Disclaimer : Les personnages de Saint Seiya ne m'appartiennent pas, seule Lana est à moi.
Réponses aux reviews :
Shina : Salut, merci pour ta review, c'était sympa. Voici le troisième chapitre, j'espère qu'il te plaira autant que les deux autres. A bientôt ! Bises.
Chapitre III : La déesse
Quelques mois s'étaient passés depuis la bataille du Sanctuaire et Lana avait décidé de rendre visite à son frère Aiolia. Toutefois, elle jugea préférable de ne pas montrer sa véritable identité pour le moment. Aussi revêtit-elle son ancienne armure qui avait été endommagée durant le combat contre le Grand Pope : l'épaulette droite manquait ; elle ne portait plus de masque car le sien avait été définitivement brisé et l'une des genouillères était fissurée. Elle partit donc pour le Sanctuaire, se demandant quel serait l'accueil qu'on lui réserverait.
Elle se téléporta jusqu'à la ville d'Athènes et commença à se diriger à pieds vers le lieu où elle avait grandi. Elle avait découvert le moyen de téléportation lors de l'une de ses longues chasses pendant lesquelles elle se sentait vraiment dans son élément. Lana avançait vite et arriva au pied des douze maisons en début d'après-midi. Elle prit le chemin qui longeait celles-ci et commença à monter en direction de la maison du lion.
Arrivé à la deuxième, celle du taureau, elle fut interpellée par un homme de grande taille, assez costaud, qui devait effrayer beaucoup de soldats par son allure de brute épaisse : ce n'était autre que le chevalier d'or Aldébaran, le gardien de cette maison :
"Qui es-tu étrangère ?
Et toi qui es-tu chevalier ?
Je suis Aldébaran chevalier d'or de la maison du taureau et je n'aime pas voir des apprenties chevalier sans masque rôder autour du Sanctuaire.
Hé bien, regarde donc mon armure de plus près, peut-être la reconnaîtras-tu ?
Quoi ....que ... c'est impossible ! Lana ! Non.
Oui, c'est bien moi. Tu es décidément toujours le même pour accueillir les voyageurs !
Mais qu'est-ce qui t'es arrivée, pourquoi ton armure a-t-elle cette couleur terne ? Et pourquoi ne portes-tu plus de masque ?
Hé bien c'est une longue histoire que je me ferais une joie de te raconter si tu viens avec moi voir Aiolia, mon frère.
Je t'accompagne ; il doit être en train de méditer dans son trou, tu sais, tous ces évènements l'ont un peu chamboulés, mais il s'entraîne toujours autant. "
Les deux amis parlaient de la bataille pendant qu'ils passaient les maisons une à une. Une question brûlait les lèvres du chevalier d'or : Lana avait-elle vraiment tenté de tuer le Grand Pope en lui affirmant qu'elle ne croyait pas en Athéna ? Il ne pouvait s'empêcher de repenser à la rumeur de son exil, tout en observant le visage de la jeune fille qu'il n'avait plus revu depuis qu'elle avait eu 7 ans. Elle avait le regard dur, perçant et donnait l'impression d'un caractère bien trempé.
Il fut tiré de sa rêverie par l'arrêt de Lana devant la porte de son ancienne demeure. Elle n'osait pas frapper, devenue hésitante. Aldébaran prit les devants en cognant le bois et en appelant Aiolia.
Celui-ci ouvrit, ayant reconnu la voix de son meilleur ami, et resta stupéfait en voyant celle qui l'accompagnait.
"Heu ...bonjour grand frère.
Lana ! C'est vraiment toi ! "
Les deux jeunes gens tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Aiolia avait tout de suite reconnu sa soeur : elle ressemblait à leur mère. Il la serra encore une fois dans ses bras, puis fit entrer ses deux visiteurs.
" Alors, commença Aldébaran, tu m'as promis de tout nous raconter. Qu'est-ce que tu as bien pu faire pendant un an d'absence ?
Oui, enchaîna Aiolia, et qu'as-tu fait de ton masque ?
hé bien, voyons par où commencer ? Je suis partie à cause du Grand Pope... "
Lana leur raconta son combat, sans parler de Kanon, puis ajouta qu'elle était partie car elle avait pensé qu'on la trompait au sujet d'Athéna. Elle s'était exilée dans le sud de la Grèce et vivait par ses propres moyens. Comme elle ne voulait plus combattre au service d'Athéna son armure était devenue terne et inutilisable. Les deux autres chevaliers écoutaient en silence et semblaient bouleversés à l'idée que Lana ne fasse plus partie des leurs. Mais ils respectaient son choix et se doutaient de la raison pour laquelle elle était revenue. Aiolia osa quand même poser la question avec l'espoir que la réponse ne serait pas celle qu'il avait imaginée :
"Dis-moi, pourquoi es-tu revenue ? Tu ne peux plus vivre au Sanctuaire si tu décides d'abandonner Athéna.
Je suis revenue afin de rendre l'armure de la lionide, bien qu'elle soit inutilisable.
Alors tu as pris ta décision, tu n'es plus des nôtres, Aiolia avait dit ça avec de la tristesse dans la voix, tu es sûre de ton choix ?
Complètement sûre, l'armure de la lionide est faite pour un vrai chevalier, et je ne suis qu'une simple humaine. Je préfère que quelqu'un d'autre la porte à ma place. Mû pourra la réparer ; il en est capable et je sais qu'il est chez lui. Ne tentez pas de me faire changer d'avis, ma décision est irrévocable. "
Sur ce elle se leva et s'apprêta à partir ; Aiolia la regarda longuement tout comme il l'avait fait il y a bien longtemps, afin de se souvenir de chaque trait de sa soeur qu'il ne verrait probablement plus jamais. Il ne pouvait pas l'empêcher de faire ce qu'elle avait choisi, c'était sa décision. Il ne la retînt donc pas lorsqu'elle passa le seuil de la maison en disant qu'elle reviendrait peut-être un jour.
En fin d'après-midi, le chevalier d'or du bélier reçut la visite de la jeune fille qui lui demanda de prendre soin de l'armure qu'elle lui laissait, en la restaurant du mieux qu'il pouvait et en la mettant à l'abri. Cette journée semblait interminable et pourtant lorsqu'elle arriva chez elle et qu'elle regarda le soleil se coucher, la réincarnation ne pût retenir ses larmes à l'idée du mal qu'elle avait pu faire à son frère en si peu de temps. Il le fallait, elle en était persuadée. Une bonne nuit de sommeil la réconforterait et elle en avait besoin car elle avait décidé de se rendre au Japon afin de voir comment allait Athéna et voir si les chevaliers étaient prêts pour une nouvelle bataille qui semblait-il allait commencer dans quelques mois. Elle choisit de se faire invisible de façon à observer sa soeur et ses chevaliers en toute tranquillité. Invisible pour elle signifiait qu'elle maintiendrait sa cosmo-énergie au plus bas et qu'elle aurait l'agilité d'un félin pour grimper sur n'importe quel support sans être vue.
Le lendemain matin, elle se téléporta près de la résidence Kido où elle avait senti la cosmo-énergie de sa soeur. Celle-ci était en train de parler avec un jeune garçon, aux cheveux verts, portant une salopette blanche : c'était le chevalier Shun de la constellation d'Andromède. Ils furent bientôt rejoints par Seiya, qui se remettait de la bataille qu'il avait livrée. Tout semblait calme et leur cosmo-énergie avait augmentée durant les épreuves qu'ils avaient affrontées. Lana, voyant que tout danger était écarté pour le moment, décida de partir voir comment se débrouillaient les trois autres chevaliers de bronze : Ikky, Shiryu et Hyoga.
Ikky avait apparemment regagné l'Ile de la Mort et méditait, entouré d'une chaleur insupportable pour un être humain. Shiryu était aux Cinqs Pics avec Shunrei et le Vieux Maître, l'ancien chevalier d'or de la balance. Quant à Hyoga, Lana avait envie de le revoir et elle se retrouva en quelques instants devant la porte de la petite maison où elle s'était entraînée pendant quelques mois.
Elle allait frapper lorsqu'un petit garçon sortit. Il la regarda avec des yeux ronds, étonné de voir quelqu'un dans ce coin perdu de Sibérie. Lana lui sourit pour le mettre en confiance :
" Bonjour, je m'appelle Lana. Est-ce que c'est bien ici qu'habite Hyoga ?
Salut, moi c'est Yakoff, je suis un ami de Hyoga, je vais le chercher. "
Il partit dans la maison, appelant Hyoga à grands cris, puis il revint accompagné d'un jeune homme blond aux yeux bleus qui lui demandait pourquoi il fallait qu'il vienne. Yakoff fit un sourire à Lana puis partit chez lui. La jeune fille se retrouva face à face avec son ami d'enfance qui semblait ne pas la reconnaître.
" Bonjour Hyoga.
Bonjour, je peux savoir qui vous êtes ? Yakoff n'a pas voulu me dire votre nom. Il est assez taquin.
J'ai remarqué. Hé bien, si tu fouilles dans tes souvenirs, chevalier, tu te rappelleras peut-être d'une petite fille qui avait passé quelques mois en compagnie de ton maître et toi.
Effectivement je m'en souviens très bien : elle s'appelait Lana.
Je vois que ta mémoire ne te fait pas défaut. La petite fille a grandit et se trouve en ce moment devant toi.
Wouah ! Excuse-moi mais je ne t'avais pas reconnue. Il faut dire qu'à l'époque tu portais un masque, alors c'est dur ...
Je sais.
Mais entre donc, on a tant de choses à se dire."
Ils se racontèrent leurs vies, Lana omettant bien entendu de dire qui elle était vraiment. Le jeune garçon l'invita à passer quelques jours chez lui, ce qu'elle accepta avec joie. Ils passaient leurs journées à se promener. Lana ne voulait pas trop s'attacher à lui, mais elle sentait bien qu'il y avait quelque chose entre eux. Elle se décida à partir. Elle le lui annonça, mais au moment où elle sortait, il la retint et ferma la porte.
"
Hyoga, je dois partir.
Non, reste, s'il te plaît.
Arrête, tu dois t'entraîner, et moi je dois m'en aller.
Reste...fais-le pour moi...je ...tu ...
Non Hyoga, on ne peut pas aller ensemble, ça ne marcherait pas entre nous...
S'il te plaît, laisse-nous une chance. Rien ne t'attend dans l'avenir, et il n'y a plus de guerres, reste avec moi.
Promet-moi alors de ne jamais me forcer à faire quelque chose, sinon tu le regretterais.
Promis. "
Un mois s'écoula, les deux jeunes gens vivaient ensemble chez Hyoga. Celui-ci avait un peu délaissé son entraînement pour s'occuper de sa compagne. Lana était heureuse mais elle savait que son côté divin n'appréciait pas du tout. Hyoga se faisait en effet de plus en plus pressant pour découvrir d'elle un peu plus que les baisers qu'ils échangeaient. Lana avait le souvenir du Grand Pope et Artémis était une déesse vierge. Elle décida donc de mettre un terme à ses avances.
"
Hyoga
Quoi ? Tu as l'air perturbée ma puce.
Je refuse qu'on aille plus loin.
Mais....tu sais qu'on est bien ensemble et puis on s'aime...
Je refuse. Si tu veux vraiment être avec moi, il faudra que tu en sois digne. Arrive à me battre et je serais à toi.
Je ne veux pas te faire de mal, tu n'es pas un chevalier.
Je l'ai été pendant un bon moment. Allons, acceptes-tu ?
Bien. Puisque tu le veux. "
Le combat fut fixé le lendemain, sans armure. Les deux jeunes gens se retrouvèrent sur la plaine glaciale de Sibérie et se préparèrent à s'affronter. Hyoga se mit en position pour lancer son attaque tandis que Lana ne bougea pas. Elle l'éviterait facilement.
"
PAR LA POUSSIERE DE DIAMANT !
Le jet glacé passa sur la jeune femme qui ne bougea pas.
C'est donc ça que tu appelles la poussière de diamant, cette attaque ridicule !
Ca ne sert à rien de se battre, Lana, je risque de te blesser. Arrêtons-en là.
Tu n'as qu'une parole alors tiens-là ! Je veux voir jusqu'où tu peux aller ! Dépasse tes limites ou tu ne seras même plus digne de porter l'armure du cygne !
Bien, alors ne viens pas te plaindre après ! KOLOMNY SMERCH !
Hyoga se retrouva en une fraction de seconde à la hauteur de Lana qui réagit trop tard et se retrouva à terre. Du sang coulait de sa bouche. Elle sourit et se releva.
Bien tu commences à t'échauffer ! On va passer aux choses sérieuses.
Elle mit ses mains à hauteur de sa taille et forma une boule d'énergie. Hyoga n'avait jamais vu pareille attaque et se préparait à riposter. La boule s'éleva lentement, alors que la jeune femme se positionnait. Elle semblait plus une lionne dans cette posture.
PAR LA MORSURE FUNESTE ! Elle se précipita sur le chevalier et il reçut de plein fouet une multitude de rayons d'énergie en provenance de la boule. Lorsqu'il se remit debout, ses vêtements étaient lacérés, comme s'il avait vraiment été mordu.
Lana s'approcha, menaçante. Elle ne voulait pas faire durer le combat plus longtemps car si elle continuait à se battre, elle finirait par se dévoiler. Aussi prit-elle Hyoga au col et elle le jeta dans la neige avant de recommencer une autre attaque qui ne permit pas au jeune homme de se relever.
Le combat est fini, Hyoga ! Tu n'as pas pu me battre à cause de tes sentiments ! Tu sais ce que cela signifie, je m'en vais. Cependant, je dois avouer que tu es un vrai chevalier car tu as la capacité, ce qui te manque c'est la volonté.
Dis-moi.... pourquoi quittes-tu l'ordre, puisque tu es si forte ?
Tu l'apprendras un jour, chevalier...
Tu m'as donné une leçon aujourd'hui.... et je sais qu'à l'avenir... si je te revois un jour, je pourrai me battre. Mais je ne serais pas aussi sentimental si tu t'en prends à Athéna ! Tu es trop puissante pour abandonner de plein gré ton statut de chevalier !
Tu as peut-être raison mais sache que pour l'instant, je ne désire qu'une paix royale. Adieu. "
La déesse partit, laissant le jeune chevalier. Elle l'avait testé durant ce combat et elle savait qu'il saurait faire face au danger qui se profilait à l'horizon. Elle sentait que cela venait du côté de la mer et qu'une autre bataille allait arriver.
Note de l'auteur :
Voilà pour ce chapitre, actuellement je n'ai pas encore écrit la suite, mais j'ai toujours pour projet de finir cette fic. Donc pour l'instant, il va m'être difficile d'updater rapidement les chapitres vu qu'ils ne sont pas encore sortis de ma tête lol ! Patientez encore un peu !!! Mici !
