Liberté

Chapitre premier

Le crie de minuit...

Sur la plus haute tour de l'immense château au nom de Pouddlard, se dressait de toute sa splendeur; un jeune homme songeur. Une légère brise nocturne mouvait doucement de court cheveux presque blancs. Des yeux pareils à la lune de ce soir, fixait une voie l'actée tout simplement enivrante. Les douze coups de minuit allaient retentir bientôt. Mais pour ce jeune homme, ses coups sonnait plus comme le glas. Oui, sa vie achevait. Il était pourtant très calme. Songeur, mais détendu.

Le parapet de la tour lui arrivait au bas ventre. Il s'en approcha doucement et sensuellement. Sa démarche faisait penser à celle d'un félin. Sa cape voletait aux vents tièdes de cet automne. Il prit une grande inspiration et posa un pied sur le parapet. Il attendit quelques secondes. Il posa l'autre. Il était debout devant le vide et la mort. Il regarda en bas et ses jambes se mirent à trembler. 'Pourquoi ça' se disait-il. En bas, si bas, se trouvait le saule cogneur. Il ne pouvait pas se manquer, impossible.

Il allongea les bras tel un ange déchu aux ailes d'ébènes. Il inspirait le corbeau. Seulement, personne ne le connaissait tel qu'il était réellement. Parmi les sombres plumes du corbeau vantard, se cachait le plus majestueux et le plus loyal des cygnes. Personne ne le comprenait. On croyait tous qu'il était un fils à papa gâté à souhait. Gâter à fouet serait le mot juste. Son cœur battait de plus en plus vite et de plus en plus fort.

Il se laissa tomber vers l'avant. Le saut de l'ange était fait. Il sentit une grande secousse de vent l'atteindre de plein fouet. La tête vers le bas, il voyait le sol encore loin se rapprocher lentement. «Pourquoi!!» Cria t-il. «Je n'ai pas mérité tout ça!!» C'était un vrai calvaire. Il avait hâte que sa tête percute le sol et que tout cela finisse. Il ferma les yeux. Il avait maintenant peur de la douleur que tout cela allait provoquer...

Et puis...plus rien. Il attendit un craquement sourd venant de son cou et se laissa aller...

*** Qu'est-ce que c'est merde !

Harry venait juste d'entendre crier. Il était maintenant assis dans son lit et prêta une oreille attentive pendant un moment.

C'est 'mione Harry...Elle est toute nue. Mouais c'est bien elle. 'mione...

Ron juste à côté grommelait dans son sommeil comme d'habitude. Il n'avait pas tiré les rideaux de son lit et Harry put remarquer ,grâce à la lueur de la lune, qu'une grande coulée de bave lui ornait la bouche. Et qu'une bosse s'était formée dans les draps. Harry Dut s'enfouir le poing dans la bouche pour ne pas hurler de rire. Il fallait vraiment que Ron se décide à lui avouer ses sentiments.

Mais le sujet de son réveil lui fit retrouver ses sens. Il tourna la tête et les chiffres lumineux lui démontra qu'il était minuit passé. Le crie venait de dehors il en était sur. Il se leva et approcha de la fenêtre déjà entrouverte. Il prit la poignée entre ses main et l'ouvra au complète. Il enfouit la tête au dehors et se mit à fouiller du regard toute l'enceinte à sa portée de vue.

Il commença vers la droite la cabane de Hagrid. Tout était éteint, il devait dormir lui aussi à cette heure. Il regarda vers la forêt interdite. Un cheval noir et amaigrit en sortie. Il se dirigeait vers le saule cogneur. Il regarda l'arbre. Les énormes branches arrondies frappaient en un grand fracas. Au milieux de ses branches et de ses feuilles il découvrit une masse informe. Il entendit crier de nouveau. Quelqu'un était emprisonner la dedans. Harry avait déjà eu une aventure émouvante avec ce saule et il s'avait que cette personne ne s'en sortirait pas indemne. Il ne croyait pas qu'il pourrait vivre.

Il prit sa baguette sur sa table de chevet et prononça : -Accio éclair de feu.

D'une pile de linge sale, sortie le balais. Harry s'en approcha et l'attrapa. Heureusement que la fenêtre était large. Il s'assied sur le balais et traversa celle-ci. Un vent frisquet le fit frissonner.

Le cheval noir était rendu près de l'arbre. Harry se dit que la personne était peut-être déjà morte. Il ne fallait pas. Son cœur battait trop fort à son goût. Il avala péniblement et fonça.

Les branches du saule battirent les vents plus férocement quand il arriva trop près. Il put voir un garçon ensanglanté et prisonnier.

«Tient bon, j'arrive !.»

Harry ne savait si c'était nécessaire de le réconforté. Il était très désarticulé. Et...sûrement mort.

Harry se mit à chercher désespérément une source pour arrêter ce cinglé d'arbre.

«Mais oui idiot ! Le nœud !»

Il descendit le plus rapidement possible pour arriver aux racines. Il y vit un nœud très familier. Peter l'activait pour stopper ces branches démoniaques au temps des maraudeurs. Il s'étira le bras gauche et ramassa une pierre. Il approcha le plus possible de ce nœud et lança la pierre de toutes ses forces.

Le fracas s'apaisa. Il ne restait que le murmure des feuilles secouer par la brise.

Harry commença à chercher le pauvre corps.

Il n'attendit pas longtemps du moins, un corps rougeâtre tomba à ses pied.

«Oh non ! Ne soit pas mort, ne soit pas mort. Je t'en supplie.» Ces paroles lui rappelaient vaguement ce qui s'avait passer avec Ginny en deuxième.

La robe de pauvre garçon était en loques. Ces cheveux qui semblaient blonds, étaient maintenant plein de sang. Son cou était de travers et une plaie béante lui était fait en travers du front. Le sang y giclait encore. Il s'approcha et lui toucha le bras en le brassant un peu. «Aie vieux, réveille-toi putain de merde !»

La tête du blond se tourna lentement vers Harry. Celui-ci fut parcouru d'un frisson d'horreur. Les yeux de pauvre gars étaient blancs. Il n'avait plus d'iris ni de pupille. Juste blanc. Sa lui faisait penser à un zombie.

Il n'eut cependant pas l'honneur de lui demander s'il allait bien. D'un mouvement d'éclair, le blond sauta sur Harry et le fit tomber sur le sol. Harry chercha précipitamment sa baguette dans sa poche. Elle n'y était pas. Le blond était sur lui et semblaient affamés. Il avait les lèvres retroussés qui laissait voir des canines fines, courtes, mais aiguisées.

'Un vampire ?' Se dit-il.

Harry eut sa réponse bien assez vite. Le blond pencha la tête vers le cou d'Harry. Il entra doucement ses crocs et but. Harry essayait tant bien que mal de le repousser. Sans espoir. Une douleur lacérante le fit crier. Il s'entait son sang lui être retirés très rapidement. Sa vue s'embrouilla. Il réussit quand même à dire quelques avant de s'évanouir. «C'est comme ça que tu me remercie.»

Fin du chapitre :o)

Là je sais pas si vous avez aimez, mais faites le moi savoir. REVIEW- Si j'en ai assez je vais continuer. (Soyez généreux c'est ma première fic)