Blabla de moi : Voilà, on y arrive, c'est le chapitre le plus longtemps jusqu'à maintenant. Mais je suis au regret de vous dire que c'est l'un des derniers. J'arrive malheureusement au bout de ma deuxième fic. Je suis contente que ça vous ai plu. En plus, j'ai eu plus de reviews que pour Souffrances, même si en ce qui me concerne, Souffrance est encore la fic que je préfère. C'est la première que j'ai écrite, également inspirée de mes songes et de mon histoire à moi. Bon, je n'irai pas non plus à dire que c'est une autobiographie... Mais bon, j'aimerais bien, rien que pour être mariée à Sirius... En tout cas, certaines d'entre vous ont deviné ce qui allait se passer, et ce n'est pas joyeux joyeux, je vous préviens tout de suite, parce que quand même, le drame est mon genre de prédilection. Et je pense que je me débrouille pas mal côté drame. Non ??? Enfin, j'ai à nouveau eu plein de reviews, avec de nouveaux revieuwer(euse)s, et je suis très contente.

Greenouille : Oui tu es la première pour ce chapitre. Lol. Bon, je suis désolée, mais dans ce chapitre là, c'est de nouveau Sirius qui souffre, je suis désolée... Mais ils ont été heureux jusque là, faut bien que ça change, pas qu'ils s'endorment quand même, ça serait triste. Lol... Non, mais bon, comme dis, on approche du dénouement et comme dit, dans mes histoires, le dénouement est toujours triste... Ca a été le cas pour Souffrances, ça sera aussi le cas pour Pureté... Enfin, j'espère que t'aimeras quand même.

Sln : Moi aussi elle me fait mal Loann, mais bon, c'est pas ma faute, mais c'est la faute au gars qui m'a fait ça, et ça c'est retransmis sur Loann, tu comprends ??? Lol. Enfin, voilà la suite, encore quelques petits chapitres et c'est fini. Mais bon, je fais un effort pour la faire durer le plus longtemps possible encore. Mais je cherche en même temps des idées pour ma prochaine fic et faut pas que je mette tout dans celle là, qu'il me reste encore des portes à ouvrir après... Enfin, je sais pas si tu m'as compris là... Mais j'ai la flemme de relire. Mdr. En tout cas, je suis pressée de lire la suite de ton histoire.

Bee : Je sais, je suis cruelle avec Sirius, et encore, je me retiens, mais il n'a encore rien vu, le pauvre. Je suis désolée, me tapez pas... Mais bon, il n'est pas encore au bout de ses peines...

Mantéia : Youpi, j'ai une fan... Trop cool. Merci, je suis contente que tu aimes. Voici la suite, en espérant que tu ne révises pas ton jugement.

Julis : Désolée, mais je ne peux pas répondre à ta question, ça gâcherait le suspense. Mais je suis sure qu'avec ce que j'ai dit plus haut tu peux parfaitement répondre à ta question toute seule. Par contre, je ne pense pas continuer jusqu'à l'enfermement de Sirius, ça ressemblerait trop à Souffrances, et je n'ai pas envie d'être répétitive. Et je crois qu'ils n'auront pas le temps de se marier. Tu verras pourquoi si tu continues à lire.

bubblegum712 : du calme, du calme, là voilà la suite. Lol. J'espère que tu vas aimer aussi, n'hésite d'ailleurs pas à me reviewer, j'adore les reviews... (comment ça vous saviez déjà ???)

Agua : Loooool... T'es marrante toi, c'est bien, j'adore ça. Lol. Ca fait du bien de délirer de temps en temps, en ce qui me concerne, je délire trop souvent. M'enfin, c'est pas trop grave. Petite question : tu préfères cette fic ou Souffrances ? Je sais, je suis chiante avec mes questions... M'enfin, j'ai 20 ans, c'est pas maintenant que je vais changer. Lol. Ah, j'oubliais, la petite boite : plus de révélation à son sujet dans ce chapitre...

USHermy : Voilà, ce chapitre fait 5 pages de word en Times New Roman en taille 11. C'est le maximum que j'ai réussi à faire. Lol... J'espère que tu vas aimer. Lol. Moi j'aime beaucoup ce chapitre, mais c'est vraiment de plus en plus triste.

8 reviews. Je suis trop contente, continuez comme ça, on a dépassé le score de Souffrance. Youpi, allez, je vous invite, on va fêter ça, c'est ma tournée. Mais alors, cela veut-il dire que vous préférez Pureté du sang et pureté de l'âme à Souffrance ??? Lol. C'est pas grave. Mdr... Allez, je vous laisse. Pauvre petit Sirius. Il déprime. Mais pas touche les filles, c'est moi qui le console... Mdr. Bonne lecture. Biz à toutes. Jess

Disclamer : Rien n'est à moi, tout à JKR. J'écrit pour le plaisir et n'en tire aucun profit si ce n'est la satisfaction de voir que ça vous a plu.


Chapitre 16 : Ne m'abandonne pas.

Sirius était dans la grande salle. Cela faisait deux semaines qu'il avait rompu avec Loann. Cela faisait deux semaines qu'il avait repris ses bonnes vieilles habitudes dès le lendemain de sa rupture avec elle. Il ne voulait pas que l'on voit combien il était affecté par ce qu'il s'était passé. Il sortait en ce moment avec Lydia. Mais il ne l'aimait pas. Son cœur tout entier appartenait à Loann. Il en avait marre de jouer à cela. Il allait rompre avec Lydia aujourd'hui.

La grande salle était encore très peu remplie, il était encore très tôt. Il était fatigué. Il ne dormait pas très bien depuis qu'ils étaient séparés. A dire vrai, il ne dormait bien qu'avec elle. Il ne parvenait à dormir que quand elle était dans ses bras ou qu'il pouvait reposer sa tête contre sa poitrine si douce. Ils dormaient ensemble depuis qu'ils avaient trouvé cette chambre au quatrième étage du château. Leur temple. Le temple de Loann, la princesse de ses jours, la reine de ses nuits, la déesse de ses rêves. Elle occupait constamment son esprit, même lorsqu'il était seul avec Lydia. Elle non plus ne méritait pas cela.

Sirius avait bien vu que Loann souffrait depuis qu'ils avaient rompus. Elle était constamment seule, rejetée par ceux qui l'avaient acceptée au début de l'année. Sirius était plongé dans ses pensées, assis à sa place habituelle à la table des Gryffondor. Normalement, elle devrait être à ses côtés, à lui parler de tout et de rien, son sourire resplendissant dans la lueur matinale de la grande salle, illuminant le reste de sa journée. Seulement, depuis deux semaines, le sourire de son ange avait disparu, remplacé par une aura de tristesse. Comment en étaient-ils arrivés là ??? Tout allait si bien avant.

- Loann...

Il se leva, voulant remonter dans son dortoir, il n'avait pas envie d'aller en cours aujourd'hui, en fait, il n'avait envie de rien... Lily et James arrivèrent, bras dessus bras dessous. Il leur sourit. Il les enviait. Lui et sa Loann ne pouvait plus faire ça. Il ne pouvait plus la tenir, il ne pouvait plus l'embrasser.

- Loann. Nom de dieu, sors de mes pensées... Laisse moi t'oublier.

Il reporta son regard vers l'entrée de la grande salle. Elle était là à l'entrée, gracieuse, belle, parfaite. Il la fixa, une lueur de douceur infinie dans le regard. C'est alors que quelqu'un se jeta à son cou et l'embrassa. Ce baiser... Loann ne l'embrassait pas comme ça. Loann avait un goût de pêche, Loann était douce. Ce baiser était trop brusque. Il ne ferma pas les yeux, il ne l'entoura pas de ses bras, attendant que cela passe. Il regarda celle qu'il aimait. Il vit ses beaux yeux bleus se remplir de larmes. Elle détourna les talons et s'enfuit en courant. Il saisit la taille de celle qui l'embrassait et la repoussa.

- Laisse moi...
- Mais Sirius.
- Laisse moi.
- Non... Je t'aime, tu ne comprends pas.
- Mais moi je ne t'aime pas. Va-t'en. Laisse moi.

Lydia parti dignement. Sirius s'en voulait. Il avait fait souffrir tant de fille comme elle. Mais pire que tout. Il avait fait souffrir Loann, sa Loann, celle qu'il aurait tant voulu ne jamais blesser. Il se laissa tomber sur une chaise à ses côtés, épuisé. Loann, elle est partie en pleurant. Il saisit sa tête dans ses mains. Il voulait disparaître sous terre, il l'avait fait pleurer. En y repensant, ce ne devait pas être la première fois. Il s'était toujours arrangé jusqu'alors pour embrasser des filles devant elle.

- Quel con j'ai été !!

Il mit sa main dans sa poche et en ressorti une petite boite. Il l'avait gardé depuis la Saint-Valentin. Il avait oublié de lui donner ce jour là. Vu ce qu'il s'était passé, c'était compréhensible. D'ailleurs, elle ne lui avait rien offert non plus. Si. Si, elle lui avait offert quelque chose. Le plus beau cadeau dont un homme puisse rêver. Elle s'était offerte à lui. Il ouvrit la petite boite. C'était un pendentif en argent. Une petite fée qui tenait un orbe bleu. La couleur de ses yeux. Une larme coula sur le bijou. Il pleurait ? Il toucha ses joues avec sa main, dans un geste hésitant. Oui il pleurait. Loann, c'était la deuxième fois qu'il pleurait dans sa vie, c'était la deuxième fois qu'il pleurait pour elle. Loann, elle était devenue sa raison de vivre. Elle lui avait appris tant de chose. La joie de vivre, la gaieté... Le bonheur d'aimer... Elle lui avait appris à dire je t'aime. Il lui avait dit je t'aime. Il l'avait dit, pour la première fois de sa vie. Jamais jusqu'alors il n'avait ressentit quelque chose au point de dire ces mots, ces doux mots. Je t'aime...

- Sirius ?

James l'appelait... Il ne répondit pas. Pourquoi répondre...

- Sirius tu vas bien ?

Toujours pas de réponse. La douce voix de Lily prit le relais.

- Si tu souffres autant pourquoi ne vas-tu pas lui parler ? Je suis sur qu'il ne s'agit que d'un malentendu.
- Lily arrête, tu l'as vu comme nous. Elle embrassait un autre garçon. Elle a trompé Sirius, il n'y a pas de doute à avoir.
- Je l'ai cru aussi. Mais contrairement à toi James, je l'ai observé depuis. Elle souffre énormément. Et puis, je la connaît bien, et en y repensant, je ne crois pas qu'elle ait pu tromper Sirius, ce n'est pas son genre. Et puis, Sirius, l'amour qu'elle éprouvait pour toi n'était pas feint. Elle t'aime. Il n'y a pas de doute à avoir. Il faudrait que l'on interroge quelqu'un pour en savoir plus.
- Qui ?
- Ce David, personnellement, je ne lui fait pas confiance. Tout le monde sait que Sirius n'aime pas être dérangé quand il travaille. Pourquoi lui l'avait fait ?
- Pour demander quelque chose à Loann.
- Précisément. Il lorgnait Loann depuis pas mal de temps vous ne trouvez pas. Et il a profité du fait que Sirius la délaissait un peu pour s'infiltrer entre eux.
- Quoi ? En entendant ces mots, Sirius sortit de son mutisme. - Je l'ai délaissée ???
- Ben, un peu... Tu bossais tout le temps. Pratiquement 24h sur 24. Et puis le soir, t'étais tellement crevé que tu te couchais dans le dortoir, tu n'allais même plus dormir avec elle. Elle m'a confié que la semaine qui a précédé cette fameuse journée à la bibliothèque, tu ne l'as pas prise dans tes bras, ni embrassée une seule fois. A dire vrai, elle voulait te mettre au pied du mur. Mais par peur de te perdre, elle ne l'a pas fait. Elle continuait de te soutenir malgré tout.

Sirius écarquilla les yeux. Il l'avait délaissée. Il remonta dans le temps et se remémora cette journée où elle l'avait rejoint à la bibliothèque. Il était tellement absorbé dans son travail qu'il n'avait même pas remarqué qu'elle s'était assise à côté de lui.

- Et merde !!! C'est moi qui l'ai envoyé le rejoindre.
- Ouais, on dirait qu'il avait prévu ta réaction...
- C'est de ma faute. Je l'ai perdue...
- Tu ne l'as pas perdue Sirius, vous vous êtes juste un peu éloigné c'est tout.

Sirius réalisa soudain quelque chose. Il se remémora les paroles d'Aaron puis celle que Loann lui avait dit le soir de la St Valentin :

- Loann est dépendante de l'amour. Elle a besoin d'aimer et d'être aimée.
- Tu m'es vital, je ne pourrais plus me séparer de toi, je ne pourrais plus vivre sans toi. Je t'aime

Il se leva brusquement.

- Il faut la retrouver.
- Mais on a cours...
- James, on a histoire de la magie. Et je dois avouer que j'ai peur de ce qu'elle pourrait faire dans l'état où elle est...
- Mais Lily...
- Si tu le veux tu n'as qu'à aller en cours. Moi, je vais chercher Loann avec Sirius.

James se rembrunit en murmurant un vague :

- J'viens avec vous...

Sirius n'attendit pas plus longtemps pour sortir en courant de la Grande Salle. Il stoppa net. Par où commencer à chercher ? La salle commune des Serdaigle, les toilettes, sa salle de classe, les cinquièmes années de Serdaigle avait cours de soin aux créatures magiques. Il sortit du château vers le parc en ouvrant les portes à la volée. Près de la forêt interdite, un attroupement d'élève. Sirius se précipita dans cette direction pendant que Lily allait voir dans la salle commune des Serdaigle et James à la bibliothèque. Sirius courait aussi vite que possible, tendant d'échapper à l'inquiétude et la culpabilité qui enserrait son cœur comme un étau.

Ils se retrouvèrent dans l'entrée un quart d'heure plus tard, bredouille. Sirius sentait son inquiétude grimper encore pour atteindre des sommets.

- Cherchez la encore, n'importe où, mais je vous en prie cherchez la.
- Où vas-tu Sirius ?
- Dans la chambre qu'on partageait. On se retrouve ici dans un quart d'heure. Si on n'a rien trouvé on préviendra Dumbledore.

Et Sirius détalla. Pendant que James et Lily partaient dans une autre direction. Sirius couru au quatrième étage. Loann. Mon Dieu, faite qu'elle soit vivante, que tout cela ne soit qu'une idée. Il voulait tant la tenir à nouveau dans ses bras. La serrer, ne plus faire qu'un avec elle. Il arriva devant le tableau, qui s'ouvrit devant lui. Il entra dans la chambre. Son temple. Il tomba alors à genou. Elle n'était pas là. Son dernier espoir s'envola en fumée. Combien de temps il resta là, ainsi, sans rien faire, immobile, à genou ? Il ne le savait pas. Il avait perdu toute notion du temps. Il priait, priait qu'on la retrouve saine et sauve. Il priait pour qu'il se fasse des idées. Il priait pour que tout ça ne soit qu'un cauchemar. Loann

- LOANNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!

Il frappa le sol de ses poings. Il devait se rendre à l'évidence, elle avait disparu. Soudain, le tableau pivota, laissant place à Dumbledore.

- Mr Black, vous êtes demandé à l'infirmerie de toute urgence. On vous y attend.

L'infirmerie ? Non, il avait mal entendu. Que s'était-il passé ? Il se releva péniblement et suivit son vieux directeur, tel un fantôme, appréhendant ce qu'il allait voir. Il arriva à l'infirmerie. Le directeur ouvrit la porte et s'effaça pour le laisser passer. James et Lily étaient déjà là. James avait du sang sur lui. Le cœur de Sirius se resserra encore. Il avança vers eux, qui n'osaient pas le regarder. Il avança jusqu'au rideau blanc tendu devant le dernier lit de l'infirmerie. Celui-ci s'ouvrit, découvrant le capitaine Stone. Aaron eut un regard pour Sirius, triste, absent. Il posa une main sur l'épaule du garçon et passa devant lui, dévoilant ce que Sirius redoutait tant. Il tomba à genou. Interdit. Loann. Elle était là, trop pâle dans ce lit trop grand. Sa Loann, couverte de sang.

- Pompom, dîtes-nous tout.
- Elle s'est taillé les veines, très profondément. Elle a perdu beaucoup de sang. La coupure doit daté d'il y a environ 15 minutes. Le sang qu'elle a perdu l'a affaiblie. Mais apparemment, elle était déjà très faible avant. A vue de nez, depuis la dernière fois que j'e l'ai vue, elle a dû perdre environ dix kilos, comme si elle ne mangeait plus. Ce qui ne fait qu'aggraver son état.
- Que peut-on faire ? demanda Aaron.
- Rien, malheureusement. Il faut attendre. Il faut qu'elle se batte.
- Mais si elle a tenté de se tuer c'est qu'elle n'a plus envie de se battre. Explosa le capitaine des auror. On ne peut pas la laisser mourir. Je m'y refuse.
- Je ne peux rien faire de plus Mr Stone, il faut attendre. Je suis désolée.

Le capitaine Stone était hors de lui. Il devait attendre, attendre que sa Loann meure. Sa fille, son unique fille. Il se retourna et fracassa la vitre de la pharmacie avec son poing. Il regarda Sirius à nouveau. Loann lui avait tout raconté. Comment avait-il pu croire une seule seconde qu'elle l'avait trompé ? Jamais elle n'aurait pu. Il le regardait, il n'avait pas bougé. Toujours à genou, les bras ballants, au pied du lit de Loann, muet, interdit, comme prisonnier d'un cauchemar. Car c'est cela qu'il vivait. Il le savait. Et malgré tout, Aaron ne pouvait pas lui en vouloir. La réaction du jeune homme était normale. Il avait cru avoir perdu Loann, c'était ce qu'il redoutait tant. Et en amour, on ne peux que croire ce qu'on voit, on ne réfléchi pas toujours. Il ne pouvait pas en vouloir à Sirius, il avait réagi de la même manière avec la mère de Loann. Il sorti de l'infirmerie, entraînant les autres, laissant Sirius seul avec Loann.

Le jeune homme resta encore immobile pendant quelques minutes. Incapable du moindre mouvement, comme foudroyé par cette vision. Loann, sa Loann, au porte de la mort, dans un lit beaucoup trop grand pour elle, beaucoup trop blanc aussi, rehaussant la pâleur du visage de son ange. Il se releva péniblement, difficilement, les yeux fixés sur elle, ne voulant croire à ce qu'il voyait. Il vivait dans un cauchemar. Il en était prisonnier. Il devait se réveiller. Il s'approcha d'elle, et s'assit sur le lit. Il saisit sa main, elle était gelée, il la saisit des deux mains, cherchant à la réchauffer un tant soit peu. Il la regarda, lui caressa le visage, doucement, tendrement. Sa peau était si douce. Il l'appelait.

- Loann... Loann... Réveille toi je t'en prie... J'ai été stupide, pardonne moi, je n'aurais jamais du croire ce que j'ai vu. On aurait du parler toi et moi... Je t'ai délaissée... Pardonne moi pour ça aussi. Je ne m'en rendais même pas compte, j'ai honte... Si tu savais ce que j'ai honte... Tu as dû tellement souffrir... Et moi qui ne voyais rien... Pardonne moi... Je ne te mérite pas... Toi si belle, si douce, dépendante de l'amour... Je n'ai pas su t'aimer comme j'aurais dû. J'ai failli à la promesse que je m'étais faite de ne jamais te faire de mal, de ne jamais te faire pleurer... Ton visage n'est pas fait pour les larmes... Et c'est moi qui en suis responsable... Pardonne moi... Seulement tu vois, cette attaque à Pré au lard m'a fait prendre conscience d'une chose... J'ai eu peur... Pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur pour une autre personne que moi-même. Je ne voulais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Je me suis alors fait une promesse. Celle de devenir le meilleur des aurors pour t'offrir un monde à ton image, parfait, sans haine ni violence. Tu hais tant la violence. C'est un combat perdu d'avance je le sais, mais j'espérais quand même. Je voulais juste te voir sourire, te voir rire, toujours. Loann... Ce jour là tu m'as offert le plus beau cadeau dont un homme puisse rêver. Tu m'as offert tant de chose, tu m'as offerts tout ce que tu pouvais. Tu m'as appris tant de chose, la joie de vivre, la gaieté... Tu m'as appris à être heureux... Tu m'as appris à dire je t'aime... Jamais encore je n'avais dit ces mots, jamais encore je n'avais ressenti quelque chose au point de dire ces mots... Je t'aime Loann... Je n'aime que toi... Tu m'as appris à aimer, seulement voilà, je n'ai envie d'aimer que toi... Toi et toi seule... Je t'en prie, je t'en supplie... Bats-toi, reviens moi... Ne m'abandonne pas. Je suis tellement seul sans toi. Je t'en supplie, ne m'abandonne pas. Reste avec moi... Loann... Tu m'entends ? Je t'en supplie ma douce, reste avec moi. J'ai tant besoin de toi. Je t'aime tant.

Sirius pleurait. Il plongea sa main dans sa poche et en sortit la petite boîte. Il l'ouvrit. Saisit le pendentif et la chaîne en argent et l'attacha au cou de Loann.

- Tu vois Loann, c'est mon cadeau de Saint-Valentin, il vient un peu tard, j'en conviens. C'est une fée, la fée gardienne des sentiments. Dans l'orbe qu'elle tient, se grave chaque moment que l'on a passé ensemble depuis le début, depuis notre rencontre. C'est elle qui détient nos souvenirs communs, les miens, les tiens. Elle témoignera de ce qu'on ressentait pour des siècles encore, elle racontera notre histoire à tous ceux qui voudront l'entendre. Et qui sais, à nos enfants ? Qu'en dis-tu ? Alors tu vois, il ne faut pas que tu partes... Je t'en supplie, ne m'abandonne pas...

Il se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de Loann. Il continua de l'embrasser, traçant une ligne jusqu'à son cou. Au creux de son épaule.

- Loann...

Sirius pleurait. Ne parvenant plus à retenir l'émotion de son cœur.

- Loann, ne m'abandonne pas...


Oui je sais, je suis sadique d'arrêter là. D'autant plus qu'il faudra attendre encore avant d'avoir la suite. Me tapez pas s'il vous plait.
J'attends vos reviews.
Biz. Jess