Chapitre 9: Premiers cas

Alexandra avait passé sa première journée d'enseignement avec brio, faisant le même sénario qu'à son premier cours, et tout se passa bien. Mais, toute la journée, elle ne pu s'empêcher de pensée aux élèves qui étaient devenus orphelins ou qui étaient en deuil d'un frère, d'une soeur oude tout autre membre de leur famille et à qui on disait que c'était normal. Ça l'enragait tellement que même Lucy sentait sa colère. C'est pour ça qu'elle ne gémit pas du reste de la journée.

Alex était tranquillement dans ses livres, à trouver d'autres sorts que ses élèves pourraient faire demain, lorsque Lucy se leva et alla renifler à la porte. Puis, suivit des cognements.

- Entrez, dit Alexandra sans lever les yeux de son livres.

- Professeur, dit une toute petite voix.

C'était Luna, et quand Alexandra la regarda, elle remarqua que les joues de la jeune fille étaient couverts de larmes et que ses yeux étaient rouges.

- Luna, qu'est-ce qu'il y a? voulu savoir Alex, inquiète, en s'agemouillant devant Luna.

- J'ai voulu...J'ai voulu me...Me...

La jeune adolescente éclata en sanglots et tomba dans les bras d'Alexandra.

- J'ai voulu me suicider, avoua Luna avec honte en sanglotant et en pleurant bruyament.

Ça prit quelques seconndes avant d'analyser ce que Luna venait de lui dire, mais quand elle le comprit, le coeur d'Alex cessa de battre. Luna s'effondra sur le sol, continuant à pleurer. Alex la fit assoir, et elle fit de même à son tour.

- Écoute Luna, je sais que ça risque d'être difficile pour toi, mais il va falloir que tu me dises tout ce qui s'est passé. Ok? Prend tout ton temps, j'ai toute la nuit.

Sentant le désespoir de la jeune amie de sa maîtresse, Lucy alla lécher le visage de Luna et se coucha à ses pied. La présence réconfortante d'Alexandra et de Lucy fit prendre courage à Luna:

- Ce midi, j'ai reçu un hibou du ministre de la magie qui m'annonçait que ma tante, mon oncle, mon cousin et mes deux cousines étaient morts à cause d'une attaque de mangemorts. Je n'arrivait pas à le croire, mon cousin, Tommy, n'avait que 8 mois, il n'avait même pas encore vraiment vécu sa vie...Et mes deux cousines, Ally et Fanny, avaient seulement 6 ans et 10 ans...Dire que Fanny serait entrer à Poudlard l'année prochaine. Elle voulait tant y aller...

Luna recommença à sangloter. Elle pleura durant deux bonne minutes avant de continuer. Le récit avait aussi attint Alexandra, qui sentait ses yeux lui picoter à cause des larmes qui menaçaient de couler.

- J'ai plus personne...,reprit Luna. Plus personne en Angleterre et j'ai pas envie de déménager...Où je vais aller cette été? J'ai personne...Personne...

Avant la mort de son oncle et de sa tante, Luna n'avait pas réalisé à quel point elle était seule. Plus de père ou de mère. Plus d'oncle et de tante...Plus de cousins et de cousines...Rien...Elle n'avait plus rien.

- Je voulais en finir, alors je suis monter à la voilière et j'ai grimper sur le toit. Je voulais sauter...Sauter et mourir, mourir pour ne plus avoir à souffrir.

Comme si elle avait commise une grave faute, Luna baissa honteusement la tête, mais Alex prit son menton et la força à la regarder dans les yeux:

- Tu n'as pas à avoir honte, la rassura Alex. Tu n'as pas sauté et tu es saine et sauve. Pourquoi tu n'as pas sauté?

- J'ai repensé à l'expression que vous aviez eu ce si ce que j'avais dit vous semblait inpensable...Et puis, j'ai repensé ce que que vous m'avez dit, que si j'avais besoin d'aide, que je ne devais pas hésiter...Vous vous en souvenez?

- Oui, acquiésa doucement Alex en la serrant fort.

- Alors je me suis dit que peut être vous pourriez m'aider, car...Car j'avais peur de sauter...

- Ça prouve que tu tiens encore à la vie et ça c'est bien.

Les sanglots bruyants de Luna cessèrent un peu pour faire place à des pleurs silencieux. Elle resta lovée dans les bras d'Alexandra ainsi, durant quelques minutes avant de continuer:

- Je n'ai pourtant plus de raison de vivre...Alors comment je peux y tenir? demanda-t-elle. C'est sans espoir, murmura-t-elle.

- Il y a toujours de l'espoir(1), assura Alex. Toujours, ne n'oublie jamais. La vie te sembleras injuste, voir cruelle, mais tant que tu garderas espoir et que tu verras un peu de lumière dans la noirceur de tes malheurs, tu t'en sortiras, c'est juré.

Ne sachant quoi répondre, Luna se défit de l'étreinte de son professeur et se dirigea vers la porte, pour partir, quand elle se retourna:

- Merci de m'avoir écouté, remercia Luna. Ça fait du bien. À demain.

Et elle partie. Alex attendit qu'elle ferme la porte complètement avant de se relevée. Ne sachant combien de temps elle avait passé avec Luna, elle jeta un coup d'oeil à son réveil-matin...Mon dieu, il était 12:04!!

Le temps avait semblé filer sans qu'Alex s'en soit rendu compte...Se sentant tout à coup épuisée, elle alla se changer et se couchée, songeant à cette pauvre petite Luna et à tous les autres élèves qui subissaient le même sort qu'elle. Tourmentée, elle s'endormit et eut une nuit agitée par des cauchemars qu'elle oublia le matin même.

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Le lendemain, à sa première classe, Alex prit une grande décision, elle allait changer un peu le plan de classe de Macgonagall. Aujourd'hui, encore, elle enseignerait au groupe d'Harry(car, cette année, le cours de Défense contre les forces du mal était tout les jours pour que les élèves apprennent à se défendre mieux contre Voldemort et ses mangemorts).

- Bonjour à vous tous, salua joyeusement Alex. J'espère que tout le monde s'est bien reposé?

Il eut quelques hochements de tête, mais la plupart semblaient à demi-endormit...

"Le syndrome de la rentrée" songea Alex.

- En tous cas, je sais que dans cette classe, on doit apprendre à se défendre à l'aide de la magie, mais j'ai décidé de changer un peu les choses.

Désormais tous les élèves l'écoutaient, intrigué par ce que pouvait être le changement. Elle avait réussit à capter l'attention des élèves.

- J'ai remarqué Que la plupart d'entre vous avez perdu un membre de leur famille ou un ami, au cours de cette guerre, commença la jeune professeur.

Encore une fois, elle reçu quelques hochements de têtes.

- Et je peux voir, dans vos yeux, que vous n'avez plus vraiment d'espoir, n'est-ce pas?

Prit au dépourvus, les élèves approuvèrent, car la plupart avaient souvent songer à mettre fin à leurs jours et ne voyait pas de portes de secours.

- Alors, poursuivit Alex, j'ai décidé de vous en redonnez. Au lieu d'apprendre à se battre, je vais vous apprendre à garder espoir, termina-t- elle.

La classe resta silencieuse, croyant à une plaisenterie. Mais devant le regard sérieux de leur professeur, ils durent se rendre à l'évidence qu'elle ne riant pas. "Aprrendre à garder espoir" voilà la chose la plus idiote qu'ils n'avaient jamais entendu. Voir qu'on pouvait apprendre ça! Ça ne les aideraient pas à se défendre contre une armée de mages noirs. Même Harry trouvait ça un peu idiot et inutile. Mais ce fut Draco qui exprima la pensée générale:

- C'est complètement stupide, murmura Draco assez fort pour qu'alexandra l'entend.

- Draco, tu veux nous faire part de quelque chose?

- Oui, répondit Draco sans gêne. Je trouve que ce que vous dites est complètement inutile. On doit apprendre à se défendre, pas à garder espoir, ça ne sert à rien.

S'attendant à ce genre de réaction, Alex ne s'abattit pas du tout. Au contraire, elle allait prouver ses dires:

- Il y a un jour, un homme a dit que le succèes était synonyme de santé mentale, apprit Alex à ses élèves. Et une danseuse de ballet peux savoir toutes les techniques de cet art, mais si elle n'a pas le coeur ou le désir de faire du ballet, elle ne sera jamais bonne. Comme vous, vous pouvez connaître tous les sorts de vos manuels par coeur, mais si vous décidez d'en finir avec la vie, avant même de pouvoir les utiliser, ça n'aura servit à rien. Est-ce que je me trompe?

Ses élèves reconnurent qu'elle n'avait pas si tort que ça. - Je ne retients personne dans mon cours, poursuiva Alex. Si vous voulez partir, la porte est grande ouverte.

Ne croyant pas à ce qu'ils venaient d'entendre, les élèves ne firent rien. Mais quand ils virent le regard d'Alex, toutes la classe se levèrent, timidement. On ne dit pas non à une extemtion de cours. Mais Harry, qui avait un immense respect pour Alexandra, décida de faire sa part, comme il lui avait promit:

- Moi je veux bien apprendre, Alex, dit le jeune Griffondor en restant assit à sa place

Les élèves furent surprit de la réaction du survivant. Il n'avait plus d'espoir? Voilà qui porta certains à réfléchir. Puis après mûr réflexion, d'autres élèves le suivirent, surtout des Griffondors:

- Moi aussi, ajouta Ron et Hermione en même temps.

- Je reste, dit Lavande.

- Ainsi que moi, assura Seamus en s'assoyant à la première rangée.

Neville, Dean, Pavaratil, une demi-douzaine d'autres Griffondors et six Serpentards décidèrent de rester, au grand bonheur d'Alex. Les autres, partirent regardant leurs compagnons de classe comme s'ils étaient des fous. Et avant de partir, Draco lança un petit commentaire désobligeant:

- Feluette! criat-il avant d'éclater de rire, avec ses acolytes et de partir.

- Ne l'écoutez pas, assura Alex. Si vous êtes restez, ça démontre que vous tenez à la vie et que vous voulez la gardez. Ceux qui sont partis ne sont ni des lâches ou des peureux, préçisa Alex. C'est juste qu'ils ne pensent pas avoir besoin de conseil. Peut être est-ce vrai, peut être pas, mais vous, vous en avez besoin, parce que sinon, vous ne seriez pas ici.

Alex rerpit son souffle avant de continuer:

- Nous sommes en temps de guerre, alors oui, il y aura des pertes, comme dans toutes guerres. Certains seront des gens que vous connaissiez et, en apprennant leur mort, vous serez sûrement peiné, ce qui est normal. Vous vous sentirez seul et abandonné, vous crorez que votre cas est unique et que votre vie ne sert plus à rien, mais c'est faux et c'est ça qu'on va apprendre ici. On va apprendre à être optimiste.

Certains élèves se regardèrent un peu croche.

- Je sais que ça peut semblez idiot dit comme ça, approuva Alexandra, mais c'est plus dur que l'on croit. Tout d'abord, vous allez apprendre à vous respectez. J'ai appris qu'il y avait certaines rivalitées entre les maisons ici, surtout entre les Serpentards et les Griffondors.

À la mention de cette rivalitée, les élèves des deux maisons se lancèrent des regards mauvais, qui auraient pu tuer, si les regards pouvait tuer.

- Je ne sais pas à quand remonte cette rivalité, ni qu'elle en est la cause, mais ici, je ne veux pas la voir, ordonna Alex. Et je suis très sérieuse à ce sujet, si l'un de vous manque de respect à un de vos camarades de classe, il sera explusé de ma classe, sans avertissement.

Voyant que ses élèves avaient bien compris le message, Alex contiua:

- Le premier exercice consiste à sortir notre peine, se remémora Alex.

Car durant son stage, en psycologie, elle avait suivit une sorte de trainnigne avec des jeunes délinquants. Elle c'était inspiré de certaines activitées pour ses exercices.

- Qu'est-ce que c'est, demanda Neville.

- Comment on fait ça?, voulu savoir une jeune fille de Serpentard.

- On dit simplement pourquoi on est triste, répondit Alex.

- C'est bébé, ricana un élève de Serpentard.

- Quel est ton nom, demanda Alex.

- Morgan, répondit aussitôt l'élève.

- Alors, Morgan, tu vas nous faire l'honneur de commencer. Quelle est la raison de ta présence ici?

- J'en ai pas, riposta Morgan en évitant le regard de son professeur.

- Si tu es ici, c'est qu'il t'ai arrivé quelque chose qui te fait souffrir, alors qu'est-ce que c'est? isista Alex.

Sous les regards insistants de ses camarades de classe, Morgan soupira, s'avouant vaincu:

- Mon père est mort quand j'étais un bébé...Je ne me souviens même plus de lui...Alors, pour subvenir à nos besoins, ma mère s'est remariée, commença tristement le jeune Serpentard. Mais elle est morte, mystérieusement, alors que je n'avais que 5 ans. Alors c'est mon beau-père qui m'a élevé... Et il me...Il me battait quand je ne faisais pas ce qu'il voulait.

Morgan s'arrêta, fermant douloureusement ses yeux, comme si ses souvenirs devenaient de plus en plus douloureux. Tout les autres élèves étaient captivés pas son récit, surtout les Griffondors. Ils ne s'imaginaient pas que les cruels et insensibles Serpentards pouvaient avoir ce genre de problèmes.

- Cet été, il a voulu me forcé à devenir un mangemort, parce qu'il était au service de...De Vous-Savez-Qui et...

- Dit son nom, ordonna gentiment Alex. Il n'apparaîtrapa subitement pour te tuer. Dit son nom.

- ......

- Tu peux le faire, assura Alexandra. Si tu le fais, ce sera un grand pas pour toi.

- Tu es capable, l'encourageant Harry à son grand étonnement.

À la fois touché et surpris par cette encouragement venu du célèbre Harry Potter, Morgan inspira, pour se donner du courage et prononça le mot fatidique:

- Vol...Voldemort, murmura-t-il.

Croyant qu'il allait frissonner, comme les autres, il s'étonna à rester calme et même, soulagé. Comme si un énorme poids s'était enlevé de sur ses épaules.

- Alors mon beau-père voulait faire de moi un mangemorts, pour que je puisse servir son maître, contiuna Morgan sans repronnoncer le nom de Voldemort trouvant ça trop difficile une deuxième fois. Mais moi je ne voulais pas et je lui ai fait savoir. Alors il m'a séquestré et battu durant les deux dernières semaines de mes vacances, avoua péniblement Morgan. Et le dernier jour, avant de me libéré, il m'a dit que c'était lui qui avait tué ma mère. Il m'a décrit la scène, même si je le supplais de se taire et après, il m'a dit "Si tu ne veux pas qu'il t'arrive le même sort, réflchis à me propositon jusqu'au vancances de Noël", termina Morgan.

Et, n'en pouvant plus de retenir ses larmes qui avaient inondé ses yeux, il se laissa aller, pleurant sur son bureau. Sa camarade de classe, qui se trouvait près de lui, lui frotta gentiment le dos. Un silence de malaise et de compasion flottait dans la salle. Alex était heureuse qu'il se soit confié. Elle alla le rejoindre et le serra dans ses bras:

- Ce que tu viens de faire demande beaucoup de courage et de bravoure, lui fit remarquer Alex pour lui donné du courage, et pour ce qui est de ton beau-père, renvint me voir après les cours, on en reparlera.

Toujours en pleurs, Morgan accepta d'un hochments de la tête. La cloche sonna, mais Alex les garda quelques instants encore:

- Ce qui se passe dans cette classe reste dans la classe, préçisa Alex. Ce sont des évènements souvent personnels dont les personnes n'ont peut être pas que les autres sachent. Je me suis bien fait comprendre?

Les élèves acquésièrent, en regardant Morgan, qui lui adressait un regard bienveillant à Alex. Alex les libéra enfin et ils partirents. Sauf Harry, Ron et Hermione, qui allèrent la félicité de cette brillante idée:

- J'espère que les autres groupes seront plus ouverts, se confia Alex.

- En tout cas, ceux qui sont restés ont semblé bien aimer ça, remarqua Harry. On en parlera et les autres vont revenir.

- Mais ne dites rien sur les histoires personnelles de Morgan et des autres, les somma Alex. Sinon, je vous expluse, c'est clair?

- Oh oui, Alex, promirent Ron, Harry et Hermione.

Et ils partirent, laissant Alex seule. Celle-ce semblait bien contente que son idée marche et que les élèves l'apprécient. Mais, caché près de la classe, loin de tout regard, Draco avait tout écouté, en versant des larmes, se souvenant de ce que son père lui faisait faire.

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Voilà, c'est fait, un autre de fini.

RÉPONSE AUX REVIEWS

la folle: Merci, tu es ma plus grande admiratrice, à date, et tes commentaires m'encouragent beaucoup. À mon prochain chapitre!