Big easy II
Auteur : Melantha
Disclaimer : Rebelote vous connaissez le topo ! Les personnages appartiennent à JKR, sa maison d'édition et la WB et en aucun cas je ne touche d'argent pour cette fic. PS : je m'excuse à JKR pour tous les lemons que je vais écrire dans ma carrière de fanficeuse
Chapitre II : Dans la tanière du loup
- Merci, dis je au garçon d'étage qui venait de m'apporter mon repas du soir, avant de lui claquer la porte au nez et de me lancer dans la désinfection de mon repas. Je jetai successivement un sort antipoison, anticrapaudisation, antisomnifère et un autre antilipide. Je tiens à ma maigreur de mort vivant et à mon teint cireux. Ça effraie les gens. Après avoir savouré mon repas, je me suis attelé à la dure tâche de trouver mes vêtements pour la soirée. J'optais pour ma deuxième paire de pantalon noir, celle qui ressemble exactement à la première mais sans les taches de dentifrice du matin et comme on allait voir un vampire auquel il fallait témoigner un minimum de respect, surtout quand vous avez un service à leur demander j'enfilais par-dessus LA chemise, une noire en soie chinoise avec des reflets argent et des arabesques brodées aux emmanchures. C'était, en quelque sorte, ma chemise du dimanche, excepté le fait que les sorciers ne vont pas à la messe et n'ont donc pas besoins de vêtements spéciaux pour ce jour là.
A l'intérieur du Bright Bridge, le survivant m'attendait comme convenu assis à sa table les yeux dans le vague. S'il était anxieux à l'idée d'aller faire la cosette avec un moustique géant, il le cachait bien mais l'homme qui a vaincu Voldemort ne doit plus craindre grand-chose. Je me demande comment on peut continuer à vivre après avoir été formaté pendant tellement d'années pour n'être qu'un héros, continuer à se lever le matin en se disant que le but de la vie ce n'était pas ça, qu'on vivra d'autres choses, qu'on ne deviendra pas un salaud cynique et dangereux même en sachant que plus personne sur cette terre ne peut encore nous vaincre. Il pourrait réunir les derniers mangemorts, ceux que Dumbledore essaye d'arrêter en ce moment, les prendre sous son aile et devenir le pire fléau du monde sorcier. Mais Harry ne fonctionne pas comme ça ! Moi, oui ! Lui, non !
Et je l'avais appelé Harry, oh mauvais ça. Harry, un ennemi qui vous veut du bien !!! Non, pas de bien. C'est une mauvaise idée. On finit toujours par perdre les gens qui nous rendent heureux. Je suis méchant. Je suis dur. Je suis froid. Je suis plus acerbe que mes réparties. C'est bon, j'entre dans la peau de mon personnage. Personne ne me veut du bien. . .
- Potter, dis-je en guise de bonjour. Ça me semblait pas mal comme entrée en matière laconique mais utile, en même temps, il était sûr que je parlais de lui au moins.
- Professeur ! Merde, il est doué aussi.
- Alors ?
- Vous ne prenez pas un verre avant qu'on parte ?
- Ca va bien, merci. . .
Je déteste qu'on me donne des ordres sous forme interrogative. En fait, je déteste qu'on me donne des ordres point, barre, tiret, à la ligne.
- Alors, allons y ! Annonça-il en finissant son verre d'un seul trait. S'il tape comme ça toute la nuit je l'abandonne sur un banc pas question de le porter.
Harry Potter me mena au travers de bon nombre de ruelle sombre. Et comme je l'avais dit en arrivant cette ville devait être la capitale mondiale du striptease, jamais vu une telle concentration de bar glauque mais les filles qui s'y déshabillaient ne faisaient guère honneur au « noble » art du strip. Elles étaient toutes trop maigres probablement des toxicos qui confondaient came et petit déjeuner aux céréales et au lait.
Nous étions, à présent, paumés quelque part dans la zone industrielle de Big Easy. Le genre d'endroit qui vous donne envie de vérifier si votre baguette est toujours dans la poche arrière de votre jeans.
- Si Maugrey était là il vous dirait « Savez-vous, mon vieux, le nombre de sorciers qui se sont retrouvés sans la moitié de leurs fesses parce qu'ils avaient été assez bêtes pour transporter leurs baguettes comme ça ? ». Dit- il en désignant ma poche.
- Ce serait dommage, elles peuvent encore servir !
- Je suis d'accord, ajouta le jeune sorcier en gloussant. Je rêve ou il venait de me faire une allusion.
- Ben, oui pour m'asseoir dessus ! Cassé 1 à 0 pour Severus Snape.
- C'est là, s'exclama le survivant en désignant ce qui semblait être une vieille grange. Pourtant, la porte ne donnait pas sur une remise comme je l'avais pensé depuis l'extérieur mais sur une cage d'escalier. Potter s'enfonça le premier dans les profondeurs sombres du bâtiment.
- La plupart des gens que vous allez croiser ici, sont justes des doux- dingues, ils ne font pas grand mal, il y a probablement aussi un ou deux psychopathes en puissance mais la société actuelle est un peu pareil.
Je l'écoutais révérencieusement. . .
- Le but n'est évidemment pas de rencontrer de simples moldus, aussi l'idée est de se faire introduire auprès du maître vampire de la ville. Ajouta le survivant.
- Il se trouve ici ?
- Oui, repas livré à domicile ! Vous comprendrez dans quelques secondes. Je continue : je compte sur le fait que les moldus vous confondent avec un « ami » de leur maître. Évitez de parler ou alors faites le à mon oreille. Vous êtes un vampire, vous n'êtes pas sensé vous abaissez à communiquez avec des mortels et restez le plus proche possible de moi. Ca évitera que des gens vous demandent de les mordre. Il faut qu'on pense que je vous appartiens ! D'accord ?
« Glurps »
- D'accord ? Répéta-il sur un ton pressant.
- Oui ! J'ai compris ! Je vais vous dire ce que j'avais compris. Merde, merde, merde ! ! ! Je devais me faire passer pour un suceur de sang et faire croire à une bande de gamins allumés que Potter était mon esclave humain. C'était très mauvais pour ma santé mentale ça !
- Et mettez vous dans la tête que vous êtes un vampire ! Agissez comme telle !
Génial, si j'avais su, je me serais refais l'intégral des films avec Bella Lugosi.
Ce sal petit con de Potter n'aurait pas pu trouvez un autre moyen de trouver ce sang et je n'osais pas imaginer comment allait être notre rencontre avec le maître de la ville.
- La maître, comment allons-nous faire pour lui demander du sang ?
- Comme au bistrot, on entre et on demande une pinte ! répondit Potter
- Vous plaisantez ?
- Malheureusement, oui. . .
- . . .
- . . .
Arrivé en bas, je repérais le bar d'un coup d'œil. Potter colla son dos à mon torse et glissa sa tête dans mon coup. Je sentais son souffle émoustillant couler le long de mes veines. Un courant glissa le long de mes nerfs jusqu'au fond de ma colonne :
- Il faut qu'il repère assez vite ce que vous êtes. Vous vous démerdez en danse ?
- Pas terrible, répondis-je
- C'est pas grave pour ce que nous allons faire vous n'avez pas besoin de connaître les pas. Ajouta-il calmement.
La pièce était remplie de jeunes la plupart avaient l'âge d'être mes élèves. Tous vêtus d'accoutrements plus ou moins excentriques et pour lesquels le terme « bariolés » semblait purement antinomique. A Poudlard, les uniformes sont loin de ressembler à la panoplie de Bozo le clown je devrais être habitué à voir des jeunes en noir mais là, même moi, ça m'a étonné.
- Des échappés de la Hammer ? Demandai-je ironiquement !!! Toujours à l'oreille de mon jeune compagnon de galère.
- Si c'est le cas !!! Bella Lugosi doit se retourner dans sa tombe.
Il connaissait aussi ces films. Mince, il ne cesse de m'étonner depuis quelques jours.
Il glissa sa main le long de mon bras et saisit mon poignet pour m'entraîner vers la piste de danse en me gratifiant de son sourire potteresque. Ma fois, quand faut y aller, faut y aller.
Il fendit la foule jusqu'à l'endroit réservé pour danser. Je m'étais imaginé ce genre d'endroit avec des cages pleines de danseurs à moitié dévêtus mais, Merlin, soit loué il n'y en avait pas.
Potter s'arrêta soudain sans se retourner il glissa une main derrière ma nuque et commença à onduler du bassin lascivement contre moi. Peut être par timidité, peut être pour savourer ces instants dont je sais qu'il ne se reproduiront pas, j'ai fermé les yeux. Reculer, m'aurait trahi à coup sûr.
Je posais une main sur sa hanche et me rapprochais, tentant de suivre ses mouvements. Son odeur me piqua le nez, il ne portait pas d'eau de cologne. Ce que je sentais c'était lui, un parfum unique discrètement musqué, un peu ferrugineux, doux et salé... comme le sang. Elle se mélangerait bien avec celle de mes cachots, cette senteur pénétrante, le sang, les épices et les braises. Je remarquais d'ailleurs que personne ne fumait ici ! Fascinant, mon prof de DFCM à Poudlard, nous avait expliqué que l'odeur du tabac brouillait les sens des vampires.
- On nous a repéré, dit-il chassant de mon esprit mes étranges réflexions. J'avais sous mes doigts un corps qui devait faire fantasmer bon nombre de midinette du monde sorcier, celui du fils de mon pire ennemi, celui du gamin que je n'ai cessé d'insulter pour mieux l'admirer ensuite et, moi, la seule chose à laquelle je pensais c'était à ce bon gros professeur Simton... Severus ? Et tu oses te demander pourquoi tu n'es qu'un vieux prof de potion aigri !
Un grand blond aux cheveux gominés et détail surprenant aux yeux rouges s'approcha de nous et tendis une main hésitante vers Harry. Ce dernier la serra chaleureusement. Le survivant lui demanda en souriant s'il serait possible d'arranger une entrevue entre le maître de la ville et moi ! Le blond me scruta avec méfiance je tentais de garder un visage totalement impassible.
- Pourquoi êtes vous là ? dit-il en s'adressant à moi.
- On ne s'adresse pas directement à mon maître, en Europe, c'est un affront, expliqua mon « esclave » avec un air exaspéré... Quant à la raison qui nous amène, elle ne vous concerne pas directement. Nous ne sommes que deux vous pensez réellement que quelqu'un sur cette terre est assez stupide pour tenter de tuer un vampire sans une armée derrière lui.
- J'ai entendu parler de gens qui en sont capable, des sorciers. Dit-il sur un ton cancanier.
- Appelez le maître Kavlakov à Londres, il certifiera qu'il me connaît. Ajouta Potter.
Je me penchais dans le cou du gamin :
- Potter, pouvez vous m'expliquez pourquoi vous nous embarquez dans cette galère alors que vous connaissez un vampire à Londres.
- C'est un ami de Sirius, s'il vous rencontre, il vous éventre et il a donné le même ordre à tous les crocs blancs de Grande-Bretagne alors je doute que vous obteniez du sang d'eux.
- Ah !!! Ajoutais-je intelligemment. Heureux de savoir que ma tête était mise à prix.
- De toute manière, certains d'entre eux ont été vos élèves et ceux là ils vous supprimeraient même si vous étiez le protégé de Kavlakov ! Bienvenue dans ma vie, moi c'était tonton Voldemort qui voulais ma peau.
Sympa, il pourrait au moins s'intéresser à Lestrange plus qu'à moi.
- J'ai une autre question. Il est albinos le type qui nous a accueilli.
Potter éclata de rire :
- Nan, c'est des verres de contacts fantaisies.
- Des quoi ?
- Un truc magique de moldus !!!
Le jeune homme blond ne tarda pas à revenir. Je vais vous introduire auprès de mon maître expliqua-il.
Il nous conduisit alors dans une espèce de salle d'attente. On y trouvait des canapés moelleux dans tous les coins et des murs tendus de velours rouge, devant nous une porte en ébène lambrissée.
Lorsque le blond nous quitta Potter me regarda et entonna une petite chanson :
- N'allons pas dans les bois, tant que le loup n'y est pas.
- Taisez-vous ! Vous allez nous faire repérer, sifflai-je.
La suite au prochain épisode
Notes : Finalement, j'ai eu quelques nouvelles idées je vais donc faire une fic un peu plus longue que ce que j'avais prévu.
Rewiews
Devil A.Slytherin : Et oui, il a une suite donc j'espère que tes canines sont bien aiguisée.
Genevieve Black : Je te remercie. Voilà la suite ! J'espère qu'elle t'a plue
Ange/démon deux faces : La suite c'était pour aujourd'hui (rire)
Flore : Pour répondre à tes questions, oui j'habite Martigny. T'es du coin ? Ou t'y a juste passé une fois en voiture ?
Zick : Je l'aime bien aussi, un peu ooc quand même mais c'est plus fort que moi.
Altea : Salut, ma grande et oui je me suis lancée mais je suis pas certaine d'avoir ton talent ! :-P
Onarluca : Merci, je suis contente que ça te plaise.
Auteur : Melantha
Disclaimer : Rebelote vous connaissez le topo ! Les personnages appartiennent à JKR, sa maison d'édition et la WB et en aucun cas je ne touche d'argent pour cette fic. PS : je m'excuse à JKR pour tous les lemons que je vais écrire dans ma carrière de fanficeuse
Chapitre II : Dans la tanière du loup
- Merci, dis je au garçon d'étage qui venait de m'apporter mon repas du soir, avant de lui claquer la porte au nez et de me lancer dans la désinfection de mon repas. Je jetai successivement un sort antipoison, anticrapaudisation, antisomnifère et un autre antilipide. Je tiens à ma maigreur de mort vivant et à mon teint cireux. Ça effraie les gens. Après avoir savouré mon repas, je me suis attelé à la dure tâche de trouver mes vêtements pour la soirée. J'optais pour ma deuxième paire de pantalon noir, celle qui ressemble exactement à la première mais sans les taches de dentifrice du matin et comme on allait voir un vampire auquel il fallait témoigner un minimum de respect, surtout quand vous avez un service à leur demander j'enfilais par-dessus LA chemise, une noire en soie chinoise avec des reflets argent et des arabesques brodées aux emmanchures. C'était, en quelque sorte, ma chemise du dimanche, excepté le fait que les sorciers ne vont pas à la messe et n'ont donc pas besoins de vêtements spéciaux pour ce jour là.
A l'intérieur du Bright Bridge, le survivant m'attendait comme convenu assis à sa table les yeux dans le vague. S'il était anxieux à l'idée d'aller faire la cosette avec un moustique géant, il le cachait bien mais l'homme qui a vaincu Voldemort ne doit plus craindre grand-chose. Je me demande comment on peut continuer à vivre après avoir été formaté pendant tellement d'années pour n'être qu'un héros, continuer à se lever le matin en se disant que le but de la vie ce n'était pas ça, qu'on vivra d'autres choses, qu'on ne deviendra pas un salaud cynique et dangereux même en sachant que plus personne sur cette terre ne peut encore nous vaincre. Il pourrait réunir les derniers mangemorts, ceux que Dumbledore essaye d'arrêter en ce moment, les prendre sous son aile et devenir le pire fléau du monde sorcier. Mais Harry ne fonctionne pas comme ça ! Moi, oui ! Lui, non !
Et je l'avais appelé Harry, oh mauvais ça. Harry, un ennemi qui vous veut du bien !!! Non, pas de bien. C'est une mauvaise idée. On finit toujours par perdre les gens qui nous rendent heureux. Je suis méchant. Je suis dur. Je suis froid. Je suis plus acerbe que mes réparties. C'est bon, j'entre dans la peau de mon personnage. Personne ne me veut du bien. . .
- Potter, dis-je en guise de bonjour. Ça me semblait pas mal comme entrée en matière laconique mais utile, en même temps, il était sûr que je parlais de lui au moins.
- Professeur ! Merde, il est doué aussi.
- Alors ?
- Vous ne prenez pas un verre avant qu'on parte ?
- Ca va bien, merci. . .
Je déteste qu'on me donne des ordres sous forme interrogative. En fait, je déteste qu'on me donne des ordres point, barre, tiret, à la ligne.
- Alors, allons y ! Annonça-il en finissant son verre d'un seul trait. S'il tape comme ça toute la nuit je l'abandonne sur un banc pas question de le porter.
Harry Potter me mena au travers de bon nombre de ruelle sombre. Et comme je l'avais dit en arrivant cette ville devait être la capitale mondiale du striptease, jamais vu une telle concentration de bar glauque mais les filles qui s'y déshabillaient ne faisaient guère honneur au « noble » art du strip. Elles étaient toutes trop maigres probablement des toxicos qui confondaient came et petit déjeuner aux céréales et au lait.
Nous étions, à présent, paumés quelque part dans la zone industrielle de Big Easy. Le genre d'endroit qui vous donne envie de vérifier si votre baguette est toujours dans la poche arrière de votre jeans.
- Si Maugrey était là il vous dirait « Savez-vous, mon vieux, le nombre de sorciers qui se sont retrouvés sans la moitié de leurs fesses parce qu'ils avaient été assez bêtes pour transporter leurs baguettes comme ça ? ». Dit- il en désignant ma poche.
- Ce serait dommage, elles peuvent encore servir !
- Je suis d'accord, ajouta le jeune sorcier en gloussant. Je rêve ou il venait de me faire une allusion.
- Ben, oui pour m'asseoir dessus ! Cassé 1 à 0 pour Severus Snape.
- C'est là, s'exclama le survivant en désignant ce qui semblait être une vieille grange. Pourtant, la porte ne donnait pas sur une remise comme je l'avais pensé depuis l'extérieur mais sur une cage d'escalier. Potter s'enfonça le premier dans les profondeurs sombres du bâtiment.
- La plupart des gens que vous allez croiser ici, sont justes des doux- dingues, ils ne font pas grand mal, il y a probablement aussi un ou deux psychopathes en puissance mais la société actuelle est un peu pareil.
Je l'écoutais révérencieusement. . .
- Le but n'est évidemment pas de rencontrer de simples moldus, aussi l'idée est de se faire introduire auprès du maître vampire de la ville. Ajouta le survivant.
- Il se trouve ici ?
- Oui, repas livré à domicile ! Vous comprendrez dans quelques secondes. Je continue : je compte sur le fait que les moldus vous confondent avec un « ami » de leur maître. Évitez de parler ou alors faites le à mon oreille. Vous êtes un vampire, vous n'êtes pas sensé vous abaissez à communiquez avec des mortels et restez le plus proche possible de moi. Ca évitera que des gens vous demandent de les mordre. Il faut qu'on pense que je vous appartiens ! D'accord ?
« Glurps »
- D'accord ? Répéta-il sur un ton pressant.
- Oui ! J'ai compris ! Je vais vous dire ce que j'avais compris. Merde, merde, merde ! ! ! Je devais me faire passer pour un suceur de sang et faire croire à une bande de gamins allumés que Potter était mon esclave humain. C'était très mauvais pour ma santé mentale ça !
- Et mettez vous dans la tête que vous êtes un vampire ! Agissez comme telle !
Génial, si j'avais su, je me serais refais l'intégral des films avec Bella Lugosi.
Ce sal petit con de Potter n'aurait pas pu trouvez un autre moyen de trouver ce sang et je n'osais pas imaginer comment allait être notre rencontre avec le maître de la ville.
- La maître, comment allons-nous faire pour lui demander du sang ?
- Comme au bistrot, on entre et on demande une pinte ! répondit Potter
- Vous plaisantez ?
- Malheureusement, oui. . .
- . . .
- . . .
Arrivé en bas, je repérais le bar d'un coup d'œil. Potter colla son dos à mon torse et glissa sa tête dans mon coup. Je sentais son souffle émoustillant couler le long de mes veines. Un courant glissa le long de mes nerfs jusqu'au fond de ma colonne :
- Il faut qu'il repère assez vite ce que vous êtes. Vous vous démerdez en danse ?
- Pas terrible, répondis-je
- C'est pas grave pour ce que nous allons faire vous n'avez pas besoin de connaître les pas. Ajouta-il calmement.
La pièce était remplie de jeunes la plupart avaient l'âge d'être mes élèves. Tous vêtus d'accoutrements plus ou moins excentriques et pour lesquels le terme « bariolés » semblait purement antinomique. A Poudlard, les uniformes sont loin de ressembler à la panoplie de Bozo le clown je devrais être habitué à voir des jeunes en noir mais là, même moi, ça m'a étonné.
- Des échappés de la Hammer ? Demandai-je ironiquement !!! Toujours à l'oreille de mon jeune compagnon de galère.
- Si c'est le cas !!! Bella Lugosi doit se retourner dans sa tombe.
Il connaissait aussi ces films. Mince, il ne cesse de m'étonner depuis quelques jours.
Il glissa sa main le long de mon bras et saisit mon poignet pour m'entraîner vers la piste de danse en me gratifiant de son sourire potteresque. Ma fois, quand faut y aller, faut y aller.
Il fendit la foule jusqu'à l'endroit réservé pour danser. Je m'étais imaginé ce genre d'endroit avec des cages pleines de danseurs à moitié dévêtus mais, Merlin, soit loué il n'y en avait pas.
Potter s'arrêta soudain sans se retourner il glissa une main derrière ma nuque et commença à onduler du bassin lascivement contre moi. Peut être par timidité, peut être pour savourer ces instants dont je sais qu'il ne se reproduiront pas, j'ai fermé les yeux. Reculer, m'aurait trahi à coup sûr.
Je posais une main sur sa hanche et me rapprochais, tentant de suivre ses mouvements. Son odeur me piqua le nez, il ne portait pas d'eau de cologne. Ce que je sentais c'était lui, un parfum unique discrètement musqué, un peu ferrugineux, doux et salé... comme le sang. Elle se mélangerait bien avec celle de mes cachots, cette senteur pénétrante, le sang, les épices et les braises. Je remarquais d'ailleurs que personne ne fumait ici ! Fascinant, mon prof de DFCM à Poudlard, nous avait expliqué que l'odeur du tabac brouillait les sens des vampires.
- On nous a repéré, dit-il chassant de mon esprit mes étranges réflexions. J'avais sous mes doigts un corps qui devait faire fantasmer bon nombre de midinette du monde sorcier, celui du fils de mon pire ennemi, celui du gamin que je n'ai cessé d'insulter pour mieux l'admirer ensuite et, moi, la seule chose à laquelle je pensais c'était à ce bon gros professeur Simton... Severus ? Et tu oses te demander pourquoi tu n'es qu'un vieux prof de potion aigri !
Un grand blond aux cheveux gominés et détail surprenant aux yeux rouges s'approcha de nous et tendis une main hésitante vers Harry. Ce dernier la serra chaleureusement. Le survivant lui demanda en souriant s'il serait possible d'arranger une entrevue entre le maître de la ville et moi ! Le blond me scruta avec méfiance je tentais de garder un visage totalement impassible.
- Pourquoi êtes vous là ? dit-il en s'adressant à moi.
- On ne s'adresse pas directement à mon maître, en Europe, c'est un affront, expliqua mon « esclave » avec un air exaspéré... Quant à la raison qui nous amène, elle ne vous concerne pas directement. Nous ne sommes que deux vous pensez réellement que quelqu'un sur cette terre est assez stupide pour tenter de tuer un vampire sans une armée derrière lui.
- J'ai entendu parler de gens qui en sont capable, des sorciers. Dit-il sur un ton cancanier.
- Appelez le maître Kavlakov à Londres, il certifiera qu'il me connaît. Ajouta Potter.
Je me penchais dans le cou du gamin :
- Potter, pouvez vous m'expliquez pourquoi vous nous embarquez dans cette galère alors que vous connaissez un vampire à Londres.
- C'est un ami de Sirius, s'il vous rencontre, il vous éventre et il a donné le même ordre à tous les crocs blancs de Grande-Bretagne alors je doute que vous obteniez du sang d'eux.
- Ah !!! Ajoutais-je intelligemment. Heureux de savoir que ma tête était mise à prix.
- De toute manière, certains d'entre eux ont été vos élèves et ceux là ils vous supprimeraient même si vous étiez le protégé de Kavlakov ! Bienvenue dans ma vie, moi c'était tonton Voldemort qui voulais ma peau.
Sympa, il pourrait au moins s'intéresser à Lestrange plus qu'à moi.
- J'ai une autre question. Il est albinos le type qui nous a accueilli.
Potter éclata de rire :
- Nan, c'est des verres de contacts fantaisies.
- Des quoi ?
- Un truc magique de moldus !!!
Le jeune homme blond ne tarda pas à revenir. Je vais vous introduire auprès de mon maître expliqua-il.
Il nous conduisit alors dans une espèce de salle d'attente. On y trouvait des canapés moelleux dans tous les coins et des murs tendus de velours rouge, devant nous une porte en ébène lambrissée.
Lorsque le blond nous quitta Potter me regarda et entonna une petite chanson :
- N'allons pas dans les bois, tant que le loup n'y est pas.
- Taisez-vous ! Vous allez nous faire repérer, sifflai-je.
La suite au prochain épisode
Notes : Finalement, j'ai eu quelques nouvelles idées je vais donc faire une fic un peu plus longue que ce que j'avais prévu.
Rewiews
Devil A.Slytherin : Et oui, il a une suite donc j'espère que tes canines sont bien aiguisée.
Genevieve Black : Je te remercie. Voilà la suite ! J'espère qu'elle t'a plue
Ange/démon deux faces : La suite c'était pour aujourd'hui (rire)
Flore : Pour répondre à tes questions, oui j'habite Martigny. T'es du coin ? Ou t'y a juste passé une fois en voiture ?
Zick : Je l'aime bien aussi, un peu ooc quand même mais c'est plus fort que moi.
Altea : Salut, ma grande et oui je me suis lancée mais je suis pas certaine d'avoir ton talent ! :-P
Onarluca : Merci, je suis contente que ça te plaise.
