Salut ! voici un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Mais d'abord réponse aux rewieus qui m'ont fait vraiment plaisir ! Merci à tous !

Kinou : merci pour les compliments et voici la suite !

Ghost : et oui le fameux coup du homard, on en parle pas dans ce chapitre mais bon ça ne saurait tarder ! et merci

Cc johnson : ma petite cc ! tu sais quoi et ben tu radotes ! et oui même dans tes rewieus ! Mais bon voici la suite si ardemment demand ! J'espère qu'elle te plaira !

Cocotte : t'inquiètes pas je ne l'abandonne pas ! en tout cas je suis pas prête de l'abandonner ! et merci pour les compliments, ça me fait super plaisir !

Titou Moony : ah ma petite Titou ! ça me fait super plaisir que tu aimes bien le chapitre ! alors le bac oral ? t'es en vacances ou pas l ? contente que le homard t'ait plu ! et c'est normal pour le résum ! moi même j'ai du la relire pour tout me remettre en mémoire alors .... Mais bon je vais le continuer le résum !

Résum : Harry débarque à l'époque des Maraudeurs grâce à l'aide d'une étoile filante et d'un vœu ! Il y redécouvre des personnages déjà connus sous la forme d'ados ( ses parents, ceux ci se détestant, son parrain, Rémus et l'ignoble Peter. .. ) et des nouveaus persos le plus souvent amies avec lily ( Ambre ( petite amie de Sirius ) Ashley, Annie ( petite amie de Rémus ) et Aline. ) Harry a pris une nouvelle apparence et le nom d'Hoffman. Dans le dernier chapitre, on a appris que Voldemort recherchait 3 personnes : Ashley Jefferson, Annie Smith et James Potter. C'es enfin Noël, Harry et Ashley sont les seuls Gryffondors restants. Mais Ashley l'évite. Harry en découvre vite la cause. Ses parents l'ont abandonné à l'âge de 3 ans et depuis elle est toujours déprimée lors des fêtes de famille.

Voilà maintenant la suite. Et laissez moi une rewieu : comme tous les auteurs j'adore ça même si c'est pour émettre une critique. Elle peut m'aider à améliorer ma fic. Merci

Chapitre 9

Rémus jeta pour la centième fois un regard agacé vers l'horloge. 10h56.

James et Sirius étaient une fois de plus en retard et n'avaient plus que quatre minutes pour arriver sinon ils rateraient le train. Il savait pertinemment que ses amis allaient arriver juste pile à l'heure mais cela l'agacait il ne savait pourquoi. Lui était toujours à l'heure, c'était un trait de son caractère et malheureusement, Sirius et James ne partageaient pas ce trait avec lui.

Il soupira : ils ne pouvaient pas une fois dans leur vie arriver à l'heure ? Non depuis toujours, ils arrivaient toujours à la dernière minute ( si ce n'est en retard ) et Rémus doutait sérieusement qu'ils puissent changer.

Il eut cependant un sourire en imaginant un Sirius dans une dizaine d'années tentant tant bien que mal d'expliquer à son patron les raisons ( absurdes et sans doute inventés ) de son retard. Le pire c'était qu'il était doué pour inventer des excuses qui émouvaient. Rémus se souvint qu'une fois James et Sirius avaient raté le train et Sirius avait du expliquer seul les raisons de son retard à McGonagall. Il lui avait ensuite raconté ce qu'il avait inventé comme mensonge.

« Et bien jeune homme j'attend vos excuses, avait-elle dit.

- Euh il se trouve en fait que James et moi nous étions dans ce que les moldus appellent un « taki ».

- un taxi, rectifia McGonagall.

-C'est ça un taxi. Enfin voilà nous étions dans un taxi lorsque nous avons été pris dans un terrible accident dans lequel notre taki était impliqué. Et dans l'autre voiture il y avait des enfants, deux pour etre précis et ... l'un deux était gravement blessé, l'autre avait juste quelques égratignures. Enfin vous nous connaissez lorsque nous avons vu cela, on a complètement oublié que nous avions un train à prendre et puis d'ailleurs la santé de cette fillette de 7 ans était beaucoup plus importante que le train. En plus on se sentait coupable, c'était quand meme notre taki qui était rentré dans la voiture, alors on a insisté pour accompagner la fillette jusqu'à l'hôpital pour savoir si ses blessures étaient graves.

-Et alors ? demanda McGonagall, inquiète et oubliant qu'elle devait etre en colère contre Sirius.

- Et alors quoi ?

- Ses blessures étaient graves ?

- Les médicomages moldus nous ont assuré qu'elles étaient beaucoup moins graves qu'on le pensait. Finalement au bout d'une demi-heure, on s'est aperçu qu'on avait oublié notre train et c'est là qu'on vous a envoyé ce hibou. La suite vous connaissez...... »

Malheureusement pour Sirius, pendant que McGonagall l'interrogeait, Mr Delattre, professeur de potions, interrogeait lui James sur la raison de son retard. Et James n'ayant pas le don de Sirius pour inventer des histoires réalistes et émouvantes ( bien que fausses ), avait raconté quelque chose comme quoi il était en retard car il avait été kidnappé par des sorciers qui l'avaient menacé ( lui mais aussi Sirius ) à l'aide de dragons. Lorsque McGonagall avait appris cela, elle était entrée dans une fureur incroyable, se maudissant car Sirius avait réussi à la berner pendant quelques instants.

Tout en songeant à cela, il se dirigea dans le wagon où il avait déjà déposé ses affaires plusieurs minutes avant ( car LUI arrivait à l'heure ! ). Dans le wagon, il y avait déjà Annie bien sur, mais aussi les 2 jumelles, Lily, Ambre et Peter.

Lorsqu'il entra, tout le petit monde tourna la tête vers lui.

« Toujours pas là, déclara-t-il en s'affaissant sur le siège à côté de Annie. Et oui il faudra patienter pour faire ta blague, Peter. »

Aussitôt, les filles se tournèrent vers Peter, bien que la plupart d'entre elles étaient déjà au courant de la blague.

« Quelle blague ? »dirent-elles tous en chœur, les ¾ d'entre elles jouant la comédie.

Peter, peu habitué à autant d'attention, rougit soudainement et balbutia quelque chose d'incompréhensible.

« Je cois que ce veut dire Peter est que vous allez bientôt le savoir et qu'il est inutile de la harceler avec ça, » traduisit Rémus.

Annie voulut alors faire cracher le morceau à Rémus.

« Non je resterai aussi muet qu'une tombe !

- Allez mon chéri, tu sais que tu peux me le dire, mon chou le plus beau, le plus adorable....

- Ah, on parle de moi ici ! s'exclama Sirius en passant la tête dans le wagon.

- Toi ? le plus beau ? le plus adorable ? T'es sûr qu'on parle du même Sirius l ? demanda Ambre, dubitative mais souriante.

- Bien sûr que j'en suis sûr ! D'ailleurs, c'est pour ça que tu m'aimes, » dit-il en s'approchant de celle-ci et en l'embrassant.

Tout à coup, le train se mit en marche.

« N'empêche, fit remarquer Aline, une minute de plus et vous ratiez le train.........

- Mais c'est tout notre art, dit James, ni trop tôt, ni trop tard mais juste à l'heure.

- Tu parles d'un art, se moqua Lily. C'est bien le seul dont tu peux te vanter hormis ton art d'emmerder le monde ! »

Et voilà, comment refroidir une atmosphère post Noël : il suffit de mettre Lily et James dans la même pièce et de les laisser se disputer. Sirius et Rémus eurent un regard et tout se déclencha. Rémus, Annie et Aline se levèrent et Rémus s'expliqua.

« C'est pas tout ça, mais vous attendre nous a donné soif, n'est ce pas Aline ?

- Effectivement, en plus vous avez été très très long, rajouta Aline de manière exagéré, alors on a très très soif. »

Et tous trois sortirent du wagon, de la manière qui se voulait la plus naturelle possible.

« Vous les avez pas trouvés bizarres ? demanda James.

- Pas du tout, répliqua Sirius. Quelqu'un a vu Arabella ? Non ? Il faut absolument que je lui parle. Vous m'aidez à la trouver ? proposa-t-il à Peter et Ambre.

Et avant que James et Lily ne le comprîmes, ils se retrouvèrent seuls dans le wagon. Et ils n'eurent même pas le temps de dire 'Quidditch', qu'ils entendirent quelqu'un murmurer une incantation et la porte se fermer.

Aussitôt, ils se levèrent et se précipitèrent sur la porte. James, plus rapide, arriva avant Lily et essaya tout de suite d'ouvrir la porte, en vain. Il lança alors un 'alohomora'. Une fois de plus, sans succès.

« Pousse-toi, lui ordonna Lily. T'es vraiment pas doué pour les sortilèges. Alohomora. »

Mais rien ne se produisit.

« Tu disais ? dit ironiquement James.

- Arrête tes sarcasmes, Potter. Cherche plutôt un moyen de sortir d'ici. Je vais les étriper, ils s'en souviendront. »

Son regard tomba sur la fenêtre.

« Je sais, je vais sortir par la fenêtre et toi, tu restes ici, Potter.

- Euh Evans, tu crois pas que tu y vas un peu fort là? Tu vas quand même pas te suicider pour m'éviter ?

- Non t'as raison, c'est pas une solution sinon je raterai les examens de fin d'année. Il faudrait mieux que ça soit toi qui saute. »

James poussa un long soupir et se rassit.

« T'es vraiment tarée, Evans !

- Je te retourne le compliment, Potter.

- Hein ? Dis une seule chose où je suis plus taré que toi !

- Au Quidditch !

- Mais le Quidditch, ça compte pas !

- Qui as dit ça ?

- Tu t'y intéresses même pas !

- C'est pas vrai ? Ca t'a bless ?

- Non .... Non , ça ne m'a pas du tout bless ! »

Mais son expression disait tout le contraire et le trahissait.

« C'est vrai, t'as un cœur de pierre, comment veux-tu que ça te blesse, où avais-je la tête ? se moqua Lily.

- Sur ton cou, peut-être.

- Très drôle, Potter, je sais au contraire de toi où est ma tête. La tienne est tellement enflée que son support est depuis longtemps le sol et non plus ton cou.

- Non, ma tête n'a jamais enflée.

- Si

- Non

- Si

- Non


« Vous croyiez que ça se passe bien ? couina Peter, en parlant évidemmen de la situation entre James et Lily.

- En tout cas, il faut l'espérer car notre survie en dépend

- Arrête Sirius, tu tombes dans le mélodramatique là, et t'allais presque nous faire pleurer, dit Annie, qui ne pleurait pas mais riait. Refais ta prestation quand on le relâche et c'est sûr , ils t'épargneront.

- Tu sais, de la façon dont tu en parles, on penserait que ce sont des fauves, remarqua Aline, sa jumelle.

- Mais ce sont des fauves ! répliqua Rémus.

Et tout le monde éclata de rire.

'Voilà ce qu'on appelle des 'amis', pensa au même instant James. Ils vous enferment avec votre pire ennemie, une tigresse déchaînée, à votre insu, pour votre bien soi-disant., et ils passent sûrement un bon moment à rire avec les amis tandis que vous tentez de survivre. Quelles bandes de traîtres !'

Ce qu'il ne savait pas, c'est que Lily avait elle aussi la même réflexion, en remplaçant la tigresse déchaînée par le lion affamé.


Plusieurs heures étaient passées depuis le départ du Poudlard Express. James et Lily s'étaient enfin calmés, tout deux à court d'insultes et se lamentaient chacun sur leur sort.

« Comment les filles ont-elles pu me faire ça ? Je suis sûr que c'est la mauvaise influence de tes amis.

- Eh, mes amis ont en temps normal une très bonne influence !

- En temps normal ?

- Bah oui, c'est quand même une blague de très mauvais goût, et je suis sûr que c'est eux qui ont eu l'idée, et plus exactement Sirius. Je vais le tuer, lui. »

Ce à quoi James avait tort : en effet ' l'inventeur' de la blague était Peter.

« Ouah ! tout ce que tu dis, n'est donc pas toujours dénué de sens et de vrai ! » se moqua Lily.

James répliqua par une grimace, ce qui eut pour seul effet de provoquer un rire de la part de Lily.

« Ah ! La tigresse déchaînée sait se détendre et rire ! »

Le rire de Lily redoubla, très vite accompagné par celui de James.

« C'est comme ça que tu m'appelles ? la tigresse déchaînée ?

Euh... oui, » dit James, soudain honteux en se rendant compte de la stupidité de ce surnom, chose que Lily ne tarderait pas à remarquer.

Lily éclata alors de rire.

« Tu veux savoir comment moi je t'appelles ?

- Je veux bien, répondit-il, tout content ne sachant pas vraiment la raison de cette joie ( peut-être parce qu'elle lui avait donnée aussi un surnom. Non ça ne pouvait pas être ça ! )

- Le lion affam ! »

James se joignit alors volontiers au rire doux de Lily. Ils rirent pendant longtemps, jusqu'à la fin du trajet en fait, se moquant de leurs attitudes antérieures, qu'ils jugeaient soudainement immatures. Comme si durant les quelques instants passés dans ce wagon, ils avaient pu faire ce qu'ils n'avaient pas réussi en 5 ans : devenir plus adultes.


« On arrive dans combien de temps ? demanda Sirius paraissant légèrement soucieux.

- A priori, je dirais dans environ 20 minutes, lui répondit Rémus. Pourquoi ?

- Ne me dis pas que tu as oubli qu'on avait enfermé James et Lily

- Ah oui ! c'est vrai ! Je les avait complètement oubliés ! C'est sûr que c'est vachement plus calme lorsqu'ils ne sont pas là à se disputer sans arrêt. Heureusement qu'on a insonorisé leur wagon !

- Tu l'as dit, Bouffie ! Ambre, Peter, Aline et moi, on cherche une planque pour éviter leur fureur. Annie et toi, vous allez leur ouvrir la porte et ensuite vous courrez me rejoindre ici : je vous conduirai à la planque.

- Très bon plan ! approuva Annie. Par contre, pour la planque, vous avez intérêt à en trouver une en béton ! Sinon, ils risquent de la démolir à mains nues, rien que pour nous tuer. »


A défaut de disputes, comme le pensaient Rémus et les autres, la seule chose qu'auraient pu entendre les personnes du wagon voisin, était un ' Eurêka' poussé très violemment par James une heure plus tôt, si le wagon n'avait pas été insonoris . Depuis ce cri, Jame et Lily ne cessaient de conspirer et le wagon était d'un bazar incroyable. On ne pouvait pas marcher sans tomber sur un livrer ou des ingrédients de potions. Mais le pire restait sans aucun doute, le gros chaudron placé au milieu du wagon, rempli d'un liquide verdâtre peu attrayant.

« C'est vraiment un plan excellent, Potter, remarqua Lily en souriant

- Je sais.

- Un peu prétentieux là, non ? »

Jame hocha la tête mais lui expliqua qu'il y avait de quoi, avec un plan comme ça.

« Tu préviens Harry, je préviens Ashley.

- Wep ! C'est sûr avec ça, on tient notre ven...

Il fut interrompu par un petit cliquetis provenant de la porte, signifiant que le sortilège avait été levé. Ce cliquetis fut suivi par des bruits de pas rapides, s'éloignant. James et Lily se regardèrent et se précipitèrent tous deux sur la porte, afin d'apercevoir qui était 'leur libérateur'. Ils ne virent au loin que des capes mais ce fut néanmoins suffisant pour que James et Lily les reconnaissent.

« Rémus, murmura James.

- Annie, dit Lily sur le même ton.

- Tu crois qu'ils nous ont entendu à propos de .. ...?

- Aucune chance. Tel que je connais Annie, elle a sûrement du dès le début insonorisé le wagon pour éviter d'alerter les wagons voisins avec nos probables disputes.

- Si tu le dis, dit-il quelque peu sceptique. Bon on peaufine notre vengeance ?

- Ouais, je crois que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. »

Sur ces mots, ils retournèrent tous deux dans le wagon en prenant bien soin de fermer la porte et d'insonoriser la pièce au cas où elle ne le serait plus.

« Alors, ce qu'il faut d'abord faire, dit Lily tout en s'asseyant sur le siège, c'est leur faire croire qu'on leur en veut à mort mais qu'on préfère oublier cet horrible moment. Pour cela, c'est simple il suffit de jouer la comédie et de se ....

- disputer dès notre sortie du train. Et on leur fait croire qu'on est pas sorti du wagon lorsqu'ils ont ouverts, parce qu'on était tellement occupé à se disputer qu'on a rien entendu.

- Grandiose !

- Merci. »

Un silence embarrassant envahit la salle. Puis James se rendit compte soudain de quelque chose.

« Euh, il faut peut-être qu'on se change avant qu'il ne soit trop tard. »


Ainsi James et Lily exécutèrent leur dispute à la sortie du train.

« Tu sais quoi, Potter ? hurla Lily, afin que tout le monde l'entende, y compris ses amies, ce qui ne manqua pas puisque celles-ci se retournèrent brusquement en entendant Lily crier.

- Attends, laisse moi deviner ! Je suis le plus beau, le plus charmant, le plus intelligent.... Bref le meilleur homme que tu aies jamais rencontré.

- Presque . Tu es le pire gamin que la Terre ait jamais port ! Tu es tellement pitoyable, puéril, arrogant... que je suis sûre que ta naissance est du à une malédiction !

- Merci, Evans. Mais sache que tu n'es pas mieux. Pire Miss je sais tout n'existe pas et moins drôle que toi tu meurs !

- Tu me tapes sur les nerfs !

- Eh bien toi tu me casses les c ! »

James et Lily se dirigèrent chacun du côté opposé de l'autre et s'éloignèrent tout en grognant. Face à cette terrible dispute, tous les élèves présents semblaient choqués par la violence des propos employés. Tous sauf un qui étrangement semblaient se réjouir.......

James eut du mal à retrouver ses amis. Il essaya avec difficulté de garder le masque furieux dû à la dispute, mais y arriva finalement non sans mal. Enfin il retrouva ses amis, qui l'attendaient dans une calèche. Il hésita avant d'y pénétrer.

' Furieux, je dois avoir l'air furieux. Non rectification, je dois être furieux' pensa-t-il. Pour cela, rien de plus simple, il se remit à l'esprit son état lorsqu'il avait découvert qu'il était enfermé avec Evans et se le réappropria. Puis il entra dans la calèche plus furieux que jamais.

« Ouh là là , t'as pas l'air de très bonne humeur, toi ! T'es sûr que ça va ? » demanda Sirius, le plus innocemment du monde, comme s'il n'était responsable de rien.

James retint à temps un sourire et reconstitua son masque :

« Ah ah ! très drôle, Sirius ! Ne me refaites plus jamais ça ou je vous jure que je pourrai utiliser un sortilège impardonnable. A moins que je ne l'utilise maintenant, ajouta-t-il faisant mine de réfléchir, comme ça c'est sûr, vous ne pourrez plus jamais me refaire ce coup. Hum ! ça demande réflexion. »

Zut ! Son masque furieux, il ne l'avait pas gardé bien longtemps.

« Au moins, t'as pas perdu ton sens de l 'humour. C'était bien de l'humour, hein ? » demanda Sirius soudain inquiet.

Pour toute réponse, Sirius eut droit à un regard furieux de la part de James. Pourtant, redevenant imperturbable, Sirius ajouta :

« Pour l'humour, c'est pas tout à fait ça. Tant pis. Par contre, si tu nous tues, tu seras face à un énorme problème.

- Comme ?

- Ben , il faudrait que tu nous paies des enterrements dignes notre, c'est- à-dire très chers. Mais bon niveau financier, tu peux te le permettre. Par contre, il t'arriverait une chose totalement horrible, qui te traumatiserait à vie et te ferait amèrement regretter de nous avoir tués.

- T'es sûr ? demanda James, souriant, intégrant le jeu de Sirius. Je crois pas qu'une chose me faisant regretter d'avoir débarrasser la Terre de trois fléaux puisse exister.

- Et pourtant, si elle existe. C'est notre nouvelle arme de dissuasion. Avec ça, tu risques jamais de nous tuer !

- C'est bon, Sirius. Je suis sûr que t'exagères, remarqua Rémus. Alors dis nous ce que c'est : craches le morceau.

- Ok, j'ai nommé l'impitoyable, l'implacable, l'horrible, l'épouvantable, l'abominable, la cauchemardesque, la dantesque.....

- Sirius, abrèges !

- ok ok ! je disais donc la dantesque fureur de Mme Lupin ! »

Rémus, James et Peter éclatèrent de rire tellement les propos de Sirius semblaient ridicules.

« Tu ...... mère ..... pas cauchemardesque, articula tant bien que mal Rémus sous l'effet du fou rire.

- Ta mère, pas cauchemardesque ? répliqua Sirius, surpris que ses amis ne le prennent pas au sérieux. Bien évidemment que si. Ne me dites pas que vous ne vous souvenez pas de sa colère lorsque nous sommes revenus du jardin de Rémus couverts de boue ? »

Malheureusement pour lui, ses amis lui répondirent que non. Sirius tenta alors de leur rendre la mémoire, en vain. Il était bien le seul à avoir été traumatisé par la mère de Rémus. Finalement, se rendant compte de son ridicule, Sirius se joignit aux fous rires de ses amis.

Quelques minutes pus tard, alors qu'ils descendaient du carrosse, James se souvint qu'il devait leur demander quelque chose.

« Au fait, qui est ce qui a eu l'idée de la blague tout à l'heure ? demanda-t-il l'air de rien et ne semblant pas particulièrement accorder de l'importance à ce détail.

- On ne te l'as pas dit ? dit Rémus, sincèrement surpris. C'est notre brillant Peter.

- Peter ? »James ne put retenir son étonnement dans cette question.

« Oui l'idée est de moi, répondit celui-ci, fier.

- C'était une brillante idée, n'est ce pas ? demanda Sirius.

- Ouais, une brillante idée.


Harry et Ashley attendaient ainsi que les autres élèves restés à Poudlard pendant les fêtes, dans le Hall le retour de tous les élèves.

Il était excité à l'idée de revoir les Maraudeurs, il ne savait pas pourquoi. Cette dernière semaine des vacances s'était beaucoup mieux passé que la première, puisqu'il l'avait passé en compagnie d'Ashley.

Au cours de cette semaine, la complicité entre les deux élèves s'était accrue et plus Harry y pensait, pus il trouvait qu'ils avaient passés des moments agréables. Ils avaient souvent fait des batailles de neige et se réchauffaient ensuite près du feu de la Salle Commune, tout en discutant. Ils étaient même allés plusieurs fois à Pré au Lard, illégalement, et Harry avait découvert avec étonnement qu'Ashley connaissait le passage de la Sorcière Borgne mais aussi beaucoup d'autres. Rien que de penser au fait qu'Ashley avait eu assez confiance en lui pour lui montrer ces passages le fit sourire.

Une voix agréable l'interrompit dans ses pensées.

« Qu'est ce qui te fait sourire ? le taquina Ashley. L'idée de retrouver les Maraudeurs ou celle de savoir que tu ne seras plus seul avec la méchante sorcière, c'est-à-dire moi ? ou bien les deux ?

- J'opte plutôt pour l'idée de la méchante sorcière, dit Harry sur le même ton. Mais l'un va avec l'autre : en effet les gentils et braves Maraudeurs qui sont de retour vont me protéger de la méchante sorcière.

- Gentil ? brave ? On parle de moi l ?

- Sirius ! » s'exclama Harry en se retournant vers la voix.

Il y eut alors un défilé d'embrassades, du côté d'Harry, comme de celui d'Ashley.

C'est à ce moment-là que James glissa discrètement à Harry :

« Content de te revoir. Un conseil : ne mange pas de poulet. Penses-y ! »

Harry essaya bien ensuite d'en savoir la raison mais James ne dit rien de plus à ce sujet.

Ce soir-là, à table la conversation fut animé. James et Lily étaient assis aux deux coins opposé de la table et se jetaient sans arrêt des regards avada-kedavreque tandis que les autres, se servant généreusement du poulet, surtout Sirius qui adoraient celui de Poudlard ( particulièrement au retour de Noël, on ne savais pourquoi. ) racontaient à Ashley et Harry la blague du train ( ainsi nommé par Rémus.)