Blabla de moi : Et voilà, toute chose à une fin. Voici celle de cette histoire. Belle illustration de l'expression « mourir par amour ». Préparez les mouchoirs. J'ai pleuré en l'écrivant, et j'ai pleuré en la relisant. Mais bon, ce n'est pas vraiment une référence, en ce moment, je pleure tout le temps. Mais je trouve que cette fin est très triste, très belle. Mais la plus belle mort n'est-elle pas celle de mourir pour la personne que l'on aime ? J'ai vu dans les reviews que beaucoup d'entre vous avaient déjà trouvé qui allait mourir, j'espère que sa ne gâchera rien. En tout cas, c'est le dernier chapitre, j'espère qu'il ne vous décevra pas. Ah oui, j'oubliais, on a sauté deux ans d'un coup dans la chronologie. Mais comme Loann et Sirius étaient séparés, il n'y avait pas grand-chose à dire. En tout cas, 10 reviews pour le chapitre précédent. Trop bien, je suis ravie. Merci

bubblegum712 : ah, la première de mes citations. La plus belle, je la mets à toutes les sauces celle-là. Je ne m'en lasse pas. Elle est vraiment sublime et je trouve qu'elle représente bien l'idée que je me fais de l'amour .C'est un amour comme ça que je veux vivre. C'est trop demandé ??? Oui ça l'est, je sais... Arf, toi aussi t'aimes bien Aaron ? Il a presque autant de fan que Sirius dis-moi. Mais bon, c'est vrai qu'il est génial le capitaine... Voilà la suite et fin, hope you enjoy.

Lovy : Lol, tu es rentrée juste pour la fin. T'as pas de chance. Lol. Comme j'ai dis c'est le dernier chapitre. Mais j'espère bien recevoir une dernière petite review... En tout cas, elle n'était pas finie, mais elle le sera quand tu arriveras au bout de la page. Sniff.... Je suis toujours triste quand je fini une histoire.

Bee : Pourquoi (et pour qui ?) ça va mal finir selon toi ??? En tout cas, les premières impressions sont toujours les bonnes. Et oui, ça finit mal. Mais je sais pas pourquoi, depuis que j'ai vu la cité des anges, j'adore les fins tristes... Ce sont, selon moi, les plus émouvantes.

Sln : Et oui, elle est revenue. Et Aaron fait de plus en plus de ravages. En tout cas, la soupape est très utile, tu devrais essayé, quand t'en as vraiment gros sur le sœur. Et t'inquiète pas, moi aussi j'aime encore le mec qui m'a fait du mal. En fait, c'est bizarre, mais plus ils me font du mal, plus je les aime. Mais c'est peut-être parce que je les aime le plus qu'il me font plus de mal. Non... Ce n'est pas très clair tout ça. Si ? En tout cas, voici la suite (et la fin) de mon histoire... J'espère que tu seras pas trop déçue.

Baby girl : Comment ça je suis cruelle... Mais pas du tout. Lol. Bon d'accord, si quand même un peu. Mdr. En tout cas, tu pense vraiment que c'est la meilleure fic que t'aie jamais lue ? Si c'est le cas, je suis flattée. Mais as-tu lu ma première fic, Souffrances ? Mais je suis sure que tu trouveras mieux comme fic... Je ne suis pas une pro de l'écriture après tout. Mais merci quand même, ça me va droit au cœur...

Agua : Serais-tu déçue si elle mourrait ? Mais qui serais-je pour ne faire mourir personne avant la fin de mes fics. Je suis connue pour au moins une mort par fic non ? Lol. En tout cas, voici le dernier chapitre, en espérant que tu ne sois pas trop trop déçue. Quant à ta fic, c'est un vrai paisir à lire, alor, pas de quoi pour la review. Lol.

USHermy : Youpi : La seule à avoir trouvé le point important. Les rêves de Loann... Alors, à ton avis, prémonitoire ou pas prémonitoire ???? Je ne dirais rien, il faut lire. Lol. Comment ça je ménage le suspense ? Ce n'est pas mon intention. Enfin si, mais bon. Lol. Enfin, t'as trouvé la fin de l'histoire, oui elle va mourir, malheureusement. Pauvre Sirius, il souffre encore. Mais je te raconte tou là. Mais pour les détails, lis quand même. Na ! Quant à savoir qui était dans sa vision, motus et bouche cousue.

Mantéia : Cette fois, je t'ai ajoutée directement dans mes contacts. Mais je ne comprend pas pourquoi t'as pas eut mon mail. Je l'avais envoyé sur caramail. Enfin, voici la fin de ma fic. J'espère que t'aimera.

Greenouille : Ah là là, David... Pourquoi vous lui en voulez tant ??? Lol. Disons qu'il est caché dans les jupes de sa mère par peur des représailles venant de Sirius. Parce que il devient méchant Sirius quand on s'en prend à l'être qu'il chérit le plus au monde. Enfin, dans ce chapitre, le dernier, plus de David... Et on s'en porte mieux, non ???? J'espère que tu aimeras. Et j'attends ta dernière review avec impatience.

Bon, ben voilà, dernier chapitre alors il faut que j'arrête ici mon dernier blabla. En tout cas. Plus j'y pense, moins j'aime le titre que j'ai choisi. J'aurais pu trouver mieux. Mais bon.... En tout cas, j'attends vos dernière review avec impatience, pour savoir votre sentiment global. Il y aura surement une dernière mise à jour pour répondre aux dernière reviews. Enfin, bref, je vous laisse à la lecture. Et ne pleurez pas trop hein, sinon, je culpabilise. Bisous. Jess

Disclamer : Rien n'est à moi, tout est à JKR. J'écrit pour le plaisir et n'en tire aucun profit si ce n'est la satisfaction de savoir que ça vous a plu.


Chapitre 18 : Le drame

Deux ans passèrent. Sirius et James, avaient été admis à l'école de formation des aurors, réalisant leur rêve commun. Sirius, lui, avait acheté une maison aux abords d'une forêt, près d'un lac. Et, Loann qui avait eu 17 ans et était devenue majeure, était venue habiter avec lui, pour le plus grand bonheur du maître des lieux. Elle commençait ses études pour devenir guérisseuse. Sirius lui, était en dernière année de formation. Les couples formés à Poudlard avaient tous survécu. James et Lily s'étaient même mariés il y a peu de temps, qui l'aurait cru ? Ils revenaient de leur lune de miel, on était en décembre. Le froid faisait rage pour cette saison.

Le petit groupe était réuni dans la maison de Sirius et Loann. Ils étaient tous regroupés près du feu qui crépitait dans la cheminée, Loann, Lily et Lisa dans les bras respectivement de Sirius, James et Remus. L'humeur était joyeuse. Certes, Voldemort gagnait de plus en plus de sorciers à sa cause, mais tous les six ne pouvaient s'empêcher d'être joyeux quand ils se retrouvaient seuls. C'était, il fallait l'avouer de plus en plus rare. Ils appartenaient tous à l'ordre du phénix, association qui luttait avec acharnement contre le mage noir. Et, du fait des missions de chacun, ils étaient souvent séparés, ou ils se retrouvaient lors de drame, où l'ambiance était peu au rigolades. Le père de Loann était le cofondateur de l'ordre avec Dumbledore. Seuls des hommes de confiance en faisaient partie. Ils étaient peu nombreux, et souvent pris au dépourvu.

Mais ce soir, l'ambiance était au rire et à la camaraderie, les jeunes gens se rappelant leurs frasques de l'époque de Poudlard. Et les maraudeurs en détenaient beaucoup à leur actif. Soudain, un coup de tonnerre particulièrement violent se fit entendre. Loann sursauta, imitée par plusieurs d'entre eux. Les rires avaient cessé, les discutions aussi. La tempête faisait rage au dehors. Ça avait le don de casser toute l'ambiance, la joie de leur visage avait fait place à l'inquiétude et la tension.

- Tout ça pour un simple coup de tonnerre, fit James. Vous devriez voir vos têtes...
- La tienne est pas mal non plus mon pote, répliqua Remus.
- Je sais pas pourquoi, mais ce temps ne m'inspire rien qui vaille.
- C'est le temps préféré de Voldemort. Il adore agir pendant une tempête. Tout lui correspond. La violence, l'obscurité... Tout.
- Je n'aime pas ça, dit Loann en se resserrant contre la poitrine de Sirius. Je n'aime pas ça du tout.

Soudain, devant eux, apparu une plume d'oiseau, rouge feu. Aussitôt, Sirius se dégagea de Loann, James et Remus faisant de même et se précipita sur la plume.

- C'est Dumbledore. Il y a eu une attaque à Azkaban. Plusieurs prisonniers se sont échappés. Il nous demande de venir au plus vite. Un combat s'est engagé entre des mangemorts et les gardiens. Et les gardiens sont trop peu nombreux. Il est déjà sur place avec d'autres membres de l'ordre et le capitaine. Mais ils ont encore besoin de renfort.
- On y va tout de suite.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Sirius fut en tenue de combat. Il était vêtu d'une tunique de cuir, moulant son torse et son abdomen, mais lui conférant toute fois un bouclier non négligeable. A sa ceinture, il maintenait un porte-baguette, lui permettant d'en avoir toujours une supplémentaire, en plus de celle qu'il gardait dans sa manche. Il s'approcha de Loann. Elle avait pris une baguette, prête au combat. Il lui posa une main sur la joue.

- Non, ma douce. Reste là...
- Mais...
- S'il te plait mon amour. Reste là avec Lily et Lisa. Je t'en prie. Tout va bien se passer. Ne t'inquiète pas.
- Soit prudent, et reviens moi vite, sain et sauf, sans la moindre égratignure.
- C'est promis.

Et il l'embrassa tendrement avant de transplaner, suivit de James et Remus, tous les deux également prêt au combat. Les combats, ils étaient de plus en plus fréquents, Voldemort recherchait de plus en plus d'adeptes. Il avait aujourd'hui choisit de les chercher là où il avait le plus de chance d'en trouver qui seraient susceptibles de se joindre à sa cause. Azkaban. La terrible forteresse, prison des sorciers. Un frisson parcouru le dos de Loann, s'il était parvenu à entrer à Azkaban et libérer les prisonniers, cela ne voulait dire qu'une chose. Les détraqueurs, les gardiens de la prison avaient rejoins la cause du mage noir. Dumbledore l'avait prédit. Mon Dieu, Sirius allait devoir se battre contre ses monstres. Loann se laissa tomber sur le canapé et prit sa tête dans ses mains. Elle commença à se balancer régulièrement d'avant en arrière, tentant de calmer son inquiétude, en vain.

Ses rêves lui annonçant la mort de Sirius se faisaient de plus en plus fréquents. Elle prisonnière, retenue par des bras invisible, lui faisant face à un individu masqué, prêt à livrer combat, pour la délivrer. A chaque fois, un détail changeait, la voix de l'individu masqué notamment, elle l'entendait plus ou moins nettement, l'empêchant de l'identifier. A chaque fois, elle se débattait contre ces bras qui la retenaient, parvenant finalement à se libérer. A chaque fois, elle courait vers lui. Mais à chaque fois, invariablement, elle n'arrivait pas à sauver l'homme qu'elle aimait. A chaque fois, elle ne pouvait que le tenir dans ses bras, sans vie. A chaque fois, l'individu masqué riait de son malheur, de sa détresse. A chaque fois elle se réveillait en sursaut, ce rire continuant de résonner dans ses oreilles. Ce rire, elle connaissait ce rire, froid, méchant, mais ne parvenait pas à mettre un nom dessus. Elle était inquiète, mais faisait tout son possible pour ne pas en alerter Sirius. Elle n'avait jamais eu de rêves prémonitoires. Cela ne pouvait être qu'un simple cauchemar après tout. Cependant, à chaque fois qu'il partait, elle ne pouvait s'empêcher d'appréhender ce qu'il allait devoir combattre et à chaque fois, son retour était une véritable délivrance.

Elle comptait les heures depuis qu'ils étaient partis. Déjà une heure et demie. Le combat durait, il devait être dur et violent, inégal. Mon Dieu, faites qu'il ne lui arrive rien. Elle priait. Et, à en juger par le silence de mort qui régnait dans la maison, ses deux amies devaient en faire autant. Elle regarda Lily, sa détresse était visible, les nerfs de la jeune femme étaient à fleur de peau. Loann en connaissait la raison, Lily était enceinte, elle accoucherait en juillet. Toutes les trois priaient pour le salut de ceux qu'elles aimaient. Un nouveau coup de tonnerre, plus violent que les précédents les firent sursauter. La porte s'ouvrit, ils rentraient enfin, trempés, exténués, mais sains et saufs. Loann pleurait de soulagement quand elle lui sauta dans les bras. Sirius referma son étreinte sur elle, enfouissant son visage dans ses cheveux, respirant son odeur. Les deux autres jeunes filles faisaient de même avec James et Remus. James rompit le silence.

- La réunion de l'ordre va commencer. Ils vont tous venir ici d'un instant à l'autre, pour faire le bilan.

Loann n'écoutait pas et tentait d'oublier sa peur et son inquiétude dans les bras de Sirius, qui ne la lâchait pas, resserrant même son étreinte. Il comprenait les sentiments de Loann, il ressentait la même chose. Depuis ce fameux combat à Pré au lard, trois ans auparavant...

Ce jour là, lors de son combat avec ce mangemort, celui-ci l'avait menacé. Il l'avait menacé de s'en prendre un jour à ceux qu'il aimait. Cette menace ne l'avait jamais quittée. Elle était là, comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête, tranchante comme un couperet. Loann, il ne pourrait pas survivre à sa perte. Il ne pouvait pas imaginer une seule seconde vivre sans elle. Et cette menace venait d'être réitérée aujourd'hui. Plusieurs prisonniers s'étaient évadés, pour rejoindre Voldemort. Parmi eux, quelqu'un qu'il aurait souhaité ne jamais revoir. Une femme, cette femme. Il la haïssait, de toute son âme, il la détestait. Elle avait tant fait souffert Loann, et elle avait maintenant jurer de les tuer, elle et lui. Mais il ne craignait pas pour sa vie à lui, ce qu'il craignait par-dessus tout, c'était de voir à nouveau la souffrance et la douleur sur le visage qu'il chérissait tant. Il ferma les yeux, la serrant encore plus contre lui.

Soudain, une main se posa sur son épaule. Il releva la tête. Aaron. Il lui souriait tristement, une lueur de compréhension dans le regard. Il était à côté de Sirius quand cette femme avait formulé sa menace. Sirius lâcha Loann, l'ordre était arrivé, la réunion allait commencer. Dumbledore prit la parole.

- Bien, nous sommes tous au complet, l'heure est venue de faire le bilan de l'attaque d'aujourd'hui. Comme vous le savez, Voldemort à choisit aujourd'hui de rechercher des adeptes dans la prison d'Azkaban. Je suis au regret de vous dire qu'il a réussit. Certes certains prisonniers se sont rebellés, ils ont malheureusement été tués par le Lord Noir. Tous les autres ont rejoint sa cause. Mais, les Détraqueurs se sont également liés à lui. C'est un grand coup qui nous a été porté, car les Détraqueurs sont une arme considérable. De plus, lord du combat qui s'en est suivit, nous avons subit plusieurs pertes notamment parmi les équipes d'aurors d'Aaron. Ce qui aura des conséquences dans le combat que nous menons. Voldemort a de plus en plus d'adeptes. Nous sommes trop peu nombreux pour surveiller et protéger tout le monde.
- Il faudrait restructurer notre réseau de communication, éviter les hiboux et trouver d'autre moyen que les cheminées, c'est trop dangereux et trop facile à espionner ou intercepter.
- Je suis d'accord avec toi James, mais c'est encore le moyen le plus rapide que nous ayons. Nous avons été pris au dépourvu avec la montée en puissance trop rapide de Voldemort.
- Votre dernière phrase : Nous sommes trop peu nombreux pour surveiller et protéger tout le monde. Qu'est-ce que cela veut dire ? Vous voulez que l'on choisisse qui protéger ? Demanda Sirius.
- C'est bien ce que je suggère. Je ne vois pas d'autre...
- Et sur quels critère de sélection ?
- Calme toi Sirius...
- Me calmer ? Comment voulez vous que je me calme ! Vous préconisez de laissez la plupart des membres de la communauté magique sans défense ? Ils seront une proie facile pour Voldemort. Ils n'auront que deux possibilités : se joindre à sa cause ou mourir ! Vous appelez ça un choix ?
- Tu as une meilleure solution ?
- Je refuse de laisser mourir tant de personnes innocentes.
- Et tu crois que je prends cette décision de gaieté de cœur ? Mais il faut se rendre à l'évidence. On n'est qu'une vingtaine, comment protéger efficacement des millions de personne ? Je ne dis pas qu'il faut les abandonner complètement, mais il faut centrer notre attention sur des institutions bien précises, les plus exposées à une attaque de Mangemorts.
- Quelles institutions ?
- J'y viens Alastor. La plus évidente, le ministère, viennent après, le chemin de traverse, où bon nombre de sorciers seraient touchés s'ils venaient à subir une attaque massive, il faudrait instaurer des rondes à Pré au lard, et bien sûr Ste Mangouste.
- Mais vous l'avez dit vous-même, nous ne sommes qu'une vingtaine, nous ne serions que quelques uns pour chaque institution, nous serions alors incapables de contenir une attaque si nous ne sommes que trois ou quatre.
- C'est bien là le problème. Il faudrait juste tenir, le temps que les renforts arrivent.

La réunion se termina ainsi, les groupes de rondes et de surveillance furent créés. Les filles ne furent pas incluses dans les groupes, à la demande de leurs petits amis respectifs, et de Aaron pour ce qui concernait Loann. Elles n'étaient pas assez expérimentées en combat. Sirius en fut soulagé, il s'inquiétait déjà assez pour elle, sans qu'elle ne se batte. Et même s'il la savait douée, il ne pouvait s'empêcher de craindre pour sa vie...

Le jour de noël, deux semaines suivantes, Loann effectuait un stage pratique pour sa formation à Ste Mangouste. C'était Aaron, son père accompagné de Remus qui étaient de garde. Il n'y avait pas eu d'attaque depuis longtemps, et on ne s'attendait pas à ce que les mangemorts passent à l'acte aujourd'hui. Après tout, eux aussi fêtaient Noël. Mais malheureusement, c'était sans compter sur la cruauté de Voldemort. Aaron et Remus faisaient leur ronde quand des cris et des explosions se firent entendre. Une guérisseuse se précipitait vers eux :

- Une attaque, une attaque au rez-de-chaussée.

Aaron réagit de suite. Il envoya un message aux autres avec une plume de Fumseck et se précipita dans le hall d'entrée. Il y avait là une vingtaine de mangemorts, tous masqués. Le combat débuta immédiatement. Peu de temps après, les autres membres de l'ordre arrivèrent. Le premier à arriver sur les lieux fut Sirius. Il se jeta immédiatement à corps perdu dans le combat, secourant Aaron, qui luttait contre plus de la moitié des assaillants. Bientôt, les forces furent égales. Sirius faisait face à un mangemort, quand il entendit appeler derrière lui. Il ne se retourna pas, il avait reconnu cette voix, il se battrait pour elle.

Loann était juste derrière Sirius, à quelques mètres du combat. Elle l'appelait, il ne se retournait pas. Elle voulut approcher, le protéger, quand on la retint par les bras.

- Où crois-tu aller ainsi ?
- Katrin ?
- Et oui... Tu croyais être débarrassée de moi quand ton petit ami t'a délivrée et que ton père m'ait envoyé à Azkaban ? Tu as pourri ma vie. Alors regarde bien celui que tu aimes se faire tuer.

La belle-mère de Loann rit en la jetant contre un autre mangemort qui la maintint également pas les bras. Elle se débattait comme une forcenée, criant son nom, appelant son père. Seulement Aaron était aux prises avec plusieurs mangemort à quelques mètres de là. Tout le monde était pris par un combat, et Sirius n'en menait pas large. C'était la première fois qu'il tombait sur plus fort que lui. Mais il continuait à se battre, puisant ses forces dans les appels de Loann. Soudain, il tomba sur le dos. Loann, le regardait, pleurant, l'appelant doucement. Il ferma les yeux, mais les rouvrit juste à temps pour échapper à un sort en roulant sur lui-même. Il asséna alors un coup de pied dans l'abdomen de son adversaire, renversant la situation. Le mangemort était à terre, Sirius se releva péniblement et se tint droit et fier, prêt à donner le coup de grâce.

Loann avait cessé de crier. Elle était heureuse, il avait vaincu son adversaire, il était sauf. Elle soupirait en souriant. Sa belle-mère rageait. Elle saisit sa baguette et la pointa sur Sirius. Loann releva la tête et vit Sirius, il tournait le dos à Katrin. Il ne la voyait pas. Elle seule pouvait encore le sauver. Mais comment. Elle ouvrit les yeux avec horreur. Son rêve était sur le point de se réaliser. Elle reconnaissait maintenant la voix de l'homme masqué. Elle mettait un nom sur ce rire froid. Elle commença à nouveau à se débattre. Aaron avait gagné son combat, il s'était retourné vers elle. Il s'avançait, prêt à défendre Sirius aussi. Mais c'était trop tard.

Katrin ouvrait la bouche pour prononcer le sort. Dès la première syllabe Loann compris. Le sort mortel. Sirius, non... En se débattant, elle donna son le vouloir un coup de coude dans l'abdomen de celui qui la maintenait, se libérant. Elle couru vers Sirius, en criant, l'éclair vert fusait vers sa cible.

- SIRIUS, NON.

Le jeune homme se retourna juste à temps, pour la recevoir dans ses bras. Il recula sous le choc. Il serrait Loann dans ses bras. Il leva les yeux vers Katrin, sa baguette était encore pointée vers lui. Des étincelles vertes en sortaient. Sirius avait compris, il accusa le coup en tombant à genou. Il resserra son étreinte sur Loann, elle ne bougeait plus, les bras le long de son corps, sans vie. Il la serrait, enfouissant son visage dans son cou. Aaron avait riposté en lançant le même sort sur son ex-femme. Elle tomba sur le sol. Les autres mangemorts transplanèrent, l'ordre du phénix avait gagné le combat. Mais à quel prix. Aaron s'était agenouillé près de lui, complètement abattu. On venait de lui enlever sa fille, son unique enfant. Quant à Sirius, un coup mortel venait de lui être porté. Il était à genou, Loann toujours dans ses bras. Il la berçait tendrement au rythme de ses pleurs.

La valeur qu'une personne se mesure-t-elle au nombre de personnes qui la pleurent lors de sa mort ? On dit qu'il est possible de la mesurer ainsi. De nombreuses personnes se sont rassemblées aux funérailles de Loann Stone, décédée à l'âge de 18 ans, et l'ont longuement pleurée. Seulement, dans le cortége funéraire, un homme n'était que l'ombre de lui-même. Sirius, lui qui portait un nom d'étoile, se vit enlever la sienne. Loann, son étoile, sa déesse, elle l'avait quitté, il n'avait pas pu la protéger, il n'avait pas pu la sauver.

Toi qui m'as tant donn
Je n'ai pas su te sauver.
Toi que j'ai tant aimé,
M'a quitté à jamais.
Mais toi que j'aime encore aujourd'hui
Jamais ne tomberas dans l'oubli.
Loann.

Epilogue :

Harry tenait dans ses mains la petite fée, pendentif que Sirius avait offert à Loann. Sirius, il était tombé à travers le voilà il y a deux mois maintenant. Harry était revenu au quartier général de l'ordre du phénix. Harry était dans le salon de l'ancienne maison de Sirius, dans un grand fauteuil. A ses côtés, il y avait Ron et Hermione. Tous les trois avaient des larmes qui coulaient sur leur visage. Le pendentif avait révélé ses secrets. C'était Remus qui lui avait donné ce bijou, dans l'espoir peut-être que ce qu'il y découvrirait le ferrait sortir de sa torpeur. Le loup-garou se tenait devant lui, accroupit devant le fauteuil. Lui aussi avait revécu l'histoire qui avait lié Sirius et Loann, lui aussi pleurait. Son ami n'avait décidemment pas eut une vie qui éclatait de bonheur. Mais il était heureux maintenant. C'est cela que Harry devait comprendre.

- Tu vois Harry, pour lui, la mort était une délivrance. Il n'était pas heureux sur terre, séparé d'elle. Il ne souhaitait qu'une chose, la retrouver. C'est chose faite maintenant. Ils sont réunit à nouveau. Ne soit pas triste. Il est heureux à présent.