IMPORTANT : J'écris –pour les vacances- sur un clavier ne possédant aucun accent et je suis obligée de m'en remettre a la bonne volonté de mon correcteur automatique. Ne faites donc pas trop attention a ces fautes… Merci !
Disclaimer : Rien est à moi, sauf l'histoire (pour une fois que je n'invente pas trois tonnes de personnages…).
Genre : R !
Bla bla de l'auteuse : Alors en fait, j'ai totalement zappé le film. Tout le monde est vivant, Blakeney a deux bras, il fait beau les oiseaux chantent et… (Vois que ses lectrices s'impatientent) Oui bon en fait c'est un slash Blakeney/Aubrey. Et comme je n'aime pas Aubrey (bah ouais, il a envoyé Calamy a la mort et vous trouvez pas qu'il a une gueule de pervers ?), j'ai fait de lui une grosse brute perverse, sadique, avec pas grand-chose dans le crâne. Une boule de testostérone, quoi. Et une précision : mon délire sur les indiens est purement fantaisiste.
Dédicace : A Gaeriel Palpatine qui m'a inspirée l'histoire grâce à sa review, et à Naera Ishikawa parce que c'est ma copine et qu'elle adore les slash… Bonne lecture les filles !
Réponses aux reviews :
Gaeriel Palpatine : Oh merci ça me fait hyper plaisir ! T'inquiètes pas, je suis incapable d'imaginer Aubrey autrement que complètement pervers (d'ailleurs dans mon autre fic je suis obligée de me retenir… mais je vais un peu lâcher la bride dans quelques chapitres…)… Une tortue ? Je préfèrerais un chat… Bonne lecture !
Yume623 : Traumatis ? Blakeney ? T'as rien vu… Ca va être cent fois pire… MWAHAHA ! Bonne lecture !
Chapitre III
Se Taire
Blakeney n'en parla pas au docteur Maturin. Erreur fatale, pensa-t-il d'ailleurs plus tard. Cela aurait pu éviter le pire… Enfin peut-être… Il ne le saurait jamais. Toujours est-il qu'après cela, Will s'efforça, de façon plus ou moins inconsciente, d'éviter le capitaine. Il ne pouvait s'empêcher d'être mal à l'aise en sa présence. Et toujours cette impression d'avoir été marqué de façon visible… Il se réveillait la nuit avec l'impression d'avoir été brûlé à l'épaule, la sensation que tout le monde ne voyait que ça, cette tache imaginaire… Mais ce n'est pas très grand, un bateau, et il était impossible d'éviter Aubrey éternellement… Et peu de temps après…
« Suivez-moi Blakeney ! » lança le capitaine en passant devant lui. Aussitôt, l'esprit du jeune garçon fonctionna à toute allure.
« Il ne te fera absolument rien, pensa-t-il, tu te racontes des histoires ; tu lis trop, mon pauvre William… »
Ils montèrent sur le pont et se dirigèrent vers le bastingage. Aubrey tendit une longue vue au jeune garçon et désigna du doigt un point sur l'horizon.
« Voyez-vous, Blakeney, sur la cote ? »
Will regarda par la longue-vue et aperçut sur le rivage des hommes, du moins il lui sembla que se fut des hommes, semblant danser sur le rivage.
« Qui sont ces gens ? demanda-t-il en oubliant complètement ses craintes des derniers jours.
-Des indiens.
-Ah oui, comme ceux que nous voyons parfois lors de nos ravitaillement… Qu'ont ceux la de particulièrement intéressant ?
-C'est leur danse, plus qu'eux-mêmes, qui a de l'intérêt. Les indiens ont d'étranges cérémonials, savez-vous ? Quand l'un d'entre deux meure, ils font une danse spécifique, quand il y a une naissance également.
-Et savez-vous pourquoi ceux-la dansent ?
-Je n'en ai pas la moindre idée, je vous l'avoue… »
Will ne s'était jamais intéressé aux indiens jusqu'ici. Il ne les croisait que quand le navire accostait, et encore… Mais tout son raisonnement scientifique parti soudain en fumée, et il sentit soudain les rouages de son esprit se bloquer. Aubrey avait posé a nouveau sa main sur son épaule. L'impression de brûlure, qui avait disparue un instant, revint aussitôt, plus forte encore. William déglutit difficilement. Il continua de regarder par la longue-vue, mais il ne se souciait plus que de ce qui se trouvait derrière lui. Que faisait Aubrey ? Donnait-il signe de départ ? Tout à coup, il sentit le souffle d'Aubrey dans son cou. Sans le voir, il savait que le capitaine avait rapproché son visage jusqu'à l'effleurer…
De nouveau, il paniqua. Son cœur s'emballa et sa respiration devint plus rapide. Son esprit ne pouvait plus penser qu'a cela.
« Qu'il me lâche, par pitié Seigneur, faites qu'il me lâche, faites qu'il s'en aille… »
Ses jambes devinrent faibles, il devina qu'il ne tiendrait plus très longtemps debout si cela continuait. Il baissa sa longue-vue et jeta un coup d'œil autour de lui. Tous les matelots étaient de l'autre coté du pont, et il y avait les voiles et les mats pour les dissimuler... Will essaya de faire mine de s'en aller, mais le capitaine le retint à sa place.
« Ne partez pas si vite, William… »
Jack posa sa main libre sur le ventre du jeune garçon et la fit remonter doucement sur sa poitrine. Il s'approcha encore et lâcha un léger soupir d'excitation. La proximité devint soudain insupportable pour Will qui se mit a trembler comme une feuille. Cette fois, il ne put se retenir de gémir a haute voix ce qu'il se répétait comme une prière depuis plusieurs minutes :
« Pitié, lâchez-moi… Je vous en supplie… »
Aubrey obéit. Will respira une grande bouffée d'air frais, mais le capitaine le fit se retourner. Pour la première fois depuis plusieurs jours, ils se fixèrent les yeux dans les yeux, mais la colère que le jeune garçon lut dans les yeux de son tortionnaire ne présageait rien de bon pour lui. Mais par chance…
« Capitaine ! »
C'était Calamy. Le blondinet se sentit alors une reconnaissance infinie pour le jeune lieutenant, son meilleur ami, qui lui apparaissait soudain comme un sauveur.
« Le lieutenant Pullings a besoin de vous a la poupe, monsieur, continua le jeune homme.
-J'y vais. »
Jack partit enfin. Quand Calamy vit son ami, pale comme un linge et encore sous le choc, il fronça les sourcils et lui demanda :
« Qu'est-ce qui se passe, Will ? Vous ne vous sentez pas bien ? »
William regarda son ami. Bien sur, Peter était comme un grand frère… Mais il ne le croirait jamais. Il vouait une trop grande admiration au capitaine.
« Ce n'est rien, répondit-il d'une voix blanche. Le mal de mer, sans doute.
-Ne soyez pas ridicule, vous n'avez jamais eu le mal de mer.
-Ce n'est rien Peter. Je vous remercie de vous soucier de moi, mais ce n'est vraiment rien. »
Peter lui jeta un coup d'œil peu convaincu, mais il le laissa tranquille. Probablement pensa-t-il qu'il y aurait un meilleur moment pour lui demander ce qu'il y avait vraiment.
William pensa qu'il n'aurait jamais besoin de lui parler de tout cela. Il n'avait pas encore compris que tout ne faisait que commencer…
Et voila ! Vous en voulez encore ? Alors reviewez ! (Je viens de relire le chapitre : c'est moi qui ai écrit ça ?)
