Petites Histoires :

Traduction de Mirrors by Lyda Clunas

Disclamer : Le monde d'Harry Potter ne m'appartient pas, tout comme l'histoire *injustice*

Note de l'auteur : Me revoici pour une nouvelle traduction, c'est une histoire que j'avais commencé à traduire il y a un certain temps je l'avoue, mais par manque de temps j'avais du suspendre la traduction, sinon dans les reviews on m'a demandé un slash ;) mais entre qui et qui ? J'avais avoir trouvé un Dumbledore/Rogue bien sympathique mais bon . je vais évité de vous faire peur et de vous dégoûter pour le reste de votre vie, je m'en voudrais beaucoup *ment* N'hésitez pas à me dire le type d'histoire que vous voudriez avoir sinon, je n'hésiterai pas à chercher. Sinon pour commenter l'histoire qui va suivre, et bien je l'ai adoré à cause de l'ambiance qui y régnait et des sentiments qui en sortent son très bien décris. Mais vous verrez cela par vous-même ;)

Quatrième histoire : Miroir

La pièce était plongée dans une faible obscurité, froide, et vide. Severus Rogue était assis dans un des fauteuils qui était devant la cheminée, regardant comme hypnotisé, la braise mourante du feu de la cheminée qui réchauffait, bien peu, la froideur de la salle.

Il doit être au moins huit heures maintenant, pensa-t-il, il se demanda si son collègue de travail au laboratoire c'était aperçut de son absence. Ce n'est pas mon problème, il le verra lui-même. Ce n'est plu mon problème maintenant.

Il goûta l'amer Véritarium de sa langue et sombra peu à peu dans ses pensées. Le directeur, après avoir attendu son morbide récit, l'emmena à gauche de la pièce sans rien dire. Une partie de lui-même était en train d'écouter le faible son du tournoiement de sa robe et guidait ses pieds hors de la chambre ; Severus s'attendait à voir arriver un groupe d'Aurors qui enfonceraient la porte à tout moment. Il partirait avec aux volontiers bien sur. Pour ensuite subir le baiser du détraqueur et ainsi plonger sa vie dans la nuit.

Il entra dans le bureau le regard baissé puis ; il regarda autour de lui les portraits des différents directeurs et directrices de Poudlard, appartenant maintenant au passé, qui sommeillaient profondément dans leur cadre. Il ne se soucia point des divers objets posés derrière le bureau, où le phénix endormit, rider et velouté, venait à peine de renaître de ses cendres. Lentement, ses yeux noirs reflétaient la faible lueur de l'âtre, un faible écho dont il était souvent témoin depuis quelques temps retentit à ses oreilles ; il ramena ses bras contre lui, les frottant pour forcer le sang à circuler. Il s'assit dans le fauteuil le plus proche de lui, transpercé par la morsure de la chaleur et la lumière s'évanouissant dans la sombre couleur de son tatouage.

Convulsé, il empoigna son avant-bras, sentant des picotements à travers sa robe de sorcier noir, et pressa fortement contre lui sa marque, souhaitant que la douleur disparaisse le plus vite possible. Il pencha la tête, en signe de résignation, les terrible recours qu'il avait du utiliser lors des dernières nuits hantaient encore son esprit. Horreur et culpabilité fleurissaient douloureusement dans sa poitrine et les mouvements maladifs de son c?ur doublaient encore, attendant les larmes et les sanglots qui refusaient de venir. La pitié était trop importante pour lui.

« Severus. »

Il mit un moment à réaliser que la voix n'était pas l'écho d'un cri tout droit sorti de sa mémoire. Severus leva sa tête lentement, en direction d'Albus Dumbledore qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Severus jeta un coup d'?il furtif s'entendant à voir des Aurors dans la pièce, il était pourtant certain que Dumbledore les avaient appelé ; mais il y avait seulement son ancien directeur, le regard grave et fatigué, Dumbledore portait un simple objet.

Severus baissa son regard lorsque le directeur s'approcha de lui. « Où sont les Aurors ? » Demanda t-il d'un ton sourd.

« Dumbledore s'assit à la chaise de son bureau. Je ne les ai pas fait venir, ni informé de cette affaire. Par contre j'ai récupéré ceci. »

Il plaça calmement l'objet qu'il transportait sur le bureau, et poussa silencieusement le jeune homme en face de celui-ci. Severus fixa l'objet du regard, ne comprenant pas les attentions de son directeur en lui rapportant cet objet.

« Un miroir ? »

Dumbledore s'assit derrière lui. « Oui. Un miroir. » Les yeux de son directeur étaient accentués par leur pâleur dans l'ombre de la pièce, mais ils pétillaient avec le peu de lueur qui s'échappait de la cheminer en dépit du sérieux de la situation.

Severus ne toucha pas le miroir qui était allongé sur le bureau. « Qu'est- ce que c'est ? » Demanda t-il sur un ton soupçonneux.

« Il reflète seulement votre apparence, » Répondit Dumbledore calmement. « Il n'a pas subit d'enchantements ou bien d'autres sortilèges, si c'était ce que vous soupçonniez. Quelquefois, l'objet est exactement comme vous le voyez. »

Au clair de la déférence de l'autorité du directeur, Severus leva le miroir le mettant lentement face à lui, de ses bras tremblant. Il était d'un dur argent, décoré avec des serpents enroulés sur les bords. S'approprier l'apparence, c'est l'obtenir, pense t-il farouchement. Ses yeux commencèrent par le bas du miroir, puis il remonta son regard vers son visage caché par l'intense ombre qui ne dévoilait que la partie inférieur de son visage et ses cheveux noir ébène.

« Que voyez vous ? » Souffla Dumbledore tranquillement.

« Un mangemort, » répondit Severus. Bien sur, l'effet qu'il s'était lui- même administré du Véritarium lui faisait contrôler l'honnêteté de ses réponses. « Un homme qui mérite seulement de servir de pourriture à Azkaban. »

Dumbledore fit un indistinct bruit de gorge. « Vraiment. C'est sincèrement ce que vous voyez, Severus ? »

« C'est ce que je vois »

Dumbledore se leva, regardant dans les yeux le jeune homme à travers le miroir. « Très étrange, » Répondit il, en gardant l'attention sur le visage de Severus. « Ce n'est pas du tout se que je vois. »

Severus ricana. « Croyez vous que je suis aveugle ? » cracha t-il, mais la répugnance de son ton était plus réservé à lui-même qu'à son directeur.

Dumbledore tendit la main et prit le miroir de l'étreinte de Severus. « Un miroir tel que celui-ci, » Commença t-il pensif, scrutant du regard la surface du miroir, « désigne pour le regard comment nous sommes présenté à l'extérieur. Il ne révèle rien, seulement les détails superficiels de notre apparence, et seulement notre image physique. »

« Ce que vous avez vu dans ce miroir est seulement votre reflet, non l'ombre de votre mal intérieur. »

Severus ouvrit sa bouche pour parler, mais Dumbledore leva l'index pour l'en dissuader.

« Ce n'est ni une opinion, ou un attribut, que de révéler sa véritable nature. C'est une action. » Il fit une pause, allongeant la face du miroir contre le bois luisant de son bureau, regardant du coin de l'?il Severus pendant un bref moment. « Vous avez commis des actes atroces, de vous-même sans doute, » dit il gravement, et Severus baissa la tête voulant échapper au regard du directeur dans une coupable défaite, « mais j'avais raison de croire en celui-ci, » il indiqua avec sa main osseuse le miroir à Severus, « et non en vous. »

Tu es un imbécile, pensa Severus désolé ; le directeur continua simplement.

« Vous voyez, lorsque vous êtes venu me voir cette nuit par vous-même, vous avez également manifesté votre désir de s'éloigner de cette apparence. Même si vous êtes assis ici en ce moment, je peux voir qu'il y a quelqu'un d'autre derrière la marque et le masque. »

« Le fait que vous soyez ici, je crois, est la preuve que vous avez suffisamment pris conscience. » Il ferma les yeux, réfléchissant. « J'ai beaucoup douté de vos intentions durant la journée me demandant si vous vouliez vraiment changer. »

« Je suis venu ici de moi-même. » Dit Severus catégoriquement. Il se mordit l'articulation de ses mains, refusant de rencontrer les yeux bleus du directeur.

« Je ne vous contredis pas, » Dit Dumbledore doucement. « Mais pourquoi ne pas être allé au ministère ? Pourquoi aller à Poudlard pour confesser tous vos crimes ? »

Severus ouvrit la bouche pour lui offrir une réponse sarcastique, mais il réalisa que le directeur n'était pas le seul à se poser cette question.

Pourquoi ici ? Disait en lui une voix intérieure rapidement. Pourquoi Dumbledore ?

Il ferma sa bouche, offrant rien de plus qu'un léger haussement d'épaules.

« Peut-être, que vous désiriez de la gratitude. » Supposa lentement Dumbledore.

Severus hocha sa tête d'une façon presque imperceptible ; presque une action réflex de refus, un mouvement que certain n'aurait pas vue, mais qui n'échappa pas au regard perspicace de Dumbledore. Le vieil homme soupira, subtilement, puis continua.

« Je ne crois pas que votre culpabilité et vos remords soient fabriqués. Ni que tout ceci est été monté de toutes pièces par Voldemort. Et, » il ajouta gravement, « Je me suis préparé à vous offrir l'occasion de vous rattraper. »

« Je ne mérite pas de pitié, » Protesta Severus faiblement.

« Peut-être que non, » Commença le directeur en accord avec le jeune homme. « Mais néanmoins je me suis quand même préparé à vous en offrir une. »

Il s'arrêta, prenant une profonde inspiration pour continuer. « La bataille contre Voldemort est longue et difficile pour nous tous. Vous avez du le remarquer de votre côté aussi, mais nous ne perdons pas espoir. »

Severus fut prit d'un faible rire d'incrédulité. « Le ministère est rien de plus qu'une multitude d'imbéciles raté, » le coupa t'il d'un ton méprisant. « Le maître détient tout le pouvoir et la puissance qui lui est nécessaire, j'en suis purement convaincu. »

« Mais malgré tout vous êtes venus ici me voir, et vous admettez votre culpabilité. Pourquoi ne pas rester dans le côté qui à le plus de chance de gagner, pouvez vous me le dire ? »

« Parce que je ne suis plus capable de cohabiter avec moi-même. Vous ne pouvez pas en avoir l'idée, » il s'arrêta quelques secondes, puis continua, « Voyez vous, je ne suis plus capable de continuer à commettre ses actes. Je . J'ai réaliser tout cela trop tard malheureusement. »

« En effet, » dit Dumbledore. « Votre personnalité a perdu beaucoup de sa fierté, et vous avez ma compassion. »

Severus ferma les yeux encore une fois, se rappelant de la vision de corps carbonisés, de sons familiers, de cris de femmes et d'enfants.

« Mais les conséquences de vos actions seront toujours présentes. »

« Quant à se qui c'est produit, je l'admet dans toute son importance, avec votre opinion sur le ministère. C'est pourquoi j'avais moi-même décidé de contrer Voldemort au cours de cette guerre. Mais malheureusement, nous n'avons pas toutes les ressources dont nous avons besoins, ni toutes les informations qui nous seraient nécessaires. Mais, si vous êtes prêt, j'ai besoin de votre aide. »

Severus jeta un regard tranchant vers le vieil homme. « Je ne vous serai d'aucune utilités, de plus je serai exterminé en un instant si je ne répondais plus aux appels de Voldemort. »

« Je ne dis pas le contraire. Mais vous nous seriez d'une aide inestimable. Les circonstances veut que vous n'abandonniez surtout pas les appels de Voldemort, mais plutôt, retourner à son service. »

Pendant un moment Severus était resté perplexe, puis, dans une vision d'horreur, il réalisa se que lui demandait le directeur.

« Vous voulez que je l'espionne pour vous, » dit-il, abasourdit. « Vous avez besoin de moi, un mangemort, caché dans l'ombre de son maître, pour créer toute . cette mascarade, seulement pour vous. »

« Pour le bénéfice de moi-même, et pour les autres bien entendus, » Fit observer Dumbledore. « Je vous donne cette tâche, mais bien sur ce n'est pas une obligation. »

Rogue était muet, perdu dans ses pensées et luttant contre les choix qui se plaçait devant lui. Il attendait, dans le calme absolu, que Dumbledore continu.

« Vous devez expier vos fautes. On espère que se sera le moyen pour vous de découvrir comment. Toutefois, vous pouvez prendre un choix différent. »

« Vous pourrez espérer gagner la rédemption en choisissant que par vous- même, » Dit le directeur en se levant lentement de la chaise. Il prit le miroir encore une fois, et le replaça dans les bras de Severus. « Vous devez maintenant prendre votre décision. »

« Vous voyez, vous pouvez choisir vous-même, vous avez deux options. Vous pouvez rester l'homme que vous voyez dans ce miroir. »

Severus fixa encore une fois le froid miroir, observant les durs traits de son visage.

« Ou, » continua Dumbledore, « vous pourrez devenir l'homme derrière le miroir. »

Severus était resté calme et silencieux, fixant encore la surface argentée du miroir.

« Le choix de cette option est entièrement le votre, et je ne vous impose aucun jugement personnel face à ce choix. Je vous laisserai partir d'ici sans encombre. »

Le directeur fit le tour de son bureau, ses robes verte bruissant doucement à chacun de ses pas. Il s'arrêta, et tendit la main vers l'épaule de Severus pour le rassurer, mais il sembla croire qu'il voulait le conduire vers la porte.

Severus repensait aux paroles de Dumbledore en silence, une lente réaction d'étonnement envers l'homme concerné était en train de dépasser sa détresse de c?ur et d'esprit. Dans sa vie, il ne se souvenait pas d'avoir éprouvé une sorte de compassion envers son directeur, et il sentait que son sens du devoir commençait à le ronger jusqu'au bord de son esprit, seulement, il réalisa que sa loyauté était maintenant pour Albus Dumbledore et non Lord Voldemort.

Jusqu'ici, il avait prit toutes les occasions, pareil à celle-ci, qui se présentait à lui. Et avançait, suivant le chemin de sa vie apparemment inchangeable de l'extérieur, mais que faisait il de ses propres intérêts ?

Il rencontra son propre regard dans le miroir encore une fois, ses traits anguleux et son regard dur et fixe avec dans le plus profond de celui-ci une nouvelle détermination.

Mon choix, pensa t'il, ce n'était pas mon choix .

Il entendait la porte grinçante s'ouvrir derrière lui.

« Directeur, »Dit il brusquement.

« Oui ? » répondit il faiblement, avec une note d'anticipation dans la voix.

Lentement, mais sans la moindre hésitation, Severus plaqua la face du miroir contre le bureau, se penchant en avant pour déplacer l'objet loin de lui. Il pivota sur sa chaise, fixant Dumbledore d'un regard solide.

« Que voulez vous faire de moi ? »

Le fantôme d'un sourire traversa les traits du directeur, montrant son soulagement et il affronta Severus encore après avoir fermé la porte qui était encore ouverte.

« Je sais que vous prenez une sage décision Severus, » Dit il gentiment. « Ce sera une tâche difficile et dangereuse sans aucun doute, mais certainement pas aussi dure la droite fidélité que vous avez offert à Voldemort. »

« Non, » accorda Severus lentement, « Pas très différente non plu. Si Voldemort est un formidable ami, c'est aussi un ennemi dangereux. »

« Je ne vous demanderai rien d'autre, » Fit remarquer Dumbledore. « En attendant, je vais vous laisser retourner à votre maison et votre travail. Prenez un peu de repos, et attendez un nouvel appel de Voldemort ainsi vous paraîtrez plus normal à ses yeux. »

« Je voudrais que vous découvriez, que vous reteniez le plus d'information possibles et que vous me les rapportiez lorsque je prendrais contact avec vous. » Il s'arrêta. « Bien sur, je ne veux pas mettre en péril votre position bien délicate, mais j'espérai aussi que vous tentiez d'arrêter directement ses attrayantes et habituelles activités de magie noire qu'ont la plupart des partisans de Voldemort.

Severus comprit rapidement le fond de ses paroles, éviter les sortilèges impardonnables. C'était un défi bien compliqué, mais il l'accepta, il avait un énorme doute sur sa capacité à énoncer maintenant ce genre de sortilège sans ressentir un nouveau sentiment de répugnance. Il inclina la tête pour montrer son accord.

«Bien, » répondit Dumbledore. Il traversa la pièce encore une fois et il prit le temps de placer une main paternelle sur l'épaule de Severus.

« Je sais que c'est, et que se sera une promesse difficile, » Dit il rassurant, « mais vous avez ma confiance et ma foi. »

Une question. Pourquoi ? Se demanda Severus à lui-même tout en se mordant les lèvres, mais il se dit que cela n'avait aucun rapport avec le problème présent . Il avait maintenant une dette envers Dumbledore, mais d'une façon ou d'une autre le directeur connaissait son sens des responsabilités et pouvait lui garantir sans crainte sa loyauté. Et, Severus réalisa que maintenant il n'avait plus l'intention d'abandonner cette responsabilité ou de trahir sa confiance.

« Je sais, » Répondit il solennellement.

Dumbledore inclina la tête et se tourna dos à la porte. « Je pense qu'il est temps pour vous de partir Severus. J'ai bien peur que votre supérieur et vos compagnons soit maintenant partie à votre recherche et j'ai peine à croire que ce soit une sage idée pour vous que de retourner au prêt d'eux au plus vite. »

Severus se leva, jetant un léger coup d'?il au miroir argenté qui reposait sur le bureau, il marcha lentement, en traînant les pieds, vers la sortie. Puis il s'approcha prêt du directeur, il leva lentement la tête et murmura, « Merci. »

« Severus, » Répondit Dumbledore, « Vous ne me donnez pas un simple merci mais vous-même. Maintenant, venez, je vous appellerai aussitôt que tout sera préparé. »

Il inclina la tête une nouvelle fois et suivit le directeur vers sa nouvelle vie, laissant le bureau et le miroir derrière lui.

Fin

Voilà, j'espère que vous avez apprécié, n'oubliez pas de me laisser une petite review ;)