Disclaimer : Rien est à moi, sauf l'histoire (pour une fois que je n'invente pas trois tonnes de personnages…).
Genre : R !
Bla bla de l'auteuse : Alors en fait, j'ai totalement zappé le film. Tout le monde est vivant, Blakeney a deux bras, il fait beau les oiseaux chantent et… (Vois que ses lectrices s'impatientent) Oui bon en fait c'est un slash Blakeney/Aubrey. Et comme je n'aime pas Aubrey (bah ouais, il a envoyé Calamy a la mort et vous trouvez pas qu'il a une gueule de pervers ?), j'ai fait de lui une grosse brute perverse, sadique, avec pas grand-chose dans le crâne. Une boule de testostérone, quoi. Non, vraiment, je peux pas le voir. Au fait, j'ai retrouvé mon clavier !!!
Dédicace : A Gaeriel Palpatine qui m'a inspirée l'histoire grâce à sa review, et à Naera Ishikawa parce que c'est ma copine et qu'elle adore les slash… Bonne lecture les filles !
Réponses aux reviews :
Gaeriel Palpatine : Faut VRAIMENT que je trouve le livre… Lol ! Bises !
Tarahiriel : Merci de me faire de la pub et contente que tu sois de retour !
Naera Ishikawa : Blakeney/Calamy ? Mouais.... Ca sonne un peu comme Maturin/Blakeney, platonique… Moins intéressant… Lol ! Bonne lecture !
Chapitre V
Le Chantage
Quand Will se réveilla le lendemain matin, ce fut dans la même position, son visage en face de celui de Peter et sa main dans la sienne. Ces moments de calme et de sérénité avaient été suffisamment rares ces derniers jours pour qu'il désire en profiter… Il n'était pas encore cinq heures et demie ; il lui restait donc encore un long moment de repos devant lui… Du moins c'est ce qu'il pensait…
La porte s'ouvrit avec fracas. C'était Aubrey (NDA : mouais… Pas très surprenant, hein ?). Peter se réveilla en sursaut, tandis que le jeune garçon rouvrait ses yeux bleus embrumés de sommeil et se redressait un peu sur son hamac. Le capitaine jeta un coup d'œil sévère au lieutenant et lui intima d'un ton sec l'ordre de sortir. Bien que surpris par le l'attitude froide de son supérieur, Peter était un lieutenant bien trop respectueux de la hiérarchie pour songer à désobéir. Il s'exécuta donc, laissant derrière lui un William mortifié.
« Je vous avoue, Lord Blakeney, que je ne m'attendais pas à ça. »
Will fronça les sourcils. Il ne voyait pas où le capitaine voulait en venir.
« Excusez-moi, capitaine, j'avoue ne pas vous suivre, dit-il d'une voix blanche.
- Je ne m'imaginais pas que Calamy et vous… »
Le jeune aspirant ouvrit de grands yeux où se mêlaient surprise, crainte et indignation. Comment le capitaine osait-il soupçonner Peter d'avoir le même mode de penser vicieux et déplacé que lui ? A moins que pour lui ce genre de choses ne soient considérés comme allant de soi…
« Mais… Mais non, bredouilla Will. Nous ne… »
Il déglutit avec peine. Il n'osait pas formuler ce qui lui venait à l'esprit.
« Et vous vous croyez convaincant, peut-être ? Et dire… »
Il se rapprocha, se redressant de toute sa carrure, un air menaçant dans le regard. Will commença à paniquer ; il aurait aimé reculer, malheureusement sa position –avachi dans un hamac- ne se prêtait pas à cette manœuvre.
« Et dire que vous jouez la vierge effarouchée dès que je vous approche… » reprit le capitaine avec un sourire torve.
Will sauta du lit et essaya de courir vers la porte. Malheureusement, Aubrey était trop massif et avait de trop bon réflexe pour lui laisser la moindre chance de s'en sortir. Le jeune garçon ne put réprimer un cri étouffé en sentant le contact des mains d'Aubrey sur sa peau. Il se débattit, mais même avec la peur qui décuplait ses forces, il était très loin de faire le poids contre cet homme qui le dominait de quarante bon centimètres et de plusieurs dizaines de kilos (NDA : bah ouais l'un c'est un poids lourd l'autre un poids mouche… Désolée les JO déteignent…). Le capitaine le souleva sans peine du sol et le colla contre le mur. La tête de Will cogna contre la cloison de bois avec un choc sourd qui le laissa légèrement sonné.
« Ecoutez-moi bien, Blakeney, je peux parfaitement révéler à tout le monde ce qui se passe entre Calamy et vous… »
Ce fut le déclic pour William. Il voulait le faire chanter en le menaçant d'un délit imaginaire… Il savait parfaitement que c'était faux, mais il n'hésiterai pas à le dire… Sauf si…
« … Mais je peux tout aussi bien me taire. »
Il fit glisser l'une de ses main le long de la poitrine du jeune garçon jusqu'à atteindre son entrejambe. William gémit.
« Mais pour cela… »
Il approcha son visage à quelques centimètres de celui, crispé, de Will.
« Il va falloir être gentil… » acheva-t-il dans un souffle.
Et il l'embrassa violemment. Cette fois, Will comprit qu'il n'avait aucune chance d'échapper au capitaine.
L'étau se referme… Reviewez !
