Voila le chapitre trois ! En ce moment, les updates se suivent à grande
vitesse... ben c'est comme ça, le vendeur de stylo a du me donner une plume a
papote sans faire attention... enfin, profitons en, ce ne sera peut être pas
toujours le cas....
Merci pour les nombreuses review que j'ai reçu ! Ripper, Lila,Naera, Isildura, Nore, kawai et Wendy : Merci pour tous ces compliments qui me vont droit au cœur ! C'est grâce à vous que je trouve chaque jour l'envie de me remettre à mon clavier....
Fanouche, angydemon, Sybille, Tiayel, : Frustrées, hein... eh ben, Vous savez quoi.... quelquefois, l'attente décuple le plaisir....
Gaeriel : Alors, je t'ai piqué un de tes fantasmes ou je t'en ai créé un nouveau? Fais attention, avec la chaleur de l'été... tout ça va te faire tourner la tête !
A toutes merci, en souhaitant que ce chapitre vous fasse à nouveau vibrer !!
Son corps d'une blancheur de lait irradiait de lumière le pourpre sombre du velours qui couvrait le lit de Severus. Elle dévoilait avec candeur sa nudité émouvante. Rogue s'agenouilla devant elle. Attrapant son pied menu, il le porta avec émotion à ses lèvres, sa langue effleura chacun de ses orteils délicats. De petits sons cristallins s'envolaient de la bouche de la jeune fille, comme des bulles irisées qui venaient éclater dans un tintinnabulement aux oreilles de son amant chaviré.
Lentement sa bouche remonta le long de sa jambe, Il s'émerveillait à chaque instant de la douceur de sa peau parfaite, de l'intense réceptivité qu'elle manifestait à chacune de ses initiatives.
Tandis qu'il pressait son visage contre sa jambe, sa main vint flatter le ventre de la jeune fille. Il l'explora lentement, s'attardant sur ses flancs, sur son nombril. Chaque fibre de son ravissant corps de femme se tendait sous les caresses, son souffle accélérait et ralentissait au rythme de la valse lente que sa langue décrivait sur sa cuisse.
Il se leva et se dénuda lui aussi. Mais il voulait prendre son temps, ne rien précipiter, profiter de la magie de ces instants. Il dévora la jeune fille du regard ! Les fleurs sombres au bout de ses seins se tendaient vers lui, candides provocateurs. Ses mains impatientes les saisirent avec adoration. Elle poussa un petit cri tremblant et Rogue se ressaisit. La force de son désir l'effrayait. Il devait se maîtriser, ne pas l'effaroucher, ne pas trahir la confiance qu'elle lui faisait en lui livrant ainsi son innocence. Il s'assit à ses cotés et entourant ses épaules avec douceur, chercha sa bouche frémissante. Elle se blottit contre lui, accueillant son baiser avec délice.
Faisant preuve d'une audace dont elle ne se serait pas crue capable, elle plongea au creux de son cou et mordilla sa peau à la saveur épicée tout en glissant ses mains curieuses le long de son dos lisse.
« Je dois être au paradis » pensa Rogue, les mains, les cheveux de la jeune fille faisaient naître dans leur sillage des étincelles, propageant dans son corps une félicité inconnue. Il sentait dans son regard une tendresse qui le bouleversait.
Il se pencha sur elle, continuant de ses lèvres, le délicieux manège qu'il avait entamé sur ses cuisses. Elle se mit à ahaner doucement, son ventre palpitait sous les baisers de Rogue. Le visage de ce dernier s'égarait maintenant sur les contours de son sexe, écartant doucement ses cuisses avec le menton. La langue de l'homme sombre trouva alors le chemin de sa chair rose, la caressant et l'agaçant tour à tour, faisant monter dans le corps de sa maîtresse des ondes de plaisir. Enfin il découvrit la perle au cœur de son écrin humide et se fit un devoir de l'honorer, l'embrasser, la cajoler jusqu'à ce que la jeune fille perde le contrôle de ses gestes. Elle serrait et desserrait les cuisses sur le visage de son amant tandis que ses mains agrippaient sauvagement sa chevelure, Soudain tout son corps se tendit en un frisson ultime. De ses lèvres entrouvertes s'arracha un cri inarticulé, qui résonna aux oreilles de Severus comme la plus douce des musiques. Elle avait joui et il en était heureux. Il la serra dans ses bras, son désir était à son comble et il avait besoin de savoir si elle voulait bien de lui. Elle s'alanguit totalement contre lui, lui donnant tacitement son accord. Il pris place alors entre les cuisses de la jeune fille et s'y engagea avec douceur. Leurs corps se soudaient à merveille, ses hanches allaient et venaient contre les siennes et Rogue sentit des picotements de plaisir monter dans ses reins. Elle agrippa soudain son bras et l'appela d'une voix qui lui sembla lointaine : « Maître, maître... » Severus fronça les sourcils, il s'était lui aussi donné sans retenue, il voulait qu'elle l'appelle par son nom ! La voix se fit plus insistante : « Maître, Maître, réveillez-vous... »
Rogue émergea alors des brumes où il était plongé, réalisant qu'il avait cédé au sommeil assis sur le siège de son bureau. Les yeux noyés dans le vide, il fixait, sans le voir, son elfe qui essayait de le tirer des limbes du sommeil.
Il maugréa en libérant son épaule de la main de Galwick et plongea la tête entre ses mains. « Quel rêve troublant... ». Il se rendait compte que, sans être véritablement identifiée, son héroïne ressemblait étrangement à Hermione Granger. Que lui arrivait il, il n'avait pas rêvé d'une femme depuis... oh depuis bien longtemps, et voila qu'une petite sainte-nitouche qui avait passé à peine une soirée, en punition, avec lui, se mettait à hanter ses nuits. Sûrement le danger qui rôdait autour de lui embrouillait ses pensées, mais il devait réagir, se reprendre... Demain, dès demain, il s'y attellerait, jura-t-il en son for intérieur. Mais là, il voulait s'endormir dans la douceur de son rêve... Renvoyant son elfe dans ses quartiers, il se leva avec peine pour se glisser entre ses draps.
Dans le dortoir des Gryffondor, la nuit d'Hermione était tout aussi agitée. Elle avait regagné la tour en chancelant et s'était réfugiée dans son lit sans accorder un regard aux quelques attardées qui discutaient encore, nonchalamment pelotonnées dans les fauteuils. Son trouble était immense. Rogue l'avait touchée, l'avait caressée comme on caresse une femme. Elle se sentait partagée entre l'émotion et la confusion. Qu'allait-t-elle faire désormais ? Comment devait-elle se conduire lorsqu'elle serait en cours avec lui ? Les autres élèves se rendraient-ils compte de quelque chose ?
Instinctivement, ses mains refaisaient sur son corps le chemin qu'avaient tracé celles de Severus. Son émoi atteignait des sommets. Elle avait envie que cette expérience se renouvelle.
« Avec Rogue ? » se demanda-t-elle avec amusement.... « Eh bien oui, avec Rogue ! » décida-t-elle ! Même si elle devait rencontrer de nombreux obstacles afin de vivre cette aventure jusqu'au bout, elle se sentait prête. Par ailleurs, elle n'avait jamais prêté attention à l'opinion des autres, alors au diable les convenances !
Forte de cette résolution, elle s'endormit, un petit sourire aux lèvres...
L'aube la trouva bien moins sûre d'elle. Sa journée commençait par un cours de transfiguration avec Mc Gonnagall, s'ensuivait un double cours de potion... Comment Son professeur allait-il réagir en la voyant ?
Au petit déjeuner, elle se montra bien peu réceptive, malgré ses efforts, à l'enthousiasme de ses amis qui narraient par le menu leur soirée de la veille.
« Dommage que l'on ait pas croisé Grabbe et Goyle, ils n'auraient pas résisté un instant aux sucreries... à leur dépends... On essaiera de les trouver ce soir dans les couloirs » se réjouissait Ron.
Peu à peu, Hermione se laissa gagner par la bonne humeur de ses amis et se mit à rire de bon cœur avec eux.
L'année dernière avait été éprouvante, ils avaient tous du subir des épreuves qui les avaient fait grandir trop vite, Harry avait vu son parrain mourir sous ses yeux, le père de Ron et Ginny avait été grièvement blessé, Hermione également, et on pouvait lire dans le regard de Neville que le calvaire de ses parents lui avait été cruellement rappelé par les paroles de Beatrix Lestrange. Le danger planait toujours sur eux et sous leur insouciance pointait souvent une sourde angoisse. Qui savait ce que cette année allait leur réserver ?
Ce fut malgré tout dans une joyeuse ambiance qu'ils se rendirent en cours. Cependant, à mesure que les minutes filaient, Hermione sentait l'inquiétude l'envahir. Quand l'heure du cours de potions sonna, ses jambes la portaient à peine. Retenant son souffle, elle entra dans le cachot.
L'homme en noir était là, tournant le dos à sa classe et le cœur d'Hermione fit un bond. Quel ironie du sort... hier encore, à l'instar de ses amis, elle aurait juré qu'elle détesterait Rogue jusqu'aux derniers instants qu'elle passerait à Poudlard, et voila qu'à présent, elle brûlait qu'il lui adresse un sourire.
Hélas, il ne prit même pas la peine de la regarder... Hermione vécut un enfer tout au long du cours. Le professeur était d'une humeur encore plus exécrable qu'à l'accoutumée, si toutefois on pouvait imaginer que c'était possible.
Les remarques acerbes volaient, nul élève ne semblait trouver grâce à ses yeux, pas même les Serpentards, habituellement honteusement chouchoutés. Plus d'un malheureux vit le contenu de son chaudron s'évanouir sous la baguette rageuse du professeur. Pourtant, personne n'osa émettre la moindre protestation, ils étaient trop effrayés par la mine furieuse d'un Rogue déchaîné.
Hermione fulminait, il ne s'était pas approché à plus de deux mètres d'elle, avait soigneusement évité son regard. Hier soir, il l'avait serrée dans ses bras, il n'avait pas le droit, aujourd'hui, de faire comme si elle était invisible. Déterminée, elle tendit le bras en l'air, tandis que Rogue examinait d'un air dégoûté la mixture nauséabonde qui mijotait doucement dans le chaudron de Neville.
Le professeur feint bien sûr d'ignorer son geste. La jeune fille lança alors sans reprendre son souffle : « Auriez vous, au moins l'obligeance de jeter un œil à ma préparation avant d'enlever injustement des points à Gryffondor ? »
Un silence de mort tomba sur la classe, chacun attendait que la colère de Rogue explose... mais rien ne vint : il jeta à la jeune fille un regard vide qu'elle soutint sans ciller. De longues minutes passèrent tandis qu'ils s'observaient comme deux chats furieux ! Soudain, Rogue pivota dans un bruissement de cape, et gardant le dos obstinément tourné, déclara d'une voix blanche : « vous pouvez sortir, le cours est terminé.»
Dans les couloirs, tous les élèves regardaient Hermione comme si elle avait été subitement prise d'une crise de folie. Comment cette étudiante studieuse avait-elle pu défier ainsi le maître des potions ? C'était du suicide, de la déraison pure, et Harry le lui fit remarquer sans ménagement : « Je me demande pourquoi je m'épuise aux entraînements de Quidditch pour que tu gâches toutes les chances de Gryffondor pour la coupe des maisons... Qu'est ce qui t'a pris ? Tu voulais qu'il nous garde tous en retenue, ou quoi ? »
Hermione l'assassina du regard : « C'est bien la première fois que tu te soucies de gagner ou de perdre des points pour ta maison, lui lança-t-elle, et que veux tu, c'est Rogue, il m'a mise hors de moi, il est vraiment trop... trop... »
Le reste de sa phrase se perdit dans un flot de larmes tandis qu'elle s'enfuyait vers les toilettes des filles.
Ron et Harry se regardèrent, perplexes... Décidément, les filles étaient vraiment trop compliquées, et Hermione ne faisait pas exception à la règle !
Tandis qu'elle calmait ses pleurs, Hermione échafaudait un plan, ne se laissant pas distraire par les questions pressantes et indiscrètes de Mimi Geignarde qui se demandait bien ce qui avait pu rendre la jeune étudiante aussi malheureuse qu'elle même l'était depuis des années.
Hermione sentit sa colère monter. Severus voulait feindre l'indifférence, fort bien, elle saurait le faire sortir de sa réserve, elle ignorait encore comment, mais elle trouverait bien trouver un moyen ! Elle se présenterait chez lui, ce soir et advienne que pourra ! Réconfortée par cette pensée, elle rejoint ses camarades et laissa le reste de la journée se dérouler sans heurts...
Dans la pénombre de son donjon, Severus se traitait mentalement de tous les noms... Maudit orgueil, maudite faiblesse, il n'avait pas su empêcher son émoi de se manifester en présence de Granger. Il l'avait combattu de toutes ses forces, cherchant à se rendre encore plus désagréable que d'ordinaire, mais, dès que le son de la voix de la jeune fille s'était élevé, il était resté sans réaction, comme un amoureux transi.
« Amoureux transi, quelle imbécillité » maugréa-t-il, l'amour n'était pas un sentiment fait pour lui, il le savait bien, quelle femme pourrait aimer son grand corps osseux, les plis amers que la vie avait creusé au coin de ses lèvres, et bien plus encore, quelle femme pourrait s'attendrir sur un homme au passé aussi lourd que le sien... Certainement pas une amie de Harry Potter, il en était certain ! Une seule chose le rassérénait : par son attitude, il avait certainement dissuadé la jeune fille de se retrouver en tête à tête avec lui, il pourrait donc ruminer ses idées noires toute la soirée.
A 21h pile pourtant, Hermione serra les poings et pénétra dans le cachot de son professeur sans même prendre la peine de frapper. Elle était bien décidée à l'affronter face à face, alors, fi des conventions. Silencieusement, elle avança jusqu'au bureau et se planta devant Rogue, une farouche expression de défi sur le visage.
« Je suis venue terminer ce que j'avais commencé hier », annonça-t-elle, aussi calmement qu'elle le put, ignorant les battements sourds qui cognaient dans sa poitrine. Severus sursauta en l'apercevant. « Vous êtes folle, souffla-t-il, partez, partez immédiatement ». Il la dévorait des yeux, elle était venue, il ignorait dans quel but, mais elle était venue et contre toute attente, un bonheur sans nom l'envahissait.
Mais il ne devait pas, il devait résister à la tentation et la seule défense qu'il connût était l'attaque, aussi, retrouvant sa morgue, il lui lança à la figure.
« Terminer ce que vous avez commencé... Voila qui est bien présomptueux, Mademoiselle Granger ! A moins que j'ai méjugé de vos...talents... Auquel cas, ce n'est pas le travail de mon elfe que j'aurais du vous attribuer»
La jeune fille se hissa à genoux sur le bureau, prenant délibérément une pose provocante : « Il n'est jamais trop tard pour changer d'avis, vous savez... »
Il se leva, affolé, sentant, comme la veille, le désir se répandre en lui comme un philtre puissant. « Partez Granger, c'est la dernière fois que je vous le dis, quittez cet endroit avant qu'il ne soit trop tard »
Mais Hermione ne l'entendait pas de cette oreille, elle avait perçu dans le tremblement de sa voix la réponse aux questions qui la taraudaient depuis la veille. Il était troublé et un sentiment de triomphe, teinté d'une autre émotion qu'elle ne savait définir, emplit son âme. Elle détenait sur cet homme un pouvoir qui l'intimidait autant qu'il la grisait. Elle avança une main hésitante et commença à déboutonner lentement la chemise du maître des potions !
« Vous me torturez, Hermione, arrêtez ce manège tout de suite... Mais la voix de Severus n'était plus qu'un murmure !
« N'oubliez pas que je suis, tous les soirs, votre elfe ! Il est donc de mon devoir de prévenir le moindre de vos désirs », répondit-elle, enhardie de l'avoir entendu prononcer son prénom pour la première fois.
Malgré son apparente assurance, elle n'en menait pas large, se demandant où son insolence la mènerait. Elle avait voulu briser la carapace de cet homme mystérieux et ses gestes la conduisaient sur un terrain inconnu...
Soudain un cri étouffé jaillit de la gorge de Rogue et il laissa tomber sa tête au creux de l'épaule de la jeune fille. Elle se releva, alors face à lui, explorant toujours de ses mains avides le corps fin et sec de celui que, contre toute attente, elle avait choisi pour être son premier amant.
Elle se laissa glisser à ses genoux et entreprit de défaire son pantalon. Avec délicatesse, elle embrassa le ventre plat, laissant ses mains vagabonder le long de son dos, de ses fesses. Candidement, elle réinventait avec un instinct sûr les gestes de l'amour. Sa bouche effectuait maintenant de lents va-et-vient sur le sexe tendu de son homme. La sensation était étrange pour la novice qu'elle était, mais elle se délectait des réactions de Severus, de ses longs gémissements sourds, des frissons qu'elle sentait naître sur sa peau.
Il l'attrapa soudain par la taille et l'installa sur le bureau. Tandis qu'il la déshabillait, elle saisit le regard brûlant qu'il dardait vers elle, et à son tour, il s'agenouilla ! De sa langue experte, il entreprit alors de donner à la jeune fille autant de plaisir que lui-même en avait ressenti. Hermione rougit d'abord puis se laissa aller aux émotions qui la submergeaient. Elle comprit confusément que tout son être se trouvait à cet instant concentré dans son intimité comblée. Elle se sentait paradoxalement infiniment vivante et totalement incapable de faire le moindre geste. La jouissance l'emporta dans un cri tandis qu'elle cherchait avidement le regard de son amant.
Il s'était relevé et la regardait avec flamme : « Vous me rendez fou, Hermione Granger, savez-vous cela ? » Pour toute réponse, elle se blottit au plus près de lui, cherchant à joindre leur corps dans une ultime union. Il agrippa le bassin de la jeune fille et doucement l'amena à lui. Elle ne put retenir un cri de douleur quand la fleur de son innocence céda. Il s'éloigna, effaré : « Non... je ne pensais pas, je ne savais pas.... » balbutia-t-il. Posant un doigt sur sa bouche, elle lui intima le silence. Vaincu, il revint en elle avec une plainte rauque et, reprenant sa danse érotique, atteint lui aussi les sommets de l'ivresse.
Essoufflés, ils se regardèrent longuement. Rogue reprit le premier la parole : « Mais qu'avez-vous fait, Hermione, qu'avez-vous fait ? Avez-vous perdu la raison ? » Il reprenait peu à peu conscience et l'invraisemblance de la situation lui apparaissait clairement.
Hermione fronça les sourcils, elle voulait des mots tendres, de longs baisers, il était inutile qu'il joue davantage au professeur et à l'élève avec elle...
« J'ai fait mon choix, répliqua t-elle doucement, et ce choix, c'est vous »
« Eh bien, vous avez fait le mauvais choix, vous vous êtes donnée à moi sans réfléchir. Je ne suis pas le genre d'homme qui... »
Il fut interrompu par des coups pressants à la porte du donjon. Prompt à la réaction, il réajusta vivement ses vêtements, imité à la seconde suivante par une Hermione tremblante. Pourvu que ce ne soit pas Dumbledore ! Comment lui expliquerait-elle sa présence ici ?
Lui faisant signe de se cacher, Severus alla ouvrir. Un elfe affolé déboula dans le bureau sombre. La jeune fille sautant sur ses pieds s'exclama : « Dobby, que fais tu ici ?»
L'esclave affranchi semblait hors d'haleine et s'adressa à eux d'un ton saccadé...
« C'est Galwick, vite, Il faut aller le chercher, c'est urgent... »
Merci pour les nombreuses review que j'ai reçu ! Ripper, Lila,Naera, Isildura, Nore, kawai et Wendy : Merci pour tous ces compliments qui me vont droit au cœur ! C'est grâce à vous que je trouve chaque jour l'envie de me remettre à mon clavier....
Fanouche, angydemon, Sybille, Tiayel, : Frustrées, hein... eh ben, Vous savez quoi.... quelquefois, l'attente décuple le plaisir....
Gaeriel : Alors, je t'ai piqué un de tes fantasmes ou je t'en ai créé un nouveau? Fais attention, avec la chaleur de l'été... tout ça va te faire tourner la tête !
A toutes merci, en souhaitant que ce chapitre vous fasse à nouveau vibrer !!
Son corps d'une blancheur de lait irradiait de lumière le pourpre sombre du velours qui couvrait le lit de Severus. Elle dévoilait avec candeur sa nudité émouvante. Rogue s'agenouilla devant elle. Attrapant son pied menu, il le porta avec émotion à ses lèvres, sa langue effleura chacun de ses orteils délicats. De petits sons cristallins s'envolaient de la bouche de la jeune fille, comme des bulles irisées qui venaient éclater dans un tintinnabulement aux oreilles de son amant chaviré.
Lentement sa bouche remonta le long de sa jambe, Il s'émerveillait à chaque instant de la douceur de sa peau parfaite, de l'intense réceptivité qu'elle manifestait à chacune de ses initiatives.
Tandis qu'il pressait son visage contre sa jambe, sa main vint flatter le ventre de la jeune fille. Il l'explora lentement, s'attardant sur ses flancs, sur son nombril. Chaque fibre de son ravissant corps de femme se tendait sous les caresses, son souffle accélérait et ralentissait au rythme de la valse lente que sa langue décrivait sur sa cuisse.
Il se leva et se dénuda lui aussi. Mais il voulait prendre son temps, ne rien précipiter, profiter de la magie de ces instants. Il dévora la jeune fille du regard ! Les fleurs sombres au bout de ses seins se tendaient vers lui, candides provocateurs. Ses mains impatientes les saisirent avec adoration. Elle poussa un petit cri tremblant et Rogue se ressaisit. La force de son désir l'effrayait. Il devait se maîtriser, ne pas l'effaroucher, ne pas trahir la confiance qu'elle lui faisait en lui livrant ainsi son innocence. Il s'assit à ses cotés et entourant ses épaules avec douceur, chercha sa bouche frémissante. Elle se blottit contre lui, accueillant son baiser avec délice.
Faisant preuve d'une audace dont elle ne se serait pas crue capable, elle plongea au creux de son cou et mordilla sa peau à la saveur épicée tout en glissant ses mains curieuses le long de son dos lisse.
« Je dois être au paradis » pensa Rogue, les mains, les cheveux de la jeune fille faisaient naître dans leur sillage des étincelles, propageant dans son corps une félicité inconnue. Il sentait dans son regard une tendresse qui le bouleversait.
Il se pencha sur elle, continuant de ses lèvres, le délicieux manège qu'il avait entamé sur ses cuisses. Elle se mit à ahaner doucement, son ventre palpitait sous les baisers de Rogue. Le visage de ce dernier s'égarait maintenant sur les contours de son sexe, écartant doucement ses cuisses avec le menton. La langue de l'homme sombre trouva alors le chemin de sa chair rose, la caressant et l'agaçant tour à tour, faisant monter dans le corps de sa maîtresse des ondes de plaisir. Enfin il découvrit la perle au cœur de son écrin humide et se fit un devoir de l'honorer, l'embrasser, la cajoler jusqu'à ce que la jeune fille perde le contrôle de ses gestes. Elle serrait et desserrait les cuisses sur le visage de son amant tandis que ses mains agrippaient sauvagement sa chevelure, Soudain tout son corps se tendit en un frisson ultime. De ses lèvres entrouvertes s'arracha un cri inarticulé, qui résonna aux oreilles de Severus comme la plus douce des musiques. Elle avait joui et il en était heureux. Il la serra dans ses bras, son désir était à son comble et il avait besoin de savoir si elle voulait bien de lui. Elle s'alanguit totalement contre lui, lui donnant tacitement son accord. Il pris place alors entre les cuisses de la jeune fille et s'y engagea avec douceur. Leurs corps se soudaient à merveille, ses hanches allaient et venaient contre les siennes et Rogue sentit des picotements de plaisir monter dans ses reins. Elle agrippa soudain son bras et l'appela d'une voix qui lui sembla lointaine : « Maître, maître... » Severus fronça les sourcils, il s'était lui aussi donné sans retenue, il voulait qu'elle l'appelle par son nom ! La voix se fit plus insistante : « Maître, Maître, réveillez-vous... »
Rogue émergea alors des brumes où il était plongé, réalisant qu'il avait cédé au sommeil assis sur le siège de son bureau. Les yeux noyés dans le vide, il fixait, sans le voir, son elfe qui essayait de le tirer des limbes du sommeil.
Il maugréa en libérant son épaule de la main de Galwick et plongea la tête entre ses mains. « Quel rêve troublant... ». Il se rendait compte que, sans être véritablement identifiée, son héroïne ressemblait étrangement à Hermione Granger. Que lui arrivait il, il n'avait pas rêvé d'une femme depuis... oh depuis bien longtemps, et voila qu'une petite sainte-nitouche qui avait passé à peine une soirée, en punition, avec lui, se mettait à hanter ses nuits. Sûrement le danger qui rôdait autour de lui embrouillait ses pensées, mais il devait réagir, se reprendre... Demain, dès demain, il s'y attellerait, jura-t-il en son for intérieur. Mais là, il voulait s'endormir dans la douceur de son rêve... Renvoyant son elfe dans ses quartiers, il se leva avec peine pour se glisser entre ses draps.
Dans le dortoir des Gryffondor, la nuit d'Hermione était tout aussi agitée. Elle avait regagné la tour en chancelant et s'était réfugiée dans son lit sans accorder un regard aux quelques attardées qui discutaient encore, nonchalamment pelotonnées dans les fauteuils. Son trouble était immense. Rogue l'avait touchée, l'avait caressée comme on caresse une femme. Elle se sentait partagée entre l'émotion et la confusion. Qu'allait-t-elle faire désormais ? Comment devait-elle se conduire lorsqu'elle serait en cours avec lui ? Les autres élèves se rendraient-ils compte de quelque chose ?
Instinctivement, ses mains refaisaient sur son corps le chemin qu'avaient tracé celles de Severus. Son émoi atteignait des sommets. Elle avait envie que cette expérience se renouvelle.
« Avec Rogue ? » se demanda-t-elle avec amusement.... « Eh bien oui, avec Rogue ! » décida-t-elle ! Même si elle devait rencontrer de nombreux obstacles afin de vivre cette aventure jusqu'au bout, elle se sentait prête. Par ailleurs, elle n'avait jamais prêté attention à l'opinion des autres, alors au diable les convenances !
Forte de cette résolution, elle s'endormit, un petit sourire aux lèvres...
L'aube la trouva bien moins sûre d'elle. Sa journée commençait par un cours de transfiguration avec Mc Gonnagall, s'ensuivait un double cours de potion... Comment Son professeur allait-il réagir en la voyant ?
Au petit déjeuner, elle se montra bien peu réceptive, malgré ses efforts, à l'enthousiasme de ses amis qui narraient par le menu leur soirée de la veille.
« Dommage que l'on ait pas croisé Grabbe et Goyle, ils n'auraient pas résisté un instant aux sucreries... à leur dépends... On essaiera de les trouver ce soir dans les couloirs » se réjouissait Ron.
Peu à peu, Hermione se laissa gagner par la bonne humeur de ses amis et se mit à rire de bon cœur avec eux.
L'année dernière avait été éprouvante, ils avaient tous du subir des épreuves qui les avaient fait grandir trop vite, Harry avait vu son parrain mourir sous ses yeux, le père de Ron et Ginny avait été grièvement blessé, Hermione également, et on pouvait lire dans le regard de Neville que le calvaire de ses parents lui avait été cruellement rappelé par les paroles de Beatrix Lestrange. Le danger planait toujours sur eux et sous leur insouciance pointait souvent une sourde angoisse. Qui savait ce que cette année allait leur réserver ?
Ce fut malgré tout dans une joyeuse ambiance qu'ils se rendirent en cours. Cependant, à mesure que les minutes filaient, Hermione sentait l'inquiétude l'envahir. Quand l'heure du cours de potions sonna, ses jambes la portaient à peine. Retenant son souffle, elle entra dans le cachot.
L'homme en noir était là, tournant le dos à sa classe et le cœur d'Hermione fit un bond. Quel ironie du sort... hier encore, à l'instar de ses amis, elle aurait juré qu'elle détesterait Rogue jusqu'aux derniers instants qu'elle passerait à Poudlard, et voila qu'à présent, elle brûlait qu'il lui adresse un sourire.
Hélas, il ne prit même pas la peine de la regarder... Hermione vécut un enfer tout au long du cours. Le professeur était d'une humeur encore plus exécrable qu'à l'accoutumée, si toutefois on pouvait imaginer que c'était possible.
Les remarques acerbes volaient, nul élève ne semblait trouver grâce à ses yeux, pas même les Serpentards, habituellement honteusement chouchoutés. Plus d'un malheureux vit le contenu de son chaudron s'évanouir sous la baguette rageuse du professeur. Pourtant, personne n'osa émettre la moindre protestation, ils étaient trop effrayés par la mine furieuse d'un Rogue déchaîné.
Hermione fulminait, il ne s'était pas approché à plus de deux mètres d'elle, avait soigneusement évité son regard. Hier soir, il l'avait serrée dans ses bras, il n'avait pas le droit, aujourd'hui, de faire comme si elle était invisible. Déterminée, elle tendit le bras en l'air, tandis que Rogue examinait d'un air dégoûté la mixture nauséabonde qui mijotait doucement dans le chaudron de Neville.
Le professeur feint bien sûr d'ignorer son geste. La jeune fille lança alors sans reprendre son souffle : « Auriez vous, au moins l'obligeance de jeter un œil à ma préparation avant d'enlever injustement des points à Gryffondor ? »
Un silence de mort tomba sur la classe, chacun attendait que la colère de Rogue explose... mais rien ne vint : il jeta à la jeune fille un regard vide qu'elle soutint sans ciller. De longues minutes passèrent tandis qu'ils s'observaient comme deux chats furieux ! Soudain, Rogue pivota dans un bruissement de cape, et gardant le dos obstinément tourné, déclara d'une voix blanche : « vous pouvez sortir, le cours est terminé.»
Dans les couloirs, tous les élèves regardaient Hermione comme si elle avait été subitement prise d'une crise de folie. Comment cette étudiante studieuse avait-elle pu défier ainsi le maître des potions ? C'était du suicide, de la déraison pure, et Harry le lui fit remarquer sans ménagement : « Je me demande pourquoi je m'épuise aux entraînements de Quidditch pour que tu gâches toutes les chances de Gryffondor pour la coupe des maisons... Qu'est ce qui t'a pris ? Tu voulais qu'il nous garde tous en retenue, ou quoi ? »
Hermione l'assassina du regard : « C'est bien la première fois que tu te soucies de gagner ou de perdre des points pour ta maison, lui lança-t-elle, et que veux tu, c'est Rogue, il m'a mise hors de moi, il est vraiment trop... trop... »
Le reste de sa phrase se perdit dans un flot de larmes tandis qu'elle s'enfuyait vers les toilettes des filles.
Ron et Harry se regardèrent, perplexes... Décidément, les filles étaient vraiment trop compliquées, et Hermione ne faisait pas exception à la règle !
Tandis qu'elle calmait ses pleurs, Hermione échafaudait un plan, ne se laissant pas distraire par les questions pressantes et indiscrètes de Mimi Geignarde qui se demandait bien ce qui avait pu rendre la jeune étudiante aussi malheureuse qu'elle même l'était depuis des années.
Hermione sentit sa colère monter. Severus voulait feindre l'indifférence, fort bien, elle saurait le faire sortir de sa réserve, elle ignorait encore comment, mais elle trouverait bien trouver un moyen ! Elle se présenterait chez lui, ce soir et advienne que pourra ! Réconfortée par cette pensée, elle rejoint ses camarades et laissa le reste de la journée se dérouler sans heurts...
Dans la pénombre de son donjon, Severus se traitait mentalement de tous les noms... Maudit orgueil, maudite faiblesse, il n'avait pas su empêcher son émoi de se manifester en présence de Granger. Il l'avait combattu de toutes ses forces, cherchant à se rendre encore plus désagréable que d'ordinaire, mais, dès que le son de la voix de la jeune fille s'était élevé, il était resté sans réaction, comme un amoureux transi.
« Amoureux transi, quelle imbécillité » maugréa-t-il, l'amour n'était pas un sentiment fait pour lui, il le savait bien, quelle femme pourrait aimer son grand corps osseux, les plis amers que la vie avait creusé au coin de ses lèvres, et bien plus encore, quelle femme pourrait s'attendrir sur un homme au passé aussi lourd que le sien... Certainement pas une amie de Harry Potter, il en était certain ! Une seule chose le rassérénait : par son attitude, il avait certainement dissuadé la jeune fille de se retrouver en tête à tête avec lui, il pourrait donc ruminer ses idées noires toute la soirée.
A 21h pile pourtant, Hermione serra les poings et pénétra dans le cachot de son professeur sans même prendre la peine de frapper. Elle était bien décidée à l'affronter face à face, alors, fi des conventions. Silencieusement, elle avança jusqu'au bureau et se planta devant Rogue, une farouche expression de défi sur le visage.
« Je suis venue terminer ce que j'avais commencé hier », annonça-t-elle, aussi calmement qu'elle le put, ignorant les battements sourds qui cognaient dans sa poitrine. Severus sursauta en l'apercevant. « Vous êtes folle, souffla-t-il, partez, partez immédiatement ». Il la dévorait des yeux, elle était venue, il ignorait dans quel but, mais elle était venue et contre toute attente, un bonheur sans nom l'envahissait.
Mais il ne devait pas, il devait résister à la tentation et la seule défense qu'il connût était l'attaque, aussi, retrouvant sa morgue, il lui lança à la figure.
« Terminer ce que vous avez commencé... Voila qui est bien présomptueux, Mademoiselle Granger ! A moins que j'ai méjugé de vos...talents... Auquel cas, ce n'est pas le travail de mon elfe que j'aurais du vous attribuer»
La jeune fille se hissa à genoux sur le bureau, prenant délibérément une pose provocante : « Il n'est jamais trop tard pour changer d'avis, vous savez... »
Il se leva, affolé, sentant, comme la veille, le désir se répandre en lui comme un philtre puissant. « Partez Granger, c'est la dernière fois que je vous le dis, quittez cet endroit avant qu'il ne soit trop tard »
Mais Hermione ne l'entendait pas de cette oreille, elle avait perçu dans le tremblement de sa voix la réponse aux questions qui la taraudaient depuis la veille. Il était troublé et un sentiment de triomphe, teinté d'une autre émotion qu'elle ne savait définir, emplit son âme. Elle détenait sur cet homme un pouvoir qui l'intimidait autant qu'il la grisait. Elle avança une main hésitante et commença à déboutonner lentement la chemise du maître des potions !
« Vous me torturez, Hermione, arrêtez ce manège tout de suite... Mais la voix de Severus n'était plus qu'un murmure !
« N'oubliez pas que je suis, tous les soirs, votre elfe ! Il est donc de mon devoir de prévenir le moindre de vos désirs », répondit-elle, enhardie de l'avoir entendu prononcer son prénom pour la première fois.
Malgré son apparente assurance, elle n'en menait pas large, se demandant où son insolence la mènerait. Elle avait voulu briser la carapace de cet homme mystérieux et ses gestes la conduisaient sur un terrain inconnu...
Soudain un cri étouffé jaillit de la gorge de Rogue et il laissa tomber sa tête au creux de l'épaule de la jeune fille. Elle se releva, alors face à lui, explorant toujours de ses mains avides le corps fin et sec de celui que, contre toute attente, elle avait choisi pour être son premier amant.
Elle se laissa glisser à ses genoux et entreprit de défaire son pantalon. Avec délicatesse, elle embrassa le ventre plat, laissant ses mains vagabonder le long de son dos, de ses fesses. Candidement, elle réinventait avec un instinct sûr les gestes de l'amour. Sa bouche effectuait maintenant de lents va-et-vient sur le sexe tendu de son homme. La sensation était étrange pour la novice qu'elle était, mais elle se délectait des réactions de Severus, de ses longs gémissements sourds, des frissons qu'elle sentait naître sur sa peau.
Il l'attrapa soudain par la taille et l'installa sur le bureau. Tandis qu'il la déshabillait, elle saisit le regard brûlant qu'il dardait vers elle, et à son tour, il s'agenouilla ! De sa langue experte, il entreprit alors de donner à la jeune fille autant de plaisir que lui-même en avait ressenti. Hermione rougit d'abord puis se laissa aller aux émotions qui la submergeaient. Elle comprit confusément que tout son être se trouvait à cet instant concentré dans son intimité comblée. Elle se sentait paradoxalement infiniment vivante et totalement incapable de faire le moindre geste. La jouissance l'emporta dans un cri tandis qu'elle cherchait avidement le regard de son amant.
Il s'était relevé et la regardait avec flamme : « Vous me rendez fou, Hermione Granger, savez-vous cela ? » Pour toute réponse, elle se blottit au plus près de lui, cherchant à joindre leur corps dans une ultime union. Il agrippa le bassin de la jeune fille et doucement l'amena à lui. Elle ne put retenir un cri de douleur quand la fleur de son innocence céda. Il s'éloigna, effaré : « Non... je ne pensais pas, je ne savais pas.... » balbutia-t-il. Posant un doigt sur sa bouche, elle lui intima le silence. Vaincu, il revint en elle avec une plainte rauque et, reprenant sa danse érotique, atteint lui aussi les sommets de l'ivresse.
Essoufflés, ils se regardèrent longuement. Rogue reprit le premier la parole : « Mais qu'avez-vous fait, Hermione, qu'avez-vous fait ? Avez-vous perdu la raison ? » Il reprenait peu à peu conscience et l'invraisemblance de la situation lui apparaissait clairement.
Hermione fronça les sourcils, elle voulait des mots tendres, de longs baisers, il était inutile qu'il joue davantage au professeur et à l'élève avec elle...
« J'ai fait mon choix, répliqua t-elle doucement, et ce choix, c'est vous »
« Eh bien, vous avez fait le mauvais choix, vous vous êtes donnée à moi sans réfléchir. Je ne suis pas le genre d'homme qui... »
Il fut interrompu par des coups pressants à la porte du donjon. Prompt à la réaction, il réajusta vivement ses vêtements, imité à la seconde suivante par une Hermione tremblante. Pourvu que ce ne soit pas Dumbledore ! Comment lui expliquerait-elle sa présence ici ?
Lui faisant signe de se cacher, Severus alla ouvrir. Un elfe affolé déboula dans le bureau sombre. La jeune fille sautant sur ses pieds s'exclama : « Dobby, que fais tu ici ?»
L'esclave affranchi semblait hors d'haleine et s'adressa à eux d'un ton saccadé...
« C'est Galwick, vite, Il faut aller le chercher, c'est urgent... »
