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Chapitre 5
Tap............tap..............tap........ Ses sons réguliers se répercutèrent sourdement dans l'obscur corridor. « Des pas !....des pas se rapprochent.......les marches gémissent sous leurs poids.... Rémus !.....et bien vient à moi mon ami.........vient contempler l'être abjecte et dérisoire que je suis devenu. L'être à qui le crime et la haine ont dévorés sans retenu sa jeunesse...... Tourments auxquels tu as contribué » Tout en prononçant ces mots, Snape retirait posément le bandage qui recouvrait son bras gauche. Une fois ôtée, la bande s'échoua sur le sol, laissant à nue la marque omise de tous, au regard aussi profondément sombre que glaciale, du maître des potions. Une pression s'exerça sur la poignée. Elle gravita délicatement sur elle-même, lorsqu'un cliquetis brisa la morne paix qui régnait en cet endroit. La porte s'ouvrit en silence, comme par respect envers le maître de ces lieux. Severus restait immobile dans le fauteuil, les yeux toujours rivés sur son bras. Pourtant il avait conscience que quelqu'un était présent, seulement à moins de trois mètres de lui, mais il ne fit rien. Son esprit glissait dans les limbes mélancoliques de ses souvenirs :
« Sais tu pourquoi nul ne peut m'approcher à moins de 50 pas ? » Demanda la voix sifflante de Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom.
- Pour vous préserver des traîtres. Répondit sans crainte le jeune Severus.
- humm, c'est exact! Et je remarque que tu possèdes une certaine clairvoyance. Cela est surprenant cher un adolescent ayant peine 18 ans. Snape, un genou à terre, la tête et le regard obstinément baissés, attendait le verdict. Les minutes s'écoulèrent sans que personne de profère une parole.
- Approche! Ordonna enfin Voldemort. Ceci dit Severus se redressa, puis s'avança vers celui qui scellera à jamais sa destinée. Il releva sa manche gauche, puis tendit son bras. Ses yeux se fermèrent un bref instant. Tout d'abord une démangeaison, qui devint brûlure....fer rouge.....sur fer rouge......La douleur lancinante touchait à son paroxysme. Mais le jeune homme ne laissa rien transparaître, son visage exprimait la plus grande impassibilité. Lorsque le supplice pris fin, il pu voir la marque noirâtre qui contrastait cruellement avec sa peau blanchâtre.......... La souffrance sera désormais ton lot et ta force, mon jeune ami..........
Snape rouvrit ses paupières, et réprima un sursaut de surprise en constatant que Rémus se tenait pencher sur lui, les mains appuyées sur les bras du fauteuil, lui barrant toutes retraites. Son regard scrutait la moindre parcelle de son visage marqué par la fatigue.
- Alors, comme cela on me fausse compagnie, on m'assomme de sur croix. Dis moi à quoi penses tu, Severus Snape ! Tu es en pleine convalescence et tu te permets de jouer les courants d'airs!
- Oh épargne moi tes sermons veux tu! Tu ne comprends donc pas que je ne suis plus rien!!! ....Par Merlin! Je devrais être mort!! Tu comp...... A ces mots, le timbre de sa voix se brisa. Il n'en pouvait plus, il ne savait plus.......Le chemin lui était dissimulé par un épais brouillard. Lupin interloqué se recula :
- est ce vraiment ce que tu conçois? Mais réfléchit bon sang de bonsoir !!! Si tu n'es rien crois tu que l'on se serait donné tant de peine à te soutiré des griffes de Tu Sais Qui ? Soudain la grande porte donnant sur le perron explosa en mille morceaux. Des éclats de voix parvinrent aux oreilles de nos deux compagnons....SEVERUS SALE TRAITRE NOUS SAVONS QUE TU ES ICI !!!! « Des Mangemorts ! » soufflèrent en cœurs Snape et Lupin.
- Rémus, écoute moi sans m'interrompre, va dans la pièce à coté, dirige toi vers le rideau de droite, écarte le et tu découvrira une porte dérobée.....tu...tu longeras le couloir incliné, il te mènera dans le salon, d'où tu est venu.....maintenant va.....laisse moi. - Il n'en n'est pas question tu viens avec moi ! S'indigna Lupin.
-Non !! Je dois rester, je ne vous suis plus d'aucune utilité! Dépêche toi de partir, je les entends gravirent les escaliers. D'un geste rageur, il repoussa Rémus et d'un suprême effort se mit sur ses deux jambes. Son regard se porta avec amour et mélancolie sur le portrait de sa mère. « Comme je vous ais faillit.... » Et il chancela.
-Severus ! Allons ressaisi toi! Lupin souleva le corps à demi conscient du professeur des potions et l'installa sur ces robustes épaules.
- Quoi que tu dises, je suis chargé de te surveiller et de te soigner, aussi je refuse de te laisser derrière moi. Sans bruit il se s'orienta vers la porte. Des pas résonnèrent sur les marches, il fallait faire vite. Prestement Rémus sortit de la chambre et se dirigea furtivement dans la pièce jouxtant celle qu'ils venaient de quitter. Lorsqu'il écarta le rideau afin d'apercevoir le passage secret, les Mangemorts venaient d'atteindre l'étage. Sans plus attendre, Snape toujours sur ses épaules, Lupin s'engouffra dans le tunnel menant au salon. Arrivé là, il plongea sa main dans sa poche pour la retirer aussitôt pleine de poudre de cheminette. Dans la précipitation, il se cogna le genou sur la table basse. « AAAÏ. » Sa plainte ainsi clairement exprimée attira bien vite les intrus occupant le dessus. Rémus hâta le pas et entra dans la cheminée.
- Maison des Black ! Il libera sa main, lorsqu'au même instant la solide porte à double battant vola en éclat, laissant apparaître les serviteurs du Mage Noir. Avadakedavra.....proféra subitement l'un d'eux. Le rayon fila vivement sur eux, tel un éclair, mais ne trouva que la pierre dure et froide de l'âtre. Nos deux compères venaient de disparaîttre.
12 Square Grimmaurd :
A peine touchèrent-ils le sol salutaire de la cuisine, que les cris de stupeurs de madame Pomfresh les accueillirent.
- Doux Merlin, mais où étiez vous passez, voici 1 heure que je vous cherche ?.....mais, que vous êtes t'il arrivé, Rémus qu'est ce que c'est que cette estafilade sur votre front ?
- Calmez vous Madame Pomfresh, juste une petite altercation entre Severus et moi-même. A votre place je me soucierais plutôt de notre..... Protégé. Tout en disant cela, il s'était relever et reporta Severus évanouis sur ses épaules. Pomfresh, incrédule, le guida à l'étage. Une fois dans la chambre, Lupin déposa son précieux fardeau sur la couche, et soupira d'apaisement. Enfin il sorti tout en laissant entrebâillé la porte, derrière son passage. Dans le petit salon, près de la cheminée Pompom regardait fixement le feu d'une mine songeuse, avant de se retourner vers lui. - Et bien! J'attends de votre part, des explications plus concises que celles précédemment dites. Sans prononcer un mot, Lupin alla s'assoire sur le canapé, croisa ses jambes, prit une bonne inspiration et entreprit enfin de lui résumer tout qui c'était passé ce matin même.
- Sa réaction ne me surprend guère. Confia Pomfresh.
- Comment ? M'enfin expliquez vous ! Pourquoi se considère t-il comme un moins que rien, pourquoi a-t-il demandé pardon à cette femme ?
- Il s'agit de sa mère ! Survint une voix.
- Professeur McGonagall, vous voici enfin ! Bien dans ce cas, je vais refaire les bandages de notre convalescent. Pompom après un bref salut de la tête, quitta la pièce, laissant nos deux sorciers qui se faisaient faces maintenant.
- Sa mère ? S'étonna Lupin.
- C'est exact, elle était son seule soutient, durant son enfance. Son père était par nature extrêmement sévère, et ne tolérait aucune erreur de sa part. Depuis la mort de cette femme, Severus est devenu.......... un être insociable et indiffèrent envers les autres. C'est à croire Qu'aujourd'hui, après toutes ses années, son subconscient se manifeste.
-Il......à été battu par son père......n'est ce pas ? Ceci apparaissait plus comme une constatation qu'a une question. A cela Minerva acquiesça, et sourit tristement. Un pénible silence s'installa entre eux. Rémus se plongea dans ses souvenirs alors que le professeur McGonagall se résigna à rejoindre madame Pomfresh, pour quérir des nouvelles de Snape. Le feu dans l'âtre crachouillait, au dehors la tempête repris ses droits.
« ..........Eh Rémus !!....regarde qui nous arrive ! » S'esclaffa le jeune Sirius, d'un air goguenard. Tout deux se trouvaient sur la voie 9 ¾, lorsque Severus Snape accompagné d'un elfe de maison, fit son apparition..........
