Une aide inattendue
Chapitre 6
Auteur : Fred (augerfredo@aol.com)
Déclarations : Les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas, je les emprunte seulement enfin bon c'est pas sur que je vous les rend surtout Heero et Quatrounet ! Par contre Mébae c'est mon perso di moa sorti tout droit de ma tite tête !
Source : Gundam Wing avec rajout d'un perso di moi !
Genre : Alors là euh bah plutôt tranquille
Petit bla bla de l'auteur : Vala le chapitre 6 !
Yes j'ai plein d'idées et euh je te préviens Demoness bah en faite j'ai été gentille j'ai pas faite de mal à Mébae dans le chapitre 5 mais euh là je ne garantie rien mais rien du tout vu que bah là j'ai une idée particulièrement… à vous de lire !
M : HELP T_T pourquoi que je sors de son esprit !
******* = brèche temporelle
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À l'extérieur de la base, Quatre monta rapidement sur le robot de Duo et les gundams se replièrent rapidement. Ils arrivèrent à la base, les armures ayant besoin de quelques réparations. Durant le trajet, la jeune fille avait fini par s'endormir contre l'Arabe qui avait fini par se calmer devant la détresse de son colis. Il la déposa sur un canapé.
Les quatre autres pilotes plutôt inquiets les entourèrent.
D : Quatre ! Qu'est-ce qui s'est pass ? Et pourquoi Mébae est-elle dans cet état ?
Le blondinet s'affala sur un fauteuil, regarda un instant la jeune fille puis ses amis.
******** Flash-back*********
M : Yuka… *Non ce n'est pas possible c'est bien lui ! En chair et en os ! Mais qu'est-ce qu'il fait ici ? Oh et puis je m'en fiche je l'aime c'est tout ce qui compte.*
La jeune fille laissa sa joie débordée et sauta au cou du jeune homme des larmes de joie perlant au coin des yeux, Quatre était resté dans le bureau.
M : Oh Yuka ce que tu as pu me manquer ! Je t'aime, mais comment ? Comment ? Tu … tu étais … mort … C'est incroyable je suis si heureuse de te retrouver… Mais comment… Par quel miracle ?
Apparemment cette joie n'était pas partagée. Le jeune homme ne fit pas le moindre geste affectif envers elle juste une grimace de dégoût. Zech arriva pile à ce moment.
Z : C'est grâce à moi…
Mébae surprise lâcha son fiancé et recula légèrement alors que Zech venait à coté de Yuka. Celui-ci lui lança un regard affectueux et posa sa tête sur l'épaule du général. Ces cheveux noirs toujours aussi courts lui retombant légèrement sur le visage alors que Zech arborait un sourire triomphant ce qui allait très bien avec son allure princière, sa stature particulièrement bien et sa force imposant le respect. Il lui passa une main autour de la taille toujours aussi musclée de son « fianc ». La jeune fille étouffa un hoquet de surprise.
M : Mais … comment … Yuka …
Le jeune homme lui lança un regard particulièrement haineux.
Y : JE t'interdis de me parler aussi familièrement ! Comment ? Et bien c'est simple Zech m'a sauvé. Il m'a guéri et m'a gardé auprès de lui m'aidant à me remettre. C'était incroyable, Zech est un amant merveilleux, je n'ai eu aucune difficulté à l'aimer *il regarda la jeune fille dans les yeux* et a t'oublier…
Il embrassa Zech puis se retourna vers la jeune fille alors que le blond l'enlaçait par la taille. Mébae était totalement déboussolé, sa tête commençant à tourner dangereusement, sa vue se troublait, les larmes perlants au coin de l'oeil. Yuka, son fiancé aimait quelqu'un d'autre, il la regardait comme ci elle était une espèce d'insecte particulièrement ré pulsante.
M : Mais comment ? Il t'a tiré dessus ! Pourquoi ? Pourquoi t'aurait-il sauv ?
Z : Rectification, c'était TOI qui étais visée.
M : Mais Yuka et … moi…
Y : TOI ! Tu n'es plus rien pour moi depuis que j'ai connu Zech, j'ai compris que d'être du côté de Oz était largement plus avantageux. Tu n'étais qu'une aventure rien de plus, un simple … divertissement *fit-il en se léchant les lèvres*.
La jeune fille sentit un gouffre s'ouvrir sous ses pieds. Plus le jeune homme parlait plus celui-ci s'ouvrait plongeant Mébae dans les ténèbres.
Y : Zech est tout pour moi à présent. Maintenant que tu es de nouveau pilote, tu n'es qu'une ennemie, un vulgaire insecte qu'il me faut écraser. JE … TE … HAIS !
Le jeune homme détailla bien ces trois mots un par un, savourant la détresse de son ennemie et la foudroyant du regard. Trois mots, trois mots venaient de détruire ce qui restait du cœur de la petite Française. Elle sentit les larmes envahirent ses yeux, ses forces l'abandonner. Yuka s'approcha d'elle alors qu'elle reculait de plus en plus jusqu'à atteindre le mur, la peur prenait le dessus sur tout ses débris de sentiment. Il l'attrapa par la gorge la maintenant fermement avec son corps contre le mur. « Je te hais » ces paroles résonnaient encore et encore dans la tête de la jeune fille. Elle était cruellement blessée, elle avait été si heureuse de le retrouver et voilà qu'il la haïssait. Son coeur était à présent en lambeaux. Tout sourire ayant disparu de son visage. Laissant place à la tristesse mais aussi à la douleur. Le jeune homme accentuait sa pression sur la gorge de Mébae. Celle-ci essaya avec les quelques maigres forces qu'il lui restait de se dégager mais elle réussit à peine à le faire reculer.
Quatre surgit alors tel une ombre avec une vitesse fulgurante il assomma Zech qui était trop occupé à regarder son amant.
Y : Hey !!!
Yuka lâcha la jeune fille qui tituba un instant, reprenant difficilement son souffle une marque rouge sur toute la largeur du cou. Elle leva les yeux sur le pourquoi du comment Yuka l'avait lâchée. A cet instant, Quatre ressemblait à tout sauf à un ange. Ses yeux étaient remplis d'une répulsion extrême, sa colère était quasi palpable, on avait l'impression qu'elle l'entourait ne faisait plus qu'un avec lui. Il fit face au Français. Rapide comme l'éclair, d'une agilité assez surprenante, l'Arabe se rapprocha de l'autre lui administrant un puissant cou de genoux dans l'estomac. Celui-ci se plia en deux sous le choc et tomba à genoux. Quatre le saisit par les cheveux, la fureur guidant ses mouvements.
H : Bon sang ! 04 ! 08 ! Dépêchez-vous ils sont de plus en plus nombreux !
Q : Rrr…Bien reçu on arrive.
Le blond bloqua son poing qui allait s'abattre à nouveau sur l'autre, lança un regard méprisant sur l'homme à terre, prit Mébae dans ses bras et s'enfuit en courant vers la sortie.
********* Fin du Flash-back**********
Les images étaient revenues dans l'esprit du jeune homme, la fureur s'emparant à nouveau de lui rien qu'à l'idée du soldat.
Quatre se mit à raconter l'histoire, disant comment Yuka avait fait son apparition qui il était et comment il avait changer de camp puis comme il s'était débarrassé de lui. Puis il dit une ombre sur le visage.
Q : Je pense que Mébae est profondément blessée…
W : Je n'aperçois aucune blessure…
Q *avec un léger sourire* : Toujours égal à toi-même Wuffei. Son physique est intact, c'est son moral, elle a été profondément blessée. Elle l'aimait de tout son cœur, de toute son âme. Il l'a brisée.
Quatre tapa rageusement sur l'accoudoir.
Q : Je l'aurais volontiers broyé contre un mur ! Quel fumier ! *il expira profondément* Je pense que ces prochains jours vont être assez difficile pour Mébae, surtout ne lui dîtes rien sur la mission, sur Zech ou sur son ex.
Tous acquiescèrent, un silence pesant s'installa, c'est à ce moment que la jeune fille se réveilla. Elle ouvrit difficilement les yeux soulevant lentement ses paupières. Elle se redressa se massant un peu la gorge et balaya la pièce d'un regard vide. Ces souvenirs lui revinrent à l'esprit, la frappant d'un coup. Les garçons purent voir les larmes montées rapidement aux yeux de la jeune fille.
M : Je vais me coucher…
Aucun des garçons ne réussit à la retenir, ne trouvant pas les mots pour la consoler. La jeune fille monta d'un pas assez lent tel un automate jusqu'à sa chambre. Elle alla s'effondrer sur son lit, s'assit emprisonnant ses genoux de ses faibles bras.
Trois mots… Trois mots venait de faire évanouir toute sa bonne humeur, sa joie, son étincelle de vie, la flamme qui brûlait au fond des ses yeux, trois mots… « Je te hais… ». La jeune fille se plaqua les mains sur les oreilles.
« Je te hais »
Le cœur se déchire, un amour déchiquet
« Je te hais »
On se demande si les restes du cœur pourront à nouveau aimer
« Je te hais »
Les larmes coulent à flot, telles une rivière quittant son lit.
« Je te hais »
Toute joie, toute lueur d'espoir s'évanouit.
« Je te hais »
L'âme est blessée, la plaie se rouvre
« Je te hais »
Comme une maladie malsaine que l'on couve
« Je te hais »
Ces paroles bourdonnent dans les oreilles
« Je te hais »
Son visage souriant me revient alors, toujours pareil
« Je te hais »
A présent, il aime quelqu'un d'autre
« Je te hais »
Son cœur appartient à un autre
« Je te hais »
Il me hait, il n'est plus à moi
« Je te hais »
Je suis laide, je ne le méritais pas
« Je te hais » [1]
La jeune fille s'effondra sur les draps, ses forces venant de la quitter. Elle se roula en boule tel un animal blessé, elle est blessée, pas physiquement mais tout en elle n'était plus que lambeaux… Elle le revoyait encore lui sourire, la serrer dans ses bras, la porter vers leur lit, en faire qu'un avec elle. Peu à peu, les images se faisaient plus sombres, elle le revoyait alors un sourire dément sur le visage, sa douleur à la gorge n'avait même pas été ressentie tellement celle de son cœur était importante. *Je n'étais qu'un simple … divertissement. M'a-t-il seulement aimer une fois*. Elle sombra dans le sommeil.
Quatre se releva alors du fauteuil, la crise de la jeune fille venant de cesser. Mébae allait vraiment mal.
Q : Elle ne va vraiment pas bien… Nous verrons demain comment cela se déroulera… Heero il vaut mieux que tu préviennes les profs que ce …Yuka … est encore en vie, par contre ne leur parle pas de Mébae dans ton rapport tu marques juste que nous avons accomplis notre mission et que nous avons croisé ce mec…
H : Hn.
Iceberg-man partit taper son rapport alors que les autres allaient se coucher. La nuit fut assez tranquille. Le lendemain matin, la jeune fille ouvrit les yeux, les souvenirs revenant en force.
M : Bon allez je ne vais pas me laisser me dépérir non plus…
Peu convaincue par elle-même, elle se redressa difficilement et sortit de sa chambre. Elle arriva dans la cuisine un faux masque de joker sur le visage. Elle aperçut alors Duo sur les genoux de Heero et Trowa qui dévorait Wuffei des yeux. Le masque n'avait pas tenu longtemps. Les garçons purent voir les cernes, les traces des larmes de la jeune fille. Le cœur de celle-ci se serra de nouveau voyant l'amour qui animait ces compagnons, lui rappelant l'amour qu'elle avait perdu. Décidée à faire un effort pour ne pas démoraliser tout le groupe, elle s'assit mollement une chaise essayant de remettre en place son masque de joker, un maigre sourire sur les lèvres. Elle fixa un point sur la table fuyant l'amour animant le couple mais aussi le Français.
D'un coup, un bol bien chaud lui apparu devant le nez. Elle releva alors la tête apercevant Quatre qui lui tendait la boisson. Mais tout ce qu'elle ne remarqua se fut son regard inquiet. Déjà qu'elle se haïssait à cet instant, elle inquiétait les autres pilotes.
M *Mais quand arrêterais-je de nuire aux autres, voilà que j'arrive et que je ne leur apporte que tristesse et désarroi…*
Elle remarqua alors le regard à moitié de pitié que lui lançait le Chinois. S'en fut de trop pour la jeune fille, les larmes inondèrent à nouveau les yeux de la jeune fille. Alors qu'elle avait du mal à supporter l'inquiétude qu'elle infligeait à ces amis, mais si la pitié venait elle aussi s'ajouter c'était de trop. Elle se leva brusquement faisant tomber sa chaise dans un grand fracas et s'enfuit à toute allure dans sa chambre, les larmes coulant à grand flot de nouveau. Elle s'enferma à double tour, puis se recroquevilla dans le coin le plus sombre de sa chambre.
« Je te hais ». Ces paroles revenaient de nouveau dans l'esprit de Mébae. Elle se détestait, elle aurait du protéger son ex-fiancé du général… Et voilà qu'elle mettait tout le monde dans l'embarras, le pire serait si les mads leur envoyaient une nouvelle mission. Serait-elle capable de ne pas la faire échouer ? Et si elle le revoyait…
« Je te hais »
Le cœur qui se déchire à nouveau
« Je te hais »
Et si elle le revoyait toujours aussi beau
« Je te hais »
Pourrait-elle seulement ne pas craquer
« Je te hais »
Ne plus le désirer
« Je te hais »
Des paroles blessantes la recouvrent
« Je te hais »
Les ténèbres se rouvrent
« Je te hais »
Ces mots sont la cl
« Je te hais »
De sa souffrance pour l'éternité [2]
De nouveau, elle s'endormit dans un sommeil sombre et terrifiant. Arrivé au moment du repas, Quatre vit qu'elle ne venait pas alors qu'il avait fait son plat préféré espérant remonter le moral de celle-ci… Il finit rapidement son assiette, prit un plateau et mit dessus l'assiette couverte d'une cloche ainsi qu'une boisson bien chaude. Il arriva devant la porte de la jeune fille, prit le plateau à une main et frappa doucement sur celle-ci.
« Toc toc toc »
Mébae se réveille en sursaut, elle est couverte de sueur.
« Toc toc toc »
POV Mébae
On frappe à ma porte… C'est vrai qu'il est déjà 14h, je sens l'odeur du repas à travers la porte. Non vraiment je n'ai pas faim…
« Toc toc toc »
Non je n'irais pas ouvrir, je ne tiens pas à ce que l'on me voie dans cet état… Mais cette voix… Je l'entends…
Q : Mébae s'il te plaît ouvre-moi…
Quatre… Non je ne veux surtout pas qu'il me voie ainsi… Si moche… Tiens je n'avais pas remarqué ce miroir en face de moi… Ce que je suis laide… Je ne devrais même pas me morfondre des mots de Yuka… Il a eu raison… Je lui aurais fait honte plutôt qu'autre chose…
Q : Mébae… Laisse-moi te voir… Tu n'es pas sortie depuis hier soir, tu n'as même pas mangé… Je m'inquiète pour toi !
J'ai si mal… Tu t'inquiètes pour moi… C'est justement pour ça que je ne veux voir personne… Je ne veux inquiéter personne… Je tiens à cacher mes faiblesses, mes peurs, mes cauchemars, mes craintes, mes inquiétudes, mes énervements, mes larmes, mes blessures quelles qu'elles soient… Tout je tiens à me voiler devant les autres… Je fais la folle, celle à l'énergie infinie qui fait le pitre… Mais je commence à m'essouffler… Et je laisse transparaître mes véritables émotions, mes coups de blues… Voilà pourquoi je me cache derrière cette bonne humeur permanente… Je ne veux pas vous inquiéter… Je ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, je ne veux pas vous faire perdre votre sourire, vous avez déjà du mal avec vos propres problèmes…
Q : Je te pose ton plateau devant la porte…
Allez Mébae, il faut faire un effort…
Fin POV
La jeune fille se releva et fila dans sa salle de bain. Elle remarqua son visage : les cheveux gras, des cernes épouvantables, les joues légèrement creusées, les sillons des larmes sur les joues… Elle se déshabilla et fila sous la douche. Mébae se détendit progressivement sous le jet d'eau chaude. « FLASH : Yuka qui sort de la salle de bain les cheveux encore mouillés, une simple serviette autour des hanches… Il me sourit… à moi… »
M *Non il faut que tu l'oublies…*
Elle finit de se débarrasser de la crasse et la sueur, sortit de la cabine et s'emmitoufla dans une grande serviette. Elle alla dans sa chambre, ouvrit les volets respirant l'air frais, le soleil d'été venant la réchauffer. « FLASH : Une de leurs sorties à deux sur la plage, le soleil venant caresser les deux corps élancés » *Je dois l'oublier, l'effacer…*
Elle laissa la fenêtre ouverte et partit fouiller dans son armoire. Après plusieurs minutes d'exploration, elle sortit un court débardeur bleu pâle lui arrivant au-dessous du nombril ainsi qu'un pantacourt noir. Une fois habillée, elle partit se passer un dernier coup d'eau sur la figure, se maquilla légèrement essayant de cacher ses cernes et elle se brossa les cheveux.
M *Bon courage, on relève le menton et on sourit. J'y vais !*
Mébae sortit de sa chambre en plein milieu de l'après-midi enjambant le plateau de midi devenu froid. Elle le porta jusqu'à la cuisine et voyant que la vaisselle n'avait pas été faîte, elle nettoya tout. Tout était calme dans la maison, elle entendait Wuffei qui nettoyait son sabre, quelques faibles ronflements indiquant que Trowa s'était endormi sur le canapé et sur le bar on voyait un petit mot indiquant que Duo et Heero étaient parti faire un tour sur la plage, seul Quatre n'indiquait pas sa présence.
L'après-midi se passa tranquillement, les garçons étaient surpris de retrouver Mébae aussi joyeuse, ils ne firent donc aucun commentaire de peur de la voir s'effondrer. Elle sourit pendant tout le repas, blaguant avec Duo, taquinant Heero et Wuffei. Pourtant, elle toucha très peu à son repas. Ils s'installèrent tous devant un film, on aperçut Duo s'approcher de plus en plus de son Hee-chan et finir par l'embrasser. La jeune fille se leva un sourire toujours sur le visage.
M : Je suis fatiguée, je vais me coucher… Bonne nuit tout les cinq !
Plus elle s'éloignait des garçons plus son visage s'assombrissait, elle entra précipitamment dans sa chambre et s'enferma à clé. Le masque de joker s'effaça laissant apparaître les véritables émotions de la jeune fille. Celle-ci s'effondra les larmes aux yeux.
« Je te hais »
Les paroles reviennent, une cruelle chanson
« Je te hais »
La douleur l'emporte sur la raison
« Je te hais »
On finit par se haïr nous-même
« Je te hais »
On se déteste, on l'aime
« Je te hais »
On se trouve laide
« Je te hais »
On refuse l'aide
« Je te hais »
On finit par les inquiéter
« Je te hais »
Les seules personnes sur qui l'on peut compter
« Je te hais »
C'est si dur
« Je te hais »
De rester pure
« Je te hais »
Alors que la tristesse
« Je te hais »
Et la détresse
« Je te hais »
S'emparent de nous
« Je te hais »
Elles restent telles des poux
« Je te hais »
Comment faire pour l'oublier
« Je te hais »
Alors qu'il occupe toutes nos pensées
Elle se mit en pyjama et se glissa dans son lit. Les journées se succédèrent ainsi que les missions tous les cinq par chance ils ne croisèrent ni Zech ni Yuka lors de celles-ci. La jeune fille se faisait toujours souriante pourtant elle maigrissait à vue d'œil ne mangeant quasiment rien au repas. Mébae avaient de plus en plus de mal à tenir s'écroulant dès qu'elle rentrait dans sa chambre. Les missions lui rappelaient tellement son ex, elle n'arrivait pas à le chasser de ses pensées. Elle angoissait toujours avant les missions, elle avait peur de le rencontrer lors d'une d'entre elle… La jeune fille faisait tout son possible pour ne pas inquiéter ses compagnons, elle ne voulait pas être la cause de leurs soucis…
*************
POV Mébae :
AIE ! J'ai encore du mal à analyser ce qui se passe, où suis-je ? Oh non, ça y est ça devait bien arriver un jour, me revoilà dans une prison d'Oz…
************Flash-back**************
Elle et Heero s'infiltraient dans la base, la jeune fille se faufila dans un conduit d'aération à peine était descendu dans le bureau qu'elle fut entourée de soldats.
M *en criant* : HEERO DEGAGE C'EST UN PIEGE !!!!
Elle s'évanouit sous le coup d'un des soldats alors que Hee-chan voyant le nombre de soldats s'enfuit laissant derrière lui la jeune fille.
************Fin du Flash-back**************
J'espère que Heero a pu s'échapper. Aie la vache saloperie de soldat il y a pas été de main morte, je vais avoir un de ces bleus. Brrr en plus c'est qu'il fait froid ici, tiens ça m'apprendra d'avoir mis un chemisier. Je veux sortir!!! J'aime pas les soldats, ils sont même pas beaux !! Sauf peut-être un… Le voile s'installa de nouveau sur le visage de la jeune fille. Pourvu qu'il ne soit pas ici…
Fin POV
La porte de la cellule s'ouvrit brusquement et les soldats y lancèrent une nouvelle personne. Mébae se précipita vers le jeune homme.
M : QUATRE !
Elle le retourna sur le dos et vit qu'il était juste assommé. Elle soupira légèrement de soulagement, le fit glisser avec quelques difficultés jusqu'au mur le plus proche. Elle mit cinq minutes à réussir son opération, sa faible alimentation lui ayant fait perdre une bonne partie de ses forces. Elle l'adossa au mur, s'assit à côté de lui et posa sa tête sur son épaule. Elle s'endormit rapidement rattrapant le sommeil qu'elle n'avait pas avec ses petites nuits.
Une dizaine de minutes à peine plus tard, le petit empathe ouvrit lentement les paupières, une douleur vient le frapper à l'arrière de sa nuque. Les soldats avaient réussi par je ne sais quelque moyen à immobiliser son gundam, ils l'avaient donc conduit dans un de leurs hangars et l'avaient assommé. Enfin bien réveillé, il sentit un poids sur son épaule. Il remarqua alors que la jeune fille, elle aussi, avait été capturée.
Il la regarda quelques instants, remarquant ces cernes mais aussi sa maigreur. Il fallait qu'il la fasse sortir au plus vite. Ce n'était pas ici qu'elle pouvait se refaire une santé et surtout connaissant les ozies, jamais très doux.
La porte s'ouvrit alors avec fracas, plusieurs soldats entrèrent dans la cellule sortant Quatre de ses réflexions. Mébae se réveilla en sursaut et fut empoignée par deux hommes alors que trois autres visaient Quatre avec leur flingue. Celui-ci leur lança plusieurs regards noirs mais ne fit aucun geste voyant qu'un autre soldat était derrière la jeune fille en pointant son pistolet sur elle. Ils repartirent donc rapidement non sans avoir frapper l'Arabe au passage. Ils mirent des menottes à la petite Française et la conduisirent dans la salle d'interrogatoire.
Ils ouvrirent la porte, firent entrer la jeune fille dans la sombre pièce, l'assirent sur une chaise et lui attachèrent les poignets derrière le dossier. Un soldat vint s'asseoir en face d'elle et commença à lui poser des questions.
Soldat : Qui es-tu ?
M : Je ne vois pas en quoi cela pourrait être intéressant… Et vous alors ? Vous vous appelez comment ?
Il la gifla.
S : Où sont les autres pilotes de gundam ?
M lui jetant un regard noir*: Parce que vous croyez sincèrement que je vais vous le dire…
Cela dura une petite demie heure avant que la porte ne s'ouvre à nouveau. Zech Merquise entra dans la pièce lançant un regard sur la jeune fille restée droite, la tête haute. Le soldat sortit jetant un dernier regard mauvais à la peste.
Z : Je vois donc que vous êtes aussi têtue que les autres. Mais je pense avoir trouvé quelque chose qui vous fera parler ou alors vous serez sûrement détruite moralement… En tout cas, vous ne nous embêterez plus ! Vous ne serez plus un danger… Oh pire, après s'être satisfait il pourrait te tuer, hm oui tu ne nous seras plus qu'une utilit !
Le blond se mit à éclater de rire, il s'approcha d'elle et l'assomma d'un simple coup derrière la nuque. Quatre se mit à tourner en rond dans la cellule faisant les cent pas, voilà plus de trente minutes qu'ils avaient emmené la jeune fille. Ce n'était pas normal que cela dure si longtemps.
Mébae ouvrit lentement les yeux pestant rageusement contre la douleur qu'elle ressentait un peu partout, saloperie d'interrogatoire. Soudain, il lui revint à l'esprit l'image du colonel Merquise qui lui parlait. Elle ouvrit donc totalement les yeux se redressant pour voir où est-ce qu'elle avait atterri. Elle se trouvait dans une pièce encore faiblement éclairée sur ment une chambre vu l'ameublement. Elle tressaillit lorsqu'elle entendit une voix dans son dos.
Y : Enfin réveillée…
Elle se retourna vivement et vit le jeune homme qui s'approchait d'elle. D'une main, il la planqua contre le lit.
Y : Dis-moi où est ta planque !
M *Résiste Mébae, il ne faut pas craquer, il … ne t'aime plus ! C'est devenu un ennemi !*
Elle lui jeta un regard mi-amusé mi-moqueur.
M : Parce que tu crois vraiment que je vais te le dire !
Y : Je vois, je vais donc devoir passer à autre chose… L'Arabe pourra sûrement donner ces informations ! J'ai beau te haïr, tu es toujours aussi …jolie… tu restes toujours un joli divertissement…
Il se rapprocha de la jeune fille, se collant à elle, brusquement il s'empara de ses lèvres forçant le passage de sa langue. Mébae tenta de s'enfuir, non elle ne voulait pas. Elle sentit le jeune homme l'attacher au haut du lit, puis il fit descendre ses mains le long du corps de la jeune fille. Mébae ne le croyait, il n'allait tout de même pas … *Pourquoi ne suis-je qu'un divertissement ?! Je ne veux plus, il ne m'aime pas, je ne peux pas sans amour …*
[3] Voilà quasiment une heure et demie que la jeune fille avait été emmenée, Quatre était quasiment intenable dans la cellule, l'inquiétude l'emportant sur la raison. Il fallut six soldats pour l'emmener dans la salle, ils lui mirent les menottes aux poignets derrière le dossier de sa chaise. Les soldats quittèrent alors la pièce, Quatre faisant glisser dans sa main une fine épingle à nourrice. Alors qu'il était sur le point de se libérer, la porte s'ouvrit. Yuka finissant de reboutonner sa chemise avec un grand sourire sur les lèvres vint s'asseoir en face du petit blond. Celui-ci lui lança un regard tueur.
Y : Bon j'espère que vous serez plus compréhensif que le pilote 08…
Q *en grinçant des dents et en finissant de se détacher* : OU EST-ELLE ?
Y *avec un grand sourire machiavélique* : Oh en ce moment, elle doit sûrement essayer de se remettre de notre … petite séance… C'était un agréable divertissement, je vais la garder un peu plus longtemps, Zech et moi-même pourrons encore nous amuser…
Q : FUMIER !
Quatre brisa ce qui lui restait de liens et se jeta sur Yuka. Celui-ci déséquilibré, tomba la tête la première. Il se releva alors la tête en sang une grande balafre s'ouvrant du sourcil jusqu'à la joue, l'œuvre de l'épingle à nourrice. L'ange était de nouveau partir laissant la colère, la fureur, l'envie de tuer l'envahir. Le diable ayant prit possession de son corps. De nouveau rapide comme l'éclair, Quatre se précipita sur le jeune homme. Celui-ci para son coup, l'empathe sourit lui choppa le bras et d'un mouvement vif il se retrouva assis sur son dos, Yuka face contre terre, son bras toujours tenu dans son dos. Se fut à son moment, que le blondinet remarqua la caméra installée dans la pièce, ce fut comme un déclic. Il se releva alors d'un bond, Mébae, il l'avait oublié. Ce fumier payerait plus tard, il devait la sortir d'ici !
Il quitta la pièce précipitamment baissant ses barrières au maximum. Il se mit à courir allant de plus en plus vite se laissant guidé par son don. D'un seul coup, il pilla net ressentant la tristesse de la jeune fille. Il remonta ses barrières et explosa la porte qui lui barrait le chemin.
La jeune fille se trouvait dans un coin de la pièce dans l'ombre, repliée sur elle-même. Quatre s'approcha lentement d'elle et posa sa main sur son épaule en l'appelant doucement. Elle sursauta et se poussa cherchant à se dérober de cette main.
Q *d'une voix très douce* : Mébae… Je ne vais rien te faire… il faut qu'on sorte d'ici !
« Je me hais »
Comment est-ce que s'est arriv
« Je me hais »
Comment fait-il pour me regarder
« Je me hais »
Je suis si sale
« Je me hais »
Je dois être bien pâle
« Je me hais »
J'ai si honte de mon impuissance
« Je me hais »
Ma vie n'a plus aucun sens
« Je me hais »
Pourquoi m'a-t-il fait ça
« Je me hais »
Je ne l'aurais cru comme ça
« Je me hais »
A présent je suis souillée
« Je me hais »
Comment ai-je fais pour l'aimer ?
« Je me hais »
Il ne ressentait pas d'amour
« Je me hais »
Je resterais pour lui qu'un divertissement pour toujours…
Elle essaya de se relever s'appuyant tant bien que mal contre le mur fuyant le regard de l'Arabe gardant la tête baissée. Voyant qu'elle allait de nouveau s'écrouler, Quatre la souleva doucement, la prenant très délicatement dans ses bras. On aurait dis que Mébae cherchait à être le plus loin possible de Quatre, elle ne s'accrochait pas à lui posant ses mains sur ses genoux, gardant toujours la tête baissée. Le petit empathe en fut très attristé mais il commençait peu à peu à comprendre ce que ressentait la petite Française. Il se dépêcha de se rendre dans le hangar. Après plusieurs détours, il finit par arriver au pied de son robot, il monta à l'intérieur, s'installa aux commandes posant Mébae sur ses genoux. Celle-ci évitait de se reposer sur lui, restant la plus droite possible malgré toute la douleur qui lui parcourait le corps, en prêtait pas attention à la douleur. Elle ne dit pas le moindre mot pendant tout le trajet.
Après une demie heure de vol, ils arrivèrent enfin à la planque, Quatre posa son gundam et descendit la jeune fille dans les bras. Il entra dans le salon, Duo se précipitant vers eux alors que Wuffei poussait un léger soupir de soulagement.
D : Ouf désolé on a franchement pas pu vous aider…
Q : Ce n'est rien, on a fini par s'en sortir… *non sans de terribles conséquences*
La jeune fille resta muette, gardant le regard toujours baissé.
Q : Wuffei appelle Sally s'il te plaît.
Le Chinois s'exécuta alors que Quatre déposait Mébae sur un canapé et s'affalait à côté. Celle-ci fuyant toujours le regard des autres, se recroquevilla dans le coin du sofa loin de Quatre alors que Trowa lui posait une couverture sur les épaules. Elle sursauta restant crispée jusqu'à ce que le Français retire ses mains. Elle s'emmitoufla dans la couverture, se cala et s'endormit la fatigue ayant raison d'elle. Tous se tournèrent alors vers le petit Arabe ainsi que Sally qui venait d'arriver.
D : Qu'est-ce qu'elle a ? Elle n'a pas sorti la moindre connerie, je sais qu'elle a du passer à l'interrogatoire mais qu'est-ce qui se passe ?
Q : Je ne sais pas de trop ils l'ont emmené plus d'une heure et demie. Lorsqu'ils sont venus me chercher c'est Yuka qui est venu m'interroger, en arrivant, il finissait de reboutonner sa chemise. J'ai réussi à m'échapper et j'ai retrouvé Mébae dans une chambre… Je ne sais pas ce qui s'est passé exactement…
S : Je vais l'examiner, veuillez quitter cette pièce s'il vous plaît.
Les cinq garçons sortirent de la pièce laissant à Sally le soin de s'occuper de la malade. Quatre partit s'activer dans la cuisine essayant de cacher sa grande nervosité en préparant le repas. Duo vint le rejoindre et ils discutèrent de tout et de rien le sujet Mébae revenant souvent. Wuffei quand a lui partit méditer, la seule façon de retrouver son calme. Quand aux deux Icebergs ils ne montèrent aucun sentiment, l'un partant lire et l'autre allant taper son rapport.
Une vingtaine de minutes plus tard, le médecin demanda l'aide d'un des pilotes pour pouvoir la coucher dans sa chambre. Une fois Mébae dans son lit, ils se réunirent dans le salon.
S : Bon elle a eu le droit à l'interrogatoire normal mais elle n'a pas craqué, elle n'a absolument rien dit. Ensuite, ils l'ont emmenée dans la chambre où se trouvait Yuka. Vous pouvez vous douter de ce qui c'est passé… Je n'aurais pas cru qu'Oz soit tombé aussi bas. Enfin elle m'a dit qu'elle n'avait rien dis non plus. Voilà niveau blessure, elles sont assez superficielles Mébae pourra se soigner, sinon il va falloir que vous fassiez attention par réflexe elle va vous craindre, vous avez du remarquer qu'elle se crispait lorsque vous êtes trop près ou si vous posez la main sur elle. Enfin il voudra que vous soyez présent ne la laisser pas seule et la forcer à manger. Je compte sur vous.
Q : On va faire attention Sally merci d'être venue.
Les autres acquiescèrent et la doctoresse repartit.
POV Mébae :
Je me sens si sale. La jeune fille sortit de son lit et partit prendre une douche. Elle resta sous le jet, se frotta le plus qu'elle pouvait, restant jusqu'il n'y est plus d'eau chaude finissant à l'eau froide. Se sentant quasi sans force, elle coupa l'arrivée d'eau, se sécha et s'écroula de nouveau sur son lit. Pourquoi avait-il fait ça ? Pour la détruire… Il avait réussi, elle n'avait même plus confiance en ses compagnons, elle se crispait instinctivement au moindre de leur geste envers elle. Je me hais, je suis faible, je ne suis plus qu'un boulet pour eux, qu'une source de malheur et d'inquiétude… Encore faudrait-il qu'ils s'inquiètent… J'ai si mal… Je hais ma faiblesse…
(À suivre…)
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Je reprécise que l'on ne peut pas me tuer ! Promis, j'arrange normalement les choses dans le prochain chapitre ! Review si you plait.
Chtites notes de l'auteur :
[1] : Pour ceux qui n'ont pas compris les « me » « moi » parle de Mébae. Vous pouvez pas savoir comment que je me galérée à faire ça ! C'est sorti tout seul de mon esprit, je me suis quand même galérée à faire des rimes…
[2] : Je sais je sais c'est morbide mais nan je ne suis pas en pleine déprime !!! Au contraire en ce moment, j'ai totalement la forme et je suis particulièrement heureuse…
[3] : Je vous rappelle que je suis une autrice de fic il est donc impossible de me tuer ! niark niark niark désol
