MAJ 20/02/05

Disclaimer L'univers d'Harry Potter appartient à JKR, pas à moi…(grrmph…)

N/A : je préfère prévenir tout de suite : cette histoire est désespérément fleur bleue, romantique, etc… Une scène un peu plus osée apparaîtra dans un chapitre, donnant une censure limite R. Néanmoins, elle reste correcte (je l'ai fais lire à ma sœur de 13 ans…), vous voilà prévenus. RAR en fin de chapitre. Bonne lecture.


Chapitre 2 : Les révélations

Mais pourquoi suis-je aussi troublée ? Après tout, ce n'est pas nouveau d'utiliser le pouvoir des vierges comme moyen de guérison. Oui mais sauf que là, fit une petite voix dans la tête d'Hermione, il s'agit de perdre sa virginité en… couchant avec un lycanthrope !

La jeune fille se prit la tête dans les mains. Depuis trois jours, elle était enfermée dans sa chambre n'osant plus sortir, et n'arrivait pas à se défaire de cette histoire. Elle avait tellement souhaité aider Remus qu'elle ne savait plus que penser.

Elle avait bien sûr lu et relu le paragraphe. Les termes employés étaient on ne peut plus clair :

« La vierge devra s'unir à l'homme au moment où la lune se montrera dans toute sa rondeur. »

Bon, est-ce que le timing est important ou pas ? On peut penser que non parce que dans ce genre de chose, on ne calcule pas vraiment si on sera 'unis' ou pas à telle minute… Le côté positif dans cette phrase c'est que la pauvre pucelle ne devait pas montrer des penchants zoophiles puisqu'il était écrit homme et non loup. Des recommandations s'ajoutaient au paragraphe :

« Il faudra être sûr de l'état de pureté de la jeune fille, sinon elle se verra dévorer sans sommation par l'homme transformé. »

Hermione ressentit une vague de pitié pour la pauvre cruche qui pourrait éventuellement se porter candidate se croyant blanche alors qu'un ami aurait joué, auparavant, au médicomage avec elle.

« Aucun artefact, potion, sortilège ou incantation magique ne devra interférer avec l'acte. »

Aïe, là ça se corsait. Autant dire que sans la potion Tue-loup, il n'y avait pas de filet de rattrapage. C'était quitte ou double : le loup ne serait plus ou tuerait là encore sans sommation… Enfin la dernière remarque laissa Hermione encore plus déboussolée qu'elle ne l'était déjà:

« ATTENTION : En aucun cas, la jeune fille ne devra commettre l'acte sans avoir un profond sentiment d'amour à l'égard du loup-garou. »

Hermione remarqua que de toutes façons, fallait vraiment être folle dingue amoureuse du loup pour pouvoir faire tout ça sans avoir un seul instant les chocottes.

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Les garçons avaient toqué à sa porte un peu plus tôt dans l'après-midi, s'inquiétant beaucoup de son isolement. Elle les avait fait rentrer dans son antre en planquant au préalable son livre et en se composant un visage digne des plus grands maîtres d'occlumancie. Harry et Ron n'avaient pu que constater qu'elle révisait intensément vu le nombre de parchemins, de livres et de notes en tout genre qui traînaient ici et là dans la pièce.

- Mais pourquoi t'isoles-tu ainsi, Hermione ? Viens plutôt réviser avec nous dans la salle commune, suggéra le rouquin.

- C'est impossible, lâcha Hermione sur un ton de parfaite petite étudiante hystérique, j'ai oublié… Vous vous rendez compte ! J'ai OUBLIÉ d'apprendre un chapitre en métamorphose ! Il faut ab-so-lu-ment que je me rattrape et je ne sortirais de cette pièce que quand je le saurais sur le bout des doigts ! acheva-t-elle sa voix montant, dans un crescendo irréprochable, vers les aigus.

La jeune femme pensa : « Note pour plus tard : s'essayer à l'art dramatique, sûre que ferais un malheur en toute modestie… »

Les deux jeunes hommes la regardèrent un instant interloqués puis n'insistèrent pas sachant pertinemment comment pouvait être la jeune fille dans ses moments de stress intense. Ils se retirèrent en lui souhaitant bon courage puis sortirent de la salle commune dans l'attention d'aller dans le parc.

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Remus les croisa dans le hall et les interpella en leur demandant des nouvelles de la jeune fille. Quand il sut la raison de son isolement, il fronça les sourcils. Était-ce une raison pour ne plus assister aux repas ? Les garçons lui assurèrent que Dobby lui portait trois fois par jour de quoi se rassasier et que l'elfe de maison rapportait toujours aux cuisines des plats vides mais cela ne rassura pas le lycanthrope qui décida d'aller rendre visite à la Préfète-en-Chef. Il retrouva cette dernière dans sa chambre en train de faire du grand chambardement, c'est-à-dire du rangement selon elle, pour éviter de perdre encore des notes ou des chapitres oubliés du programme de révision. Les cheveux relevés d'une queue de cheval assez haute, elle était vêtue d'un débardeur, assez moulant il fallait bien le reconnaître, et d'un pantalon en toile lui allant à merveille. La baguette coincée dans les cheveux, elle arpentait la pièce dans un perpétuel va-et-vient tout en répondant aux questions de son professeur (Oui, oui, je dors assez, ne vous inquiétez pas. Non, je ne saute aucun repas, je vous le jure. Mais oui, je vous assure que je ne suis pas au bord de la crise de nerfs et ne vous inquiétez donc pas tant pour moi !)

Hermione se concentrait le plus possible pour ne pas se laisser aller à regarder dans les yeux son professeur, sa fébrilité à ranger sa chambre n'était, il faut dire, qu'un prétexte à cacher sa nervosité de le savoir si près d'elle, près de son lit. Oh Merlin ! À quoi venait-elle de penser ? Vite, s'occuper l'esprit : Ah ! Classement des sortilèges de métamorphose sur la matière, très bien, ça ! Nécessite une GRANDE attention ! Elle prit sa baguette et commença à …

- Hermione ! finit par crier le professeur Lupin, tu n'as pas écouté un traître mot de ce que je viens de te dire !

La jeune fille avait sursautée et le regardait enfin, l'air complètement déconcerté.

- Je… je pardonnez-moi, qu'avez-vous dit ?

Remus poussa un profond soupir. La voir s'agiter ainsi le rendait nerveux surtout quand il s'attardait sur les courbes de la jeune femme. Il ne devait en aucun cas rester dans cette pièce. C'était finalement une très mauvaise idée d'être venu. Cependant, il ne pouvait se résoudre à laisser la Gryffondor tranquille, son instinct, et Merlin sait à quel point il était développé, lui disait clairement que la jeune fille avait été, et l'était toujours si on regardait à quel point elle paressait agitée, bouleversée par quelque chose. Et ce quelque chose lui était tombé dessus à la bibliothèque. Il la regarda alors droit dans les yeux et sut que la jeune fille était profondément choquée, peut-être par quelqu'un ? À cette pensée, son sang ne fit qu'un tour.

- Je te demandais ce qu'il t'était arrivé, il y a trois jours, à la bibliothèque ? reprit Remus d'une voix qu'il voulait calme bien qu'intérieurement, il bouillonnait littéralement d'impatience.

- Il y a tr…trois jours ? fit Hermione, le visage pâlissant à vue d'œil. Mais…mais rien ! répondit-elle un peu trop vivement.

- Je ne te crois pas Hermione ! Alors réponds à ma question : qui t'a mise dans cet état ? Je ne suis pas dupe, tu sais, je te connais bien et ne sous-estime pas mes instincts de loup-garou.

Hermione se sentit défaillir, que pouvait-elle bien lui répondre : « C'est vous qui me mettez dans cet état-là ! Depuis que je connais le moyen de vous guérir, je n'arrive plus à penser à autre chose ! Je suis OBSÉDÉE par ça ! Je suis vierge et je vous aime ! Na, vous êtes content ! » Non, elle ne pouvait pas lui dire ça, c'était impossible mais attendez !

Oh MERLIN !

Venait-elle de penser qu'elle l'aimait ! Venait-elle de s'avouer la chose que sa conscience refusait depuis trois jours !

Remus la regarda se décomposer à vue d'œil. Par tous les Saints sorciers, c'était plus grave qu'il ne l'avait imaginé. Son cœur se serra quand il comprit qu'il ne pourrait rien faire tant que la jeune sorcière ne lui aurait pas avoué ce qui semblait lui faire si mal.

- Partez Remus, dit-elle d'une voix faible, laissez-moi ça va passer…

Mais le Maraudeur n'avait pas pour habitude d'obéir aussi facilement, il s'avança au contraire vers elle et fit ce qu'il n'aurait pas dû faire : il l'a pris dans ses bras et la serra fort contre lui. Elle ne voulait rien lui dire, mais il n'avait que ce moyen pour se rendre utile, la réconforter…

Hermione, quand elle se sentit ainsi prise dans ces bras protecteurs, inspira à fond l'odeur de son professeur, il sentait bon. C'est ce qui déclencha son premier sanglot puis le deuxième et ainsi de suite… Non, elle ne dormait pas tant que ça et non, elle ne faisait que grignoter les petits plats de Dobby, faisant disparaître le reste d'un coup de baguette magique pour ne pas éveiller les soupçons.

En proie à une véritable crise de larmes, elle se laissa aller contre son professeur, s'agrippant désespérément à lui. « Oh, Merlin, je vous aime, je vous aime tellement… » pensa-t-elle si fort que sa tête lui donna l'impression exploser.

Remus la dirigea tout doucement vers son lit, après que la crise se soit peu à peu calmée puis l'allongea et s'assit tout près d'elle. Elle ne le quittait pas des yeux à travers ses larmes qui continuaient à perler le long de ses joues, lui serrant fortement la main de peur sans doute qu'il s'en aille trop vite…

Hermione en cet instant, ne souhaitait plus penser à rien qu'à cette main si chaude. La révélation de son amour pour son professeur l'avait mentalement épuisée. Elle se sentit soudain très fatiguée et sans s'en rendre compte, elle s'endormit rapidement.

Remus retira doucement sa main et posa une couverture sur la jeune femme. Après s'être assuré que sa respiration régulière était synonyme de sommeil paisible, il quitta la pièce.

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Ce soir-là au repas, Remus ne fut pas très bavard. Il ne remarqua pas les regards interrogateurs de ses collègues. Toutes ses pensées étaient focalisées sur la jeune femme. Il voulait à tout prix savoir ce qui avait mis Hermione dans cet état.

En repensant à la scène de l'après-midi, il crispa les mâchoires : elle s'était effondrée dans ses bras comme s'il était son seul espoir. Il avait ressenti sa détresse du plus profond de son cœur, il l'avait serrée étroitement contre lui, désirant la protéger contre ses propres démons. Au souvenir de son corps enlacé, il vit ses mains tremblées. Il reposa ses couverts, incapable de manger.

Malgré tout le désespoir qui avait secoué le corps de la jeune femme, il l'avait, l'espace d'un instant, si ardemment désiré qu'il avait dû recourir à toute sa capacité de concentration pour se calmer. Le lycanthrope était partagé entre plusieurs sentiments où se mêlaient désir, souffrance et colère. Mettant de côté ses émotions si difficiles à analyser, il reprit ses couverts et essaya d'afficher une certaine contenance. Il ne faudrait surtout pas que ses collègues se doutent des troubles qui l'habitaient. Après avoir mentalement visualisé la tête de Rogue, trois jours plus tôt, il s'imagina celle de McGonagall s'il lui disait qu'il rêvait de faire l'amour à sa petite protégée. Mais Remus ne put inventer la suite de la réaction de la vieille sorcière. Il rêvait de… de posséder Hermione !…Oh, Merlin, mon attirance se transforme en véritable obsession, pensa-t-il amèrement. Il se leva brusquement de table, trouvant soudain l'air particulièrement chaud. Il s'excusa auprès des ses voisins et repartit rapidement vers ses appartements.

Il ne devait plus penser à cela, mais se concentrer pour aider la jeune fille à passer ses examens dans les meilleures conditions. « Et bien, pour la détendre, s'immisça une petite voix en lui, tu pourrais l'allonger sur ton lit et lui enlever tout doucement son petit haut et… »

- Bon sang, je ne dois pas penser ça, dit tout haut Remus dans le couloir fort heureusement désert.

« Oh mais tu n'as pas le choix et tu le sais, tant que tu n'auras pas assouvi ton instinct de bête affamée, tu n'auras pas de répit… » reprit la petite voix.

Remus tapa fortement du poing contre le mur, il semblait sur le point d'exploser. Il n'avait pas le droit de penser cela, c'était mal, Hermione était son élève. Il devait avoir l'âge de son père. Comment avait-il osé ne serait-ce qu'un seul instant la tenir dans ses bras ? Lui, plus que n'importe qui, n'avait aucun droit sur ces choses-là. Il s'était depuis longtemps exclu de toute forme de désir à l'égard du sexe opposé. Bien sûr, il ne pouvait pas empêcher ses pulsions de refaire surface de temps à autres, mais il avait appris à les ignorer. Alors pourquoi fallait-il qu'il est tant de mal à le faire avec son élève ? Parce que tu tiens particulièrement à elle, voilà pourquoi.

- Je...je l'aime, souffla Remus tout haut.

Titubant sur le coup de la révélation, il quitta le couloir, laissant au passage une belle trace de poing dans le mur en pierre (Ah, ces loups-garous ! Aucune maîtrise de leur force ! Tss tss tss…)


Réponses aux Reviews :

Calimera Merci beaucoup pour ton commentaire sur mes tentatives humoristiques. Comment va Antje ? Vivement le bal de Noël… ; ) Bisous !

Elnath : Rogue n'a peut-être pas banni les mots désir et amour de son vocabulaire mais en tout cas, il les a enfoui bien bien loin dans son esprit, tellement loin, qu'il ne les retrouve plus… ; Merci ! Bisous !

Kloona j'adore ton petit nom ! Merci pour ta review et pour ta remarque sur celles anonymes : chui une chtite novice dans le maniement de ffnet … Bisous !

Dumbledore : J'espère que la suite ne te décevra pas ! Bisous !

Maud.62 : En faite, je n'ai plus de brouillon : tout est déjà écrit…mais chut ! je laisse un peu de temps avant de livrer mes chapitres pour 1°) Bizalajou, mon correcteur et 2°) Pour éventuellement retoucher certaines phrases qui ne me plaisent absolument pas, mais là je devrais de toute façon retaper ma fic entièrement tellement je la trouve neuneu… Bisous !

Diane 13 : Héhé…Hermione est-elle décidée à se vautrer dans la débauche ? Ce n'est pas encore avec ce chapitre-ci que tu le sauras…Merci, ta review m'a fait très plaisir !

Bizalajou : Disons que mon correcteur est complètement aveugle, il porte des lunettes à quintuple foyer et se prend pour un Shagy…Mais il met bien utile…parfois…lol. Bisous !

Titoo Moony : J'espère que tes craintes sur la pseudo-zoophilie de celle qui doit sauver le loup-garou, sont parties. Alors toi aussi, t'es une méga fan de Mumus ? C'est vrai qu'il est…soupir extatique… Bref, ne nous égarons pas… Merci beaucoup pour ta review ! J'adore tes fics ! Bisous !

Demoiselle Altanien et Gedauphin: Merci beaucoup ! Pourvu que la suite vous plaise ! Bisous !