IMPORTANT : J'écris –pour les vacances- sur un clavier ne possédant aucun accent et je suis obligée de m'en remettre a la bonne volonté de mon correcteur automatique. Ne faites donc pas trop attention a ces fautes… Merci !

Disclaimer : Rien est à moi, sauf l'histoire (pour une fois que je n'invente pas trois tonnes de personnages…).

Genre : R !

Bla bla de l'auteuse : Alors en fait, j'ai totalement zappé le film. Tout le monde est vivant, Blakeney a deux bras, il fait beau les oiseaux chantent et… (Vois que ses lectrices s'impatientent) Oui bon en fait c'est un slash Blakeney/Aubrey. Et comme je n'aime pas Aubrey (bah ouais, il a envoyé Calamy a la mort et vous trouvez pas qu'il a une gueule de pervers ?), j'ai fait de lui une grosse brute perverse, sadique, avec pas grand-chose dans le crâne. Une boule de testostérone, quoi. Non, vraiment, je peux pas le voir.

Dédicace : A Gaeriel Palpatine qui m'a inspirée l'histoire grâce à sa review, et à Naera Ishikawa parce que c'est ma copine et qu'elle adore les slash… Bonne lecture les filles !

Reponse a Gaeriel Palpatine : Ouais, franchement, quel boulet cet Aubrey… Tu dois vraiment etre sacrement maso… Lol ! Bonne lecture !

Chapitre IV

Insomnies

Cette fois, l'évènement laissa des marques. Rien de visible, bien sur, mais des marques quand même… Et cela ne risquait pas de s'arranger, Aubrey multipliant les gestes caressants, aussi discrètement que possible, sans jamais se faire prendre sur le fait… Bien vite, Will ne trouva plus le sommeil. Il avait peur que le capitaine ne vienne quand il dorme… « Pour me faire quoi ? Quoi de plus ? » se demandait-il parfois. Il ne savait pas très bien, ses notions sur le sujet restaient relativement floues… Mais cela lui faisait peur… Les nuits blanches le fatiguèrent très vite. Comme un zombie, il errait sur le pont en obéissant tant bien que mal aux ordres qu'on lui donnait. Le seul sentiment qu'il semblait encore en état d'éprouver, c'était la peur panique qui envahissait son esprit des que le capitaine se trouvait a proximité de lui. Ce n'était pas une peur saine, comme celle qu'on peut avoir du noir ou des insectes. C'était quelque chose de physique et de douloureux… Quelque chose qui le poussa jusqu'au bout de ses forces…

Cela prit dix jours. Au bout de ce laps de temps, il ne tint plus, et un peu avant la nuit, il s'écroula. Tout simplement. Il tomba sur le pont, épuisé, sans force ni énergie pour se relever.

« Will, qu'est-ce qu'il vous arrive ? demanda le lieutenant Calamy.

-Je… Je suis fatigué Peter… » lui murmura Blakeney dans un souffle.

Le jeune lieutenant appela à la ronde pour qu'on l'aide à transporter Will à l'infirmerie.

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« Vous n'êtes pas bien reluisant, remarqua Maturin. Vous êtes pale comme un linge et vos cernes touchent presque le sol. Vous devriez dormir plus.

-Je n'arrive pas à dormir…

-Vraiment ? Et pourquoi donc ? Depuis quand ?

-Je ne sais pas pourquoi, mentit William. Ca doit faire un peu plus d'une semaine…

-Si ça fait une semaine que vous ne dormez pas, c'est normal que vous soyez dans cet état… Quelque chose vous tracasse en ce moment ?

-Non, non, rien ne me tracasse… »

A cet instant, la porte de la cabine s'ouvrit et le capitaine Aubrey entra. Aussitôt, le corps de William s'agita de légers tremblements.

« Alors, Lord Blakeney, ça ne va pas ? Que vous arrive-t-il ? »

William le regarda, extenué. Il semblait vraiment se préoccuper de savoir ce qui n'allait pas… Etait-ce un masque ? Ou n'avait-il pas conscience du calvaire qu'il lui faisait endurer ? Comment savoir ?

« Lord Blakeney souffre d'insomnie, répondit Maturin a sa place –ce dont Will lui fut très reconnaissant. Je pense qu'il a besoin de beaucoup de repos.

-Très bien, fit Aubrey en posant sa main sur le coup du jeune garçon de façon a pouvoir lui caresser la joue avec son pouce. J'espère que vous serez vite sur pied a nouveau… »

Il laissa sa main quelques instants sur la fine peau du visage de l'aspirant, puis il partit, laissant comme toujours Will au bord de la crise d'hystérie.

« Allongez-vous dans ce hamac, ordonna le docteur. Et vous feriez bien de dormir.

-Je ne peux pas dormir… »

Maturin soupira et enleva ses lunettes.

« Il faudra bien, Will. Qu'est-ce qui vous empêche de trouver le sommeil…

-Je vous l'ai dit, je n'en sais rien… »

La porte s'ouvrit de nouveau, mais cette fois ce fut Calamy qui pénétra dans la petite pièce.

« Venez, Calamy, fit Maturin. Vous allez veiller sur votre ami (chuchotant, il ajouta :), peut-être vous fera-t-il des confessions qu'il refuse de me faire… »

Saisissant a demi-mot les intentions du docteur, Peter acquiesça. Une fois qu'ils furent seuls, il s'assit au chevet de son ami.

« Vous pouvez vous flatter de m'avoir collé une sacrée frousse, fit-il avec un sourire moqueur. Qu'est-ce qu'il vous arrive ?

-Le docteur dit que c'est a cause de mes insomnies.

-Quelles insomnies ?

-Je ne dors pas bien, en ce moment.

-Pourquoi ? »

Cela faisait trois fois qu'on lui posait la question, et pour la première fois il laissa pointer un peu de vérit :

« Parce que… J'ai peur…

-Peur ? Mais vous n'avez pas de quoi avoir peur !

-Oh si, Peter… »

Sa voix commença peu a peu a se déformer sous l'effet de l'émotion.

« Je ne peux pas tout vous expliquer, Peter… Mais j'ai très peur vous savez… J'ai tellement, tellement peur… »

Il s'accrocha de toutes ses forces au hamac. S'en apercevant, le lieutenant lui prit la main et grimaça. William lui broyait littéralement les os.

« Est-ce que vous pouvez rester, cette nuit ? Pour veiller sur moi ?

-Euh… Oui, bien sur… balbutia Peter prit au dépourvu.

-Merci… »

Serrant toujours la main de son ami, il ferma les yeux. Son épuisement était tel qu'il ne mit en fin de compte que quelques minutes a sombrer dans le sommeil, la présence rassurante de son ami apaisant ses craintes.

Contemplant Will endormit, Peter se senti soudain tout drôle… Il réalisa que Will était encore très jeune et encore plein des grâces de l'enfance… Ses boucles blondes retombaient gracieusement sur son front pale, sa douce respiration le faisait paraître si paisible… Si calme… Ces choses qui lui faisaient peur n'existait probablement pas la ou il s'était évade...

Peter posa sa tête en face de celle du jeune garçon et ferma les yeux avant de s'assoupir à son tour.

Cette nuit la fut paisible pour les deux garçons, leurs mains toujours jointes…

Le prochain chapitre sera plus hard, mais celui-la me plait bien comme ça… Reviewez !