Voili voilou j' ai fait un peu d'espace car il est vrai que cela arrachait les yeux. Merci Djey de me l'avoir signalée.

un grand merci pour vos reviews. j'espere ne pas vous decevoir avec ce chapitre

Poudlard, 25 ans auparavant.

- Monsieur le directeur, il y a un intrus dans ses murs!!!. Vociféra Rusard tout en entrant en trombe dans le bureau du célèbre sorcier Albus Dumbledore. Ma chatte la pourchassée dans les couloirs mais en vains. Le gredin a réussi s'échapper.....et......

- Il suffit! Argus, j'ai déjà eu vent de cette affaire, grâce aux tableaux qui peuplent ce château.... Albus fut interrompu par l'arrivée hâtive du Professeur McGonagall. Cette dernière s'installa sur une confortable chaise en face du directeur.

- Ah Minerva , je vous attendais pour éclaircir mes doutes." Acheva t'il enfin. La sous directrice encore un peu essoufflée par sa course dans les couloirs, pris quelques instants de répits, avant de prendre la parole. " Les elfes de maisons ont peur, ils affirment qu'une ombre se glisse pratiquement tout les soirs dans les cuisines. Et que parfois des sanglots se font entendre depuis les cachots. Je ne pense pas que se soit une âme en peine qui circule ainsi, avec toutes les protections qui entoure ces lieux, de plus c'est les grandes vacances et donc tout les élèves sont chez eux."

- Détrompez vous Minerva, TOUT les élèves ne sont pas partis.

- COMMENT!!!?? s'écrièrent en cœurs Rusard et le professeur McGonagall. D'un regard grave, Dumbledore émergea de son tiroir une lettre, et la fit glisser lentement, sur la surface de la table .

- Ceci vient de mettre remit par hibou postale. Minerva se saisit de la lettre et observa que le papier était de très bonne qualitée,si elle en jugeait par la douceur qu'il procuraient sous ses doigts habilles et usés. Soudain ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes, lorsqu'elle lue le nom de l'expéditeur. Justinien Snape ?!.

- Leur fils a disparu.....? parvint-elle à prononcer d'une voix mal assurée.

- Ou n'a tout simplement pas pris le train. Suggéra le directeur d'une voix lourde de sens. Rusard qui jusque là c'était tut, pris la parole: " Si je retrouve ce sale garnement , je vous jure qu'il payera le pr.....

- Allons! allons! Argus!, Il ne s'agit en aucun cas de le punir, mais de le retrouver. C'est bien pour cela que je vous ai convoqué tout les deux. Pas d'objection? un silence s'installa entre les deux hommes qui s'observaient fixement. L'un avait le regard clair emplie de bonté et d'autorité, tandis que le second possédait un regard sombre et coléreux. Cependant Rusard approuva d'un signe à peine perceptible, mais suffisant pour Albus.

- Je m'occupe du troisième étage, avec l'instinct de ma chatte cela sera un jeu d'enfant pour mettre la main sur ce morveux de 15 ans.

- Quand à moi je vais vérifier les salles de classe. Enchaîna Minerva.

- Bien dans ce cas je vais inspecter les cachots.

Après de longues et ardentes recherches, tout les espoirs étaient rivés sur le directeur. Ce dernier arpentait le long couloir obscure qui s'enfonçait dans les bas fonds de Poudlard. Ses pas résonnèrent dans le lointain au fur et à mesure qu'il progressait dans le noir. Le silence devenait de plus en plus angoissant. Mais cela n' effraya nullement notre vénérable sorcier. quand un léger sanglots parvint à ses oreilles. « Cela provient de ma gauche » pensa le vieil homme. "Lumos" murmura t-il. Sous la lueur de sa baguette, il découvrit une lourde porte en fer forgée, elle était entrebaillée. D'une main ferme il la poussa. Cette dernière gémie dans un souffle à vous glacer le sang. Les murs étaient dénudés, les meubles délabrés couvèrent d'une épaisse couche de poussière, divers objets inutilisables jonchaient le sol. lorsqu' Albus franchi le seuil, il manqua de tomber, car ses pieds se prient dans quelque chose de moue. Il dirigea prestement sa baguette vers le facteur de sa chute. Et soupira de soulagement. "Ce n'est qu'un matelas." une ombre se profila subitement sous la lueur puis disparut.

- Severus ? interpella Dumbledore. pas de réponse.... Severus, je sais que tu es ici.....

- Allez vous en !!, je ne veux pas vous voir!, je ne veux pas rentrer chez moi!. Se fit entendre une voix sourde. Loin d'obéire à cet impératif, le directeur pointa sa baguette vers son auteur. Le visage du jeune garçon était encore plus blafard qu'a son habitude, ses yeux bouffis de chagrin, exprimaient de la pure haine. Severus, le dos appuyé le long du mur, les pieds encrés au sol de pierre, les mains forment chaque une un point.........

-Professeur!........Professeur Dumbledore !! Susurra une voix persistante aux creux de son oreille.

- Umh.... oui? marmonna d'une voix pâteuse le concerné qui venait d'être tiré de ses pensés. Ah c'est vous Rémus?..... Par Merlin déjà 6h du matin, il faut que je retourne au château sur le champs. Lupin, d'un regard amusé, vit le directeur se lever précipitamment de son fauteuil, avant de porter son attention sur la forme recroquevillée dans le lit.

-Comment se porte t-il? s'inquiéta Rémus, tout en ouvrant la fenêtre. Albus stoppa nette sa course à quelques mètres seulement de la porte. Puis se retourna lentement à demi vers son interlocuteur, comme s'il cherchait ses mots pour cette simple question.

- Je ne sais, il est très perturbé.....surtout ne le brusqué pas, et s'il fait une nouvelle crise, contactez moi depuis la cheminée. Il allais reprendre sa marche, quand il reprit: - Dites moi Lupin, vous qui connaissez les créatures nocturnes. Cela vous arrive t-il d'apercevoir des Pipistrelles en cette saison?

-Par Merlin! non voyons, les chauves souris hibernent. Pourquoi une telle question professeur. Dumbledore se frotta la barbe d'un air songeur et reprit la parole:

- Je crois qu'il est temps, pour moi de partir. Quelques minutes plus tard, Remus resté seul soupira. "évidement, il ne parle que par énigme." "Puis-je connaître la raison de se soupir" proféra une voix doucereuse. - Tient notre marmotte c'est enfin réveillée. Lança jovialement Lupin remit de sa surprise. Cela eu pour effet de renfrogner Severus, toujours enrouler dans les couvertures.

- Allons ne fait pas cette tête...tu veux quelque chose ?

- Oui, des réponses. Répondit Snape dans un souffle a peine audible. Intrigué Rémus se rapprocha de son ancien camarade de lycée et se casa dans le fauteuil.

- Que veux tu dire ? - Je veux savoir pourquoi vous m'avez sauvé, et comment vous avez retrouvé ma trace. Relança t-il avec insistance. Cette soudaine agitation lui engendra de nouvelles nausées, et son cerveau lui sembla peser une tonne.

- H !!! doucement, tu es encore trop faible.

- Faible..... moi ! . Survint -il à articuler entre deux halètements.

- Je t'ai dit de rester tranquille !!!! Severus !. Appuya la voix grondante de Lupin. Alors contre toute attente le maître des potions, reposa sa tête sur l'oreiller.

- écoute je ne suis pas chargé de te répondre sache cependant, que c'est moi et le professeur McGonagall qui sommes aller te chercher , ce matin là.

- pourquoi vouloir sauver un minable commemoi......pourquoi aider un homme qui a commis de nombreux crimes, par le passé...... pourq....

- Ce n'est pas vrai, tu es loin d'être ce que tu prétends être. Tu n'a pas le droit de te minimiser comme cela, tu m'entends !! Rémus sentait le désarrois prendre possession de son esprit. Comment un individu si froid, si puissant, et si pleins de volontés, est pu être ainsi brisé. C'est à cette instant qu'il réalisa, combien il avait dû souffrir. Lupin était tellement plongés dans les limbes de ses pensées, qu'il vit nullement que Snape avait rejetté ses draps, et c'était redressé tant bien que mal, de toute sa hauteur. Lorsqu'il s'en aperçut, il était trop tard, il ressenti une terrifiante douleur lui fracasser la tête. Tout devient flou.....puis plus rien . Il sombra dans les profondeurs abyssales de l'inconscience. Le corps de Lupin gisait aux pieds de Severus. Ce dernier tenait encore ce qui restait de la bouteille qui contenait de la potion antirêve.

- Je te hais, je vous hais tous.......Vous m'avez privé de ma raison d'être....