Blabla de moi : Arf, je sais pas ce que j'ai, mais en ce moment, je manque d'inspiration pour mon blabla. Je sais plus quoi mettre. M'enfin, je vais commencer par vous dire pourquoi je les ai séparé. Attention, grande révélation... Je n'en ai aucune idée. Ptdr. Non, j'déconne. En fait, je me disais, que si y avait pas d'épreuve sur leur chemin, ils allaient rapidement se lasser de s'aimer. Et puis, c'est aussi une manière pour moi d'exorciser le mal qu'un mec m'a fait. Pauvre Loann. Elle souffre autant que moi. Et vous pouvez me croire, s'entendre dire par l'homme qu'on aime : Ne m'adresse même plus la parole, c'est un vrai coup de grâce. Ca vous met à terre pendant quelque temps. Et il faut beaucoup de soutien pour se relever. Maintenant, est-ce que Loann aura tout le soutien dont elle a besoin ? A votre avis ? Oui ? Non ? Moi je vous dirai rien, il faut lire. Lol

Agua : Je suis vraiment contente de te revoir. Je sais je l'ai déjà dit. Mais je radote souvent. Lol Je suis ravie que le prénom de Loann te plaise. Je me suis vraiment cassé la tête pour le trouver. J'ai cherché pendant deux jours entiers, avant de me rendre compte que le prénom qui me plaisait le plus était sous mes yeux depuis la première heure de recherche. Ah... La petite boite de Sirius, tu es la seule à l'avoir remarquée. Elle n'est pas perdue, t'inquiète pas... Lol.

Sln : Ben oui, Sirius travaille. Lol, grande révélation, en fait, il était bosseur. Mdr. Non mais en fait, c'est plutôt comme ça que je le vois. Bon, pas bosseur à ce point non plus. Mais tout de même. Dans certaines fics, il est présenté comme l'idiot et le clown de service... Ca m'énerve, c'est pas comme ça que je le vois. Pour moi, il est calme, du moins quand il ne prépare pas de sale coup à l'encontre des Serpentards. Et puis non t'es pas maso de lire ma fic. C'est moi qui suis sadique de l'écrire. Lol Et j'espère bien que tu mettras la suite de ta fic rapidement, parce que je l'aime beaucoup et que j'ai plus rien à lire.

USHermy : Rigole pas, mais j'ai eu très peur en lisant ta review... Ca va pas de crier comme ça. Mdr. Et puis j'ai eu peur parce que j'ai cru que t'avais pas aimé. Mais apparemment si. Enfin, j'espère ne pas me faire des idées. Je suis désolée pour la longueurs des chapitres, mais j'arrive décidemment pas à faire plus long. Ouinnnn !!!! Je suis triste. Et oui je les ai séparé, mais l'explication est plus haut. M'en veut pas (je me fais toute petite là...)

AhhHHHH : Pourquoi penses-tu qu'elle va mourir ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Une raison particulière où juste un pressentiment ? En tout cas, je ne dirais rien, pour que tu continues à lire.

Baby girl : Comment ça je suis cruelle (sourire sadique) . Non, si c'est vrai, je suis cruelle. Mais Sirius n'est pas au bout de ses peines. Pauvre petit bouchon, va. Mais je l'aime, faut pas croire le contraire. C'est mon Dieu à moi. Lol.

Greenouille : C'est moi où tu ne m'as pas laissé de reviews pour le chapitre précédent ??? Snifff... Je vais pleurer moi maintenant. Mais promis, je ne vais pas me steckhaché, même si je sais que tu auras encore plus envie de me lancer le doloris qui te démange déjà. En tout cas la voilà la suite. Mais sois clémente avec moi. Sinon, tu vas devenir comme la belle-maman de Loann et tu vas finir comme elle à Azkaban. Mdr.

Ben voilà, 6 revieweuses pour le chapitre précédent, j'espère en avoir autant, et peut-être même plus pour ce chapitre. Alors à vos claviers. Mais pas trop de Doloris hein, sinon, je pourrais plus écrire tellement j'aurais mal. Lol. Bonne lecture et me maudissez pas trop. Biz Jess

Disclamer : Rien n'est à moi, tout est à la fabuleuse JKR. J'écris pour le plaisir et n'en tire aucun profit si ce n'est la satisfaction de savoir que ça vous a plu.


Chapitre 15 : Appel à l'aide

Deux semaines. Cela faisait deux semaines qu'il l'avait quittée. Cela faisait deux semaines qu'elle souffrait. Sirius et elle était dans la même école, et, de ce fait, ils se croisaient souvent. Et, comme à chaque fois, Sirius était entouré d'amis et ne lui adressait pas un regard. Elle, elle était devenue la bête noire de tout le collège, le souffre douleur, celle que l'on accusait de tout. Plus Sirius était entouré, plus elle s'isolait, se refermant sur elle-même, refusant le contact de qui que ce soit. Elle ne voulait plus que l'on profite de sa naïveté. Mais, malheureusement, elle perdait peu à peu tout son entrain, toute sa joie de vivre.

Sirius, lui, avait en apparence reprit ses habitudes d'avant Loann. Il sortait avec beaucoup de fille, en changeait très souvent, et s'arrangeait toujours pour qu'elle le voie les embrasser. En ce moment, il sortait avec une Serdaigle de son année. Elle s'appelait Lydia. Avant, elle s'entendait bien avec Loann, mais depuis que ça s'était passé, Loann s'était vue rejetée, haïe par toutes les filles de l'établissement. Par contre, tous les garçons ne voulait qu'une chose : être avec elle, car après tout, la rumeur disait qu'elle était une fille facile, qui couchait avec tout le monde, et qui avait même trompé Sirius Black, le plus beau garçon de l'école.

Loann se sentait blessée, trahie. Elle avait accordé sa confiance à David, lui confiant ses chagrins, sa peine d'être un peu délaissée par Sirius, au profit de ses études. Lui s'en était servi pour fomenter des rumeurs totalement infondées, mais pourtant impossible à défaire. Elle ne savait plus quoi faire. Alors, elle s'isolait, refusant de parler à quiconque. Elle restait seule, allant même jusqu'à rechercher l'isolement pour ainsi éviter les calomnies de ses condisciples.

Loann était dans son lit, revoyant pour la énième fois sa journée défiler dans ses yeux. Elles se ressemblaient toutes. Elles ne variaient jamais. Et c'est le soir qu'elle redoutait plus que tout. C'était ça le plus dur : le soir, dans le dortoir qu'elle partageait avec Lydia. Celle-ci prenait un malin plaisir à raconter ses frasques avec Sirius, de dire combien il était adorable, beau, tendre, drôle, affectueux. Elle criait ses qualités et vantait ses prouesses sexuelles. Et, comme à chaque fois, le récapitulatif de la journée de Loann se terminait invariablement sur le coup de grâce qu'il lui avait porté. Ces paroles qui ne la quittaient plus :

- Ne m'adresse même plus la parole.

Loann n'en pouvait plus. Elle souffrait. Et attendit d'être sûre que tout le monde soit endormi pour laisser aller sa peine. Et elle pleura, étouffant ses cris de détresse dans l'oreiller. Elle pleura tout son soûl, gémissant, pleurant son nom :

- Sirius...

Sirius, son étoile du berger. Il lui montrait la voie qu'elle devait suivre. Quand elle était avec lui, tout son avenir semblait tracer, à ses côtés. Seulement, depuis qu'ils étaient séparés, la lumière qui éclairait son futur s'était éteinte. Elle était dans le noir le plus complet. Elle finit par s'endormir.

Il était devant elle, il lui tournait le dos, comme souvent maintenant. Elle coura vers lui, en l'appelant de toutes ses forces. Elle devait le rejoindre, elle devait le rattraper, mais il semblait si loin maintenant, tellement loin. Elle courait, lui marchait, et pourtant, la distance qui les séparait s'agrandissait encore, comment était-ce possible. Elle criait son nom. On la retenait, lui tenant les bras, elle se débattait comme une forcenée. Il ne l'entendait pas, ne se retournait pas, ne la regardait plus, ne lui souriait plus. Il marchait, continuant dans sa voie. La distance cessa enfin d'augmenter, il s'était arrêté. Soudain, Sirius sortit sa baguette. Elle arrêta de se débattre. Il y avait quelqu'un qui lui faisait face à Sirius, le visage cagoulé. Il le menaça et Loann sentit son cœur se serrer sous le pressentiment qu'elle ressentait. Elle se débattit encore plus et finit par se libérer. Trop tard. L'individu masqué avait déjà prononcé le sort. Elle ne discerna pas l'incantation, mais vis avec horreur le corps de Sirius tomber à terre.

- NONNNNNNNNNNNNN

Elle se réveilla en sursaut. Elle suait, mais grelottait de froid. Sirius, elle avait vu Sirius mourir. Un cauchemar. Elle avait fait un horrible cauchemar. Elle regarda autour d'elle. Il faisait nuit noire. Ses camarades de chambre ne s'étaient pas réveillées. Elle n'avait peut-être pas crié alors... Elle regarda son réveil... Deux heures du matin. Elle avait dormi une heure, et, même si elle se sentait fatiguée, elle savait qu'elle ne pourrait pas se rendormir. Elle l'avait vu tomber. Elle l'avait vu mourir. Non, il ne pouvait pas mourir.

Elle se leva, passa une cape et sortit du dortoir. Elle entra dans la salle commune, elle était déserte, ce n'était pas étonnant vu l'heure tardive. Elle s'assit dans un fauteuil près de l'âtre et regarda la danse des flammes.

Le soir du 14 février, Sirius était courbaturé et blessé à la joue. Elle avait insisté pour qu'il aille voir l'infirmière et, au retour de l'infirmerie, il l'avait coincé contre un mur, au quatrième étage du château, tout près de la tour nord, contre un tableau d'un couple amoureux. Il l'avait alors embrasser, le plus tendrement possible. Puis, quand ils eurent rouvert les yeux, ils se trouvaient dans une autre pièce. Ils avaient mis du temps avant de comprendre qu'ils étaient passés à travers le tableau, qui avait perçu entre eux un amour pur et sincère. La pièce n'était pas grande et comportait simplement un grand lit, une table et un canapé près d'une cheminée. Un feu brûlait dans le foyer. Sirius l'entraîna près du feu et s'assit par terre contre le canapé et fit signe à Loann de s'asseoir à ses côtés. Seulement, Loann avait choisit une autre place et s'était assise entre les jambes de Sirius et l'avait embrassé, lui faisant clairement comprendre ce qu'elle voulait.

- Loann... Je ne veux pas que tu te sentes obligée...
- Je ne me sens pas obligée.
- Mais tu es...
- Vierge ? Oui je le suis. Et c'est à moi de déterminer à qui offrir ma virginité. C'est toi que je veux Sirius. C'est toi que j'ai toujours voulu et je t'attendais.
- Loann...
- Beaucoup pourront penser que un mois n'est pas assez avant de passer à l'acte. Je répondrais que c'est amplement suffisant. Aujourd'hui, j'ai pris conscience d'une chose. Je n'ai jamais eu aussi peur de perdre quelqu'un. De toute ma vie. Sirius, j'ai eu peur de te perdre toi. Tu m'es vital, je ne pourrais plus me séparer de toi, je ne pourrais plus vivre sans toi. Je t'aime.

Elle lui avait soufflé ces derniers mots. Comme une confidence, procurant de délicieux frissons à l'homme qu'elle aimait. Il la serra contre lui, l'embrassant passionnément. Il la coucha sur le tapis devant la cheminée et entreprit de la dévêtir. Quand il lui eut fait l'amour, il prononça enfin les mots qui n'avaient encore jamais franchis ses lèvres.

- Je t'aime.

Loann pleurait dans le fauteuil de sa salle commune. Elle avait offert à Sirius ce qu'elle avait de plus précieux. Elle avait fait de lui le dépositaire de son cœur. Elle était recroquevillée sur elle-même pendant qu'elle revoyait ce si doux souvenir. Elle s'était recroquevillée sous la douleur de la douceur et de l'amour qui émanait de ce souvenir. Les souvenirs, c'était désormais tout ce qui lui restait de lui.

Le lendemain, Loann se réveilla tôt et entreprit de finir ses devoirs pour la journée, elle n'avait pas eu ni l'envie ni la motivation pour les terminer la veille. Quand elle eut finit, elle rangea ses affaires dans son sac et monta se laver et s'habiller, puis descendit dans la grande salle. Seulement, à son plus grand désespoir, elle descendit en même temps que Lydia, qui une fois arrivée dans la grande salle, se jeta au coup de Sirius, qui l'embrassa. Loann ressentit cela comme un coup de poignard au cœur. Elle entendit son cœur se briser à nouveau. Comme à chaque fois. Ses yeux se remplirent de larmes. Elle sortit de la salle en courant, sans manger. Les dernières paroles que Sirius lui avait adressées résonnant dans sa tête :

- Ne m'adresse même plus la parole.

Elle ne mangeait pratiquement plus depuis qu'ils étaient séparés, elle avait maigri, beaucoup. Certains ce demandait même comment elle faisait pour tenir debout. Elle se dirigea en courant dans les toilettes des filles de Mimi Geignarde, elle se précipita au fond des toilettes, face au miroir au dessus des lavabos. Elle leva la tête et se vit : les yeux rouges, les traits tirés par la fatigue. Elle vit en elle, une fille brisée. Elle avait fait du mal à Sirius, l'homme qu'elle aimait plus que tout. Son Sirius. Elle avait vu la peine dans ses yeux. Cette vision datait de deux semaines mais elle ne la quittait pas. Elle se détestait, elle se haïssait pour ça. Puis elle revit son rêve. Son corps qui tombait. Et elle qui était restée sans rien faire. Elle n'avait pas su le protéger. Elle se haïssait. Elle ne voulait plus se voir. Elle leva à nouveau le visage et se regarda. Elle pleurait toujours. Elle avait maigri. Elle se reconnaissait à peine. Elle ne voulait plus se voir. Elle ne voulait plus voir celle qui avait fait souffrir Sirius. Elle leva les deux poings et frappa le miroir, qui se brisa.

Elle ressentit une vive douleur sur les tranchants de ses mains. Elle les regarda : elle saignait. Le sang coulait beaucoup. Le miroir était brisé, en morceau. Elle regarda à nouveau ses mains. Le sang la fascinait. Son regard glissait sur les débris du miroir. L'un des morceaux était très tranchant. Elle leva à nouveau les yeux vers le miroir brisé. Elle voyait encore quelques parcelles de son visage. Elle ferma les yeux. La dernière image de son rêve lui revint en mémoire. Elle avait perdu Sirius. Elle l'avait perdu, lui, sa raison de vivre. Elle saisit le morceau de miroir. Elle voulait avoir mal. Mal pour oublier la douleur de son cœur. Elle se dirigea vers le dernier des toilettes. Mimi Geignarde était sortie des siens pour regarder celle qui avait fait tout ce bruit. Quand elle vit Loann, elle sourit devant la souffrance qui émanait de la jeune fille. Loann se recroquevilla contre le mur sous la fenêtre. Elle regarda le morceau de miroir qu'elle tenait dans sa main. Elle l'appliqua contre son poignet et ferma les yeux.

Quand ils entrèrent dans les toilettes une demi heure plus tard, Lily et James, partis à la recherche de Loann, la découvrirent recroquevillée sur elle-même, au fond des toilettes, endormie sous les rires moqueurs de Mimi. James, qui avait encore des soupçons vis-à-vis d'elle, effaça de son esprit toute trace de doute. Loann n'aurait jamais pu tromper Sirius, pourquoi donc l'avait-il cru ? Il n'avait jamais vu quelqu'un souffrir autant. Ils s'approchèrent d'elle, son visage était marqué de larme, serein. Soudain, Lily cria. James regarda de plus près. Du sang coulait. D'où venait-il. Il posa une main sur l'épaule de Loann, elle tomba à terre, laissant échapper un débris de miroir. Elle s'était entaillé le poignet. Sa robe était couverte de sang. Elle en avait perdu beaucoup. James la regarda les yeux écarquillés d'horreur pendant encore une fraction de seconde. Puis se pencha, la souleva facilement et se précipita vers l'infirmerie, Lily sur ses talons.

- Loann, je sais que tu souffres, mais tiens bon, je t'en supplie tiens bon.


Bon, je me répète, je sais, mais me faite pas trop soufrir s'il vous plait (sourire très innocent). En tout cas... Reviews reviews. Il suffit d'appuyer sur le petit bouton en bas à gauche. Lol A la prochaine. Jess