D : Les personnages du Seigneur des Anneaux ne m'appartiennent pas (dommage). Par contre les trois autres folles sont a moi.

Chapitre 2 : Surprises

Trois silhouettes encapuchonnées allaient, sûres d'elles, dans les rus de Bree. Elles entèrent dans une auberge, au dessus de la porte, on pouvait voir l'enseigne : un cheval cabré sur un nom : Le Poney Fringant.

L'aubergiste, Prosper Poiredebeurre les observa : leurs longues capes brunes ne laissaient rien apercevoir de leurs vêtements, les capuchons recouvraient totalement leurs visages. Les nouveaux venus étaient en plus de taille moyenne, rendant toute identification impossible. Hommes ou Elfes ? En tout cas ce n'étaient pas des Rôdeurs comme ce Grand Pas, arrivé quelques minutes auparavant, les capes étaient trop neuves, trop propres. Malgré sa méfiance, l'aubergiste les accueillit chaleureusement :

— Bonsoir ! Une chambre pour trois personnes ?

Les trois ombres acquiescèrent. Le tenancier appela.

— Nob, Une chambre pour trois ! Bienvenue à l'auberge du Poney Fringant messieurs, lança-t-il tandis que les trois personnes s'éloignaient.

Il eut l'impression qu'a ses mots, elles avaient sourit.

Arrivées dans la chambres, les trois jeunes filles fermèrent la porte à clé et éclatèrent de rire. Kyho releva son capuchon, dévoilant ses cheveux bruns puis se passa la main dans les cheveux pour les recoiffer. Elle demeura interdite : sous ses doigts, au lieu de sentir la courbe de son oreille, elle la sentait se prolonger et terminer en pointe. Les jumelles firent la même découverte.

— Comment ce fait-il que l'on soit des elfes, demanda Lyane, surtout toi Kyho !

Pour elle, être une syrène, ici, n'aurait servit à rien. Tandis qu'être des elfes …D'après ce qu'elles savaient de l'histoire, il leur semblait que les elfes étaient plus respectés.

— Nous sommes le 1er septembre, annonça Sonia. D'après l'appendice, Frodon sera ici dans 29 jours. Ils nous reste tout ce temps pour nous trouver des armes, des chevaux et les dresser correctement.

Après avoir décider de leur emploi du temps du lendemain, les trois filles encapuchonnées descendirent à la salle commune. Elles demandèrent à souper à l'aubergiste qui eut un hoquet de surprise : les trois ombres étaient des femmes. Elles se dirigèrent ensuite vers un coin sombre à coté de la cheminé, dans un coin sombre, un autre ombre les observait.

Le rôdeur détaillait les trois silhouettes. Elles étaient droites, fines et se déplaçaient avec élégance. Malgré que le plancher craquait sous les pas des hobbits, sous les leur il était silencieux…des Elfes, eux seuls pouvaient dompter un plancher craquant sans y être habitué. Elles s'installèrent à la table voisine et commencèrent à parler. Des femmes ! De l'elfique ! L'Homme allait de surprise en surprise. Il fut aussi surprit de la vitesse de leur parler, de plus elles parlaient avec un accent qu'il ne connaissait pas (et pour cause). Chez elles l'elfique était plus musical, plus doux qu'habituellement. Il ne put s'empêcher de surprendre leur conversation :

— Il nous faut des armes : des épées et des arcs, annonça Sonia

— On a nos épées et j'ai mon arc, répondit Kyho, quant aux vôtres, je pense qu'on peut s'en passer.

— Je veux retourner sur Atrefia ! supplia Lyane

— Il faut retrouver les Perasas, commença Kyho, j'en ai…

— Chut ! l'interrompit Sonia en leur faisant signe de se taire, on nous écoute !

D'un pas décidé il se dirigea vers elles et entama la discussion en elfique :

— Je m'excuse de mon audace mesdemoiselles, mais je n'ai put m'empêcher d'écouter votre conversation.

— Ne le soyez pas cher Grand-Pas, prenez donc une place…commença Lyane.

— Nous sommes en effet trois Elfes, Rôdeur ,continua Sonia, voici Kyho, Lyane, et je me nomme Sonia

— Très honoré !

— Non, tout l'honneur est pour nous, Seigneur Aragorn, répliqua Lyane

— Comment savez-vous mon nom !

— Nous savons beaucoup de choses : Vous êtes Aragorn, fils d'Arathorn, descendant d'Isildur, et héritier du trône du Gondor. Vous avez été élevé sous le nom d'Estel, par le Seigneur Elrond de Fondcombe. Vous êtes fiancé à sa fille Arwen Undomiel. Vous êtes un ami de Gandalf-le-gris et êtes actuellement dans l'attente d'un hobbit : Frodon Sacquet pour le conduire à Fondcombe, est-ce exact ? énuméra Kyho

— Tout à fait ! Mais comment…

— Vos questions auront une réponse bien assez tôt, coupa Sonia.

— Nous vous demandons simplement de nous faire confiance, enchaîna Lyane.

— B…bien.

§§§

— Savez-vous où nous pourrions trouvez d'excellent chevaux

— Au Rohan !

Lyane soupira, elles n'avaient pas le temps d'aller au Rohan, elles feraient avec les chevaux du coin. Quelle avait été la stupeur d'Aragorn en voyant que Lyane et Sonia étaient jumelles. Les mêmes contrastes, peau mate, yeux et cheveux clairs. Mais leur allure était différente : Lyane paraissait sûre d'elle, un tantinet orgueilleuse, tandis que sa sœur avait la même noblesse, mais était plus humble. Mais ça l'avait aidé à accepter qu'elles fussent mages. Des femmes, enfin des jeunes filles, qui connaissent la magie, des Elfes qui plus est ! C'était, pour lui, une véritable couleuvre à avaler. Depuis quelques heures, elles avaient réuni tout ce dont elles avaient besoin : armes, vivres, vêtements, sous l'œil attentif de l'Homme, il ne leur manquait plus que les chevaux et des perles noires.

— Nous sommes arrivées avec trois objets, sortes de colliers, qu'il nous faut absolument pour repartir, expliqua Kyho, or nous les avons perdus. Les jumelles sont largement assez fortes pour les localiser mais elles ne les connaissent pas assez. Moi je ne suis pas assez forte pour tous les retrouver , il ne faut donc ses perles pour m'aider. Le seul que j'ai réussi à localiser se trouve à l'Est, dans une magnifique demeure, encadrée d'une rivière et de montagnes, il y a aussi une forêt avant la rivière.

— C'est Fondcombe, s'exclama le Rôdeur, si vous y aller avec moi, se suis sûr qu'Elrond vous donnera ce dont vous avez besoin. Quant aux chevaux, j'ai pu remarquer en arrivant juste avant vous, un troupeau un peu à l'écart de la ville, ils me semblaient solides et rapides.

— Parfait, dirent en chœur les trois filles.

§§§

Une fois devant le troupeau, Aragorn proposa son aide que les jeunes filles refusèrent catégoriquement : si elles voulaient les dresser correctement, elles devaient les attraper elles-mêmes. Elles observèrent, choisirent puis les jumelles prirent un licou. Lyane avait remarquer une magnifique jument baie, tâchée de blanc et Sonia, une jument noire avec un croisant beige sur le front. Ce fut Lyane qui commença. Elles entama une mélodie envoûtante, tous les chevaux la fixèrent, elle ne fixait que sa jument. Elle s'approcha d'elle, sur son passage tous les chevaux eurent un mouvement de recul, sauf la jument. Lyane lui murmura le nom qu'elle lui avait destin : Naenivea (naevus niveo ≈ tâche de neige), lui passa un licou et retourna vers le groupe. Se fut au tour de Sonia qui fit exactement la même chose que sa sœur, sa jument s'appellerait : Nigriluna (nigritta luna ≈ lune noire).

Kyho, elle, avait choisie une jument baie avec une étoile sur l'encolure. Elle commença à chanter. Jamais Aragorn n'avait entendu une voix si claire, si pure, ni mélodie si belle. Toutes les chansons Elfes qu'Arwen avait put lui chanter lui paraissaient fades aux côtés de ce qu'il pouvait entendre. Kyho alla vers le troupeau, les chevaux restèrent là, captivés eux aussi par la mélodie. Elle s'approcha de la jument et posa sa main sur l'encolure, l'animal hennît doucement, honoré du choix. Kyho lui chantonna son nom à l'oreille tout en passant ma main dans la crinière : Ferastella (stella efferata ≈ étoile sauvage), puis retourna vers Aragorn et les jumelles, toujours chantant. Elle s'arrêta, cessa son chant, dos au cheval. Elle sentit quelque chose la pousser : la jument l'avait suivie et accepté comme cavalière.

— Vous avez de drôles de méthodes pour attraper des chevaux, commenta le Rôdeur, mais, Kyho, quelle voix ! On aurait dit une sirène !

Les trois fille éclatèrent de rire.

§§§

Plus que trois jours avant l'arrivée de Frodon. Le dressage des chevaux était terminé et les trois filles avait une folle envie de s'entraîner au combat, avec toute l'approbation d'Aragorn : il allait enfin voir ces jeunes Elfes ce battre.

Voulez-vous vous joindre à nous ? lui avait demandé Lyane. On se mettra à deux contre vous !

Ca parait honnête.

Lyane et Sonia enlevèrent leurs capes et sortirent leurs épées, il s'agissait de deux sabres japonais identiques. Le combat s'engagea. Le Rôdeur sût tout de suite qu'il aurait quelques problèmes : les filles étaient vives, agiles. Les coups s'enchaînèrent toujours plus vite, avec toujours plus de feintes.

Fanîa solinu supenda nivie rezan ! (Je crois que nous l'avons surestim ! )dit Lyane dans une langue que seules les jeunes filles comprenaient.

En effet Aragorn fatigué, donnait des coups d'épées désordonnés qu'elle évitait facilement par des pirouettes. Mais en quelques instants elle se retrouva à terre, désarmée, la lame sous la gorge.

Eh ! Flanat, sna ! (Eh ! Finalement, non ! ), railla Sonia.

Kyho avait suivit le combat, Lyane s'était faite fauchée par le bâton qu'avait ramassé Aragorn. Quelle rigolade ! Lyane mordant la poussière s'était tordant, car c'était très rare. Kyho, elle, n'aimait pas les combat à l'épée, elle préférait l'arc ou les dagues. Elle avait hérité de celle de sa mère : une dague à lame recourbée à double tranchant, très pratique par son maniement. Elle eut un frisson, l'entraînement avait fait remonter à la surface des souvenirs longtemps enfouis.

§§§

Lÿsly : Ah enfin l'action commence

Les trois filles : Ouais mais bon t'es vache !

Aragorn : Ouais pourquoi je leur fout pas la pâté, j'suis plus fort !

Les trois filles : CENSURE

Lÿsly : Bon R&R avant que ça ne dégénère.