MAJ 20/02/05
Disclaimer Les personnages, les lieux et j'en passe, rencontrés dans cette fic sont entièrement piqués à JKRowling. Que cette dernière se rassure, je n'en tire pas un rond. N/A : RAR en fin de chapitre. Bonne lecture.
Chapitre 05 : L'offrande d'Hermione…
Hermione errait sans but dans les couloirs, les yeux dans le vague. Elle avait manqué le repas du soir et ne s'en souciait guère : elle n'avait pas faim. Elle effleura un instant ses lèvres. L'avait-il vraiment embrassée? Ou avait-elle rêvé? Elle eut encore assez de volonté pour réfléchir à ce qu'il avait dit sur sa vie privée. Il avait résolument tourné le dos à une vie sentimentale.
« Pouah ! Je refuse qu'il devienne comme le professeur Rogue ! Mince, Remus est tout de même un bel homme, LUI ! Il a le droit de trouver quelqu'un, de faire sa vie ! (Peut-être que Rogue aussi, mais lui, c'est un cas désespéré) »
- Je ne veux pas qu'il finisse sa vie comme ce vieux crapaud desséché ! Manquerait plus qu'il s'habille en noir et arpente les couloirs de long en large la nuit !
- Miss Granger, puis-je savoir avec qui vous comparez le professeur Rogue ? demanda une voix amusée derrière elle.
« Oups, j'ai parlé tout haut… » Elle se retourna et vit, avec un certain soulagement, son directeur affichant un sourire des plus espiègles.
- Je le comparais à Remus, répondit-elle dans un sourire égal au vénérable sorcier.
Le regard de ce dernier pétilla.
- Je vois que vous prenez très à cœur le bonheur de notre ami, Miss Granger. C'est très honorable de votre part.
Hermione se mit à rougir non pas de plaisir pour le compliment mais sur l'honorabilité de sa personne demain soir… Elle commença soudain douter du bien-fondé de sa démarche. Pouvait-elle s'immiscer ainsi dans la vie de Remus ? Elle réalisa alors que ce qui se passera le lendemain soir détruirait à jamais leur amitié. Un affreux doute lui vint à l'esprit : et si ce qui était écrit dans ce livre était faux ? Et si cela n'était qu'une très mauvaise plaisanterie ? Hermione avait toujours eu une confiance absolue dans ce que racontaient les livres mais là, devait-elle y croire ? Loin de penser que sa vie dans ce cas serait en danger, Hermione se sentait plutôt anéantie de ne pouvoir guérir le loup-garou.
Toutes ces pensées tourbillonnèrent dans sa tête à une vitesse tellement rapide qu'elle en eut des vertiges. Elle en avait presque oublié la présence de Dumbledore. Celui-ci, comme à son habitude, sembla tout comprendre et lui proposa de venir prendre un thé (ou une glace) au citron dans son bureau. Hermione le suivit sans broncher, elle éprouvait le besoin de parler et se demandait si Albus Dumbledore était le bon interlocuteur.
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Confortablement installée dans un fauteuil faisant face au bureau directorial, elle fixait avec plaisir sa coupe de glace (parfum framboise-menthe). Le directeur assis en face d'elle, la contemplait de son air bienveillant, sa glace (citron-cerise) fondait doucement dans sa coupe mais il ne semblait pas s'en soucier.
- Professeur, commença la Gryffondor, croyez-vous que les livres de la réserve peuvent mentir ?
- C'est une très bonne question. À vrai dire, tous les livres mentent un peu car ils ne font que raconter une histoire, ils ne sont pas l'histoire en eux-mêmes…
Hermione resta songeuse à ces paroles mais faillit laisser tomber sa coupe sur le tapis quand le directeur reprit la parole :
- Néanmoins, Légendes sur nos peurs ne ment jamais, si c'est à ce livre que vous pensiez.
- Co…comment savez-vous que je pensais à ce livre-là en particulier ? Balbutia Hermione.
Pour toute réponse, le professeur émit un petit rire, les yeux plus pétillants que jamais. Les questions s'entrechoquèrent dans l'esprit d'Hermione.
- Professeur, j'ai fait une découverte dans ce livre et il est écrit que p…pour…
Hermione chercha ses mots et finit par dire d'une voix cassée par l'émotion :
- Je ne sais plus quoi faire…
Le professeur Dumbledore se leva et se dirigea vers sa bibliothèque ; il en extirpa prestement un livre qu'il montra à Hermione. Il s'agissait de Légendes sur nos peurs mais Hermione remarqua que c'était la vingt-huitième édition et non la trente-quatrième comme la sienne. Elle lança un regard interrogateur à son directeur. Celui-ci semblait plongé dans ses pensées aussi mit-il un certain temps avant de parler.
- Il n'existe à l'heure actuelle que trente-quatre livres sur Légendes sur nos peurs. Et je crois bien que Mme Pince devra en recommander un autre pour impression… Voyez-vous Miss Granger, ce livre a la particularité de s'attacher à certaines personnes qui désirent fortement venir en aide à d'autres personnes. Pour cela, le livre fait apparaître, d'une très jolie encre bleue d'ailleurs, la solution au problème rencontré. Cette solution est très peu connue du public car elle exige de grands pouvoirs et surtout une pureté d'esprit sans faille.
- Mais comment être sûr que la personne a un esprit pur, je veux dire peut-être que la personne n'a pas une grande 'honorabilité' surtout si elle doit entreprendre des choses pas très… correctes pour aider R… euh d'autres personnes…
- Rassurez-vous, si vous n'étiez pas celle qui convenait, l'écriture bleue ne vous serez pas apparue.
- Mais professeur, ce que je dois faire…
- …doit rester secret et connu de vous et de vous seule, et ce, jusqu'à son accomplissement, compléta le professeur Dumbledore.
- On ne peut pas le montrer à la personne que l'on veut aider ? »
Hermione avait en effet pensé utiliser en dernier recours le livre pour convaincre Remus. Toutefois, elle était réticente quant à l'idée de lui faire lire la dernière remarque sur l'amour de la vierge pour le lycanthrope.
- Cela ne marchera pas, vous pouvez me croire, j'ai déjà essayé avec mon livre. La personne concernée par mon aide ne pouvait pas voir l'encre bleue…
- Donc pour résumer, tout ce que j'ai fait ou ferai pour l'aider, ne sera pas vraiment une action inconvenante.
- Pour sauver une personne, il faut parfois être prêt à affronter ses propres inhibitions… souligna le professeur Dumbledore.
- Cependant, reprit-il, si cela peut vous rassurer, je peux vous donner ce conseil : écoutez toujours votre cœur, lui seul pourra vous souffler la bonne réponse à vos interrogations.
Hermione resta silencieuse pendant quelques instants puis estimant avoir déjà assez abuser du temps de son directeur, elle prit congé non sans l'avoir chaleureusement remercier pour ses conseils et finit sa glace en deux coups de cuillères à pot…
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Cette nuit-là, Hermione dormit enfin d'un sommeil calme et reposant, son cœur était apaisé et ce, grâce au professeur Dumbledore. Sereine face au lendemain, elle savait sa cause juste, même si les moyens restaient quelques peu hasardeux…
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Quelque part, ailleurs dans le château à la même heure, un homme cherchait en vain le sommeil. Il se méprisait à un tel point qu'il aurait très bien pu quitter le château sur le champ s'il n'avait pas un temps soit peu d'égard vis-à-vis de son directeur et ami. Et puis, Remus en avait plus qu'assez de fuir, d'être lâche. Il devait absolument essayer de se réconcilier avec Hermione, il ne pouvait pas supporter l'idée de perdre son amitié, que pouvait-elle donc penser de lui ?
Énervé, Remus se leva pour aller boire un verre d'eau. Il avait chaud et le baiser de l'après-midi ne l'aidait pas à se rafraîchir… En se dirigeant vers la salle de bain, il décida de prendre une douche, froide de préférence. Tout en se déshabillant, Remus songea à la façon si touchante qu'avait eu Hermione de répondre à son baiser : ses lèvres sur le moment avaient été si pleines de candeur et d'abandon… Remus rentra précipitamment sous la douche, le jet glacé lui fit le plus grand bien… Il ferma les yeux un instant, essayant de mettre de l'ordre dans ses pensées. Elle avait répondu à son baiser seulement pour ne pas le blesser, voilà la raison. Elle était son amie et pour ne pas le vexer, surtout après les paroles qu'elle lui avait sorties, elle n'avait pas voulu le repousser. Il fournirait des explications à Hermione sur le baiser qu'il lui avait donné sans lui révéler ses sentiments les plus intimes : il préférait ne rien lui dire et garder son amitié que de voir la seule femme qu'il ait jamais aimée, prendre ses distances avec lui.
Une fois calmé et sorti de la douche, Remus enfila un bas de pyjama et s'allongea sur son lit à plat ventre. Il était fatigué et en même temps, il se sentait prêt à bondir pour piquer un sprint dans tout Poudlard. Une étrange dualité, horriblement familière, commençait à se faire sentir… De plus en plus las, le lycanthrope se retourna dans son lit, il s'aperçut alors que ses sens étaient de plus en plus affûtés comme ils l'étaient auparavant avant qu'il ne commence son traitement à la potion Tueloup. Il pouvait distinguer la micro-fissure dans le coin du plafond et ce même en pleine nuit. S'il se concentrait sur les sons, il entendait au moins une trentaine de bruits différents, allant du ronflement des tableaux aux hululements des différentes espèces d'oiseux nocturnes en passant par les petits pas des elfes de maison, pourtant si discrets. Remus n'alla pas plus loin dans l'évaluation de ses sens, Hermione se serait-elle trompée dans l'élaboration de la potion ? Non, il avait confiance en elle, de plus, la potion avait le même goût et la même odeur que d'habitude. Cependant, il ne pouvait pas s'empêcher de penser que quelque chose clochait, mais quoi ?
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Le lendemain, soir de la pleine lune, Hermione se dirigea vers le bureau du professeur Lupin, la peur au ventre : c'était celle-là, le plus dure épreuve de ses ASPIC. Elle avait passé dans la journée ses examens de potion et d'histoire de la magie et elle avait dû forcer sa concentration, pourtant d'habitude si excellente, pour ne pas louper sa potion en pratique.
Elle toqua et entendit une voix tendue lui donner la permission d'entrer. Quand elle se retrouva face à Remus, ils se regardèrent longuement sans mot dire. Puis Remus prit la parole d'une voix anormalement sèche :
- Hermione, j'ai longuement réfléchi à ce qui s'est passé hier, je dois tout d'abord te remercier pour tes paroles, celles dans lesquelles tu me laissais clairement voir à quel point tu ne voulais pas que ma vie se résume à… par exemple, celle du professeur Rogue.
Hermione fit un léger sourire en coin. Remus continua :
- Tes paroles m'ont profondément marqué et j'ai un instant tout confondu : disons que je t'ai exprimé ma gratitude de façon trop emportée…
Hermione ne sut que répondre à ces mots, Remus pouvait cependant bien dire ce qu'il voulait comme excuse (valable ou pas), il l'avait désiré l'espace d'un instant et ça, son cœur s'y accrochait de toutes ses forces.
Sentant un courage, qu'elle ne connaissait pas, monter en elle, Hermione décida d'entrer en action. Elle se retourna et verrouilla d'un sort magique la porte. Oh, pas avec n'importe quel sort ! Un sort spécial que lui avait appris en exclusivité le professeur Flitwick, d'où son entretien avec ce dernier quelques jours auparavant… Seule la personne ayant jeté le sort, pouvait déverrouiller la porte à moins que quelqu'un force son esprit mais Hermione était sûre que Remus ne pourrait jamais lui faire ça…
Ce dernier, comme mué par son instinct qu'il avait de plus en plus de mal à contrôler, lança abruptement une question qui dans son esprit avait une relation avec le verrouillage de sa porte de bureau :
- Tu ne m'apportes pas ma potion ce soir ? Et que fais-tu avec cette porte ? finit-il par ajouter.
Hermione choisit de répondre plutôt à la deuxième question sachant pertinemment que la première réponse risquerait de faire rentrer Remus dans une colère noire, surtout sans traitement Tueloup… Mieux vaut essayer de le ménager dès le début… (Je dis bien essayer…)
- Je la bloque avec un sort de verrouillage très spécial que moi seule peux annuler.
- Pourquoi fais-tu cela, Hermione ? répliqua l'enseignant de plus en plus sur les nerfs.
- Pour éviter que tu t'échappes, répondit-elle calmement.
- M'échapper ?
- Oui, si tu sais que tu vas te transformer en loup-garou.
Remus pâlit sur le coup et réitéra sa première question d'une voix faisant présager le grondement du tonnerre avant que l'orage n'éclate…
- Ce n'est pas la peine de la boire, Remus, fit Hermione d'une voix très douce.
- Pourquoi ? répliqua Remus durement.
- Parce que la potion que je t'ai apportée pendant trois jours, n'est pas la potion Tue-loup mais plutôt un mélange entre les ingrédients rentrant dans la composition de la Tue-loup et l'ingrédient Miragus.
Remus devint plus blanc encore, comme si tout le sang s'était retiré de son visage. Puis il explosa d'une colère froide qui n'en était que plus impressionnante.
- COMMENT as-tu pu faire ça ! Pourquoi m'avoir laisser croire pendant trois jours que je buvais la bonne potion ! Es-tu devenu folle ! Je te croyais brillante mais je m'aperçois que je me suis trompé.
Remus s'interrompit pour ne reprendre que plus durement, d'un ton cinglant :
- Tu n'es qu'une petite sotte, Hermione Granger !
Celle-ci encaissa sans broncher, elle savait que le plus dur serait de le convaincre de se laisser guérir…
Remus s'approcha à grandes enjambées de la porte et essaya pendant quinze bonnes minutes tous les sorts et anti-sorts qu'il connaissait pour ouvrir cette fichue porte. Il s'énervait de plus en plus, et semblait sur le point d'agresser la jeune fille, vus les regards assassins qu'il lui lançait. Il se demandait en effet s'il ne devait pas plutôt achever la Gryffondor maintenant au lieu de se réveiller le lendemain matin avec un cadavre ensanglanté dans les bras, ou du moins ce qu'il en resterait… À cette pensée, Remus eut un spasme d'horreur. Merlin seul savait à quel point cette situation le faisait souffrir, il ne voulait pas voir son pire cauchemar se réaliser : tuer celle qu'il aime de ses propres mains…
Dans un gémissement de rage, Remus frappa de toutes ses forces la porte en chêne massif, celle-ci étant protégée par le sort. Puis se tournant vers Hermione, il lui demanda complètement anéanti :
- Vas-tu me dire ce que tu as derrière la tête ?
La jeune fille regarda sa montre et prit la parole précipitamment :
- Je sais que tu te sens manipulé mais pour le moment tu as réagi exactement comme je l'avais prévu alors tout cela était nécessaire pour que tu prennes au sérieux ce que je vais te dire. Je pense qu'il vaut mieux que tu te calmes car cela risque d'être délicat à expliquer.
Ce n'était visiblement pas la chose à dire car Remus répliqua illico, sèchement :
- Comment veux-tu que je me calme ! La pleine lune va apparaître incessamment sous peu et je n'ai pas le temps pour un discours, dis-moi maintenant pourquoi tu fais tout cela !
Hermione savait d'après sa montre et ce que lui avait dit le professeur Sinistra, que la pleine lune serait là dans exactement vingt-quatre minutes. Elle n'avait pas le temps de chipoter…
- Remus, articula-t-elle lentement, si j'ai fait tout cela, c'est pour te guérir de ta lycanthropie.
L'homme resta figé d'incrédulité. Il lui fallait plus d'informations. Hermione, bien évidemment, le comprit et reprit plus rapidement :
- J'ai découvert dans le livre Légendes sur nos peurs un moyen de te guérir et… il n'y avait que moi, parmi ton entourage, qui était susceptible de pouvoir t'aider…
Remus commença soudain à comprendre certains comportements de la jeune femme. Il demanda alors d'une voix plus calme qu'auparavant:
- Pourquoi toi seule peux m'aider, Hermione ?
- Parce que… parce que je suis une jeune vierge, répondit-elle dans un souffle avec des joues commençant à rougir.
Remus ne répondit pas mais il s'approcha de la jeune femme, qui avait baissé la tête, dans l'intention de lui relever le visage et faire face à ces yeux qu'il aimait tant.
- Et que doit faire la vierge pour aider le lycanthrope ? dit-il d'une voix grave, en lui redressant tout doucement le menton pour plonger dans son regard.
- Lui… lui offrir sa virginité, murmura Hermione du bout des lèvres, son regard ne se détachant pas de celui de Remus.
C'était là que tout se jouait. Soit il acceptait son 'aide', soit il la repoussait…
Remus retint son souffle. À partir de ce moment, il fut incapable de réfléchir convenablement.
- C'est une offre imposée, si je ne me trompe ? lâcha-t-il d'un air étrange.
Hermione se mordit la lèvre inférieure, ne remarquant pas l'étincelle bizarre dans les yeux de l'homme.
- Remus, je voulais tellement t'aider que, tu comprends, j'étais prête à tout !
- Vraiment ? répondit-il dans un souffle chaud qui balaya la joue de la jeune femme.
Celle-ci sentit ressurgir en elle toutes les sensations du baiser de la veille. Elle tenta alors, dans un murmure, une dernière chose :
- Remus, embrasse-moi !
Le regard de l'homme s'enflamma et il saisit la jeune femme dans ses bras pour l'emporter dans la pièce d'à côté. Il l'allongea sur son lit délicatement, se pencha vers elle et l'embrassa fougueusement. Hermione répondit avec ardeur à son baiser, elle enlaça ses épaules et commença timidement à les caresser. Remus approfondit son baiser et sentit une vague de désir plus puissante que jamais lui parcourir le corps. Il se mit à caresser légèrement le corps de la jeune femme, il ne voulait pas la brusquer… Mais quand il entendit les murmures de satisfaction qu'elle poussait en pressant son corps contre le sien, il rechercha sous ses vêtements le contact de sa peau. Le toucher lui fit l'effet d'une décharge électrique.
Toutes pensées raisonnables lui hurlant, quelques instants auparavant, de mettre le plus de distance possible entre les humains et lui avaient déserté son esprit de façon inquiétante. De son côté, Hermione n'en menait pas large, elle d'habitude qui voulait rester si maîtresse de ses réactions, était tout bonnement incapable de se contrôler. Elle ne souhaitait qu'une chose, que le contact avec Remus ne cesse jamais. Mais bizarrement, chaque caresse lui laissait une marque terrible sur la peau : elle voulait plus, quelque chose de plus fort….
Remus, voyant la jeune femme devenir plus ardente de caresse en caresse, la déshabilla avec délicatesse en lui prodiguant des baisers ici et là sur chaque parcelle de peau mise à nu. Quand il n'y eut plus rien à enlever, Remus contempla avec émerveillement la jeune femme. Merlin, qu'elle est belle ! pensa-t-il confusément avant d'enlever lui-même ses vêtements. Puis il se pressa contre elle, l'embrassa de nouveau, ne pouvant se repaître de ce corps contre le sien. Hermione laissait cette fois-ci ses mains explorer avec avidité le corps de Remus. Elle pouvait sentir son désir et par résonance, le sien s'accrût de plus en plus… Elle le voulait… en elle…
La lune apparut dans le ciel étoilé dans toute sa rondeur. Les deux amants étroitement enlacés, dans un ballet de caresses, de soupirs et de gestes passionnés, montaient inexorablement rejoindre la lune et les étoiles. Quand leurs sens exacerbés furent comblés par l'extase qui les submergea telle une lame de fond, ils retombèrent lentement dans une douce torpeur, restant unis comme pour partager dans d'autres mondes, l'éblouissement qui illuminait en cet instant leur visage.
Ils s'assoupirent peu à près, n'ayant même pas remarquer que le loup était mort…
N/A : Titre du prochain chapitre : Oublie-moi…
RAR :
M4r13 : Oh ! Quels mignons pitits nieux /air attendri/…Mais ça marche pas, désolée…/air penaud/ Ba oui, j'ai déjà écrit ma fic et l'attente d'Hermione pendant la journée du vendredi, je l'ai /Squick/ dans ma tête…mdr. J'espère quant même que la soirée du vendredi t'as plu ; ). Bisous et encore merci pour tes reviews !
Le saut de l'ange : Ta review m'a fait rire : c'est toi qu'a cité Willy, pas moi ! C'est toi qui à blasphémer ! Bouououh !…lol. Bon sinon, entre nous/s'approche tout près et chuchote: Vivi, je confirme : t'es GRAVEMENT atteinte ! du syndrome de Lunardéliriom. Les personnes atteintes de cette maladie, essentiellement de sexe féminin, ont la particularité de saliver (énormément) à la vue d'un Rémus Lupin torse nu, sortant de la douche, ou voir à poil… lol J'ai pensé à toi pour le passage de Rémus allant sous la douche…j'espère qu'il t'a plus même si je ne suis pas rentrée dans les détails… ; p Je trouve également Allan Rickman (je crois que c'est comme ça qu'il s'appelle) parfait pour le rôle de Rogue, j'ai vu une photo de lui coiffé autrement, l'est plutôt pas mal…Merci pour ta review, Bisous !
Gody : J'aime vraiment bien la tournure que prend ta fic (Love and dreams), et puis le couple Draco et Ginny est sympathique. J'espère qu'Harry va se secouer les puces…lol. Merci et bon courage pour la suite, bisous !
Sln ou Selerya ou Sélén, bref, qui que vous soyez (mdr) : Merci ! AVIS AUX LECTEURS : je n'ai pas l'habitude de faire de la pub mais si vous avez le temps, allez donc jetez un coup d'œil à la fic de Selerya : « rencontre avec soi-même » : l'histoire est dynamique, les héroïnes attachantes et surtout, à mon humble avis, il y a un passage qui vaut le détour : l'échange (trop bref à mon goût) entre « Mo » et Rogue dans le premier chapitre.
Bizalajou Les corrections arrivent ! Où ça ? Désolée, je les vois pas…lol. Bon courage pour ta fic ! j'essaye de me remettre à celle que tu as commencé à lire mais c'est dure-dure…Bisous !
Dumbledore : Ah, Dumby ! J'ai pensé à toi pour uploader rapidement, j'espère que tu pourras lire ce chapitre avant que tu partes ! Petite veinarde ! Je te souhaite quand même de bonnes vacances ! Amuse-toi bien ! Bisous et merci pour ta (longue) review!
Amano ai : Voilà, le lendemain soir est arriv ! Pas trop déçue ? ; ) bisous !
Gedauphin : Tant mieux si ça te plait /croise les doigts : pourvu que ça dure…/ Kiss !
Elnath : Coucou la miss ! Merci pour ton commentaire mais tu sais, je ne suis jamais sûre de moi, alors du moment que ça te plait, c'est l'essentiel ! Sinon, j'ai des idées dans ma tête mais pas vraiment d'intrigue. J'ai bien une fic qui elle, est prévu pour 20 chapitres mais comme je ne veux pas la mettre sur fanfiction tant qu'elle n'est pas fini, ça risque de prendre du temps avant de voir une autre histoire à côté de Lune vierge ; ) Pour te donner un ordre d'idée, je n'ai écrit que les deux premiers chapitres de cette fic depuis octobre dernier…lol. Ne dis pas que ta fic en cour est nulle ! parce que si tu parles de « Bellatrix, l'orgueil des Black », alors là je t'arrête ! Cette histoire est originale (c'est pas tous les jours qu'on peut avoir le point de vue d'une mangemorte…lol), dynamique et pleine de logiques aux regards des indices des 5 tomes. En bref : continue ! Sinon, si tu pensais à une fic que tu n'as pas encore écrite, ou posté, attends donc l'avis des lecteurs, na ! De toute façon, quand on regarde la qualité de tes écrits, on ne prends pas de risques à dire que ce ne sera pas nul…Ta question sur la fin de ma fic est pertinente : enfin, quelqu'un qui pense que l'amour n'est pas tout rose ! Mais venant de la part de celle qui a écrit Power of love, ça ne m'étonne pas… : ) Je ne répondrais pas à ta question mais j'ai laissé un indice dans ce postage de chapitre, qui pourra te mettre sur la voie… Merci encore pour ta review, elle m'a fait TRES plaisir ! GROS BISOUS !
Stineju : Woh, que de compliments /rougit jusqu'aux oreilles…/ Merci beaucoup ! Bisous !
U.S Hermy : Désolée, pour prendre la place d'Hermione, il va falloir patienter /consulte l'agenda des pleines lunes/ Voyons voir, bon pour le mois prochain, j'ai déjà Le saut de l'ange sur les rangs suivit le mois d'après par Inwie Lupin…/feuillette longtemps les pages/ Bon ce qui nous amène à la pleine lune de décembre…2006…re-désolée… -' C'est que notre Mumus, l'est très demandé…mdr. Merci pour ta review, bisous !
Maud.62 : MERCHI ! J'espère que ce chapitre t'a plu. En tout cas, si je dois faire une suite à cette fic : ça sera humoristique…Je vois déjà le titre : « Le Harem des oies blanches au service de Rémus »…lol. Gros poutoux !
Lisandra Merci, que la suite le soit autant ! Biz
Mademoiselle Black : Je suis également ta trad « Shoot the moon » (avec interêt) Toi aussi ton couple fétiche c'est Mumus et Mione ? C'est vrai qu'ils vont bien ensemble, hein ? J'aurais voulu être leur fille dans le futur, c'est pour te dire ! lol ou alors, me marier avec leur fils ! Merci pour ta review et bon courage à toi aussi ! Bisous !
Mlle Moony : Merci ! Profite bien des bisous de ce chapitre, c'est peut-être les derniers…lol
AngedesFees : Ah Ange des Fées ? Tu ne serais pas la petite nouvelle affiliée au service des Elfes, êtres féeriques et j'en passe ? Un pote à moi (celui du service Confusions et trous de mémoire imposés, tu sais celui cité dans le prologue) me disait que ce service était des plus agréables et que bon nombre des Anges souhaitent y être mutés, veinarde va !Prends ton mal en patience Harana, toi aussi, un jour, tes supérieurs te remarqueront et te caseront là où tu veux…Merci pour ta review, et milles excuses pour le mal que j'ai failli faire…à ta chaise… ; p Bisous !
Guilderinette : (auteur qui écrit :) MERCI /larmes dans les yeux/ J'espère être à la hauteur de la confiance que tu mets en moi, je trouve vraiment cette histoire neuneu parfois mais ce sont des personnes comme toi qui me remonte le morale ! je dois te quitter, je sens comme des picotements dans la nuques et mes yeux se voilent (ça m'arrive souvent en ce moment) Bisous ! (Harana qui écrit :) Ah, j'ai cru qu'elle allait jamais lâché ce clavier, quelle idée j'ai eu de me servir d'elle pour raconter ces faits réels /regard dégouté vers l' « auteur » avachi sur son bureau en train de pioncer, un filet de bave sortant de la bouche…/ Bon, merci ma chère Guilderinette, il est vrai que cette histoire est tout bonnement gnangnan, mais que voulez-vous, on ne se refait pas ! J'ai pensé qu'en ces temps troubles de terrorisme et débilités profondes affichées sur les ondes hercyniennes, il était de mon devoir de vous compter cette histoire qui a le bon goût de s'être réellement passé. Un peu d'eau de rose, ça ne fait pas de mal, c'est-ce pas ? Sur ce, je vais vous laisser, Léo (mon boss) m'appelle…C'est un être de lumière, vous le connaissez ?…lol. XX