Blabla de moi : Voilà, dixième chapitre, un peu plus long que les autre, je m'en excuse, lol. Je vous le met aussi plus tôt que prévu pour deux raison. Je pars en vacance la semaine prochaine et je ne pourrais donc pas mettre à jour et puis, il faut avouer, et j'en suis très étonnée, je suis en avance dans les chapitre... Je suis en train d'écrire le 13ème. Mais là, je fais une petite pause parce que je sais pas trop comment continuer... Lol... Mais ça va venir. En tout cas, je suis ravie que vous aimiez, moi, en ce qui me concerne, je suis assez fière de moi... Même si je le maintiens, cette histoire ne vaut pas Souffrances... Mais j'adore ce chapitre. Vraiment, alors, dites moi ce que vous en pensez, review reviews, vous savez que j'adore ça...

Greenouille : Merci pour cette longue reviews, je me demande même si t'as pas battu le record détenu jusqu'alors par ana. Faudra que je vérifie. Lol. Je sais que j'ai été cruelle, mais c'est fait exprès. Pour que t'obliger à venir lire la suite. Mdr.... Je te rassure, pour l'instant dans l'histoire, Sirius ne souffre pas trop. Et puis, il y a Loann qui est là pour s'occuper de lui. Pauvre petit bouchon, je vais le plaindre tiens.... N'empêche, j'aimerais bien être à la place de Loann moi... (Rêve)...

Sln : J'aurais pu, mais non, pas de belle-mère dans ce chapitre... Ca aurait tout gâché, t'imagine, une sale tête comme elle dans un moment aussi romantique... Lol. Vraiment ça aurait gâché le tableau. J'espère que tu ne seras pas trop déçue quand même... Et puis, il y aura Aaron dans ce chapitre. Je l'aime bien aussi celui-là...

USHermy : Sans déconner, il y a qu'un seul village sorcier en Angletterre ? Mince, c'était pas prévu ça. Zut... Désolée... Tu m'en veut pas trop ??? Et puis, on a qu'à dire que dans cette fic, il y en a deux de village sorcier... (voir même plus, on sait jamais....)

Biz à toute. Merci d'avoir reviewer, mais vous avez encore du travail... Je suis boulimique de reviews alors écrivez, écrivez... Lol.

Jess

Disclamer : Rien n'est à moi, tout est à JKR (et tant mieux je suis beaucoup moins douée qu'elle). J'écris pour le plaisir et n'en tire aucun profit à part la satisfaction de savoir que ça vous a plu...
Chapitre 10 : Le mariage de l'ombre et de la lumière

Loann ouvrit les yeux douloureusement. Tout son corps la faisait souffrir. Sa belle-mère lui faisait subir le doloris à intervalles réguliers. Elle se surprenait à rester lucide alors que beaucoup auraient déjà perdu la raison. Elle essaya de se relever sur un coude. Peine perdue, cet effort failli lui arracher un hurlement. Elle avait mal, tellement mal que sa douleur s'évacuait de sa peau par tous les pores. Elle suait sous cette douleur lancinante, mais cela n'avait comme effet que de l'avoir rendue malade car l'air qui l'environnait été froid, très froid. Elle aurait tout donné pour se retrouver au chaud près d'un feu, entourée par la chaleur de celui qu'elle aimait.

- Sirius, viens me chercher. Je t'en prie...

Elle pleurait. Elle avait peur. Peur d'être oubliée par ses amis. Et son père, comment allait-il ? La dernière fois qu'elle avait eu de ses nouvelles il était encore dans le coma et on avait ouvert son testament. Se pourrait-il qu'il soit mort ?

- Papa, gémit-elle en pleurant. Sirius... Venez m'aider.

Elle était couchée sur le côté, incapable du moindre mouvement. Elle ferma les yeux, incapable de lutter davantage contre la douleur. Dormir, elle voulait dormir, elle était si fatiguée. Elle les rouvrit aussitôt, troublée par un détail qui ne l'avait d'abord pas frappée. Cette pièce dans laquelle elle était lui était totalement inconnue. Etait-elle encore chez elle ? Qui l'avait emmenée ici ? Elle ne se souvenait de rien, cela n'augurait rien de bon. Et, il n'y avait pas de porte. Où était-elle ?

Soudain, un mur se déroba. Un passage secret ? Elle commença à se recroqueviller sur elle-même, comme pour se protéger de ce qui allait suivre. Une ombre se profilait dans l'entrebâillement, ce n'était pas un homme, la silhouette avait de grandes oreilles.

- Twiny ?

Oui c'était elle. C'était elle qui l'avait cachée ici ? Un immense espoir lui saisit le cœur. Il retomba aussitôt. Twiny était suivit d'un énorme chien noir aux poils longs. Le chien s'avançait vers elle. Quand l'animal la vit, allongée sur le sol, incapable de bouger, il poussa un faible gémissement. Et sous les yeux ébahit de Loann se transforma en homme.

- Sirius ?
- Loann, qu'est-ce qu'elle t'a fait !!!!
- Sirius tu es là, c'est bien toi ?

Loann pleurait, elle était sauvée, il ne l'avait pas abandonnée. Twiny se sauva rapidement par le mur encore ouvert en les laissant seuls. Sirius se précipita vers Loann et s'agenouilla auprès d'elle, le visage déformé par l'inquiétude. Il la prit doucement dans ses bras, comme si elle était la plus précieuse et la plus fragile des choses sur cette terre. Il la serra tendrement contre lui. Elle était gelée, il le sentait à travers ses vêtements. Elle était complètement frigorifiée. Sa robe était déchirée à plusieurs endroits. Et, en regardant sa peau, Sirius fut prit d'un accès de rage qu'il n'avait jamais connu jusqu'alors, elle était couverte de bleu. Son beau visage était marqué par la souffrance. Et il ne savait pas comment la tenir pour ne pas lui faire plus de mal. Il se découvrit de sa cape et l'en entoura. Il la regarda à nouveau dans les yeux, il y décela une étincelle d'une douceur infinie. Lui était-elle destinée ?

- Uu es venu me chercher ?
- Je n'aurais jamais du te laisser.
- Tu ne savais pas ce qui allait se passer.
- J'aurais du venir te chercher plus tôt, dès que tu ne répondais plus à mes lettres. Pardonne moi...
- Tu n'as rien à te faire pardonner.
- ...
- Tu es venu me chercher...
- Je serais mort s'il l'avait fallu.

Loann sentait ses forces la quitter peu à peu. Mais elle comprit et accueilli ces derniers mots comme un cadeau du ciel. Sirius, son Sirius l'aimait. Que demander de plus ? Ses forces l'abandonnaient. Elle leva une main pour caresser le visage de Sirius, mais elle retomba avant d'arriver à son but. Loann pleura. Elle n'allait plus tenir longtemps.

- Sirius... Je t'aime.

Puis elle perdit connaissance. Sirius la serra encore plus dans ses bras. Il pleurait, le visage enfuit dans le cou de celle qu'il aimait. Elle lui avait enfin dit les mots qu'il désirait tellement entendre. Elle les lui avait dit. Elle ne devait pas mourir. Elle ne pouvait pas mourir, pas maintenant. Il devait se ressaisir et transplaner à Ste Mangouste de toute urgence. Il respira un bon coup et passa un bras sous les jambes de Loann puis la souleva. Il fut frappé par sa légèreté. Elle avait dû perdre plusieurs kilos.

- Accroche toi, ma belle. Accroches toi. Ne me fait pas ça. Ne me laisse pas.

Il se concentra et disparut.

Il réapparut dans le hall de l'hôpital. Il était en pleine effervescence. Le jour devait s'être levé depuis longtemps déjà. Il regarda autour de lui à la recherche d'un médecin quand il vit au bout du couloir une silhouette familière. Une robe de sorcier bleue nuit. De longs cheveux blancs, une longue barbe blanche. Dumbledore. Il se précipita vers lui avec son doux fardeau dans les bras.

- Professeur Dumbledore !
- Mr Black, que faîtes vous là, hors de Poudlard ?
- Vous me mettrez une retenue plus tard, mais là, il y a urgence...

Il réajusta Loann dans ses bras, attirant le regard du vieux directeur.

- Miss Stone ? Oh mon dieu ! Suivez moi...

Il se précipita vers la chambre du capitaine des aurors, le père de Loann. Il n'était pas médecin, comment voulez vous qu'il l'aide. Sirius se senti agacé, chaque minute comptait, pourquoi aller voir son père. Mais il le suivit quand même.

Quand il entra dans la chambre, le père de Loann vit sa fille et voulu se lever tant bien que mal, mais retomba vite fait, il était encore faible. Mais autour de lui, plusieurs personnes s'afféraient. Voyant qu'il portait une personne grièvement blessée, ils s'approchèrent de Sirius qui resserra encore son emprise sur Loann. Le professeur Dumbledore prit la parole.

- Allons Monsieur Black. Posez Loann sur ce lit. Ce sont des médicomages. Parmi les plus réputé. Elle est entre de bonnes mains.

Sirius acquiesça et fit le tour du lit puis y posa délicatement son fardeau. Le père de Loann qui regardait toute la scène eut un regard attendrit quand il vit la main de sa fille serrer la chemise de Sirius comme si sa vie en dépendait. Sirius déposa ensuite un baiser sur son front. Elle était toujours inconsciente. Il s'éloigna ensuite du lit pour laisser les médicomages travailler.

Ceux-ci tirèrent le rideau, la cachant à sa vue. Il baissa la tête et sentit soudain la fatigue le gagner. Il n'avait pas dormi de la nuit et dormait mal depuis plusieurs jours. Cela commençait maintenant à se faire ressentir. Il recula jusqu'au mur et se laissa glisser contre celui-ci puis prit sa tête dans ses mains. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues. Il les essuya d'un geste rageur. Le père de Loann s'était levé et, appuyé sur une canne, s'avança vers lui. Il s'assit à ses côtés et lui posa une main sur le bras.

- Tu n'as pas à te sentir coupable. Tu lui as sûrement sauvé la vie. Je t'en suis reconnaissant à vie.
- Cela n'aurait jamais dû arrivé.
- Tu as raison. Et je suis le seul à blâmer. C'est moi qui ai épousé cette femme. Je me demande encore pourquoi. Sûrement par dépit après avoir perdu celle que j'aimais.
- Je savais que quelque chose comme ça allait arriver. Je n'aurais jamais dû la laisser partir en vous sachant ici.
- Tu n'as pas à te sentir coupable.
- Je me sentirais toujours coupable si on touche à un seul de ses cheveux. Cela voudrait dire que je n'aurais pas su la protéger. Je fais le serment que je m'emploierais à la protéger, le reste de ma vie.
- Tu l'aimes à ce point ?
- Je l'aime plus que ma vie. Je préférerais mourir plutôt que de vivre sans elle.
- Et elle préférerait que tu vives pour elle, pour qu'elle puisse vivre à travers toi, à travers l'amour que tu as pour elle. Elle t'en voudrait énormément si tu venais à mourir à cause d'elle.

Sirius le regarda. Et à son grand étonnement, le capitaine des auror se mit à rire.

- Je viens de comprendre les allusions qu'elle faisait dans ses lettres lorsqu'elle m'écrivait. Le mariage de l'ombre et la lumière. Elle est vraiment amoureuse de toi tu sais. Qui aurait cru ça ? Une Stone et un Black qui s'aiment. Je n'aurais jamais cru vivre assez vieux pour voir ça. Mais maintenant que je te connais, je ne peux que l'approuver.

Sirius eut un léger rire à son tour

- C'est ça. Rie Sirius ! Elle a horreur de la tristesse.
- Je sais, elle est toujours de bonne humeur. Elle pleure rarement. Elle est forte.
- Elle est moins forte qu'elle en a l'air. Elle a besoin d'aimer et d'être aimée. Loann est dépendante de l'amour. Elle a énormément de douceur et d'amour à donner. Elle m'en donne beaucoup, mais je suis rarement près d'elle.
- Elle vous aime beaucoup. Il y a un mélange d'amour et d'admiration quand elle parle de vous. Ses yeux s'illuminent. Et elle en est encore plus belle, si c'est possible.
- M'est d'avis qu'il se passe la même chose quand elle parle de toi.

Sirius rit de bon cœur cette fois.

- Je suis en train d'imaginer la tête de ma mère quand je lui dirais que je suis fous amoureux de votre fille, je me réjouis d'avance.
- Tu es différent des Black que je connais.
- J'ai quitté ma famille l'an dernier pour aller vivre chez James Potter, mon meilleur ami. Ma famille me déteste, je suis un peu le canard boiteux de la famille, accepté à Gryffondor, je hais la magie noire, même si je dois avouer, il m'arrive d'utiliser quelques sorts qu'ils m'ont appris pour monter des mauvais coups contre les Serpentards. Mais je pense qu'on va arrêter ça...
- Pourquoi donc ?
- Disons, que mon frère, un Serpentard, m'a fait subir le même sort que vous, poison en moins. C'est grâce à Loann que je suis encore en vie. Elle m'a sauvé... Mon corps au même titre que mon âme...

Le père de Loann sourit. Oui, il était vraiment amoureux de sa fille. Et elle était en de bonne main. Ce jeune homme la protégera, il n'avait rien à craindre de ce côté-là. Le mariage de l'ombre et de la lumière. Et puis, fallait l'avouer, côté beauté, ils allaient vraiment bien ensemble. Mon dieu, leurs enfants vont faire des ravages. Le capitaine Stone rit !!!

Le Professeur Dumbledore avança vers eux.

- Loann est hors de danger. Les médicomages vont la garder quelque temps ici en observation.

Sirius soupira, soulagé. Et s'adossa contre le mur.

- Maintenant Mr Black, il serait bon que vous rentreriez au château.
- Non, je reste avec elle.
- Je ne tolérerais pas de contradiction là-dessus. Vous n'étiez déjà pas sensé vous échapper. Estimez-vous heureux que je ne vous renvoie pas.
- Bien professeur.

Puis il rajouta avec un clin d'œil...

- Maintenant, rien ne vous empêche de vous évader la nuit et de revenir le matin... Ca personne ne pourra s'en rendre compte n'est-ce pas, du moment que vous êtes en état de suivre les cours ?

Sirius sourit à son directeur puis prit le portoloin que lui tendait Dumbledore.
Alors, alors, vous en avez pensé quoi????