Auteur : Yami Flo
Genre : Sérieux, Drama, Romance, James Potter vu sous son plus mauvais jour, et possible OOC de certains autres personnages.
Disclaimer : Pour ne rien changer à l'habitude, les personnages de Harry Potter ne sont pas à moi. En revanche, d'autres personnages qui devraient apparaître plus tard et quelques lieux sont ma propriété.
Chapitre 3 : L'affaire Victoria Beaupr
Lily se sentait vraiment très mal à l'aise. Minerva McGonagall était partie reprendre ses cours, précisent que Tom la raccompagnerait chez elle dès la fin de l'entretien. Jedusor, lui, rassemblait tranquillement des papiers sur son bureau, l'air de rien, comme si la présence de Lily était inexistante. Parfois, il lui jetait un petit coup d'œil, en étant sur qu'elle ne la regardait pas.
Lily avait certes bien meilleure mine que la veille. Ses cheveux avaient été noués en catogan serré, ses vêtements étaient propres, et ses yeux n'étaient plus rougis par les larmes. Mais, pour un observateur attentif comme l'était Tom Jedusor, il était clair que la jeune femme soufrée. D'abord, en la voyant marcher, il avait aperçu un léger boitillement de la cheville droite. Ensuite, la jupe de Lily, s'étant un peu trop relevé lorsqu'elle s'était assise, avait montré plusieurs bleus sur la partie supérieure des jambes. Enfin, il y avait cette coupure mal dissimulée par la manche de son chemisier.
-Il vous a frapp ?
-Je vous demande pardon ?
-Votre mari, vous a-t-il frapp ? Inutile de mentir, j'ai vu les marques. Je suis néanmoins surpris qu'un futur médicomage, qui, selon ses professeurs, promet de devenir une des meilleures de la profession, ait laissé les traces de coups aussi visible, alors qu'elle est passée à Sainte Mangouste deux jours auparavant.
-J'y avais été pour mon fils ! Sa blessure à la tête était vraiment trop profonde pour que je puisse tenter quoique ce soit par moi-même. Et, je dois avoué que j'étais tellement préoccupée pour lui que je n'ai pas songé une minute à mes propres plaies.
-C'est un sentiment qui vous honore, Mrs Potter. Je connais des mères qui n'en feraient pas autant pour leurs enfants, malheureusement. Pardonnez moi de ne pas vous cité d'exemple, mais je crains fort que vous ne vouliez pas me croire, surtout lorsque ces histoires touchent aux grandes familles du monde sorciers.
-J'ai souvent entendu parler de ces histoires d'éducations très traditionnelles où les parents ne jettent jamais un regard sur leurs enfants tant qu'ils n'ont pas atteint l'âge de raison, et qui les réprimandent à la moindre erreur commise. On fait état de vieux cachots aménagés en salles de tortures. J'avais pourtant toujours cru que ces histoires étaient fausses...
-Croyez moi, elles ne le sont pas toujours, même si l'imaginaire des gens tend à exagérer les choses. Surtout sur les salles de tortures. De nos jours, on se contente plus souvent d'un sortilège extrêmement douloureux.
-Vous avez l'air sur de votre sujet, Mr Jedusor.
-Je suis avocat, Mrs Potter. Ma condition m'a amené à voir beaucoup de choses plus ou moins tristes, surtout en discutant avec les familles de victimes. J'ai l'habitude des histoires sordides et des homicides par imprudences. Mais le Ministère étouffe le plus souvent les affaires. C'est normal quand on sait qu'il est près à tout pour garder sa bonne réputation.
-Cela sous entends que cela arrive souvent dans les familles qui travaillent ici, alors ?
Tom Jedusor n'eut qu'un sourire mystérieux, et finit de ranger un certains nombres de papiers encombrants le bureau. Il se leva d'un coup.
-Vous m'excuserez de vous laisser ainsi, mais j'ai certains dossiers à prendre avant que nous ne commencions à parler de votre mari. -Nous ne occupons pas des papiers de divorce immédiatement ?
-Non. J'aimerais d'abord vous montrez certaines choses sur votre mari qui pourraient beaucoup vous aider en cas de refus de sa part d'un divorce à l'amiable.
-Et...vous devez vraiment y aller par vous-même ? Enfin, je veux dire, je suis nerveuse, et puis, nous sommes sur son lieu de travail...
-Ne vous inquiétez pas. Je ne pense pas qu'il soit au Ministère aujourd'hui. Tant qu'à ma secrétaire, Bellatrix, elle n'est pas là actuellement, c'est son jour de congé. Ce n'est peut-être pas un mal. Cette femme a énormément de préjugés envers les personnes qui ne sont pas issues d'une famille au sang pur.
-Je n'ai jamais compris pourquoi. Qu'on soit né dans une famille de sorciers ou dans une famille de moldus, nous sommes tous égaux dans le monde la magie, non ?
-Si tout le monde pouvait réagir comme vous, la société aurait une épine en moins dans le pied. Hélas, c'est loin d'être le cas.
Sans un mot de plus, il sortit. Lily se sentit respirer plus à son aise. La présence de cet homme était...étouffante, angoissante. Et pourtant, à vu de nez, il n'était pas un méchant homme. Seulement une personne totalement dévouée à son travail et à ses convictions, comme le prouver les quelques tableaux et diplômes accrochés aux murs.
L'un d'eux avait cependant une allure plus conviviale. Il était couvert de photos soigneusement encadrées. Les premières étaient des photos moldues en noir et blanc. D'abord, il y avait celle d'un tout jeune garçon aux cheveux noir, assis sur les marche d'un perron, en dessous d'un porche qui indiqué « Orphelinat Saint Georges ». Malgré les années qui s'étaient écoulées, on voyait bien la ressemblance entre l'enfant et Tom Jedusor. Deux ou trois autres photos du même genre suivaient.
Après, venaient des photos de ce même garçon, toujours en noir et blanc, mais animées, cette fois. Elles montraient un garçon de douze ou treize ans, l'insigne des Serpentards cousu sur le torse, près d'un feu avec un livre sur les genoux ou assis sur un balai, et d'autres ou le même garçon, un peu plus âgé, souriait de fierté en exposant un insigne montrant un P.
Ainsi, Jedusor avait été préfet ? Dans le fond, cela n'était pas trop étonnant. Il avait du être, comme maintenant, un homme sérieux et peu porté sur la plaisanterie. Une photo le représentait même avec l'insigne de préfet en chef, à côté d'une jeune fille de Griffondor.
Lily faillit s'étrangler quand, après avoir cligné des yeux plusieurs fois pour s'assurer de ce qu'elle voyait, elle reconnut McGonagall à dix-sept ans, les cheveux tombants librement sur les épaules et les lunettes faisant paraître ses yeux plus grand qu'ils ne l'étaient réellement. Etait-ce de cette époque que datait l'amitié entre son professeur et l'avocat ? A bien y réfléchir, elle devait remonter à une année ou deux auparavant, car la même fille apparaissait de temps en temps sur un autre cliché.
Il y avait souvent une autre jeune fille près d'elle, une brunette aux yeux pétillant, portant le blason des Serdaigles. Elle souriait et faisait de grands signes de la main à tout le monde.
La série des photos en noir et blanc s'interrompait avec la photo d'un mariage. Tom Jedusor, en smoking, et la jeune fille brune, en robe de mariée moldue. La photo était ternie par le temps. La date indiquait : 17 mai 1945. Après, il y avait des photos animées de deux garçons en bas âge, l'un devant avoir 6 ans, et l'autre 2 ans au maximum. Cette fois, le cadre était annot : Henry et Paul Jedusor, 19 août 1970.
Lily se sentit soudain plus à l'aise.
-Je vois que vous avait fait la connaissance de mes fils et de ma femme, Mrs Potter ?
Elle ne pu retenir un sursaut de frayeur quand elle entendit la voix prêt de son oreille.
-Inutile d'être effrayée, ma chère. J'imagine que vous ne vous étiez pas rendu compte que j'étais revenu depuis cinq minutes. Je peux être très silencieux quand l'envie m'en prend. C'est très troublant, n'est-ce pas ? Je suppose que la présence de ces images l'a été plus encore. Mais, comme je ne peux pas passer énormément de temps avec ma famille, j'essaye de les garder le plus proche possible de moi, et les photos sont la seule solution.
-Vous...vous avez des enfants très charmants.
Elle ne voyait pas quoi dire d'autre. Elle se sentait honteuse d'avoir été surprise dans la contemplation de souvenirs qui n'étaient pas les siens. Comme une enfant prise en faute et qui ne pouvait que baisser les yeux devant les reproches.
-Je vous remercie. Mais ils ne sont pas aussi adorables que cela. Henry est un fauteur de trouble, et Paul idolâtre tellement son frère qu'il l'imite sans arrêts. Je plains leurs professeurs...
-Ils ne peuvent pas être aussi atroces, non ?
-Peut-être pas autant que les fameux Maraudeurs dont Minerva nous a parlé pendant des années à Astrid et moi, mais ils se débrouillent. Je ne sais plus comment les tenir. Ils sont infernaux. Et leur mère qui n'est plus là...
-Astrid, s'enquit poliment Lily ?
-Ma femme. Oh, ne vous excusez pas, vous ne pouviez pas savoir. Tout le monde sait que Mrs Jedusor est morte par Avada Kédavra lorsqu'un fou a attaqué le chemin de Traverse, en même temps qu'une dizaine d'autres personnes. Mais on ne cite jamais son nom. Jedusor n'est qu'un nom, on se moque bien de la personne derrière.
Il poussa un profond soupire en se renfonçant dans son fauteuil.
-Pourriez-vous...pourriez-vous me parler d'elle ?
-Je la connaissais depuis si longtemps. Nous nous étions rencontré au collège. C'était la meilleure amie de Minerva. C'est d'ailleurs elle-même qui nous a présenté l'un à l'autre.
-Vous connaissez tellement bien le professeur McGonagall ?
-Minerva ? Oh, que oui. Elle est la marraine de Paul. C'était, dans nos jeunes années, une camarade de classe exemplaire et une partenaire incroyable dans la tâche de préfet. S'il n'y avait pas eu Astrid Anderson, c'est probablement elle que j'aurais finie par épouser. -Oh.
Lily ne voyait pas ce qu'elle aurait pu ajouter d'autre. Le regard de Jedusor s'était fait mélancolique lorsqu'il posa son regard sur les photos des enfants. Brusquement, il tourna les talons et revint à son bureau. Lily remarqua alors un dossier plutôt mince sous son bras.
-Maintenant, Mrs Potter...
-Je préférerais Miss Evans, si cela ne vous dérange pas, Mr.
-Eh bien, Miss Evans, puisque vous êtes là, j'aimerais vous en apprendre plus sur votre époux. -Vous le détestez.
-Oui. Mais bien moins que le père de Victoria.
-Victoria ?
-C'est une histoire qui remonte à quelques années. Victoria Beaupré était une adolescente française qui s'est suicidée il y a environ cinq ans, alors qu'elle passait ses vacances avec sa famille à Plymouth. Tenez, voici le dossier.
Tandis que Lily le feuilletait, regardant quelques photos, lisant des témoignages ou des notes ajoutées par les responsables de l'affaire, Jedusor avait allumé une cigarette.
-Je n'ai pas été chargé personnellement de l'enquête, à cause de ma proximité avec la famille de la victime. François Beaupré, le père de Victoria, était un vieil ami avec qui j'avais étudié à la Faculté de Droits Magique. Victoria était même ma filleule.
-Que c'est-il passé exactement ? Et en quoi James est-il mêlé à cette histoire ? D'après les rapports, il ne s'agit que d'un suicide, pas d'un meurtre.
-Ah, ça, Miss Evans...La vraie question, qui n'est pas relatée ici, c'est : pourquoi diable cette élève de Beauxbâtons, jeune fille très appréciée de ses camarades, et promise à un bel avenir, s'est donnée la mort ? Elle avait pourtant tout pour être heureuse : des parents unis, des sœurs adorables, une famille riche,...Cela ne vous semble pas bizarre qu'une jeune fille se soit suicidée alors qu'elle avait tout ?
-L'enquête a été bâclée, alors ?
-Celle de la police anglaise, oui, et elle a même été étouffée par une certaine famille influente afin que cela ne lui porte pas préjudice. Par contre, la police française, suite à la demande de Mr Beaupré, a pratiqué une autopsie. Elle a révélée que Miss Beaupré était enceinte de quatre semaines à peu près. La pauvre fille s'est suicidée car le garçon qu'elle aimait ne voulait pas de l'enfant.
-Mais, quel rapport avec James ?
-Selon plusieurs témoins, Victoria était très souvent en compagnie d'un jeune garçon de son âge aux cheveux noirs ébouriffés et aux yeux bruns, portant des lunettes. La description ne vous rappelle-t-elle pas quelqu'un ?
-Mais, il y a des milliers de jeunes garçons en Angleterre qui peuvent correspondre à cette description !
-Mais il n'y a pas un millier de jeunes en Angleterre qui disait avoir finit sa cinquième année à Poudlard, à Griffondor, et qui disait s'appeler James Potter.
-Il n'a pas pu faire une chose pareille !
-Je crains fort que si, Miss Evans. Votre futur ex-époux a poussé une jeune fille au suicide. Oh, bien sur, j'imagine qu'il n'était pas dans son intention d'aller aussi loin, qu'il voulait simplement qu'elle se fasse avorter ou qu'elle disparaisse de sa vie. Victoria a probablement réagit un peu trop vivement à la décision de son « prince », mais les faits sont là. Une jeune fille est bien morte par sa faute.
-James...je...ce n'est pas on genre ! Il ne pourrait pas...
-Votre problème, Miss Evans, c'est que vous l'aimez toujours. Et surtout, ne m'interrompez pas. D'une certaine manière, vous êtes toujours amoureux de votre époux, même s'il vous fait peur, donc, vous cherchez à prendre sa défense ou à vous mentir à vous-même.
-Est-ce que vous le pensez vraiment, Mr Jedusor ?
Il lui jeta un regard très appuyé, comme s'il réfléchissait.
-J'en suis sure, Miss.
-Je ne comprends pas comment James a pu faire une telle chose. Il n'est pourtant pas méchant dans le fond.
-La méchanceté n'est pas en cause le cas échéant. Miss Evans, pouvez-vous faire quelque chose pour moi ? Décrivez moi James Potter tel que vous l'avait vu à onze ans, lors de votre première rencontre. Puis, comment vous avez continué à le voir avant votre sixième année.
-...un petit garçon arrogant, fier de sa famille de sorciers, pas comme un Serpentard, mais presque. Il se croyait tout permis. En grandissant, il cherchait par tous les moyens à attirer les regards, surtout féminins. Il se pavanait, jeter des sorts à tous ceux qu'il n'aimait pas. En cinquième année, alors que nous passions les BUSE, je me souviens lui avoir dit qu'il me faisait vomir.
-Je vois. Miss Evans, je ne crois pas, tout comme vous, que James soit une si mauvaise personne, mais je crains que son éducation n'ait été totalement ratée.
-Pardon ?
-Les Potter, voyez-vous, sont des gens très influents et riches. Comme vous avez vécu à Godric's Hollow, vous devez le savoir.
-Oui. Le manoir est immense.
-Mais en revanche, Ellen et Andrew Potter, vos beaux-parents, ont manqué de fermeté avec leur fils. Ce sont des gens charmants, je serais volontiers le premier à le dire devant tout le monde, mais il est clair qu'ils ont trop cédé à leur fils étant enfant. Du genre, il fait une bêtise, ils font les gros yeux une seconde, avant de fondre et de dire : « Ce n'est pas grave, mon chéri, tu es pardonn ». En grandissant, ils ont gardé ce comportement vis-à-vis de lui, et James a attrapé, disons, la grosse tête.
-Ils avaient déjà perdu un enfant...
-Oui, je suis au courant de cette fâcheuse histoire. Le frère aîné de James, Nathan, décédé à l'âge de deux ans suite à une morsure empoisonnée. Probablement une vipère. Il n'en manque pas dans les jardins quand vient l'été...Et, à cet âge, on ne sait jamais vraiment ce qui est dangereux ou non...
-Vous pensez que la perte de leur fils aîné a pu les influencés sur le comportement a adopté face à leur cadet ?
-J'en suis convaincu. Où plutôt, Astrid en était convaincue. Elle était psychologue, glissa-t-il à l'intention de Lily. Dès qu'on a commencé à parler de James Potter dans l'affaire Beaupré, elle s'est lancé dans les recherches et l'analyse du comportement de ce garçon. Elle a aboutit à cette conclusion : comme ils avaient perdu un fils, les Potter ont décidé de tout faire pour combler le second afin qu'il ne se sente pas seul ou abandonné.
-C'est triste.
-La mentalité des gens ayant perdu un être cher n'est jamais vraiment simple à comprendre. Moi-même, je suis un exemple. Je n'ose plus lever la voix contre mes enfants depuis le décès d'Astrid. Je laisse mes enfants faire ce qu'ils veulent, et ils en profitent. Quoique, ils savent quand même où sont les limites à ne pas dépasser.
-J'en suis persuadée.
-Non, vous ne l'êtes pas, mais vous êtes en revanche très amusée de cette histoire.
Lily gloussa. C'est vrai, le cas des enfants Jedusor désespérants son ancienne institutrice avait de quoi faire rire aux larmes.
-Maintenant, Miss Evans, je crains qu'il ne nous faille remplir quelques papiers. -Que dois-je faire ?
-Il vous suffit de remplir les mentions vides et de signer en bas de la feuille. Ensuite, nous l'enverrons à votre époux et nous arrangerons un rendez-vous ici même pour finir quelques formalités.
-Ce serait donc si simple ?
-Le système sorcier n'est pas aussi dur que le système moldu. Ici, il suffit que les deux partis acceptent le divorce pour qu'il soit prononcé. Avec bonnes raisons à la clé, cela va sans dires. On ne peut pas accepter tous les cas, certains ne sont que bénins et tournent autour de repas brûlés ou incidents domestiques mineurs. Une bêtise, en sommes, ce qui nous oblige à être très prudent vis-à-vis des cas que l'on nous soumet.
-Alors...
-Je vous rassure tout de suite Miss Evans, votre cas à vous est agréé. Non respect de la fidélité dans un mariage et coups et blessures sur un enfant d'un an, ce n'est pas rien. Et je doute que Mr Potter désire entacher sa réputation.
Il y eu un silence respectueux durant un instant. Dans le couloir, il y eut brusquement des éclats de voix.
-MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE DOIS PARLER À LILY POTTER ! LILY ! JE VEUX SAVOIR SI HARRY VA BIEN !
Jedusor se leva brusquement pour aller ouvrir la porte. Lily le suivit à quelques pas, pas très rassurée, car elle avait bien reconnu la personne causant cet esclandre. Il n'y avait dans le monde sorcier qu'une seule personne qui pouvait hurler ainsi devant out le monde sans se soucier des conséquences. De dos, elle ne voyait qu'une grande silhouette aux cheveux bruns qui gesticulait et faisait reculer d'effroi plusieurs personnes. Jedusor, fronçant les sourcils, fit un pas de plus en avant.
-Eh bien, que signifie ce raffut ? Il y a des gens qui travaillent ici !
-Il a raison, Sirius, dit doucement Lily.
Sirius Black jeta un regard plus que courroucé à Tom Jedusor, mais fit en revanche un sourire inimitable à Lily en se jetant sur elle pour la prendre dans ses bras.
-Oh Lily, Lily, Lily ! Si tu savais comme j'ai eu peur ! James ne savait pas où tu étais passé, et Remus qui ne pouvait pas venir à cause de la pleine lune, et Peter qui est à l'étranger et injoignable depuis deux semaines, et toi et Harry qui aviez disparu, et James dans tous ses états ! Comment va mon filleul ? Il n'est pas blessé au moins ? James m'a dit qu'il avait fait une bêtise, mais ça ne peut pas être si grave que cela, hein ? Et puis, qu'est-ce que tu fabriques chez Voldemort ?
-Sirius ! Du calme, voyons, ou je ne pourrais jamais te répondre ! Et lâche moi, tu m'étouffes ! -Oh, désolé Lily ! Je n'avais pas remarqué.
-Je m'en doute bien. Pour répondre à ta question, Harry va bien, et pour la bêtise de James...je crois que nous ferions mieux d'aller dans un endroit plus calme. Mr Jedusor, pouvons-nous utilisé votre bureau, je vous prie ?
-Sans problèmes, Miss Evans.
-Attends voir, là. Pourquoi il t'appelle par ton nom de jeune fille ?
-Parce que j'ai bien l'intention de le reprendre. Je vais divorcer, Sirius.
-QQQQQQQQQQQQQQQUUUUUUUUUUUUOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!
Presque toutes les personnes aux alentours eurent la bonne idée, quoiqu'un peu tardive, de se boucher les oreilles durant ce cri barbare. Cri qui s'acheva quand Sirius Black tomba par terre, assommé par la nouvelle. Jedusor haussa un sourcil dubitatif.
-Votre ami est toujours comme cela, Miss Evans ?
-Non, habituellement, il est beaucoup plus calme. Il n'est excité comme cela qu'en cas de problèmes majeurs. C'est le meilleur ami de James, mais il nous adore, Harry et moi. J'ai été bête, je n'ai songé à prévenir personne à par Dumbledore et McGonagall de ce qui s'était passé. Je n'ai pas pensé à Sirius et Remus.
-Vous êtes excusable, après tout, dans votre état, vous aviez d'autres soucis en tête.
-Pauvre Sirius, la nouvelle lui a causé un choc.
-Je vois cela. Vous pensez qu'il va mettre longtemps à se réveiller ?
-Non. Je le suis déjà.
-Sirius, tu vas bien ?
-Choqué, mais ça ira. Bon sang Lily, mais pourquoi as-tu décidé de faire ça ? Je veux dire, James et toi, ça marchait super bien, et là...
-Sirius, si tu voulais bien entrer une seconde, je pourrais tout t'expliquer.
Toujours titubant, Sirius entra dans le bureau. Jedusor secoua la tête avec fatalité.
-Ma chère Miss Evans, vous allez avoir du boulot. Oh, quand j'y pense, une fois qu'il sera au courant, faites en sorte qu'il n'aille pas assassiner votre mari. Je ne suis pas sur que vous vouliez devenir veuve à la place de divorcée...
-Oh, je n'y manquerais pas, Mr Jedusor. Je n'y manquerais pas.
-Mais, je l'espère bien, ma chère amie.
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James (coup d'œil critique) : Mouais, on se demande l'intérêt de ce chapitre...
Flo : Découvrir un peu Tom Jedusor, bien sur, et introduire Sirius dans le récit.
Sirius : Tu étais obligé de me faire faire une chose aussi humiliante ?
Flo : C'est ça, plains-toi, à l'origine, je voulais faire pire. Et puis, je voulais ajouter une petite note comique à cette histoire, et qui mieux qu'un Maraudeur pouvait la rendre ?
Lily (sarcastique) : Nous n'en doutons pas un seul instant.
Harry : On ne ma pas du tout vu dans ce chapitre. C'est normal ?
Flo : Oui, inutile de s'inquiéter. On te verra un peu plus dans le prochain chapitre. J'annonce le menu : on écrit à de vieux amis, on cherche un logement entre soeurs, et Sirius fait du baby-sitting avec bébé Harry et bébé Dudley! Sous une foule de recommandations et de menaces de mort, cela va de soit...
Sirius : Tu ne vas quand même pas oser !
Flo : Regarde moi dans les yeux, et tu sauras quoi en penser...
Sirius et Harry (en murmurant) : Cette fois, nous sommes condamnés...
Maintenant, RAR :
Kritari : Je n'ai, à ce jour, pas encore décidé des couples de cette histoire. Désolé de ne pas pouvoir te renseigner, mais de toute façon, il ne vaut mieux pas divulguer un secret...
Greeneyes : Merci. Je sais que c'est une fic originale, et j'en suis fière. Pour mes dents, maintenant, ça va beaucoup mieux. Merci de ta sollicitude.
Jamesie-cass : Ah, une vieille habituée ! Je sais que l'idée d'un James comme je le représente n'est pas celle dont rêve ses fans, mais c'est la vision que j'en ai eu après avoir lu le tome 5. Oh, je sais qu'il ne peut pas être si infect que ça, et j'aime beaucoup ses histoires de couples avec Lily, mais pour une fois, autant faire un peu de changement...
Ghosthic Satane : Faut s'étonner de rien. Mes parents n'ont simplement pas juger utile de m'en mettre un avant, c'est tout. Merci pour la review.
LOLO : Eh ben, voilà la suite, avec un peu de retard par apport à ce que j'avais imaginé quand même. Faut dire que j'ai plus de mal avec cette histoire qu'avec mon autre fic...
A bientôt pour le prochain chapitre !
