Blabla de moi : Bien, le nouveau chapitre, pour l'instant, c'est le plus long. J'espère que vous ne serez pas trop déçu. En fait, plus le temps passe, plus je me dis que je vais mettre un peu de drame dans cette affaire. Parce que si c'est fleur bleue uniquement, ça devient lassant, il n'y a pas de rebondissement et le drame est le genre que je maîtrise le mieux mais également celui avec lequel je me sens le plus à l'aise. Et puis, apparemment, à en juger par le nombre de reviews que j'ai eu sur Souffrances, vous aimez aussi, alors... Mais bon, je vais réfléchir encore un peu. On verra. Peut-être que je pense à ça parce que en ce moment, je suis un peu déprimée... Mais que voulez vous, sans histoire de cœur, je ne suis rien, et ce n'est pas ma faute si à chaque fois, je suis déçue et que je m'en tire le cœur brisé. C'est peut-être aussi pour ça que je me crée un petit monde à moi où je vis des histoires d'amour quasi parfaites. Ca m'aide beaucoup pour les fics d'ailleurs. Un amour aussi pur, aussi intense. On rêve toutes de ça, non ? Mais chez moi, j'avoue que ça prend des dimensions que je ne maîtrise pas tout le temps. C'est un cercle vicieux. Plus je souffre plus je me renferme là dans mon monde à moi où tout est beau tout est gentil. Et du coup, quand je veux en sortir, je me souffre encore plus et me renferme davantage dans cette petite bulle. Pourquoi je vous raconte ça moi ? On dirait un mélodrame. Enfin, il faut en tirer une leçon : Soyez forts pour faire face aux malheurs de la vie, mais ne vous détruisez pas avec votre imagination, bien des peurs prennent naissance dans la fatigue et la solitude. Dites-vous qu'en dépit de ses fausseté, de ses ingratitudes, de ses rêves brisés, le monde est tout de même merveilleux.

Sln : merci pour ta review. Ca m'a beaucoup touchée ce que tu m'as écrit. Que quelqu'un soit fou de ce que tu écrit fait toujours du bien à entendre. Je te remercie. J'espère que tu es allée voir mon autre fic, j'attend la petite review avec impatience... Lol.

Lovy : Merci pour tes deux reviews. Ca me fait extrêmement plaisir. JE suis ravie que le prénom de Loann te plaise. Faut dire aussi que j'ai eu du mal à le trouvé, donc je suis contente que mes efforts aient portés leur fruits. C'est vrai, sur cette fic, je parle très souvent de Souffrances, et je m'en excuse encore. Lol. C'est vrai elle est très triste, et moi-même j'ai énormément pleuré en l'écrivant, faut dire aussi que j'écrivait certain chapitre avec des chansons très douces et tristes en musique de fond, pas bon, je me transformait à chaque fois en fontaine. Mdr, pas logique la fille. En fait, vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai écrit une fic si triste. En fait, j'en ai expliqué l'origine dans mon blabla juste au dessus (particulièrement long le blabla d'ailleurs, lol). Je pense que mes sentiments que j'éprouvaient sont passés. Ca a été un immense soulagement, je vous le cache pas. En tout cas, merci pour ton soutien.

Ana : Yaouhhhh !!! La plus longue review que j'ai jamais eu !!! J'en reviens pas. Merci !!! Lol. J'espère que j'ai mis ce chapitre assez tôt pour que tu puisses le lire avant de partir. Mais après, je continue à écrire, mais la prochaine update va être assez longue à venir puisque moi aussi je part en vacances. Lol. Vive l'Espagne !!! Quant à l'idée de faire une autre fic, bien sur que j'en ferrai d'autre. Et bien sur que Sirius sera l'un des personnages principaux. Peut-être même que dans la prochaine je le ferais revivre. Mais chut. Lol... Bisous à toutes. Jess

Disclamer : Rien n'est à moi, tout appartient à JKR.. J'écris pour le plaisir et n'en tire aucune satisfaction si ce n'est celle de savoir que vous avez aimé.

Reviews Please...
Chapitre 7 : Triste nouvelle

Loann et Sirius se rapprochaient de jour en jour. Ils s'appréciaient beaucoup l'un l'autre et cela ce voyait, personne n'était dupe. Et toutes les filles malgré la jalousie du début devaient se rendre à l'évidence, Sirius et Loann formaient le couple parfait même s'ils n'étaient pas encore ensemble mais cela ne saurait tarder... Ils étaient continuellement l'un avec l'autre, entre les cours, aux repas, à la bibliothèque. Loann semblait s'être fait adoptée par les maraudeurs et passait plus de temps avec eux qu'avec les élèves de son année.

Tout comme Sirius et Loann, James et Lily se rapprochaient aussi énormément et il était pas rare de les voir ensemble, bras dessus bras dessous, ainsi que quelques baisers timides par-ci par-là, au plus grand plaisir de Loann, qui aimait particulièrement Lily, elle était comme la grande sœur qu'elle n'avait jamais eu et qu'elle aurait toujours rêver avoir.

A la veille des vacances, deux jours avant noël, la grande salle accueillait des élèves surexcités pour leur dernier repas de l'année à Poudlard. Comme à leur habitude, les maraudeurs, Lily et Loann, qui délaissait comme à son habitude la table des Serdaigles, mangeaient ensemble, au bout de la grande table des Gryffondors. L'ambiance était détendue, les fous rires étaient au rendez-vous, quand un grand-duc entra dans la salle, fendant l'air par des coups d'ailes majestueux. Il se posa devant Dumbledore. Le directeur se saisit de la lettre et la parcourut du regard. Toutes les conversations s'étaient tues, tous les visages étaient tournés vers lui. Conscient de cela, le directeur gardait une expression indéchiffrable. Il passa la lettre à sa directrice adjointe, le professeur McGonagall, qui à son tour parcourut la lettre. Puis échangea un regard avec le directeur. Celui-ci se leva :

- Chers élèves, une triste nouvelle vient de nous parvenir. Il semblerait qu'il y ait eu une attaque de mangemorts, non loin de Glasgow, dans un village peuplé uniquement de sorciers. Les aurors menés par leur chef, le capitaine Stone, sont arrivés rapidement sur les lieux, plusieurs attaquants ont été capturés, d'autres ont été tués. Mais malheureusement, des pertes sont aussi à déplorer de notre côté. Il y a eu plusieurs morts d'hommes et de femmes, parfois même d'enfants, qui touchent certains d'entre vous. Mais il y a eu également plusieurs blessés. J'aimerais que nous nous levions pour rendre hommage aux disparus et à ceux qui se sont battus, mais ne sont malheureusement pas sortis indemne... Veuillez vous lever et respecter une minute de silence, s'il vous plait.

Et tous les élèves se levèrent, raclant leurs chaises. Et le silence le plus assourdissant se fit dans la grande salle. Plusieurs élèves pleuraient, plus souvent les premières années, mais tous avaient peur, peur pour les membres de leur famille, peur pour leur avenir, peur pour leur vie. Après la minute de silence imposée par le directeur, les élèves se rassirent. Sirius, qui avait vu la détresse de Loann sur son visage lui avait pris la main et la serrait, pour la rassurer, pour partager sa peine. Elle lui en était reconnaissante et avait enlacé ses doigts autour des siens. Cette main dans la sienne la rassurait, la calmait, la faisait espérer. Elle regardait son assiette encore pleine sans la toucher. Des larmes perlaient à ses yeux. Son père, qu'était-il advenu de son père qu'elle aimait tant ? Etait-il bless ? Etait-il mort, en vie ?

Le directeur se leva et avança vers le fond de la salle et accrocha une longue liste à la porte de la grande salle, la liste des disparus. Aussitôt, plusieurs élèves se levèrent pour aller voir si leurs parents y étaient inscrits. Beaucoup s'en éloignait à nouveau en pleurant, pleurs de joie ou de tristesse. Plusieurs filles avaient perdu connaissance sous le choc de l'émotion. Loann, elle, les regardait mais ne bougeait pas. Elle avait trop peur de savoir. Elle avait un mauvais pressentiment au plus profond d'elle-même, mais aussi une infime étincelle d'espoir. Le directeur retournait vers la grande table des professeurs. Il allait passer devant eux. Mais au lieu de passer son chemin, il s'arrêta devant les maraudeurs. Loann leva vers lui un regard plein de tristesse, de peur mais en même temps d'espoir.

- Et bien, vous n'allez pas voir la liste ?
- Pourquoi irions nous, répondit James, est-ce que des gens de nos familles respectives sont touchés ?
- Non, votre père est auror mais il est juste très légèrement blessé. Aucune perte à déplorer dans votre famille pour vous non plus Mr Black, Miss Evans, Mr Lupin et Mr Pettigrew.

Loann le regarda plus intensément, ses beaux yeux bleus s'emplirent à nouveau de larmes. Le directeur n'avait rien dit pour elle et la regardait de ses yeux où toute étincelle de malice avait disparu. Elle sentit son cœur se serrer et serra la main de Sirius encore plus fort. Celui-ci tourna son visage vers elle et la regarda tendrement. Puis reporta son regard vers le directeur.

- Et Mr Stone, demanda-t-il. Il est le chef des aurors non ? Vous n'avez rien dit le concernant...

Loann lui fut très reconnaissante d'avoir posé la question qui n'osait pas franchir ses lèvres entrouvertes. Elle regardait toujours le directeur. Elle voulait savoir, elle devait savoir, mais elle avait peur de savoir. Son cœur se serrait de plus en plus. C'était la veille de Noël, elle devait le revoir le lendemain, il ne pouvait pas mourir.

- Mr Stone n'est pas mort.

Le directeur avait enfin prononcé les mots tant attendus. Les larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme. Il était vivant, son père adoré était vivant. Elle baissa la tête, visiblement soulagée. Sirius passa un bras autour de ses épaules en souriant.

- Cependant...

Loann releva vivement la tête, en même temps que Sirius qui avait très vite perdu son sourire. Qu'allait dire le directeur ?

- Cependant, miss Stone, votre père a été grièvement blessé lors de l'attaque. Il a été le premier à arriver sur les lieux et a combattu seul pendant simplement une minute. Mais cette minute l'a épuisé et, lorsque les renforts sont arrivés, sa garde a baissé, au mauvais moment. Il a été frappé de plein fouet par un sort que Mr Black ici présent connaît bien...
- La flèche de glace... murmura Sirius.

Loann plaqua ses mains sur sa bouche, horrifiée par ce qu'elle venait d'entendre. Non, ce n'était pas possible. Pas ce sort, pas ce même sort... Pourquoi ?

- Comment va-t-il ? réussit-elle à articuler.
- Il est dans le coma, la flèche a pu progresser plus profondément que pour Mr Black et le sort était différent puisque la flèche avait été empoisonnée. Il est à l'hôpital Ste Mangouste, en soins intensifs. Votre mère...
- Ce n'est pas ma mère.
- Soit, votre belle mère insiste pour que vous rentriez directement chez vous, sans passer le voir pour ne pas le fatiguer encore plus. Et je dois avouer que je suis d'accord avec elle. Vous pourrez le voir après le nouvel an, quand il aura reprit des forces. Je me charge de vous prévenir des changements de son état jusque là...

Loann baissa la tête, elle savait qu'il avait raison. Son père avait besoin de repos et même si elle allait à Ste Mangouste maintenant, elle savait que les guérisseuses ne la laisseront pas voir son père. Le directeur s'en alla, non sans avoir jeter un regard éloquent à Sirius, lui demandant de prendre soin d'elle jusqu'à leur séparation sur le quai de la gare de King's Cross, le lendemain.

Loann avait la tête baissée, puis éclata en sanglot dans les bras de Sirius, qui la serra contre lui de manière protectrice. Il ne connaissait pas le père de Loann, mais savait de par elle, qu'il était quelqu'un de bon, de juste et de loyal. Il était son modèle et rêvait depuis longtemps de le rencontrer et travailler avec lui, dans les aurors d'élite. Il la serra encore plus, sentant contre lui son corps frêle agité de tremblement. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Ce soir, il la prendrait avec lui dans la salle commune des Gryffondors, il ne dormirait pas, il avait même le sentiment que James, Lily et les autres resteraient avec lui pour veiller à ses côtés sur Loann. Il ne la quitterait pas jusqu'au lendemain, sur le quai de la gare.

Loann se calma assez rapidement dans les bras de Sirius. Son étreinte la rassurait, elle savait qu'il ne la laisserait pas. Tant mieux, parce qu'elle s'en était bien rendu compte, elle ne pouvait désormais plus se passer de lui. Elle l'aimait. Elle l'aimait plus que sa vie même. Son cœur battait la chamade près de lui et il lui manquait quand elle n'était pas à ses côtés. Oui, c'était de l'amour, sans le moindre doute. Elle s'endormit dans ses bras.

Sentant que Loann s'était calmée, il la regarda tendrement. Son regard s'adoucit encore plus quand il vit qu'elle était endormie. Il se sentait bien avec elle dans ses bras, comme si il avait trouvé une partie de lui- même. Il la serra tendrement puis la souleva dans ses bras et sortit de la salle et, suivit de ses amis, se rendit dans la salle commune des lions où ils s'installèrent confortablement dans des fauteuils près du feu. Loann était toujours endormie dans les bras de Sirius qui ne la lâchait pas une seconde.

Le lendemain, ils partirent en direction de la gare de Pré au lard main dans la main et ne se séparèrent que sur le quai. Mais, voyant l'expression de la belle-mère de Loann quand elle la vit, Sirius ne voulut pas se séparer d'elle.

- Loann, ne me dit pas que c'est elle ta belle-mère...
- Si, malheureusement...
- Mais on dirait qu'elle te hait.
- C'est le cas...

Elle s'éloigna tristement de Sirius mais ce dernier ne voulut pas la lâcher et la retint par la main, puis, sous le regard attendrit des parents de James lui dit :

- N'y va pas... Reste avec moi.
- Je ne peux pas Sirius...
- Je n'aime pas comme elle te regarde, cela ne laisse rien présager de bon.
- Rien n'est jamais bon quand je suis seule avec elle. Mais ne t'inquiète pas pour moi.

Elle tentait de le rassurer lui autant que de se rassurer elle. Elle n'aimait pas sa belle-mère et la perspective de passer ses vacances de noël seule avec elle ne présageait rien de bon. Loann, tu te dépêches un peu, je n'ai pas que ça à faire. Loann soupira et embrassa Sirius sur la joue, juste au coin des lèvres :

- Joyeuses fêtes.

Puis elle s'éloigna de lui et se dirigea vers sa belle-mère, la mort dans l'âme. Elle se retourna pour le regarder une dernière fois et lui sourit, juste avant de passer la barrière magique les séparant du monde moldu.
Comme d'habitude, j'aimerais savoir si vous avez aimé. Alors... reviews reviews....