Chapitre 7 : Sa raison d'être.

- Non ! Vous ne savez pas se que je ressens !!......Ne m'approchez PAS !

- Très bien, mais je ne quitterai pas cette pièce avant que vous n'ayez entendu ce que j'ai à vous dire. Articula Dumbledore de son timbre calme et profond. Severus toujours collé au mur, observa de son regard aussi lugubre qu'une nuit sans lune, son directeur, avant de desserrer ses maigres points.

- Ne vous damnez pas pour ce que vous n'êtes pas Severus. Repris Albus qui lui tendit une couverture chaude. L'adolescent surpris, s'en saisie avec une certaine hésitation. Sa peau frissonna à son contacte doux et chaleureux. Cependant ses yeux exprimaient toujours cette haine qui lui dévorait les entrailles.

« La vie est beaucoup trop courte pour cela, mon enfant. Je pensais que vous aviez plus de force de caractère pour ne pas vous laissez séduire......Il est vrai aussi que ces jeunes Maraudeurs ne sont pas des enfants de cœurs envers vous, mais cela ne vous contraint nullement de vous enterrer vivant. Si vous voulez que cela change acceptez vous tel que vous êtes. »

- Pff !! Tel que je suis ? Mais vous m'avez bien observé, JE NE SUIS RIEN !!.......non rien ...même pour mon père...je ne suis qu'un vulgaire et piètre pantin en chiffon. Proféra Severus.

- Est-ce aussi ce que pense de vous votre mère ?

- Je vous interdis de prononcer son nom !!! Elle est la seule personne en ce monde, qui me comprend.....qui.....qui. Les sanglots s'emparèrent de sa gorge. De lourdes et amers larmes souillèrent le sol poussiéreux. Alors Dumbledore d'un geste paternel l'attira dans ces bras. De longues minutes s'écoulèrent ainsi, sans que nul ne parle. Quand le jeune homme, se ravisa et releva la tête afin percevoir dans l'obscurité, le visage de l'affable sorcier. Son regard n'exprimait plus que de la fatigue et de l'appréhension. Voyant cela Albus lui dit : - Sachez une chose, si un jour vous n'avez nul endroit où aller et si vous cherchez du soutient, ce château vous sera toujours ouvert.

- Merci...... Souffla dans un murmure Severus.

- N'oubliez pas non plus que la vie d'un homme ressemble à la corde d'un instrument. Si vous la tendez trop elle casse, si vous ne la tendez pas assez elle ne sonne pas...

-.......elle ne sonne pas........... Ses yeux se fermèrent et il sombra dans les plus réparateur des sommeilles dans l'étreinte offert par son protecteur.............................................

-elle ne sonne pas....... Allongé sur le mince tapis de neige de la rue, toujours soutenu par Rémus et le Directeur, Severus sentit la douleur s'estomper, Sa vision redevir nette. L'appelle avait cessée, et il n'avait pas cédé. ........Tous ces visages.....ses regards.....froid ...j'ai froid...... Brusquement il se remit sur ces pieds et avança de quelques pas sous les flocons qui tombaient à nouveau. Les badauds, stupéfaits s'écartèrent sur sa route.

- Mais Severus..... s'indigna Rémus

- Non ! laissez le Lupin. Intervint Dumbledore tout en lui tenant fermement le bras.

« Si tu tends trop la corde elle casse......si....tu ne la tends pas assez elle ne sonne pas.... » Susurra Snape alors qu'il levait son visage face aux étoiles scintillantes. Sans que nuls ne si attendent, il bascula en avant, inconscient.

Lorsque ses yeux s'ouvrir à nouveau, il constata qu'il n'était plus dehors où régnait un air glaciale. Mais ce lieu ne ressemblait pas non plus au 12 square Grimmaurd. Aussi fixa t-il le plafond.

- Un plafond qui ne m'est pas inconnu. Ne put il s'empêcher de dire.

- Effectivement Severus. Vous voici dans vos appartements à Poudlard.

- Poudlard !? Mais je ne comprends pas..... S'exclama Snape en se mettent debout sur son lit, en regardant Albus d'un air confondu.

- Et bien, étant donner que par votre hurlement vous aviez alerté tout le quartier, nous avons préférés vous ramener ici....De plus je sais que cette pièce vous êtes chère. Severus laissa ses épaules s'affaissés, puis se rassit sur sa couche. .......Oui ce lieu était de loin celui qu'il convoitait le plus. Car c'est en cet endroit que le professeur Albus Dumbledore , l'avait consolé.

- Bon je vais vous laissez. Et je tiens à ce que vous veniez dîner à la table des professeurs ce soir, car vous reprenez votre poste dès demain.

- C...comment....mais....

- Il n'y a pas de mais qui tienne, Je croyais que depuis hier soir vous aviez compris. Et puis rappelez vous votre promesse.....ah au faite Rémus vous a ramener ceci, il pensait que cela vous ferait plaisir. Sur ce il quitta la pièce tout en laissant un Severus déconcerté et songeur.

- Lily.....oui j'ai juré sur sa tombe que je protègerais son fils........Même si ma couverture est tombée, je peux toujours œuvrer pour que les élèves de Serpentar ne gagnent pas les rangs de Voldemort. Je dois encore équilibrer ma balance, il serait ridicule que je meure aujourd'hui, au moment où tout va se jouer. Son regard s'arrêta sur un tableau qui était soigneusement posé sur le fauteuil en face de lui. Des larmes glissèrent le long de son pâle visage. ....Mère...un jour je vous rejoindrai....mais pas encore..non pas encore... Puis un sourire se profila enfin, et il profera dans un murmurre: " Merci Lupin.."

19h sonna, Severus revêtu de noir, quitta ses cachots, pour se diriger vers la grande salle. Là son cœur se mit à battre à tout rompre, son sang se glaça dans ses veines. La porte n'était plus qu'à quelques mètres. Le brouhara causé par les élèves lui parvenait distinctement aux oreilles....plus que quelques pas.....Maintenant ! Un lourd silence se fit lorsqu'il apparu enfin. Il restait immobile, son regard d'une froideur toute retrouvée balaya l'assistance. Dumbledore se leva et dit

« Et bien on peut dire que vous vous faites désirez, venez prendre place parmi nous, professeur Snape. »

Oui c'était bien cela sa raison de vivre, enseigner et protéger ses élèves de la menace qui grondait en dehors de ces murs. Tout en pensant cela, Severus, reprit sa course vive, vers la table des professeurs. Ses Robes claquèrent et tourbillonnèrent sous les regards à la fois craintifs et heureux des élèves. Car ils venaient de retrouver leur précieux maître des potions. Une fois assit, le repas commença, et le bruit joyeux des babillages insouciant des étudiants ranima la grande salle. Pendant ce temps une pipistrelle virevoltait de ci de là dans la nuit apaisante.La créature contourna le sombre Saule cogneur, avant de prendre la direction du nord.Après quelques minutes elle se posa sur le rebord d'une fenêtre richement ornée. Une main élégante et gantée, se profila au dehors et attendait patienment. Sentant cela, la chauve souris vint finalement s'accrocher délicatement à ce perchoir si peut habituelle.

« .......Tu souffriras Severus....tu souffriras..... » Se fit entendre une voix sifflante et haineuse.

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Un grand Merci à tous ceux qui m'ont suivi, durant ce petit périple...Sachez qu'il y aura sans doute une suite à cette fic. Mais comme je vous quitte pour 2 mois, vous pourrez la lire au moi de septembre. Mais bon une review n'est pas de refus...