Avertissement : Ne sachant pas si je dois répondre à vos reviews, je
m'abstiens de le faire et je me contenterais de vous remercier trèèèès
chaleureusement de vos messages qui me poussent à continuer. Question :
Dois-je répondre à vos reviews ou n'en avez-vous rien à foutre ?
Bon ! Pour les reviews, je tiens à tous vous remercier car elles m'ont faites très plaisir et m'ont poussé à pondre ce chapitre très rapidement. Je tiens également à signaler que si certaines filles (ou certains garçons qui sais ! ^^) veulent m'envoyer des photos d'eux assez osé pour m'aider à trouver l'inspiration, il faut le faire à mon adresse Hotmail ! ^^ * BAAAAAAAAAAAAAAAAAAF* (bon ok... je vois que personne dans la salle ne se dévouera...:/ mais bon, je vous pardonne et je continue la fic quand même ! ^^)
J'espèrent en recevoir encore plus pour ce second chapitre et je vous en conjure, si vous voulez dire beaucoup de choses dans vos reviews, allez-y ! J'adore la lecture ! Et si vous voulez laisser qu'un petit message, ça me convient aussi, j'adore connaître l'avis des gens (vous pouvez aussi dire : « la vie des gens »^^)
Au passage, je tiens à remercier mon alpha readeur ^^ et ma bêta readeuse pour le travail qu'ils font dans l'ombre alors que je récupère toute la gloire, l'honneur et les donations généreuses des fans ! ^^
Tant que je suis à faire des remerciements, je remercie toutes mes disciples qui sont pour moi une grande source d'information ! ^^
Bref ! J'espère que vous apprécierez ce chapitre !
Chapitre 2
Allongé dans un canapé, l'un des quatre tombeurs de Poudlard lisait la Harpie Enchaînée avec attention. Une fois de plus, il ne pouvait s'empêcher de remarquer que le style de ce journal était plutôt libéral, assez fantaisiste et plutôt déluré. Depuis que ce journal paraissait mystérieusement à Poudlard, il avait bien essayé de savoir qui écrivait avec autant de style... sans résultat... ou presque. Pourtant chaque fois qu'il lisait un des articles de cet auteur secret, il frissonnait. Ce journaliste invisible semblait être encore mieux au courant que lui des affaires de Poudlard.
En première page, on lisait un titre choc concernant l'arrivée d'un professeur qui aurait été accusé par le Magenmagot d'avoir violé trois jeunes moldues l'été dernier et qui a été disculpé pour faute de preuves. Stupide disait-on. Malgré tout, ce qui pouvait paraître ridicule au premier coup d'oeil se transformait vite en faits accablants grâce aux sarcasmes et à la hargne que l'auteur mettait dans ses textes.
En seconde page, de multiples affaires banales de jeunes collégiens en pleine croissance étaient étalées sur la page. La quasi-totalité des élèves y avaient déjà vu leur nom dessus. Tout du moins, les plus importantes personnalités du collège. Tous ? Non ! Un groupe constitué d'irréductibles Maraudeurs résistait encore et toujours à l'observateur. L'observateur était le surnom donné à ce mystérieux et talentueux journalistes amateurs qui échappaient toujours aux investigations des professeurs qui tentaient, soi disant de stopper cette activité illégale mais il était de notoriété publique grâce à ce journal, qu'Albus Dumbledore lui-même avait répondu aux tests du journal. Il était évident pour tous que ce journaliste était un sorcier puissant puisqu'il échappait à tout le monde et pourtant savait tout.
Sur les pages suivantes, des surprises de taille attendaient le maraudeur avide de potin. Sa tête venait d'être mise à prix. Tout du moins, c'était ce qu'il ressentait à cet instant précis. Le rédacteur du journal semblait vouloir la mort du jeune gryffondor. Peut-être par jalousie de sa célébrité. Quoi qu'il en soit il demandait à ses lecteurs de déposer des lettres dans la grande salle en indiquant ce qu'il pensait de... REMUS LUPIN. Ce que les gens pensaient de lui ? Qui ? Que ? Quoi ? Dont ? Où ? Pourquoi lui ? Qu'avait-il fait à ce mystérieux journaliste ?
C'était une catastrophe... rassembler des éléments sur Remus Lupin dans un journal, ça allait obligatoirement sauter aux yeux de certains qu'il cachait des choses et ce, une fois par mois. Il commençait à regretter de lire cette feuille de chou. Lui qui avait été le plus grand lecteur de ce journal se retrouvait comme un loup acculé face à une ridiculisation certaine devant toute l'école.
Il ne lui fallut pas plus d'une minute pour comprendre ce qu'il avait à faire. Ce type, visiblement jaloux du succès de Remus voulait le voir tomber en disgrâce aux près des filles et lui n'allait pas le laisser faire comme ça ! Ce journal était amusant jusqu'au moment où on se moquait des autres élèves mais pas de lui-même.
En quelques minutes, il échafaudait son plan d'attaque alors qu'il marchait dans les couloirs. Il avait, en réalité, toujours eu une petite idée de l'endroit où on pourrait écrire ce journal tranquillement : La salle sur demande. Il devait en avoir le cœur net. Peut-être que ce journaliste débutant utilisait cette salle pour son journal.... ce qui serait une étrange coïncidence car les maraudeurs, eux aussi, utilisaient souvent cette salle pour leurs activités... de travaux pratiques. Et comme toujours, à chaque fois qu'il pensait à cette salle, des souvenirs lui revenaient... d'heureux souvenirs contrairement à ceux que lui inspiraient la vue de la cabane hurlante. C'était d'ailleurs la raison - ou en tout cas l'une des raisons - pour laquelle il s'adonnait à ses activités à deux. Bien que lors de ses premières années, il n'eut pas la chance de séduire les filles, il avait réussi à oublier son mal être de lycanthrope en se réservant des soirées de travaux pratiques solitaires. Mais peut-être cherchait-il simplement à attirer l'attention de quelqu'un.... non ! C'était ridicule de penser cela ! Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de repenser à toutes ses filles qu'il avait connues... sans réellement les connaître d'ailleurs. Bien entendu, une fois plongé dans ses souvenirs des semaines passées, il eut du mal à trouver son chemin jusqu'à la salle sur demande.
Malgré tout, il se retrouva devant la salle sur demande avant d'avoir fini de penser à sa dernière séance de travaux pratiques et il l'avait rejointe par pur automatisme. Voyant que la porte était légèrement entre ouverte, il s'avança, s'apprêtant à entrer puis se ravisa. Il avait failli oublier que James était parti en chasse cet après midi.
« Il doit certainement avoir conquis le cœur... hum... le corps d'une jeune fille et ils doivent consumer leur amour... tout du moins, ils doivent probablement consumer la vénération que cette pauvre jeune élève avait pour le capitaine de Quidditch, pensa Remus »
Il s'adossa au mur et attendit patiemment qu'ils sortent enfin. Remus en profita pour réfléchir un peu sur les raisons qui pouvaient pousser ce type à l'attaquer de front devant toute l'école dans sa feuille de chou. Il s'assoupit un peu après quelques minutes passées à réfléchir aux motivations qu'il pouvait avoir. Il fut réveillé en sursaut par... le manque de bruit. Il venait tout juste de remarquer que même avec la porte ouverte, il n'entendait absolument pas... la partenaire de James manifester son contentement. Pourtant, lorsqu'ils doivent rester dans le dortoir, même de la salle commune, ils pouvaient tous entendre à quel point les filles aimaient le prénom de James qu'elles hurlaient parfois toute la nuit tandis que les autres maraudeurs dormaient sur le canapé ou exploraient le château à la recherche de nouveau lieu excitant... et excitant. Ce mot avait définitivement un double sens dans leur esprit malsain d'adolescent en furie. Les deux sens du mot était très proche mais les deux sentiments qu'ils exprimaient étaient très très éloigné. L'excitation de ne pas se faire prendre par Rusard et l'excitation de, bien au contraire, prendre une fille, c'était les deux excitations les plus opposées. Bien que les deux soient parfois liés étant donné que Remus avait toujours voulu faire l'amour dans un endroit où Rusard pourrait les trouver mais jamais aucun filles n'avaient osé. D'un autre côté, être excité par la course poursuite dans les couloirs pouvaient les entraîner à être excité et là, ils se mettaient en quête de filles à courtiser. En même temps, pour impressionner les filles et les exciter, il fallait échapper à Rusard...........
« STOP ! se dit Remus. Stop ! Stop ! Stop ! »
Il soupira et secoua la tête. Pourquoi fallait-il toujours qu'il parte dans des explications compliquées au mauvais moment ? Et pourquoi se lançait-il dans des réflexions trop compliquées pour un aussi petit cerveau que le sien ? Il devait bien l'admettre, il se trouvait parfaitement idiot en play boy de Witch Magazine et ne se considérait plus comme un bon élément de Poudlard depuis qu'ils avaient multipliés leurs conquêtes au point d'en faire une véritable compétition tous les quatre.
« CONCENTRE TOI BON SANG ! »
Remus sursauta en s'entendant se parler ainsi. Il s'était dit ça d'une façon inattendue car une partie de lui réfléchissait mais l'autre était en ébullition et se demandait si Cornedrue n'aurait pas perdu ses talents. Ca mettrait fin à leur guerre au moins. Mais bon, ça l'excitait de savoir qu'il devait se surpasser à chaque fille pour faire sa pub et remporter la coupe des quatre tombeurs.
« TU T EGARES ! »
Un nouveau sursaut pour le loup garou qui, par chance, a toujours eu le cœur bien accroché. Bien décidé à ne plus s'égarer, il s'approcha de la porte et la poussa légèrement. Hésitant quelque peu à les déranger, il passa uniquement sa tête entre la porte et le mur pour voir ce qu'il arrivait à ses deux zigotos.
Il réussit à ne pas laisser échapper de juron mais il devait bien admettre que le tableau était assez... comment dire...
« Cocasse... non ! Amusant... non plus... drôle... mais non... HILARANT ! voilà le mot que je cherchais ! »
Se raclant bruyamment la gorge, il entra dans la pièce et s'avança vers le lit, les bras croisés. Il n'y avait pas deux personnes mais bien une seule. Une seule et unique personne qui était dans une position assez inconfortable.
_ James... commença Lunard d'un air qui se voulait sérieux. Es-tu au courant que ce genre de jeu érotique n'est amusant que lorsqu'il y a deux personnes !
Ricanant doucement de sa remarque, Lupin regarda le jeune homme, nu comme un ver, attaché au lit. Il n'obtint qu'une réponse assez vague constituée à 110 pourcent de grognements probablement injurieux.
_ deux personnes au minimum, ajouta le jeune garçon toujours amusé par la
situation.
_ Tu vas te foutre de moi longtemps encore ? demanda le joueur de
quidditch visiblement très agacé d'être pris en flagrant délit de
faiblesse.
Le loup-garou haussa les épaules d'un air neutre et s'assis sur le rebord du lit très détendu.
_ Je soulignais simplement l'ironie du sort... continua Remus pour se
défendre. Tu imagines si c'était quelqu'un d'autre qui te trouvait comme
ça ?
Une fois n'était pas coutume chez les Lupin. Remus venait de repartir dans ses pensées et son regard fixé sur le mur laissait penser que ses yeux ne répondaient plus à ses commandes.
_ IMAGINE ! Lança le penseur d'un ton énergique. En titre de la harpie
enchaînée.
Avec sa main, Remus faisait suivre ses paroles en les inscrivant en l'air comme s'il lisait déjà le journal.
_ L'attrapeur attrapé ! Conclut-il.
Se tournant vers Potter, il vit qu'il ne goûtait pas à la plaisanterie.
_ Tu ne trouves pas ça... cocasse ? demanda-t-il d'un ton un peu moins
assuré.
« Cocasse... je savais que je devrais sortir ce mot ! »
D'un simple regard, le gryffondor échevelé lui fit comprendre que pour sa part, la situation était plutôt inconfortable, qu'il aimerait récupérer ses habits parce qu'il avait froid et également qu'il commença à avoir envie de manger des chocogrenouilles mais ça n'avait aucun rapport. Et oui, le jeune Potter avait toujours su dire beaucoup de choses avec de simples regards.
_ Non ! Je ne trouve pas ça amusant ! Ca n'a rien de drôle ! Se fâcha
James.
« Mais... mais... il me pique mes expressions celui là ! s'indigna intérieurement Remus. Amusant... drôle... c'est pas lui qui aura le dernier en tout cas. »
_ Moi je pense que c'est hilarant ! Lança le futur libérateur du pauvre
James en difficulté.
Il eut tôt fait de regretter ses paroles car le jeune garçon s'était relevé d'un bond à ses propos et tentait de sauter sur son ami. Le Lycanthrope se leva lui aussi d'un bond... mais contrairement à James, il ne se retrouva pas allongé dur le lit avec les marques de coupures aux endroits où ses liens l'avaient retenus. S'apercevant qu'il ne servait à rien de s'énerver, James tenta une voie plus diplomatique.
_ Tu réalises que si quelqu'un nous trouve comme ça tu pourrais te
retrouver avec l'étiquette d'homosexuel mon pauvre vieux, dit James d'un
ton trop diplomatique pour être naturel.
Comme toujours, son ami ne manqua pas l'occasion de le rembarrer. Remus avança un peu sur le lit et se mit à quatre pattes. Il se déhanchait tant bien que mal et avançait jusqu'à son ami.
_ Qui te dit que je ne suis pas comme ça ? demanda Remus avec un sourire
coquin.
Le visage de James se décomposa en voyant que son ami était au dessus de lui. Il avait perdu toutes ses couleurs et si ses cheveux avaient pu se dresser sur sa tête plus qu'ils ne l'étaient déjà, il ne faisait aucun doute qu'ils seraient en pétard.
Ne pouvant retenir son rire plus longtemps, Remus éclata de rire et tomba du lit en se tordant de rire.
_ C'est malin ! Tu vas me détacher oui ou non ? Hurla James qui ne
goûtait toujours pas à la plaisanterie.
Essuyant ses dernières larmes de rire, il ôta les liens du jeune gryffondor.
La suite des évènements se passa très vite.
Ils entendirent le bruit d'une porte qu'on ouvrirait à la volée d'un coup de pied. Tournant la tête instinctivement vers le bruit, les deux garçons aperçurent ou plutôt entraperçurent une personne drapée d'une longue robe à capuche rabattue. Le contact visuel entre l'inconnu et les gryffondors ne fut pas long car le visiteur anonyme eut tôt fait de partir à toutes jambes. Remus, toujours aussi souple, vif, rapide, léger et beau, même si la beauté n'avait aucun rapport, sauta par-dessus le lit et couru à la suite de l'inconnu. James lui, sauta sur ses vêtements que Lily avait eu la gentillesse de laisser là, traînant dans la poussière.
Courant avec une dextérité et une rapidité incroyable, Remus évitait tous les obstacles sur son chemin. Le fugitif, lui, paraissait tout aussi rapide que son poursuivant. Mais à l'inverse du loup-garou qui courait et se mouvait avec une aisance époustouflante, le fuyard, lui, semblait flotter au dessus du sol, bondissant et planant quasiment.
Enfin Remus le rattrapa. D'un bond extraordinairement long, il plaqua le garçon au sol et s'allongea sur lui pour le tenir immobile. S'asseyant sur son ventre, le fugitif pouvait toujours bouger les jambes mais ça ne changerait pas grand chose puisque Remus arrivait quasiment à s'asseoir sur son torse... quasiment. Il lui prit les deux mains avec une seule main qu'il tint d'une poigne de fer. Il attendit, le regardant, à peine essoufflé. Il ne pouvait toujours pas voir qui les avait dérangé car une sorte de voile lui tombait sur le visage.
Respirant à fond, Remus tendit la main pour retirer le voile et le capuchon qui l'empêchait de voir la tête de l'imprimeur mystérieux qui était jaloux de lui. Il allait enfin savoir... Ses doigts se resserrèrent sur le tissu et il le souleva d'un geste rapide comme pour l'arracher. Son visage se décomposa littéralement lorsqu'il vit le visage de son attaquant journalistique... ou plutôt son attaquante.
_ Sephora ?
La jeune serpentarde acquiesça lentement, les dents serrées et bouche bée.
_C'é... c'était... donc... toi la rédac... rédactrice de ce journal ?
Nouveau silence gênant. Elle acquiesça en silence. Sa mine déconfite laissait penser qu'elle était déçue d'avoir été découverte par Remus.
Le cerveau du jeune garçon venait de se mettre en route à toute vitesse. Il ne savait plus où il en était. La surchauffe que venait de lui causer toutes ses informations brutales, risquait de le laisser rêveur pendant quelques minutes. En effet, il n'avait plus aucun contact visuel avec Sephora, il ne faisait plus attention à elle et bien qu'il ait lâché ses mains, elle ne semblait pas avoir envie de s'enfuir de nouveau. Elle le fixait avec appréhension, attendant sa première véritable réaction.
« Sephora Eagle... même année que moi... mêmes idées que moi... un certain côté sauvage qui m'a beaucoup plus... je l'aimais... comme je n'ai jamais aimé personne... par malchance, elle n'a pas le même maison que moi : Serpentard ! Maison maudite... Ses deux maisons rivales de malheur... il m'était impossible de m'approcher d'elle... pourtant je l'aimais même si je savais que ce n'était pas réciproque... »
Il marqua une courte pause dans ses pensées et réalisa soudain qu'il avait parcouru bien du chemin depuis ce temps. Toutes ses filles... toutes ses conquêtes... toutes ses occasions...
Il se remémorait beaucoup de choses à cet instant précis mais ce qui lui faisaient le plus d'effet, c'était sans aucun doute elle... qui était prisonnière de ses cuisses. Il repensait au physique alléchant de la jeune fille, à ses formes bien faites, son visage à la fois doux et mystérieux... tout ça le faisait craquer... il sentait seulement maintenant qu'il n'aura pas pu s'asseoir sur son torse et pour cause... sa poitrine l'empêchait d'avancer plus sur elle. Ses doigts fins et ses mains douces. C'était évident. Depuis tout ce temps, il l'aimait encore. Ce qu'il cherchait au final, à travers ses multiples conquêtes, c'était elle. Il voulait sans doute attirer son attention...
« D'ailleurs j'ai réussi à attirer son attention... ça se voit dans le journal... elle doit me prendre pour un dégénéré... pensa-t-il tristement. »
Il revint enfin à la réalité et son attention se reporta sur le visage de la jeune rouquine...
« En tout cas, son attention se porte sur mon pantalon... remarqua-t-il presque amusé. »
Il baissa la tête et vit avec horreur que ses simples pensées avaient déformé son pantalon. Se relevant avec difficulté, il l'aida à se relever. Elle entreprit de retirer son épaisse cape, ce qui, par malchance, donna encore une nouvelle raison à Remus pour se sentir à l'étroit dans ses sous- vêtements. Son décolleté était plus qu'alléchant.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Oubliant toute pudeur, il l'attrape par le bras et l'entraîne vers les salles de bain qui sont juste à côté du couloir où ils se trouvent. La résistance de sephora est peu convaincante et ils se retrouvent bien vite, enfermés dans les salles de bain. Remus ne voulant pas perdre de temps, embrasse Sephora à pleine bouche et sans un mot, sans un regard, ils se déshabillent mutuellement dans une dans au rythme parfait.
Une fois tous deux nus, la jeune serpentard pu juger des atouts avantageux que possédaient Remus. Elle presse sa poitrine contre le torse du jeune garçon et se déhanche de façon à sentir sa verge toucher et caresser ses petites lèvres intimes. Tout se déroule très vite et Remus est enivré par l'excitation que lui procure la situation. Incapable d'attendre de quelconque préliminaire, il attrape avec brutalité Sephora qu'il plaque contre un mur avant de rentrer doucement son membre en elle.
Sans attendre, elle passe ses jambes autour de sa taille et grâce à ses deux bras qu'elle a laissé autour de son cou musclé, elle entame un lent va et vient sur lui. Elle ondule son corps contre le sien avec sensualité. La poitrine ferme et ronde de la jeune vient toucher le torse de son investigateur. Ses tétons durcis se frottent sur sa peau douce. Il a ses mains sous les fesses qu'il malaxe avec une certaine fébrilité.
Il commence très vite un lent va et vient en elle. Aussitôt, elle ne peut s'empêcher de gémir de plaisir tellement le membre de Remus est imposant. Sephora gémie et lui caresse le dos ou plutôt plante ses ongles dans son dos. Remis donne soudainement plus de puissance à ses coups de reins. Il accélère le mouvement avec une férocité que Sephora ne lui connaissait pas. Elle le sent aller et venir dans ses profondeurs douces et confortable, il la laboure avec une rage non caché. Quand soudain...
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Il venait de se répandre dans ses draps, laissant échapper un petit gémissement plaintif. Il lâcha son membre et remit son boxer en place.
« C'est tout à fait ça, se dit-il. »
C'était exactement ce qui aurait dû se passer. Il aurait dû l'emmener avec lui. Au lieu de ça, il n'avait réussi qu'à lui dire qu'il était désolé de l'avoir pourchassé et après s'être regardé dans les yeux, ils s'étaient juste séparés sans même rouvrir la bouche et sans rien ajouter, ils s'étaient quittés.
Bon ! Pour les reviews, je tiens à tous vous remercier car elles m'ont faites très plaisir et m'ont poussé à pondre ce chapitre très rapidement. Je tiens également à signaler que si certaines filles (ou certains garçons qui sais ! ^^) veulent m'envoyer des photos d'eux assez osé pour m'aider à trouver l'inspiration, il faut le faire à mon adresse Hotmail ! ^^ * BAAAAAAAAAAAAAAAAAAF* (bon ok... je vois que personne dans la salle ne se dévouera...:/ mais bon, je vous pardonne et je continue la fic quand même ! ^^)
J'espèrent en recevoir encore plus pour ce second chapitre et je vous en conjure, si vous voulez dire beaucoup de choses dans vos reviews, allez-y ! J'adore la lecture ! Et si vous voulez laisser qu'un petit message, ça me convient aussi, j'adore connaître l'avis des gens (vous pouvez aussi dire : « la vie des gens »^^)
Au passage, je tiens à remercier mon alpha readeur ^^ et ma bêta readeuse pour le travail qu'ils font dans l'ombre alors que je récupère toute la gloire, l'honneur et les donations généreuses des fans ! ^^
Tant que je suis à faire des remerciements, je remercie toutes mes disciples qui sont pour moi une grande source d'information ! ^^
Bref ! J'espère que vous apprécierez ce chapitre !
Chapitre 2
Allongé dans un canapé, l'un des quatre tombeurs de Poudlard lisait la Harpie Enchaînée avec attention. Une fois de plus, il ne pouvait s'empêcher de remarquer que le style de ce journal était plutôt libéral, assez fantaisiste et plutôt déluré. Depuis que ce journal paraissait mystérieusement à Poudlard, il avait bien essayé de savoir qui écrivait avec autant de style... sans résultat... ou presque. Pourtant chaque fois qu'il lisait un des articles de cet auteur secret, il frissonnait. Ce journaliste invisible semblait être encore mieux au courant que lui des affaires de Poudlard.
En première page, on lisait un titre choc concernant l'arrivée d'un professeur qui aurait été accusé par le Magenmagot d'avoir violé trois jeunes moldues l'été dernier et qui a été disculpé pour faute de preuves. Stupide disait-on. Malgré tout, ce qui pouvait paraître ridicule au premier coup d'oeil se transformait vite en faits accablants grâce aux sarcasmes et à la hargne que l'auteur mettait dans ses textes.
En seconde page, de multiples affaires banales de jeunes collégiens en pleine croissance étaient étalées sur la page. La quasi-totalité des élèves y avaient déjà vu leur nom dessus. Tout du moins, les plus importantes personnalités du collège. Tous ? Non ! Un groupe constitué d'irréductibles Maraudeurs résistait encore et toujours à l'observateur. L'observateur était le surnom donné à ce mystérieux et talentueux journalistes amateurs qui échappaient toujours aux investigations des professeurs qui tentaient, soi disant de stopper cette activité illégale mais il était de notoriété publique grâce à ce journal, qu'Albus Dumbledore lui-même avait répondu aux tests du journal. Il était évident pour tous que ce journaliste était un sorcier puissant puisqu'il échappait à tout le monde et pourtant savait tout.
Sur les pages suivantes, des surprises de taille attendaient le maraudeur avide de potin. Sa tête venait d'être mise à prix. Tout du moins, c'était ce qu'il ressentait à cet instant précis. Le rédacteur du journal semblait vouloir la mort du jeune gryffondor. Peut-être par jalousie de sa célébrité. Quoi qu'il en soit il demandait à ses lecteurs de déposer des lettres dans la grande salle en indiquant ce qu'il pensait de... REMUS LUPIN. Ce que les gens pensaient de lui ? Qui ? Que ? Quoi ? Dont ? Où ? Pourquoi lui ? Qu'avait-il fait à ce mystérieux journaliste ?
C'était une catastrophe... rassembler des éléments sur Remus Lupin dans un journal, ça allait obligatoirement sauter aux yeux de certains qu'il cachait des choses et ce, une fois par mois. Il commençait à regretter de lire cette feuille de chou. Lui qui avait été le plus grand lecteur de ce journal se retrouvait comme un loup acculé face à une ridiculisation certaine devant toute l'école.
Il ne lui fallut pas plus d'une minute pour comprendre ce qu'il avait à faire. Ce type, visiblement jaloux du succès de Remus voulait le voir tomber en disgrâce aux près des filles et lui n'allait pas le laisser faire comme ça ! Ce journal était amusant jusqu'au moment où on se moquait des autres élèves mais pas de lui-même.
En quelques minutes, il échafaudait son plan d'attaque alors qu'il marchait dans les couloirs. Il avait, en réalité, toujours eu une petite idée de l'endroit où on pourrait écrire ce journal tranquillement : La salle sur demande. Il devait en avoir le cœur net. Peut-être que ce journaliste débutant utilisait cette salle pour son journal.... ce qui serait une étrange coïncidence car les maraudeurs, eux aussi, utilisaient souvent cette salle pour leurs activités... de travaux pratiques. Et comme toujours, à chaque fois qu'il pensait à cette salle, des souvenirs lui revenaient... d'heureux souvenirs contrairement à ceux que lui inspiraient la vue de la cabane hurlante. C'était d'ailleurs la raison - ou en tout cas l'une des raisons - pour laquelle il s'adonnait à ses activités à deux. Bien que lors de ses premières années, il n'eut pas la chance de séduire les filles, il avait réussi à oublier son mal être de lycanthrope en se réservant des soirées de travaux pratiques solitaires. Mais peut-être cherchait-il simplement à attirer l'attention de quelqu'un.... non ! C'était ridicule de penser cela ! Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de repenser à toutes ses filles qu'il avait connues... sans réellement les connaître d'ailleurs. Bien entendu, une fois plongé dans ses souvenirs des semaines passées, il eut du mal à trouver son chemin jusqu'à la salle sur demande.
Malgré tout, il se retrouva devant la salle sur demande avant d'avoir fini de penser à sa dernière séance de travaux pratiques et il l'avait rejointe par pur automatisme. Voyant que la porte était légèrement entre ouverte, il s'avança, s'apprêtant à entrer puis se ravisa. Il avait failli oublier que James était parti en chasse cet après midi.
« Il doit certainement avoir conquis le cœur... hum... le corps d'une jeune fille et ils doivent consumer leur amour... tout du moins, ils doivent probablement consumer la vénération que cette pauvre jeune élève avait pour le capitaine de Quidditch, pensa Remus »
Il s'adossa au mur et attendit patiemment qu'ils sortent enfin. Remus en profita pour réfléchir un peu sur les raisons qui pouvaient pousser ce type à l'attaquer de front devant toute l'école dans sa feuille de chou. Il s'assoupit un peu après quelques minutes passées à réfléchir aux motivations qu'il pouvait avoir. Il fut réveillé en sursaut par... le manque de bruit. Il venait tout juste de remarquer que même avec la porte ouverte, il n'entendait absolument pas... la partenaire de James manifester son contentement. Pourtant, lorsqu'ils doivent rester dans le dortoir, même de la salle commune, ils pouvaient tous entendre à quel point les filles aimaient le prénom de James qu'elles hurlaient parfois toute la nuit tandis que les autres maraudeurs dormaient sur le canapé ou exploraient le château à la recherche de nouveau lieu excitant... et excitant. Ce mot avait définitivement un double sens dans leur esprit malsain d'adolescent en furie. Les deux sens du mot était très proche mais les deux sentiments qu'ils exprimaient étaient très très éloigné. L'excitation de ne pas se faire prendre par Rusard et l'excitation de, bien au contraire, prendre une fille, c'était les deux excitations les plus opposées. Bien que les deux soient parfois liés étant donné que Remus avait toujours voulu faire l'amour dans un endroit où Rusard pourrait les trouver mais jamais aucun filles n'avaient osé. D'un autre côté, être excité par la course poursuite dans les couloirs pouvaient les entraîner à être excité et là, ils se mettaient en quête de filles à courtiser. En même temps, pour impressionner les filles et les exciter, il fallait échapper à Rusard...........
« STOP ! se dit Remus. Stop ! Stop ! Stop ! »
Il soupira et secoua la tête. Pourquoi fallait-il toujours qu'il parte dans des explications compliquées au mauvais moment ? Et pourquoi se lançait-il dans des réflexions trop compliquées pour un aussi petit cerveau que le sien ? Il devait bien l'admettre, il se trouvait parfaitement idiot en play boy de Witch Magazine et ne se considérait plus comme un bon élément de Poudlard depuis qu'ils avaient multipliés leurs conquêtes au point d'en faire une véritable compétition tous les quatre.
« CONCENTRE TOI BON SANG ! »
Remus sursauta en s'entendant se parler ainsi. Il s'était dit ça d'une façon inattendue car une partie de lui réfléchissait mais l'autre était en ébullition et se demandait si Cornedrue n'aurait pas perdu ses talents. Ca mettrait fin à leur guerre au moins. Mais bon, ça l'excitait de savoir qu'il devait se surpasser à chaque fille pour faire sa pub et remporter la coupe des quatre tombeurs.
« TU T EGARES ! »
Un nouveau sursaut pour le loup garou qui, par chance, a toujours eu le cœur bien accroché. Bien décidé à ne plus s'égarer, il s'approcha de la porte et la poussa légèrement. Hésitant quelque peu à les déranger, il passa uniquement sa tête entre la porte et le mur pour voir ce qu'il arrivait à ses deux zigotos.
Il réussit à ne pas laisser échapper de juron mais il devait bien admettre que le tableau était assez... comment dire...
« Cocasse... non ! Amusant... non plus... drôle... mais non... HILARANT ! voilà le mot que je cherchais ! »
Se raclant bruyamment la gorge, il entra dans la pièce et s'avança vers le lit, les bras croisés. Il n'y avait pas deux personnes mais bien une seule. Une seule et unique personne qui était dans une position assez inconfortable.
_ James... commença Lunard d'un air qui se voulait sérieux. Es-tu au courant que ce genre de jeu érotique n'est amusant que lorsqu'il y a deux personnes !
Ricanant doucement de sa remarque, Lupin regarda le jeune homme, nu comme un ver, attaché au lit. Il n'obtint qu'une réponse assez vague constituée à 110 pourcent de grognements probablement injurieux.
_ deux personnes au minimum, ajouta le jeune garçon toujours amusé par la
situation.
_ Tu vas te foutre de moi longtemps encore ? demanda le joueur de
quidditch visiblement très agacé d'être pris en flagrant délit de
faiblesse.
Le loup-garou haussa les épaules d'un air neutre et s'assis sur le rebord du lit très détendu.
_ Je soulignais simplement l'ironie du sort... continua Remus pour se
défendre. Tu imagines si c'était quelqu'un d'autre qui te trouvait comme
ça ?
Une fois n'était pas coutume chez les Lupin. Remus venait de repartir dans ses pensées et son regard fixé sur le mur laissait penser que ses yeux ne répondaient plus à ses commandes.
_ IMAGINE ! Lança le penseur d'un ton énergique. En titre de la harpie
enchaînée.
Avec sa main, Remus faisait suivre ses paroles en les inscrivant en l'air comme s'il lisait déjà le journal.
_ L'attrapeur attrapé ! Conclut-il.
Se tournant vers Potter, il vit qu'il ne goûtait pas à la plaisanterie.
_ Tu ne trouves pas ça... cocasse ? demanda-t-il d'un ton un peu moins
assuré.
« Cocasse... je savais que je devrais sortir ce mot ! »
D'un simple regard, le gryffondor échevelé lui fit comprendre que pour sa part, la situation était plutôt inconfortable, qu'il aimerait récupérer ses habits parce qu'il avait froid et également qu'il commença à avoir envie de manger des chocogrenouilles mais ça n'avait aucun rapport. Et oui, le jeune Potter avait toujours su dire beaucoup de choses avec de simples regards.
_ Non ! Je ne trouve pas ça amusant ! Ca n'a rien de drôle ! Se fâcha
James.
« Mais... mais... il me pique mes expressions celui là ! s'indigna intérieurement Remus. Amusant... drôle... c'est pas lui qui aura le dernier en tout cas. »
_ Moi je pense que c'est hilarant ! Lança le futur libérateur du pauvre
James en difficulté.
Il eut tôt fait de regretter ses paroles car le jeune garçon s'était relevé d'un bond à ses propos et tentait de sauter sur son ami. Le Lycanthrope se leva lui aussi d'un bond... mais contrairement à James, il ne se retrouva pas allongé dur le lit avec les marques de coupures aux endroits où ses liens l'avaient retenus. S'apercevant qu'il ne servait à rien de s'énerver, James tenta une voie plus diplomatique.
_ Tu réalises que si quelqu'un nous trouve comme ça tu pourrais te
retrouver avec l'étiquette d'homosexuel mon pauvre vieux, dit James d'un
ton trop diplomatique pour être naturel.
Comme toujours, son ami ne manqua pas l'occasion de le rembarrer. Remus avança un peu sur le lit et se mit à quatre pattes. Il se déhanchait tant bien que mal et avançait jusqu'à son ami.
_ Qui te dit que je ne suis pas comme ça ? demanda Remus avec un sourire
coquin.
Le visage de James se décomposa en voyant que son ami était au dessus de lui. Il avait perdu toutes ses couleurs et si ses cheveux avaient pu se dresser sur sa tête plus qu'ils ne l'étaient déjà, il ne faisait aucun doute qu'ils seraient en pétard.
Ne pouvant retenir son rire plus longtemps, Remus éclata de rire et tomba du lit en se tordant de rire.
_ C'est malin ! Tu vas me détacher oui ou non ? Hurla James qui ne
goûtait toujours pas à la plaisanterie.
Essuyant ses dernières larmes de rire, il ôta les liens du jeune gryffondor.
La suite des évènements se passa très vite.
Ils entendirent le bruit d'une porte qu'on ouvrirait à la volée d'un coup de pied. Tournant la tête instinctivement vers le bruit, les deux garçons aperçurent ou plutôt entraperçurent une personne drapée d'une longue robe à capuche rabattue. Le contact visuel entre l'inconnu et les gryffondors ne fut pas long car le visiteur anonyme eut tôt fait de partir à toutes jambes. Remus, toujours aussi souple, vif, rapide, léger et beau, même si la beauté n'avait aucun rapport, sauta par-dessus le lit et couru à la suite de l'inconnu. James lui, sauta sur ses vêtements que Lily avait eu la gentillesse de laisser là, traînant dans la poussière.
Courant avec une dextérité et une rapidité incroyable, Remus évitait tous les obstacles sur son chemin. Le fugitif, lui, paraissait tout aussi rapide que son poursuivant. Mais à l'inverse du loup-garou qui courait et se mouvait avec une aisance époustouflante, le fuyard, lui, semblait flotter au dessus du sol, bondissant et planant quasiment.
Enfin Remus le rattrapa. D'un bond extraordinairement long, il plaqua le garçon au sol et s'allongea sur lui pour le tenir immobile. S'asseyant sur son ventre, le fugitif pouvait toujours bouger les jambes mais ça ne changerait pas grand chose puisque Remus arrivait quasiment à s'asseoir sur son torse... quasiment. Il lui prit les deux mains avec une seule main qu'il tint d'une poigne de fer. Il attendit, le regardant, à peine essoufflé. Il ne pouvait toujours pas voir qui les avait dérangé car une sorte de voile lui tombait sur le visage.
Respirant à fond, Remus tendit la main pour retirer le voile et le capuchon qui l'empêchait de voir la tête de l'imprimeur mystérieux qui était jaloux de lui. Il allait enfin savoir... Ses doigts se resserrèrent sur le tissu et il le souleva d'un geste rapide comme pour l'arracher. Son visage se décomposa littéralement lorsqu'il vit le visage de son attaquant journalistique... ou plutôt son attaquante.
_ Sephora ?
La jeune serpentarde acquiesça lentement, les dents serrées et bouche bée.
_C'é... c'était... donc... toi la rédac... rédactrice de ce journal ?
Nouveau silence gênant. Elle acquiesça en silence. Sa mine déconfite laissait penser qu'elle était déçue d'avoir été découverte par Remus.
Le cerveau du jeune garçon venait de se mettre en route à toute vitesse. Il ne savait plus où il en était. La surchauffe que venait de lui causer toutes ses informations brutales, risquait de le laisser rêveur pendant quelques minutes. En effet, il n'avait plus aucun contact visuel avec Sephora, il ne faisait plus attention à elle et bien qu'il ait lâché ses mains, elle ne semblait pas avoir envie de s'enfuir de nouveau. Elle le fixait avec appréhension, attendant sa première véritable réaction.
« Sephora Eagle... même année que moi... mêmes idées que moi... un certain côté sauvage qui m'a beaucoup plus... je l'aimais... comme je n'ai jamais aimé personne... par malchance, elle n'a pas le même maison que moi : Serpentard ! Maison maudite... Ses deux maisons rivales de malheur... il m'était impossible de m'approcher d'elle... pourtant je l'aimais même si je savais que ce n'était pas réciproque... »
Il marqua une courte pause dans ses pensées et réalisa soudain qu'il avait parcouru bien du chemin depuis ce temps. Toutes ses filles... toutes ses conquêtes... toutes ses occasions...
Il se remémorait beaucoup de choses à cet instant précis mais ce qui lui faisaient le plus d'effet, c'était sans aucun doute elle... qui était prisonnière de ses cuisses. Il repensait au physique alléchant de la jeune fille, à ses formes bien faites, son visage à la fois doux et mystérieux... tout ça le faisait craquer... il sentait seulement maintenant qu'il n'aura pas pu s'asseoir sur son torse et pour cause... sa poitrine l'empêchait d'avancer plus sur elle. Ses doigts fins et ses mains douces. C'était évident. Depuis tout ce temps, il l'aimait encore. Ce qu'il cherchait au final, à travers ses multiples conquêtes, c'était elle. Il voulait sans doute attirer son attention...
« D'ailleurs j'ai réussi à attirer son attention... ça se voit dans le journal... elle doit me prendre pour un dégénéré... pensa-t-il tristement. »
Il revint enfin à la réalité et son attention se reporta sur le visage de la jeune rouquine...
« En tout cas, son attention se porte sur mon pantalon... remarqua-t-il presque amusé. »
Il baissa la tête et vit avec horreur que ses simples pensées avaient déformé son pantalon. Se relevant avec difficulté, il l'aida à se relever. Elle entreprit de retirer son épaisse cape, ce qui, par malchance, donna encore une nouvelle raison à Remus pour se sentir à l'étroit dans ses sous- vêtements. Son décolleté était plus qu'alléchant.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Oubliant toute pudeur, il l'attrape par le bras et l'entraîne vers les salles de bain qui sont juste à côté du couloir où ils se trouvent. La résistance de sephora est peu convaincante et ils se retrouvent bien vite, enfermés dans les salles de bain. Remus ne voulant pas perdre de temps, embrasse Sephora à pleine bouche et sans un mot, sans un regard, ils se déshabillent mutuellement dans une dans au rythme parfait.
Une fois tous deux nus, la jeune serpentard pu juger des atouts avantageux que possédaient Remus. Elle presse sa poitrine contre le torse du jeune garçon et se déhanche de façon à sentir sa verge toucher et caresser ses petites lèvres intimes. Tout se déroule très vite et Remus est enivré par l'excitation que lui procure la situation. Incapable d'attendre de quelconque préliminaire, il attrape avec brutalité Sephora qu'il plaque contre un mur avant de rentrer doucement son membre en elle.
Sans attendre, elle passe ses jambes autour de sa taille et grâce à ses deux bras qu'elle a laissé autour de son cou musclé, elle entame un lent va et vient sur lui. Elle ondule son corps contre le sien avec sensualité. La poitrine ferme et ronde de la jeune vient toucher le torse de son investigateur. Ses tétons durcis se frottent sur sa peau douce. Il a ses mains sous les fesses qu'il malaxe avec une certaine fébrilité.
Il commence très vite un lent va et vient en elle. Aussitôt, elle ne peut s'empêcher de gémir de plaisir tellement le membre de Remus est imposant. Sephora gémie et lui caresse le dos ou plutôt plante ses ongles dans son dos. Remis donne soudainement plus de puissance à ses coups de reins. Il accélère le mouvement avec une férocité que Sephora ne lui connaissait pas. Elle le sent aller et venir dans ses profondeurs douces et confortable, il la laboure avec une rage non caché. Quand soudain...
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Il venait de se répandre dans ses draps, laissant échapper un petit gémissement plaintif. Il lâcha son membre et remit son boxer en place.
« C'est tout à fait ça, se dit-il. »
C'était exactement ce qui aurait dû se passer. Il aurait dû l'emmener avec lui. Au lieu de ça, il n'avait réussi qu'à lui dire qu'il était désolé de l'avoir pourchassé et après s'être regardé dans les yeux, ils s'étaient juste séparés sans même rouvrir la bouche et sans rien ajouter, ils s'étaient quittés.
