le loup-garou. Le monde est pas si chien. Il y a encore par ci par là un ado complètement disjoncté avec un éclair gravé sur la tronche pour vous écoutez et pour vous réconforter.
Un ami, quoi.
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-Harry, merci. Murmura Lupin au bout de quelques minutes de conversation avec son ami balafré.
-C'est normal, professeur. Après tout, j'avais ma petite revanche à prendre sur la scène dans la cuisine de mon oncle, pas vrai ? Même si moi, je ne vous ai pas mit de claque. Vous voyez, je suis magnanime.
Il m'a regardé avec un petit sourire gêné. Auquel j'ai répondu par ma meilleure grimace. Il a éclaté de rire. Et franchement je vais vous dire, ça m'a fait beaucoup de bien de voir Lupin rire. Tellement que je m'y suis mis avec lui.
-Tu as changé, Harry. Fini t'il par dire au bout de quelques minutes.
-Vous trouvez ? Je suis toujours une espèce de sale petit cornichon arrogant qui se prends pour le centre du monde, pourtant.
Il m'a regardé de travers.
- « Une espèce de sale petit cornichon arrogant qui se prends pour le centre du monde ». Hum…je reconnais là le style délicat de Severus Rogue. C'est lui qui t'as dit ça ?
-Il y a deux jours, pendant notre cours d'occlumencie. ( Oui, Dumbledore continuait de me faire étudier l'occlumencie ). Mais il n'a pas tout à fait dit ça…..
-Ah bon ?
-Non, il a ajouté « coiffé comme un dessous de bras ».
Nos yeux se sont croisés et nous avons replongé dans notre fou rire a peine calmés. Eh oui, on est irrécupérable, ou on ne l'es pas. OK, j'avoue, Rogue ne m'a jamais traité de dessous de bras. Pourtant c'est son genre. Non, je voulais juste entendre Lupin rire encore une fois. Si moi j'avais du retard à rattraper en bouffe et en gentillesse, il en avait encore plus en rire.
Je repris mon souffle et me dirigeais vers le secrétaire. J'avais déjà commencé à fouiner dedans, que Lupin me demanda :
-Qu'est ce que tu fais, Harry ?
-Je cherche la mygale.
-Pardon ?
J'ai étouffé mon fou rire et je l'ai regardé.
-C'est rien, petit délire personnel. Non, sans rire, je cherche ce qui vous a fait bondir comme ça, tout à l'heure. Je sais, je suis curieux, c'est un de mes défauts. On se refait pas, que voulez vous. J'ai du sang de Maraudeur dans les veines, moi. Allez vous en faire entendre raison à ces foutues cellules.
Il a levé les yeux au ciel d'un air de dire « complètement givré ce gosse », puis a soupiré. Hé hé, avec un peu de chance, je n'aurai même pas besoin de trouver cette satanée mygale moi même. D'ailleurs, c'était ça le but. Allez, mon vieux, avouez moi ce qui vous a foutu la trouille. Au besoin, je vous menace à nouveau a coups de bol de café. Merde aux conventions, on fait avec ce qu'on a.
-Si elle n'a pas glissé, elle est sous le parchemin vierge, ta mygale. Prends la et viens ici, sale gosse. Je vais te raconter une histoire.
-Chouette, ça change. D'habitude c'est Dumbledore qui me les raconte, les histoires. Et je prends le « sale gosse » pour un compliment.
-C'en était un.
Je souris et me remis à chercher. Et je trouvais rapidement. En fait de mygale, c'était une photo. Et une photo moldue encore. Les personnages étaient immobiles. Et à ma grande surprise, les personnages en question n'étaient autres que mes parents. Mes parents, Sirius, Lupin et Queudver.
Un personnage m'était inconnu cependant. C'était une fille. Une fille très belle, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Sirius. Je ne l'avais jamais vue avant. Je ravalais les deux douzaines de questions qui me montaient aux lèvres et allait poser la photo et mes fesses près de Lupin.
-Je t'écoute tonton Remus. Raconte moi une histoire pour m'endormir. Je lui ai dit avec une voix de gamin.
Il a levé un sourcil.
- « Tonton Remus » ?
-Sirius m'a dit que c'est le surnom que t'avait donné mon père à l'époque ou c'était toi ma baby-sitter.
Il avait pouffé et levé les yeux au ciel encore une fois.
-Et dépêche toi, je la veux mon histoire. Sinon je suce mon pouce et je t'appelle tata.
-Tu sais, sale gosse, c'est pas parce que tu n'as plus de couches culottes que je n'ai plus assez de force pour te baisser le falzar et te mettre une fessée.
-J'ai échappé 5 fois à Voldemort. J'échapperais bien une fois à un vieux prof.
-Tu sais ce qu'il te dit le vieux prof ?
-Qu'il a trop d'arthrose pour me courir après ?
Je sais. Je faisais vraiment l'insolent. Et là, c'était même plus de l'insolence c'était de la provocation. Mais je voulais qu'il s'énerve. Je voulais qu'il me mette une claque encore une fois. Ca m'avait fait tellement de bien, d'être traité comme un gosse capricieux qui a fait une énorme connerie. Je voulais que ça recommence. Mais, à ma grande surprise, il ne s'est pas énervé. Pourtant, n'importe quel homme se serait mis en pétard et m'aurai foutu un targnole, non ?
Mais pas tonton Remus. Nan, lui, il s'est contenter de mimer de m'étrangler et de m'enfoncer encore plus :
-Non. Juste que si le cornichon croisé avec un dessous de bras n'arrête pas de se fiche de lui, il aura pas son histoire. Maintenant arrête tes conneries, petit con, et écoute moi.
J'ai dressé l'oreille, et j'ai écouté.
-Je suppose que tu as reconnu tes parents. James et Lily. Moi aussi, je suppose que t'as reconnu ma bobine. Et celle de Sirius et Peter.
J'ai hoché la tête.
-Mais elle, tu ne la connais pas, n'est ce pas ? C'est Cassy.
-Cassy ?
Lupin éclata de rire.
-Elle avait horreur qu'on l'appelle comme ça. C'est ta mère qui lui avait trouvé ce diminutif. C'était sa meilleure amie.
Alors là je n'en revenais pas. La meilleure amie de ma mère ?
-Ey ! Répliqua Lupin en voyant la tête que je faisais. T'as bien connu les meilleurs amis de James, pourquoi pas la meilleure amie de Lily ? Son vrai prénom, c'était Cassiopée. Et accessoirement, son nom de famille, c'était Black.
Ma mâchoire se décrocha. Je devais tirer une sacré tronche, parce que les portraits de la cuisine se sont fichu de ma poire à voix basse.
-Black ? Comme Sirius ? Mais…
-Cassiopée et Sirius étaient des jumeaux. On les surnommait amicalement entre nous « les jumeaux de l'apocalypse ». Rien ne les égalait en matière d'humour.
-Pourquoi Sirius ne m'a jamais dit qu'il avait une sœur jumelle ?
-Ils s'aimaient beaucoup, tous les deux. Et Cassy a disparu. Un peu après la fin de notre septième année. Ca a été un énorme choc pour nous. Surtout pour ta mère et ton parrain.
Ses traits s'étaient crispés. Vous n'avez jamais su mentir, professeur. Je m'efforçait de ne pas laisser paraître que j'avais compris. Que j'avais vu dans ses yeux que c'était lui qui avait été le plus touché par la disparition de Cassiopée Black.
-Elle est……elle est morte ?
-Je ne sais pas. Depuis 20 ans, on a plus de nouvelles d'elle. Je suppose qu'elle est morte. Elle nous aurait donné des nouvelles sinon. Cassy….
Sa voix s'était brisée. Un larme solitaire coulait le long de sa joue. Je posais une main sur son bras et le forçais à me regarder. Faut pas fuir les mygales. Sinon elles reviennent toujours. Faut les affronter. A coups de bols de café si il faut, mais faut pas laisser pourrir les vieux souvenirs au fond de notre mémoire.
-Des démons, on en a tous, professeur. Cassy était le votre n'est ce pas ?
-Quand j'aurai fini mon histoire, elle deviendras le tien aussi, Harry. Cassy était ta marraine.
Pour le coup, j'en restait sans voix. Ma marraine ? Tout un tas de suppositions, d'images et d'hypothèses défilèrent dans ma tête. J'avais eu une marraine. Ou plutôt, j'en avais eu une. Elle était morte. Cassiopée….La sœur jumelle de Sirius…Ma marraine….
Lupin eu un demi sourire.
-Tu vois. Qu'est ce que je t'avais dit. C'est du passé tout ça Harry. C'est l'avenir qui compte.
-Mon avenir est plus qu'incertain. Répondis je.
-Ce n'est pas une raison. Tu es jeune. Ta vie commence à peine. Tu aura le temps d'en découvrir des mygales, crois moi.
Il caressa la photo du doigt.
-Et cette mygale là, on en avait chacun une. Lily nous avait traîné à la fête foraine de Londres. Un de mes meilleurs souvenirs. Je me souviens même que ta mère et moi, on avait fait un pari.
-Un pari ?
-Sirius avait défié ton père au jeu de massacre. On avait parié une glace sur le vainqueur. Évidemment, James a gagné et j'ai perdu mon pari.
J'ai souri. Ce souvenir semblait le rendre radieux. Et tout ce qui pouvait éclairer un peu cette baraque sinistre était le bienvenue. Même le souvenir d'un pari perdu.
-Cette photo, on l'a prise à la fin de la journée. Et on a eu chacun notre exemplaire. C'était une sorte de talisman. Je suppose que c'est l'exemplaire de Sirius.
Il leva la photo à hauteur de ses yeux. Bordel, tonton Remus, t'as réussi à me mettre le bourdon. Cassy, ma marraine…..
-T'as le moral dans les chaussettes, pas vrai ? Et ben je vais te dire quelque chose qui va te faire sourire. La prochaine fois qu'il te prendras l'idée tordue d'aller te balader dans les souvenirs de Rogue, d'ailleurs, arrange toi pour tomber sur celui là.
-Lequel ?
-Ta marraine, c'était un sacré caractère. Un jour, elle lui a collé un oeil au beurre noir, à Rogue. McGonagall a dû se forcer pour lui mettre une retenue, ce jour là.
J'éclatais de rire. Rogue, mon gars, fait moi plaisir, laisse encore un coup traîner ta pensine sur ton bureau, que je me marre un coup. Parce que rire, j'en ai bien besoin ces temps ci. On en a tous besoin. Alors pour une fois, tu vas contribuer au bien être de la communauté. Te voir te prendre une dérouillé par la photocopie féminine de Sirius, ça feras du bien à tout le monde.
-C'était une belle amitié..….murmura tonton Remus.
Le dessous de bras binoclard, fils de cornichon, te crois sur parole, vieux prof. Les Maraudeurs, ma mère et ma marraine était un exemple vivant, ou presque, de l'amitié vraie.
J'en était là de mes réflexions quand la porte d'entrée s'est ouverte avec fracas, réveillant le portrait maudit de la mère de Sirius. Pardon, de la mère de Sirius et Cassy. Je me suis rué dans l'entrée avec Lupin pour refermer les rideaux.
Hermione et la famille Weasley étaient rentrés. Ils avaient les bras chargés de sacs, et de beaux sourires accrochés sur leurs lèvres.
-Vous avez passé une bonne matinées, vous deux ? Nous demanda Mrs Weasley.
-Excellente, merci, Molly. Répondit Lupin en l'aidant à porter ses trucs, pendant que je me chargeais des paquets d'Hermione et Ginny.
Arg, ça pesait deux tonnes. Ah, les filles ! Pourquoi est ce qu'ils fallait toujours qu'elles achètent trois tonnes de trucs inutiles ? En essayant de faire bonne figure, je suivais Lupin jusqu'à la cuisine. Hermione avait probablement dévalisé Fleury et Bott encore une fois. Ses foutus sacs me sciaient les poignets.
-Qu'est ce que vous avez fait de beau ? Demanda Ron.
J'échangeais un sourire avec Lupin.
-La chasse aux mygales.
FIN
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Sondage : Est ce que vous avez aimé le caractère de Harry ? Si oui, est ce que je garde ce point de vue dans la suite ?
Je vous aimé très très fort, vous m'avez beaucoup soutenu tout au long de cette fic. A très bientôt pour la suite. « Cassiopée ».
BIZOUXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Andromède
