Disclaimer : Je me dois juste de préciser que tout le décor et tous les
personnages (sauf quatre ou cinq) appartiennent à J.K. Rowling. Rassurez-
vous, l'histoire est à moi (Qui serait assez dingue pour leur faire faire
des trucs pareils ?)
'Tite note de l'auteur :
Salut ? Non, non, ne me jetez pas de pierres !!!! Ouille ! Qui est-ce qui m'en a jeté une quand même ? Oui, je sais ça fait au moins dix jours que je n'ai pas updaté..... deux semaines ? Ah.... Deux semaines et demie ? Euh.... oui, mais...... Mais j'ai une bonne raison !
Primo, j'ai pl1 pl1 2 boulot. J'ai bien voulu expliquer à mon prof de physique que je ne pouvais pas faire le D.S. parce que j'avais des gentils lecteurs qui attendait la suite de mon histoire sur Harry Potter, mais vous les connaissez, ces scientifiques : ils ne voient pas où sont les priorités ! (Pour ceux qui voudraient savoir où j'en suis avec les maths, la prof nous rend nos D.S. demain)
Et puis, pour ceux qui lisent ma bio (il y en a vraiment ?), j'avais parlé d'une histoire sur Tom Riddle. Et bien, j'avais écrit le prologue et j'avais presque terminé le premier chapitre (10 pages) et puis en fait, ça ne m'a pas plus, et j'ai tout recommencé. Donc comme c'est bcp plus basé sur les sentiments de Tom, et plus introspectif, c'est très différent de « Quand un soleil... » pour l'écriture, et c'est plus long, et donc, ça prend du temps.
Enfin bon, en clair et en décodé, ça veut dire ne me tapez pas, je m'active, je m'active, mais malheureusement, je n'ai que 24h dans ma journée moyenne, et j'apprécie de manger et dormir.
Cependant *air triomphant*, ce chapitre est un bien comme vous les aimez, nettement énormément plus long que les autres (environ le double du chapitre normal), et avec plein d'insultes et du « je me paye ta tête, et tu me fous un coup de pied dans les tibias et je te tape sur la gueule... » Donc, j'espère que vous allez vous régaler, et que vous aimerez autant le lire que j'ai aimé l'écrire. (Je ne réponds de rien si vous vous prenez ensuite pour un gryffondor moyen et que vous allez taper sur le premier mec qui passe sous votre nez et qui porte un pull vert.)
1 grô Zibou à Mary qui me laisse inlassablement des review, et qui signe sans broncher les pétitions que je lui demande de signer, même si je sais qu'elle commence à me prendre sérieux pour une dingue
1 super big grô Zibou à mes petits lecteurs adorés que j'aime (je suis dans mon jour de positivisme).
Et puis, j'ai besoin de votre aide. Je trouve que les titres des derniers chapitres (du 5 au 8) sont nuls. Sauf qu'il faut bien que je mette des titres et que je n'ai pas d'inspiration. Alors si vous en avez pour moi, n'hésitez surtout pas. Et puis, aussi, bon..., je sais, on ne peut dire que mon histoire est extêmement bien présentée (celui qui n'a pas décelé l'ironie de cette phrase peut tout de suite aller voir autre part) alors, si quelqu'un sait comment faire pour écrire plus gros, souligner, mettre en gras et sauter plus d'une ligne à la fois, dites-le moi !!!
Voilà, je m'arrête de parler, et je fais place au...
...Tadaaaaaaam !!!!.........
Chapitre 8: Une Cérémonie de la Répartition... agitée !
" - C'est pas possible, mais où est-ce qu'elle est? s'écria Emmy
- Cinquante-sept, glissa Sirius à l'oreille de James
- Cinquante-sept quoi?
- C'est la cinquante-septième fois qu'elle le dit. Enfin, si mes comptes sont bons...
- Elsa, tu l'as bien vue, dans le train? C'est pas possible, mais où est-ce qu'elle est?
- Cinquante-huit, murmura Sirius à l'intention de James"
Cela faisait bientôt un quart d'heure que les filles avaient perdu Evans, et bientôt un quart d'heure qu'Emmy répétait inlassablement la même chose. James en serait presque venu à prier pour qu'elle revienne, tellement Emmy lui tapait sur les nerfs.
La calèche dans laquelle ils étaient péniblement entrés à sept s'arrêta juste devant le grand portail en bois de Poudlard, qui avait été ouvert pour l'occasion, et d'où pendait des lanternes. James regrettait un peu le voyage en calèche, car il trouvait que l'on pouvait moins bien voir le château. La première fois, quand ils étaient venus en barque, il se rappelait du choc de splendeur que ça lui avait fait. Toutes les lumières qui scinti...
" - Mais où est-ce qu'elle est? C'est pas possible, ça!"
"Cinquante-neuf" compta James pour lui-même, et, sorti de ses pensées, il s'engagea avec les autres dans le hall, direction la Grande Salle. Les élèves s'engouffraient par plusieurs dizaines par l'immense porte, et se répartissaient autour de leurs tables respectives, dans une certaine pénombre, car il n'y avait aucune lumière de plus que celle des étoiles qui scintillaient au plafond magique. Une multitude de fleurs étaient parsemées sur les tables, coordonnées aux couleurs des nappes. Les garçons voulurent se poser dans les premières places, mais les filles les attirèrent tout au bout de la table, du côté de celle des profs, juste à côté de l'endroit où s'asseyait les premières années arrivants.
" - Mais c'est pas possible, ça! Où est-ce qu'elle est?
- Soixante, marmonna James à haute voix
- Soixante quoi? demanda Emmy en le regardant bizarrement
- Soixante fois que tu nous demandes où est Lily, s'exclama Remus, et tu vois, on en sait autant que toi, sinon, on te l'aurait dit, crois moi!"
Emmy le regarda méchamment, mais ne répondit rien, et s'assit devant une assiette. Chacun en fit autant, et James s'aperçut q'il y avait dans chaque assiette une petite enveloppe, sur laquelle s'inscrit, pile au moment où il s'assit, à l'encre violette, "James Potter, 5ème année, Gryffondor" " - Trop Cool! s'écria Sirius, Vas-y, Peter, on échange de place, on va voir si l'enveloppe change
- Si tu veux, répondit celui-ci en se levant pour s'assoire à la place de Sirius
- Trop trop trop cool! répéta Sirius, quand il vit le nom de Peter s'effacer, et apparaître le sien, tu crois qu'on peut l'ouvrir maintenant?
- Je préfèrerais que vous attendiez que je vous y invite, répondit une voix derrière lui
- Ah! continua Sirius, pas le moins gêné du monde, Professeur Dumbledore! Je tiens à vous féliciter, la déco est splendide!
- Trop Cool, vous disiez? demanda Dumbledore
- Exactement. Ca manque juste un peu de lumière, je trouve.
- Ne vous inquiétez pas, elle va arriver."
A ce moment, Emmy ouvrit la bouche, mais la referma, puisque tout le monde savait ce qu'elle allait dire.
" - Vous vouliez dire quelque chose, Miss Farell? demanda Dumbledore
- Euh... commença Weasley, je pense que Emily voudrait savoir où se trouve Lily Evans.
- Ne vous inquiétez pas, elle va arriver aussi, répondit Dumbledore, alors que brillait dans ses yeux une lueur d'amusement, bien, j'ai vu que vous vous êtes mis à l'extrémité, j'espère donc que vous accueillerez vos nouveaux camarades comme il se doit
- Comptez sur nous! s'exclama Sirius
- Mais je compte sur vous, M. Black. Maintenant, vous m'excuserez, mais je crois qu'il faut que j'aille saluer Élodie, rajouta-t-il en se dirigeant vers leur Professeur de botanique, Marsda
- Franchement, demanda Sirius, une fois que le directeur aie pris un peu de distance, est-ce qu'il est pas trop génial? Je crois pas qu'il nous ait jamais filé une seule colle.
- Avoue que tu en meurs d'envie, le taquina Contempsi, juste pour voir son bureau...
- Un peu, concéda Sirius, sur un ton tranquille, mais tout de même un peu rouge"
Leur conversation fut coupée par une multitude de "Oh" et de "Ah" qui parvenaient de toute la pièce: en effet, une multitude de petites lanternes s'étaient soudainement allumées, donnant à la salle un aspect resplendissant
" - Maintenant, c'est parfait! hurla Sirius a l'intention de Dumbledore, qui lui sourit, Ouille! rajouta-t-il alors que Weasley venait de lui coller un coup de coude dans les côtes
- Tu peux pas te tenir tranquille?"
Sirius ouvrit la bouche pour répondre, mais juste à ce moment là, Dumbledore se racla la gorge, pour demander le silence.
" - Merci. Mes chers enfants, j'ai la joie de vous accueillir une année de plus dans le château de Poudlard. Bientôt vont entrer dans cette salle les élèves de première année, qui sont déjà assez terrifiés, je pense, pas besoin donc d'en rajouter, annonça-t-il en regardant fixement une bande de Serpentards de septième année, mais avant tout, je vais vous présenter vos nouveaux préfets et préfèts-en-chef. Je pense que vous avez déjà eu l'occasion de voir vos nouveaux préfèts-en-chef: Sybille Trelawney et Roman White"
A ces mots, Trelawney et White s'avancèrent sur l'estrade, sous les applaudissements, et quelques sifflets destinés sûrement à Trelawney. James entendit deux filles derrière lui pouffer:
" - Oh là là! Roman White! Je sens que je vais faire exprès de me prendre des heures de colle, juste pour être seule avec lui...
- On se demande vraiment ce qu'il fait avec Cérès Deauclaire!
- Arrête, c'est vrai qu'elle est mignonne. En tout cas, si c'est pas Roman, je mettrais bien le grappin sur son frère, à Cérès"
Et elle recommencèrent à ricaner. James et Remus se retournèrent en même temps, et regardèrent les Serdaigles avec un air interloqué. Celles-ci le virent, et pouffèrent encore plus, se disant sûrement qu'elles tenteraient également bien leur chance avec James Potter et Remus Lupin. James essaya de fixer l'image de ces deux filles, pour surtout ne jamais croiser leur chemin.
" - Bien, continua Dumbledore, maintenant, voici les préfets des maisons. Pour Serpentard, comme l'année dernière: Sarah Elton et Lucius Malefoy"
Ces deux-derniers s'avancèrent, et les Serpentards se mirent à applaudir et à tambouriner des pieds. C'était encore pire que lors d'un match de Quidditch. Il y eut d'autres applaudissements, certains sonores, d'autres justes polis. Des Maraudeurs et des trois filles, il n'y en avait pas un qui ait applaudit.
" - S'il vous plaît! S'il vous plaît! Un peu de calme, demanda le directeur, Les préfets de Pouffsouffle de cette année seront Narcissa Dreams, et Amos Diggory."
James regarda ses amis, qui avaient tous l'air aussi surpris que lui: Narcissa Dreams?!? Comment Narcissa Dreams pouvait être préfète? Il leva son regard vers elle, et elle lui fit un clin d'?il. James ne put s'empêcher de rougir, ce qui ne sembla pas échapper à Emmy qui lui lança un petit regard complice. James lui répondit par une grimace, mais l'air satisfait d'Emmy montrait que malgré ce que dirait James, elle était persuadé qu'il voulait sortir avec Narcissa. Mais qu'allait-elle donc chercher?
" - Les pré... Miss Carlson? On attend plus que vous... Merci. Je disais donc que les préfets de Serdaigle étaient Elena Links, comme l'année dernière, et... vous pourriez attendre que j'ai terminé, avant de commencer à applaudir? Merci. Donc, le préfet de Serdaigle est Pâris Deauclaire."
La table de Gryffondor était juste à côté de celle des Serdaigles, et James sentit le banc où il était assis trembler, tant les applaudissements étaient forts. Il n'osa même pas regarder ce que les deux filles derrière lui pensait de la nomination de Deauclaire, mais Remus qui s'était retourné se pencha vers lui:
" - Il y en a une qui a failli tomber dans les vapes...
- La brune?
- Non, la blonde.
- Rappelle-moi de ne plus jamais les approcher.
- Je pense que je n'aurais pas besoin de te le rappeler...
- Il me semble que la plupart d'entre vous est satisfaite de la nomination de M. Deauclaire remarqua Dumbledore, qui portait un regard amusé au nouveau préfet. Passons maintenant à Gryffondor: Comme l'année précédente, le préfet est Arthur Weasley...
- Mon p'tit frère... renifla Weasley, comme si c'était un grand moment d'émotion, ce qui eut pour effet de faire rire touts les élèves environnants
- La préfète aurait dû être Christina Appin...
- Waou! s'exclama Sirius, mes colles vont devenir vachement plus plaisantes!"
Toute la salle éclata de rire, même certains professeurs, sauf les deux Serdaigles derrière James, qu'il vit jeter un regard désapprobateur à Sirius.
"- Désolé de vous décevoir, M. Black, mais j'ai bien peur que la formulation avec "aurait dû" annonce que ce n'est plus d'actualité... Miss Appin a déménagé en France, nous avons donc dû prendre la seconde personne que nous considérions la plus responsable de la maison Gryffondor.
- Parce qu'il y en a plus d'un? s'écria une voix traînante du côté de la table des Serpentard, qui ne pouvait être que celle de Lucius Malefoy
- Je pense que vous allez être surpris, et devoir accepter que vous auriez dit la même chose que nous, M. Malefoy... La nouvelle préfète de Gryffondor est donc... Lily Evans"
La réaction fut instantanée, et la table de Gryffondor, ainsi que des élèves d'autres maisons, se déchaînèrent. Emmy en avait presque les larmes aux yeux, et hurlait encore plus fort que les autres. Tout à coup, Weasley et Contempsi se mirent à taper du pied et à applaudir régulièrement, en scandant "Lily! Lily!", ce qui gagna peu à peu toute la table, puis toute la salle. Il sembla même à James par la suite que Malefoy et sa bande s'y étaient mis. La réaction de James aussi fut instantanée. Deux mots résonnaient à sa tête: préfète et Evans. Le choc l'avait stupéfié sur place. C'est à peine si son cerveau arrivait encore à réfléchir, une seule idée l'obnubilait: Evans, préfète? C'était la fin du monde! Il aurait encore préféré passer quinze jours de vacances avec Trelawney. Il voyait, à côté de lui Emmy, qui c'était levée et hurlait à s'en casser la voix. Contempsi et Weasley avaient les mains rouges à force d'applaudir, et il lui semblait que tous les élèves hurlaient le nom de sa pire ennemie juste pour le lui encrer un peu plus dans la tête.
Heureusement, il vit que ses amis n'applaudissait pas non plus. Sirius boudait: il aurait préféré passer ses colles avec Christina plutôt qu'avec Evans. Peter essayait de convaincre Weasley d'arrêter de hurler, quand à Remus, il ne disait rien, sûrement partagé entre la satisfaction que l'une de ses amies soit nommée préfète, et la peur qu'elle ne les flique un peu plus. Evans, quand à elle, était debout sur l'estrade, à côté d'Arthur Weasley, qui la dépassait d'une tête et demie, rouge comme une tomate de la tête aux pieds, mais avec un étrange sourire, à la fois de bonheur et de nervosité sur le visage. Dumbledore frappa dans ses mains, ce qui eu pour effet de ramener l'ordre rapidement:
" - Bien, Miss Evans, il me semble que votre intégration du poste ne sera pas trop difficile. Vous pouvez aller vous assoire. Maintenant, nous allons accueillir les premières années, qui doivent demander dans quelle école de fou ils vont arriver, après vous avoir entendu hurler ainsi, et qui doivent surtout se demander qui est cette fameuse Lily. Miss Evans, je vous laisse la charge de répondre"
Evans vint s'assoire à côté de Contempsi, qui la prit dans ses bras, tapa énergiquement dans la main de Weasley, et fit un grand sourire, mais manifestement pas encore assez grand pour contenir sa joie à Emmy, qui lui rendit. C'était dingue: on avait l'impression que c'était Emmy qui venait d'obtenir le poste, tellement elle semblait heureuse. Remus tandit la main à Evans, en lui disant qu'il était heureux pour elle, et Peter marmonna un "félicitations" de mauvaise grâce. Elle se tourna vers James et Sirius, et semblait se demander comment réagir, mais quand elle croisa le regard glacial de ces deux derniers, son sourire s'évanouit immédiatement.
James décida de se concentrer sur les petits qui venaient d'entrer. Tous agglutinés les uns contre les autres, morts de peur, ils regardaient l'immense salle remplie d'élèves avec de grands yeux effrayés. McGonnagal installa un tabouret, et posa le vieux chapeau rapiécé qui faisait la loi à Poudlard. Une large fente s'ouvrit vers le bas, et le choixpeau commença à chanter:
"Allez, allez N'ayez pas si peur Dans le tri des sorciers J'n'fais jamais d'erreurs J'ai été choisi il y a bien des années Pour indiquer à chacun la maison qui lui est attribuée
Si vous allez à Serdaigle, Vous délaisserez tout côté espiègle Ceux-ci sont plutôt ennuyeux Car seules les notes comptent pour eux"
Tout le monde se regarda étrangement: pourquoi le Choixpeau parlait- il ainsi des Serdaigle?
"Si Pouffsouffle vous est destiné C'est que vous êtes un peu simplet, Là-bas vont les bons à rien, A qui aucune autre maison ne convient"
Un brouhaha indigné s'élevait de la table des Pouffsouffle. Trelawney commença à se lever, mais Amos Diggory lui mit une main sur l'épaule pour l'obliger à se rassoire: lui comme tout le monde voulait entendre la suite
"Ce vieux Salazar Serpentard Passait pour un vil lascar Alors qu'il voulait seulement Faire passer les "Sang-Pur" devant"
James commençait à trouver ça de plus en plus louche: toutes les maisons étaient critiquées, sauf Serpentard. Il regarda ses amis: tous semblaient du même avis.
" - Qu'est-ce qu'on va se prendre? demanda Peter"
Manifestement, toute la table se posait la même question. James regarda du côté des filles. On peut dire que leur réaction était assez uniforme: chacune bouillait, les sourcils froncés. Les yeux d'Evans lançaient des éclairs, Weasley avait les poings serrés, et Contempsi avait attrappé une cuillière qu'elle était en train de tordre. Il se retourna vers le choixpeau, qui entamait l'avant-dernier couplet:
"- Les Gryffondor quant à eux, Qui sont censés prôner l'honneur Depuis des siècles qu'ils n'ont pas eu la Coupe de Quidditch sous les yeux On se demande comment ils font pour croire qu'ils en ont encore"
CLAC. Dans le silence, on entendit une cuillère se casser, et six personnes se lever simultanément. James n'avait pas levé les yeux, mais il le savait, et il savait aussi de qui il s'agissait, car il s'était lui-même levé. Si les yeux de l'équipe de Quidditch avaient été des lance-flammes, la table des Serpentards ne serait maintenant probablement plus qu'un petit tas de cendres. Emmy tira sur la manche de James, pour qu'il se rasseye, et contre son gré, l'ensemble de l'équipe se rassit.
James lança un regard à la table des professeurs, où chacun se regardait avec le plus grand désarroi, et en particulier le Professeur Flitwick, qui était le directeur des Serdaigles, et le Professeur Flybird, celui des Pouffsouffles. Seul le Professeur McGonnagal essayait de paraître impassible, mais sa main tremblait, et ses yeux étaient emplis de colère.
Plus personne ne bougeait, sauf dans les premières années qui s'agitaient, souhaitant soudainement être envoyé à Serpentard, tant les portraits des autres maisons étaient effrayants, et les Serpentards, qui, un sourire goguenard aux lèvres, essayaient de rire le moins fort possible.
Il fallait pourtant écouter le dernier couplet. Personne n'avait jamais essayé d'interrompre la chanson du Choixpeau, et d'après le regard de Dumbledore, il ne valait mieux pas. Le vieux chapeau semblait attendre le silence pour terminer, et au bout de trente secondes, continua:
"Venez par ici, mes petits Posez-moi sur votre tête Quoiqu'il vous arrive Sachez qu'il ne sera jamais trop tard Si vous avez du respect pour Serpentard Pour passer sur la bonne rive"
L'immense fente qui était sur le chapeau s'était refermée, le chapeau retombé sans vie. Le Professeur Marsda se rua vers lui, et avec les autres professeurs, entra dans une petite salle derrière la longue table des professeurs.
Maintenant qu'il n'y avait plus aucun adulte, les élèves pouvaient faire "ce qu'ils voulaient" Cependant, Trelawney et White étaient montés sur l'estrade, et criaient pour se faire entendre. Soudain, White eut la bonne idée de hurler:
" - Tout ce qui ne s'arrêtent pas dans la seconde se prendront assez d'heures de colle pour qu'il ne puisse plus comptez les zéros avec les doigts de leur main"
La plupart des élèves se figea net, mais James lança un regard aux Maraudeurs, ainsi qu'aux filles et à l'équipe de Quidditch, et remarqua que la menace n'avait fait de l'effet à personne.
" - Et pour bien commencer, si ceux qui continuent de bouger ne stoppent pas immédiatement, rajouta Trelawney qui semblait quand même quelque peu lucide sur la manière dont les autres la voyaient, ils viendront commencer cinq de leurs heures demain, avec moi."
Ceux qui gesticulaient encore se figèrent, mais James était beaucoup trop énervé pour en avoir quoi que ce soit à faire. Il jeta un oeil à Sirius, et d'un commun hochement de tête, ils auraient continué, si Emmy ne les avaient attrapé par une main. De l'autre, elle tenait Evans, qui semblait encore plus furieuse.
" - Merci, reprit alors Roman, bon, d'abord, je tiens à dire aux premières années de se calmer, tout va s'arranger. Le Choixpeau a subit un quelconque sort, les professeurs essaient de le conjurer. Ils en ont au moins pour une petite demi-heure...
- Sinon, reprit Trelawney un ton plus haut, Roman, je te propose un jeu amusant.
- Qu'est-ce que tu racontes? s'exclama Roman, en la regardant comme si elle était dingue, tu vois, je crois qu'on a autre chose à faire là.
- Donc, Roman, je te propose un petit jeu génial: ça s'appelle "le jeu de l'aveugle", le principe, c'est que pendant une demi-heure, on ne voit rien, on n'entend rien."
Un sourire se dessina sur le visage de Roman: il venait de comprendre, comme l'ensemble des élèves qui gratifièrent l'idée de Trelawney par des cris et des applaudissements (sauf les Serpentars qui devinrent un peu blêmes)
" - Que ce jeu me paraît drôle! s'écria White, en détachant chaque syllabe, très bonne idée. Je ne vois ni n'entends plus rien à partir de... MAINTENANT! cria-t-il comme s'il s'agissait du départ d'une course."
Et comme si ç'en était une, tous les élèves se mirent à marcher d'un pas ferme en direction de la table des Serpentard, qui étaient morts de rire.
" - Oh! s'écria Rogue, mais qui vois-je donc? Les Maraudeurs! Ca vous fait pas trop de peine de vous être faits doubler?
- C'est toi! s'exclama Sirius en le saisissant par le col, c'est toi, hein, j'en étais sûr!
- Lâche-moi, répondit Rogue à moitié étouffé, c'est pas moi...
- Ouais, bien sûr: c'est le Pape...
- C'est vrai? s'écria un des Serpentards, il est où?
- Attends, s'exclama Emmy alors que Digorry allait ouvrir la bouche, il a pas encore compris ce que Sirius a dit. Tu comprends, moins on a de neurones, plus le chemin de l'information est long, en plus, chez les Serpentards, je suis pas sûre que la connexion dans les synapses soit très opérationnelle..."
Le Serpentard et Andrew Rosier qui s'était levé se retournèrent immédiatement vers Rogue qui hocha la tête:
" - Oui, c'est une insulte, ça, les mecs...
- Non, c'est une constatation, rectifia Weasley
- Toi, la chieuse, tu te la fermes et maintenant, menaça Gina Erston, qui était, d'après ce qu'avait entendu dire James, la petite amie de Rosier
- Tiens? répondit Weasley, tu sais aligner plus de trois mots, toi? Tu dois trouver tes rendez-vous avec Rosier affreusement ennuyeux, depuis que t'as appris à former des phrases... Je savais pas que c'était encore possible chez les Serpentards!
- Tiens, tu veux voir ce que je peux faire dans le genre uppercut dans les dents? s'exclama-t-elle en levant le poing
- T'as pas intérêt à toucher à ma s?ur, s'écria Arthur Weasley en s'avançant, suivi de près par toute la bande des septième année
- Ah! s'exclama un Serpentard de sixième année, chez les Weasley, quand on touche à la famille... Qu'est-ce qu'il y a? T'as peur qu'on lui abîme ses vêtements, à ta petite s?ur? C'est sûr, ce serait embêtant: vous pourriez plus manger pendant trois jours, s'il fallait lui payer une nouvelle robe...
- Ferme-là, crétin, s'exclama Jim Jordan
- Tu l'insultes pas! s'écria Auguste Bulstrode
- Tu crois quoi? répondit Sandy Adams, qu'on va se gêner, peut-être? A moins, bien sûr, que t'ai peur qu'on te pique ton surnom préféré...
- Toi, la garce, on t'a pas adressé la parole
- Et toi, t'as plus intérêt à la lui adresser comme ça, s'écria Samuel Johnson, le petit ami de Sandy
- Vas-y, viens la défendre, si t'es un homme...
- Si j'étais toi, je me tiendrais à carreau, répondit-il en l'attrapant par le col
- Lâche-le immédiatement, Johnson, dit fermement Vulcain Flint en s'approchant l'air menaçant
- Si j'étais toi, Flint, je m'emmêlerais pas, répondit Diggory en le toisant du regard
- Tu veux me faire quoi? Je suis même pas sûr que tu puisses soulever Pettigrow...
- Tu veux voir comment il va t'arranger le portrait, Pettigrow? s'exclama ce dernier
- Vas-y, essaie, moi je veux bien tenter le coup, s'esclaffa Rosier en le soulevant à trente centimètres au-dessus du sol
- Attaque-toi à quelqu'un de ta taille! lança Deauclaire en se plantant devant Rosier les poings serrés
- Oh! Mister Poudlard! T'as pas peur de décevoir tes fans? ricana-t-il, sur quoi la moitié des filles resserrèrent les rangs, mais tu vois, rajouta-t- il en indiquant Peter, lui, je l'ai, je vais pas le lâcher, j'ai beaucoup trop envie de voir comment il "m'arrange le portrait", mais si tu trouves que c'est pas assez, je peux le prendre avec, lui, continua-t-il en saisissant un petit de deuxième année de Pouffsouffle que James ne connaissait pas
- Fiches leur la paix à tous les deux, espèce de gros lard! s'exclama Emmy
- Toi, la blondasse, t'as de la chance que je tape pas les filles!
- Pourquoi? répondit-elle avec un air dédaigneux, t'as peur de te faire rétamer?
- Si tu es trop noble pour la taper, Andrew, je vais le faire pour toi! s'écria Marcie Lowny en s'avançant vers Emmy, ça fait un bout de temps que j'ai envie de lui régler son compte, à celle-là
- Ca, je te le déconseille, répondit Weasley
- Oh! Mais il y a la petite rouquine qui s'y met aussi!
- Et la grande brune, tu veux qu'elle te mette un taquet? demanda Contempsi
- Je voudrais voir ça...
- Vraiment
- Ouais, ça m'amuserait..."
Sur ce, le poing de Contempsi décolla et elle lui colla un direct du droit en plein sur le nez. Lowny tituba et s'effondra sur un banc, le nez en sang.
" - Alors, tu trouves ça drôle? demanda-t-elle
- Alors ça, s'exclama Flint en s'approchant la main levée, ma petite, tu vas le regretter...
- Si tu veux la toucher, s'écria Sirius en la protégeant de ses bras, faudra me passer sur le corps
- Sur le mien aussi! rajouta Remus
- Et sur le mien! continua James
- Tu devrais même pas essayer d'en toucher un seul des quatre, renchérit Sandy Adams qui se planta l'air menaçant devant Flint
- Qu'est-ce tu m'veux, toi?
- Essaie seulement d'en toucher un, et tu verras...
- Tu sais que t'es vachement mignonne quand tu te mets en colère? demanda-t- il en passant un bras autour de ses épaules alors que Samuel s'approchait menaçant"
A son tour le poing de Sandy se leva, mais Flint le stoppa en l'air
" - Ta ta ta... Faut pas faire ça au gentil Vulcain...
- Et ça, je peux? s'exclama-t-elle en lui donnant un grand coup de genou dans l'entrejambe
- Salope! s'écria-t-il en tombant par terre
- Et là, je suis toujours aussi mignonne? demanda-t-elle méchamment
- Je sens qu'il va falloir que je me mette à taper les filles, se résolut Rosier en avançant dangereusement
- Ca m'étonnerait, répondit Diggory
- Ah, ça m'arrange, s'écria Rosier en lui donnant un coup de poing dans la mâchoire
- Tu vas payer! s'écria un Pouffsouffle en lui en donnant un à son tour"
Et très très vite, chacun fut entraîné à taper sur un autre. Mais comme les Serpentard ne représentaient que le quart de l'école...
James se battait avec un Serpentard qu'il lui semblait n'avoir jamais vu, mais tant pis. Il allait lui décocher un uppercut quand il s'aperçut que son adversaire avait disparu: il était allé aider un autre Serpentard de septième année qui pliait dangereusement sous les coups d'Arthur Weasley et de Samuel Johnson
James en profita pour jeter un regard circulaire à la salle (ou pour évaluer les dégâts) : Un Serdaigle, Sirius, Peter et Henry Abbot, un Pouffsouffle avaient pris Rogue chacun par un membre et voulaient manifestement aller lui faire faire un petit plongeon dans la fontaine du hall. Remus était en train de prêter main forte à Diggory qui se battait toujours avec Rosier. Weasley était en prise avec Erston qui semblait bien mal en point, alors que Emmy et Contempsi affrontait Lowny. Quant à Narcissa, elle essayait de taper Flint, mais avait beaucoup de mal, et fut rejoint par Cérès Deauclaire qui avait réussi à trouver une bonne utilité à ses talons aiguille. C'était étonnant, car tout le monde se tapait dessus, mais personne ne semblait blessé, ne saignait ou semblait juste étourdi. Il regarda vers la table des profs, sur laquelle Trelawney et Roman s'étaient assis. Il discutaient tranquillement, sans se soucier de ce qu'il se passait à côté, sauf de temps en temps pour vérifier que leurs amis n'étaient pas en trop mauvaise posture.
James se retourna et aperçut Evans qui se battait seule contre Bulstrode. Pour le coup, elle était en mauvaise posture, elle: Bulstrode faisait au moins un mètre quatre-vingt-dix pour cent dix kilos. A chaque fois qu'elle essayait de lui donner un coup, il stoppait son poing. Elle essaya encore de lui coller un crochet du droit, mais il attrapa son bras et commença à le tordre. Il y eut un instant d'hésitation dans l'esprit de James, mais il décida quand même d'aller aider Evans - elle était contre un Serpentard, quand même! Au moment où il arrivait vers elle, Bulstrode colla un coup de poing dans sa tête qui tomba un peu en avant, alors qu'Evans, à moitié assomée avait cessé de résister. James se précipita vers le Serpentard, prêt à défendre même sa pire ennemie, mais quelqu'un qui ne s'était pas encore fait remarquer (ce qui était très très louche au goût de James) fut plus rapide que lui, couru vers Evans, la prit dans ses bras et l'assit sur le banc, tout en réprimandant Bulstrode. Il siffla dans ses doigts, et tout le monde s'arrêta net. James se demandait vraiment comment Lucius Malefoy pouvait avoir tant d'influence sur toute l'école. A moins que ce soit le signal qu'attendait chacun pour pouvoir s'arrêter sans perdre son honneur. Tous se regardaient les uns les autres, essouflés, les cheveux en bataille, certains vêtements déchirés. Malefoy fit boire un peu d'eau à Evans qui reprenait peu à peu ses esprits, et fit un signe à Emmy qui, étouffant un cri, se précipita vers Evans, Weasley et Contempsi la suivant de près. Malefoy monta alors sur la table des Serpentards et cria:
" - Bon, tout le monde s'est bien tapé dessus, je crois que c'est bon maintenant. Regardez-vous: vous êtes ridicules. Sachez que quand on a un vague cerveau, les problèmes ne se résolvent pas comme ça. Chers Serpentards, j'ai honte de vous. Vous battre avec des Sang-de-Bourbe... "
Mais, en voyant le regard des autres élèves, il s'arrêta. James savait que ce n'était pas parce que Malefoy avait peur, mais parce qu'il savait que les professeurs allaient bientôt revenir et pour ne pas heurter Evans qui le regardait encore les yeux vides.
James sentit la présence de Sirius juste à côté de lui:
" - Qu'est-ce qu'il s'est passé?
- C'est Bulstrode qui lui a tap...
- Alles, venez, on va la voir, le coupa Remus en les prenant d'autorité par le bras et en les traînant vers l'endroit où était assise Evans
- Lily, ça va? lui demanda-t-il gentiment en s'asseyant à côté d'elle alors que les autres Maraudeurs restaient un peu en retrait
- Ca pourrait aller mieux, répondit Weasley, elle a prit un bon coup, elle est bien sonnée. Tara est allée lui chercher une compresse
- Lily, ça va? demanda Roman à moitié affolé qui avait accouru quand il s'était rendu compte de ce qu'il passait
- T'inquiète, Roman, le rassura Weasley, on s'occupe d'elle. Vous feriez bien de remettre un peu d'ordre, rajouta-t-elle.
- Tu es sûre qu'elle va bien?
- Ne t'inquiète pas.
- Vous vous en occupez?
- Ne t'inquiète pas.
- Tu es sûre?
- OUI! crièrent les Maraudeurs et Weasley ensemble
- Mouais... Bon, cria-t-il, tout le monde retourne à sa place immédiatement!"
Malefoy qui était descendu de la table vint s'assoire à côté d'Evans et la prit dans ses bras. C'est là que James s'aperçut que des larmes coulaient le long de les joues de son ennemie. Malefoy sortit un mouchoir de sa poche et les essuya doucement:
" - Chut... Lily... Ne t'inquiète pas, c'est fini... Ce sombre imbécile ne t'approchera plus jamais. Je te le promets... Chut...
- Tiens, garde ça sur ton front, recommanda Contempsi qui venait d'arriver et lui avait appliqué une serviette mouillée.
- Mer... Merci... répondit Evans dont les grands yeux verts semblaient tout à fait vides, Lucius...?
- Oui, Lily? Qu'est-ce qu'il y a?
- Il m'a tapé... Et j'ai eu très mal à la tête... Et je n'y voyais plus rien... Et... Et...
- Chut... Lily, je t'en prie, calme-toi. C'est fini...
- Il ne va pas recommencer, hein, Lucius... Hein? Tu lui diras de ne pas recommencer... Lucius?
- Ne t'inquiète pas Lily... Je lui ai déjà dit... Il savait qu'il n'avait pas le droit de te toucher... Il l'a fait quand même, mais maintenant, je lui ai dit qu'il ne devait même plus t'approcher.
- Il a vraiment frappé fort, tu sais... J'ai mal à la tête, Lucius...
- Chut... Lily, ne t'inquiète pas. Je vais aller demander à White si il peut faire venir l'infirmière, répondit-il en se levant
- Non! s'écria-t-elle en s'accrochant à lui et en recommençant à pleurer, Non, Lucius, s'il te plaît... Reste avec moi... J'ai... J'ai eu peur,tu sais... Je veux que tu restes là...
- Oui, oui, bien sûr, Lily, je reste là... Chut... Vous pouvez aller chercher quelqu'un? demanda-t-il aux filles qui hochèrent immédiatement la tête."
James était très impressionné et n'osait à peine bouger. Jamais il n'avait entendu Malefoy parler si gentiment à qui que ce soit, et encore moins à une Gryffondor. James savait vaguement que lui et Evans se connaissaient avant Poudlard, mais Malefoy se comportait vraiment différemment. Ses yeux n'étaient plus remplis de ce mépris habituel, mais plein d'inquiétude. Il serrait Evans dans ses bras et essuyait les larmes qui coulaient lentement sur ses joues, il lui parlait gentiment sur un ton rassurant... En plus, il avait demandé très poliment, et un brin paniqué aux filles, que pourtant il détestait, d'aller chercher Roman. Il n'avait pas eu un regard, même méchant pour les Maraudeurs, et continuait de regarder Lily, inquiet.
Quand les filles se levèrent, Lily leva le bras, comme pour essayer d'attraper Weasley, et se tourna les yeux implorants vers Malefoy:
" - Non, Lucius... S'il te plaît... Non... Je... Je n'ai plus mal...
- Lily, laisse-toi au moins examiner...
- Lucius... Non... S'il te plaît... Lucius
- Si tu veux, on y va pas, Lily, proposa Emmy d'une voix assez paniquée
- Non... Non...
- Lily... Il faut qu'elle vérifie que tout va bien...
- Non... Lucius... S'il te plaît... S'il te plaît... Non...
- Mais Pourquoi?
- Je ne veux pas que... Je ne veux pas que ça dure, Lucius... Ca avait duré, Lucius... Je ne veux plus que...
- Chut... Oui, Lily, je sais... Je te jure que ça ne durera pas... Est-ce que tu veux aller dans ta chambre? Est-ce que tu veux partir?
- Non... Non... Je veux que ce soit fini... Je veux...
- Chut Lily... Ca y est, c'est fini...
- Tu me le promets? C'est fini?
- Oui, Lily... Je te le jure. C'est fini...
- On va retourner maintenant à la table?
- On fait comme tu veux, Lily Chérie.
- On va à la table, alors?
- D'accord.
- Tu m'accompagnes?
- Bien sûr."
Il se leva, l'aida à tenir sur ses jambes, et ils allèrent vers la table des Gryffondor, suivis immédiatement par les filles, puis les Maraudeurs leur emboîtèrent le pas. Quand ils arrivèrent, tout le monde se précipita vers Evans qui lança un regard paniqué à Malefoy. Ce dernier se tourna vers les élèves curieux et annonça:
" - Bon, Lily a été assez sonnée, comme vous avez pu le voir. C'est pourquoi je vous demanderais de la laisser tranquille, s'il vous plaît. Merci"
Son regard était redevenu hautain, son ton glacé. Un instant, il se réchauffa pour dire à Emmy:
" - Occupez vous bien d'elle. Ne laissez personne lui en parler, OK?"
Et redevint le Lucius Malefoy que tout le monde connaissait, alla se rassoire vers la table des Serpentards, où tout le monde le regardait d'un air étonné.
Evans regardait le fond de son assiette. Elle avait repris ses esprits, mais ses yeux étaient encore brillants. Contempsi se pencha vers elle:
" - Lily? Ca va mieux?
- Oui, oui, répondit-elle sans la regarder"
Contempsi lança un regard interrogateur à Emmy et Weasley qui lui répondirent par un haussement d'épaules. Tous observèrent le silence pendant quelques secondes, puis soudain, Evans releva brutalement la tête, repoussa les mèches de cheveux qui lui balayaient le visage et regarda chacune des filles et des des Maraudeurs tour à tour:
" - Je suis désolée, lâcha-t-elle finalement tristement
- Désolée de quoi? demanda Peter avec incompréhension
- Désolée... désolée de... enfin... Je veux dire... J'ai été ridicule, vraiment
- Lily! s'exclama Emmy vivement, tu es folle! Tu n'as aucune raison d'être désolée! C'est normal! N'importe qui aurait réagi comme ça!
- Non, mais... Vous êtes restés avec moi, et je dois m'excuser...
- Mais pas du tout! continua Remus d'une voix douce, pas du tout, Lily. C'est normal qu'on soit restés avec toi. On aurait fait la même chose pour Emmy, pour Sirius ou pour Elsa, ou pour n'importe qui!
- Et puis en plus, Lucius... Je sais que vous l'aimez pas trop...
- Ecoute, Lily, reprit Contempsi d'une voix ferme et rassurante, Non, on aime pas trop Lucius. Mais de toute façon, on peut pas dire que Lucius nous adore non plus. Et puis de toute manière, c'est normal qu'il soit venu te voir: il a eu très peur pour toi, je crois. Tu sais, tu le connais depuis longtemps, à la limite, c'est même plus légitime qu'il ait été avec toi que nous. En plus, il a été très gentil...
- Mouais, dit Weasley, en tout cas, il n'a pas été trop méchant...
- Oh, Elsa! s'exclama Emmy avec un regard noir, De toute manière, l'important, Lily, c'est que tu ailles bien"
Les yeux d'Evans se remplirent d'eau, mais un grand sourire fendit son visage:
" - Mon Dieu, je sais pas ce que je ferais sans vous - sans vous tous, rajouta-t-elle en regardant Sirius et Remus"
Elle sourit aussi à Peter, puis regarda James. Son sourire disparut instantanément, et elle se mordit la lèvre, une espèce de lueur d'interrogation et d'erreur dans le regard. James, après quelques instants d'hésitation sourit timidement. Elle se mordit la lèvre de plus belle derrière laquelle on devinait un grand sourire et le regarda avec un air complice.
" - Je sais vraiment pas ce que je ferais sans vous, répéta-t-elle"
'Tite note de l'auteur :
Salut ? Non, non, ne me jetez pas de pierres !!!! Ouille ! Qui est-ce qui m'en a jeté une quand même ? Oui, je sais ça fait au moins dix jours que je n'ai pas updaté..... deux semaines ? Ah.... Deux semaines et demie ? Euh.... oui, mais...... Mais j'ai une bonne raison !
Primo, j'ai pl1 pl1 2 boulot. J'ai bien voulu expliquer à mon prof de physique que je ne pouvais pas faire le D.S. parce que j'avais des gentils lecteurs qui attendait la suite de mon histoire sur Harry Potter, mais vous les connaissez, ces scientifiques : ils ne voient pas où sont les priorités ! (Pour ceux qui voudraient savoir où j'en suis avec les maths, la prof nous rend nos D.S. demain)
Et puis, pour ceux qui lisent ma bio (il y en a vraiment ?), j'avais parlé d'une histoire sur Tom Riddle. Et bien, j'avais écrit le prologue et j'avais presque terminé le premier chapitre (10 pages) et puis en fait, ça ne m'a pas plus, et j'ai tout recommencé. Donc comme c'est bcp plus basé sur les sentiments de Tom, et plus introspectif, c'est très différent de « Quand un soleil... » pour l'écriture, et c'est plus long, et donc, ça prend du temps.
Enfin bon, en clair et en décodé, ça veut dire ne me tapez pas, je m'active, je m'active, mais malheureusement, je n'ai que 24h dans ma journée moyenne, et j'apprécie de manger et dormir.
Cependant *air triomphant*, ce chapitre est un bien comme vous les aimez, nettement énormément plus long que les autres (environ le double du chapitre normal), et avec plein d'insultes et du « je me paye ta tête, et tu me fous un coup de pied dans les tibias et je te tape sur la gueule... » Donc, j'espère que vous allez vous régaler, et que vous aimerez autant le lire que j'ai aimé l'écrire. (Je ne réponds de rien si vous vous prenez ensuite pour un gryffondor moyen et que vous allez taper sur le premier mec qui passe sous votre nez et qui porte un pull vert.)
1 grô Zibou à Mary qui me laisse inlassablement des review, et qui signe sans broncher les pétitions que je lui demande de signer, même si je sais qu'elle commence à me prendre sérieux pour une dingue
1 super big grô Zibou à mes petits lecteurs adorés que j'aime (je suis dans mon jour de positivisme).
Et puis, j'ai besoin de votre aide. Je trouve que les titres des derniers chapitres (du 5 au 8) sont nuls. Sauf qu'il faut bien que je mette des titres et que je n'ai pas d'inspiration. Alors si vous en avez pour moi, n'hésitez surtout pas. Et puis, aussi, bon..., je sais, on ne peut dire que mon histoire est extêmement bien présentée (celui qui n'a pas décelé l'ironie de cette phrase peut tout de suite aller voir autre part) alors, si quelqu'un sait comment faire pour écrire plus gros, souligner, mettre en gras et sauter plus d'une ligne à la fois, dites-le moi !!!
Voilà, je m'arrête de parler, et je fais place au...
...Tadaaaaaaam !!!!.........
Chapitre 8: Une Cérémonie de la Répartition... agitée !
" - C'est pas possible, mais où est-ce qu'elle est? s'écria Emmy
- Cinquante-sept, glissa Sirius à l'oreille de James
- Cinquante-sept quoi?
- C'est la cinquante-septième fois qu'elle le dit. Enfin, si mes comptes sont bons...
- Elsa, tu l'as bien vue, dans le train? C'est pas possible, mais où est-ce qu'elle est?
- Cinquante-huit, murmura Sirius à l'intention de James"
Cela faisait bientôt un quart d'heure que les filles avaient perdu Evans, et bientôt un quart d'heure qu'Emmy répétait inlassablement la même chose. James en serait presque venu à prier pour qu'elle revienne, tellement Emmy lui tapait sur les nerfs.
La calèche dans laquelle ils étaient péniblement entrés à sept s'arrêta juste devant le grand portail en bois de Poudlard, qui avait été ouvert pour l'occasion, et d'où pendait des lanternes. James regrettait un peu le voyage en calèche, car il trouvait que l'on pouvait moins bien voir le château. La première fois, quand ils étaient venus en barque, il se rappelait du choc de splendeur que ça lui avait fait. Toutes les lumières qui scinti...
" - Mais où est-ce qu'elle est? C'est pas possible, ça!"
"Cinquante-neuf" compta James pour lui-même, et, sorti de ses pensées, il s'engagea avec les autres dans le hall, direction la Grande Salle. Les élèves s'engouffraient par plusieurs dizaines par l'immense porte, et se répartissaient autour de leurs tables respectives, dans une certaine pénombre, car il n'y avait aucune lumière de plus que celle des étoiles qui scintillaient au plafond magique. Une multitude de fleurs étaient parsemées sur les tables, coordonnées aux couleurs des nappes. Les garçons voulurent se poser dans les premières places, mais les filles les attirèrent tout au bout de la table, du côté de celle des profs, juste à côté de l'endroit où s'asseyait les premières années arrivants.
" - Mais c'est pas possible, ça! Où est-ce qu'elle est?
- Soixante, marmonna James à haute voix
- Soixante quoi? demanda Emmy en le regardant bizarrement
- Soixante fois que tu nous demandes où est Lily, s'exclama Remus, et tu vois, on en sait autant que toi, sinon, on te l'aurait dit, crois moi!"
Emmy le regarda méchamment, mais ne répondit rien, et s'assit devant une assiette. Chacun en fit autant, et James s'aperçut q'il y avait dans chaque assiette une petite enveloppe, sur laquelle s'inscrit, pile au moment où il s'assit, à l'encre violette, "James Potter, 5ème année, Gryffondor" " - Trop Cool! s'écria Sirius, Vas-y, Peter, on échange de place, on va voir si l'enveloppe change
- Si tu veux, répondit celui-ci en se levant pour s'assoire à la place de Sirius
- Trop trop trop cool! répéta Sirius, quand il vit le nom de Peter s'effacer, et apparaître le sien, tu crois qu'on peut l'ouvrir maintenant?
- Je préfèrerais que vous attendiez que je vous y invite, répondit une voix derrière lui
- Ah! continua Sirius, pas le moins gêné du monde, Professeur Dumbledore! Je tiens à vous féliciter, la déco est splendide!
- Trop Cool, vous disiez? demanda Dumbledore
- Exactement. Ca manque juste un peu de lumière, je trouve.
- Ne vous inquiétez pas, elle va arriver."
A ce moment, Emmy ouvrit la bouche, mais la referma, puisque tout le monde savait ce qu'elle allait dire.
" - Vous vouliez dire quelque chose, Miss Farell? demanda Dumbledore
- Euh... commença Weasley, je pense que Emily voudrait savoir où se trouve Lily Evans.
- Ne vous inquiétez pas, elle va arriver aussi, répondit Dumbledore, alors que brillait dans ses yeux une lueur d'amusement, bien, j'ai vu que vous vous êtes mis à l'extrémité, j'espère donc que vous accueillerez vos nouveaux camarades comme il se doit
- Comptez sur nous! s'exclama Sirius
- Mais je compte sur vous, M. Black. Maintenant, vous m'excuserez, mais je crois qu'il faut que j'aille saluer Élodie, rajouta-t-il en se dirigeant vers leur Professeur de botanique, Marsda
- Franchement, demanda Sirius, une fois que le directeur aie pris un peu de distance, est-ce qu'il est pas trop génial? Je crois pas qu'il nous ait jamais filé une seule colle.
- Avoue que tu en meurs d'envie, le taquina Contempsi, juste pour voir son bureau...
- Un peu, concéda Sirius, sur un ton tranquille, mais tout de même un peu rouge"
Leur conversation fut coupée par une multitude de "Oh" et de "Ah" qui parvenaient de toute la pièce: en effet, une multitude de petites lanternes s'étaient soudainement allumées, donnant à la salle un aspect resplendissant
" - Maintenant, c'est parfait! hurla Sirius a l'intention de Dumbledore, qui lui sourit, Ouille! rajouta-t-il alors que Weasley venait de lui coller un coup de coude dans les côtes
- Tu peux pas te tenir tranquille?"
Sirius ouvrit la bouche pour répondre, mais juste à ce moment là, Dumbledore se racla la gorge, pour demander le silence.
" - Merci. Mes chers enfants, j'ai la joie de vous accueillir une année de plus dans le château de Poudlard. Bientôt vont entrer dans cette salle les élèves de première année, qui sont déjà assez terrifiés, je pense, pas besoin donc d'en rajouter, annonça-t-il en regardant fixement une bande de Serpentards de septième année, mais avant tout, je vais vous présenter vos nouveaux préfets et préfèts-en-chef. Je pense que vous avez déjà eu l'occasion de voir vos nouveaux préfèts-en-chef: Sybille Trelawney et Roman White"
A ces mots, Trelawney et White s'avancèrent sur l'estrade, sous les applaudissements, et quelques sifflets destinés sûrement à Trelawney. James entendit deux filles derrière lui pouffer:
" - Oh là là! Roman White! Je sens que je vais faire exprès de me prendre des heures de colle, juste pour être seule avec lui...
- On se demande vraiment ce qu'il fait avec Cérès Deauclaire!
- Arrête, c'est vrai qu'elle est mignonne. En tout cas, si c'est pas Roman, je mettrais bien le grappin sur son frère, à Cérès"
Et elle recommencèrent à ricaner. James et Remus se retournèrent en même temps, et regardèrent les Serdaigles avec un air interloqué. Celles-ci le virent, et pouffèrent encore plus, se disant sûrement qu'elles tenteraient également bien leur chance avec James Potter et Remus Lupin. James essaya de fixer l'image de ces deux filles, pour surtout ne jamais croiser leur chemin.
" - Bien, continua Dumbledore, maintenant, voici les préfets des maisons. Pour Serpentard, comme l'année dernière: Sarah Elton et Lucius Malefoy"
Ces deux-derniers s'avancèrent, et les Serpentards se mirent à applaudir et à tambouriner des pieds. C'était encore pire que lors d'un match de Quidditch. Il y eut d'autres applaudissements, certains sonores, d'autres justes polis. Des Maraudeurs et des trois filles, il n'y en avait pas un qui ait applaudit.
" - S'il vous plaît! S'il vous plaît! Un peu de calme, demanda le directeur, Les préfets de Pouffsouffle de cette année seront Narcissa Dreams, et Amos Diggory."
James regarda ses amis, qui avaient tous l'air aussi surpris que lui: Narcissa Dreams?!? Comment Narcissa Dreams pouvait être préfète? Il leva son regard vers elle, et elle lui fit un clin d'?il. James ne put s'empêcher de rougir, ce qui ne sembla pas échapper à Emmy qui lui lança un petit regard complice. James lui répondit par une grimace, mais l'air satisfait d'Emmy montrait que malgré ce que dirait James, elle était persuadé qu'il voulait sortir avec Narcissa. Mais qu'allait-elle donc chercher?
" - Les pré... Miss Carlson? On attend plus que vous... Merci. Je disais donc que les préfets de Serdaigle étaient Elena Links, comme l'année dernière, et... vous pourriez attendre que j'ai terminé, avant de commencer à applaudir? Merci. Donc, le préfet de Serdaigle est Pâris Deauclaire."
La table de Gryffondor était juste à côté de celle des Serdaigles, et James sentit le banc où il était assis trembler, tant les applaudissements étaient forts. Il n'osa même pas regarder ce que les deux filles derrière lui pensait de la nomination de Deauclaire, mais Remus qui s'était retourné se pencha vers lui:
" - Il y en a une qui a failli tomber dans les vapes...
- La brune?
- Non, la blonde.
- Rappelle-moi de ne plus jamais les approcher.
- Je pense que je n'aurais pas besoin de te le rappeler...
- Il me semble que la plupart d'entre vous est satisfaite de la nomination de M. Deauclaire remarqua Dumbledore, qui portait un regard amusé au nouveau préfet. Passons maintenant à Gryffondor: Comme l'année précédente, le préfet est Arthur Weasley...
- Mon p'tit frère... renifla Weasley, comme si c'était un grand moment d'émotion, ce qui eut pour effet de faire rire touts les élèves environnants
- La préfète aurait dû être Christina Appin...
- Waou! s'exclama Sirius, mes colles vont devenir vachement plus plaisantes!"
Toute la salle éclata de rire, même certains professeurs, sauf les deux Serdaigles derrière James, qu'il vit jeter un regard désapprobateur à Sirius.
"- Désolé de vous décevoir, M. Black, mais j'ai bien peur que la formulation avec "aurait dû" annonce que ce n'est plus d'actualité... Miss Appin a déménagé en France, nous avons donc dû prendre la seconde personne que nous considérions la plus responsable de la maison Gryffondor.
- Parce qu'il y en a plus d'un? s'écria une voix traînante du côté de la table des Serpentard, qui ne pouvait être que celle de Lucius Malefoy
- Je pense que vous allez être surpris, et devoir accepter que vous auriez dit la même chose que nous, M. Malefoy... La nouvelle préfète de Gryffondor est donc... Lily Evans"
La réaction fut instantanée, et la table de Gryffondor, ainsi que des élèves d'autres maisons, se déchaînèrent. Emmy en avait presque les larmes aux yeux, et hurlait encore plus fort que les autres. Tout à coup, Weasley et Contempsi se mirent à taper du pied et à applaudir régulièrement, en scandant "Lily! Lily!", ce qui gagna peu à peu toute la table, puis toute la salle. Il sembla même à James par la suite que Malefoy et sa bande s'y étaient mis. La réaction de James aussi fut instantanée. Deux mots résonnaient à sa tête: préfète et Evans. Le choc l'avait stupéfié sur place. C'est à peine si son cerveau arrivait encore à réfléchir, une seule idée l'obnubilait: Evans, préfète? C'était la fin du monde! Il aurait encore préféré passer quinze jours de vacances avec Trelawney. Il voyait, à côté de lui Emmy, qui c'était levée et hurlait à s'en casser la voix. Contempsi et Weasley avaient les mains rouges à force d'applaudir, et il lui semblait que tous les élèves hurlaient le nom de sa pire ennemie juste pour le lui encrer un peu plus dans la tête.
Heureusement, il vit que ses amis n'applaudissait pas non plus. Sirius boudait: il aurait préféré passer ses colles avec Christina plutôt qu'avec Evans. Peter essayait de convaincre Weasley d'arrêter de hurler, quand à Remus, il ne disait rien, sûrement partagé entre la satisfaction que l'une de ses amies soit nommée préfète, et la peur qu'elle ne les flique un peu plus. Evans, quand à elle, était debout sur l'estrade, à côté d'Arthur Weasley, qui la dépassait d'une tête et demie, rouge comme une tomate de la tête aux pieds, mais avec un étrange sourire, à la fois de bonheur et de nervosité sur le visage. Dumbledore frappa dans ses mains, ce qui eu pour effet de ramener l'ordre rapidement:
" - Bien, Miss Evans, il me semble que votre intégration du poste ne sera pas trop difficile. Vous pouvez aller vous assoire. Maintenant, nous allons accueillir les premières années, qui doivent demander dans quelle école de fou ils vont arriver, après vous avoir entendu hurler ainsi, et qui doivent surtout se demander qui est cette fameuse Lily. Miss Evans, je vous laisse la charge de répondre"
Evans vint s'assoire à côté de Contempsi, qui la prit dans ses bras, tapa énergiquement dans la main de Weasley, et fit un grand sourire, mais manifestement pas encore assez grand pour contenir sa joie à Emmy, qui lui rendit. C'était dingue: on avait l'impression que c'était Emmy qui venait d'obtenir le poste, tellement elle semblait heureuse. Remus tandit la main à Evans, en lui disant qu'il était heureux pour elle, et Peter marmonna un "félicitations" de mauvaise grâce. Elle se tourna vers James et Sirius, et semblait se demander comment réagir, mais quand elle croisa le regard glacial de ces deux derniers, son sourire s'évanouit immédiatement.
James décida de se concentrer sur les petits qui venaient d'entrer. Tous agglutinés les uns contre les autres, morts de peur, ils regardaient l'immense salle remplie d'élèves avec de grands yeux effrayés. McGonnagal installa un tabouret, et posa le vieux chapeau rapiécé qui faisait la loi à Poudlard. Une large fente s'ouvrit vers le bas, et le choixpeau commença à chanter:
"Allez, allez N'ayez pas si peur Dans le tri des sorciers J'n'fais jamais d'erreurs J'ai été choisi il y a bien des années Pour indiquer à chacun la maison qui lui est attribuée
Si vous allez à Serdaigle, Vous délaisserez tout côté espiègle Ceux-ci sont plutôt ennuyeux Car seules les notes comptent pour eux"
Tout le monde se regarda étrangement: pourquoi le Choixpeau parlait- il ainsi des Serdaigle?
"Si Pouffsouffle vous est destiné C'est que vous êtes un peu simplet, Là-bas vont les bons à rien, A qui aucune autre maison ne convient"
Un brouhaha indigné s'élevait de la table des Pouffsouffle. Trelawney commença à se lever, mais Amos Diggory lui mit une main sur l'épaule pour l'obliger à se rassoire: lui comme tout le monde voulait entendre la suite
"Ce vieux Salazar Serpentard Passait pour un vil lascar Alors qu'il voulait seulement Faire passer les "Sang-Pur" devant"
James commençait à trouver ça de plus en plus louche: toutes les maisons étaient critiquées, sauf Serpentard. Il regarda ses amis: tous semblaient du même avis.
" - Qu'est-ce qu'on va se prendre? demanda Peter"
Manifestement, toute la table se posait la même question. James regarda du côté des filles. On peut dire que leur réaction était assez uniforme: chacune bouillait, les sourcils froncés. Les yeux d'Evans lançaient des éclairs, Weasley avait les poings serrés, et Contempsi avait attrappé une cuillière qu'elle était en train de tordre. Il se retourna vers le choixpeau, qui entamait l'avant-dernier couplet:
"- Les Gryffondor quant à eux, Qui sont censés prôner l'honneur Depuis des siècles qu'ils n'ont pas eu la Coupe de Quidditch sous les yeux On se demande comment ils font pour croire qu'ils en ont encore"
CLAC. Dans le silence, on entendit une cuillère se casser, et six personnes se lever simultanément. James n'avait pas levé les yeux, mais il le savait, et il savait aussi de qui il s'agissait, car il s'était lui-même levé. Si les yeux de l'équipe de Quidditch avaient été des lance-flammes, la table des Serpentards ne serait maintenant probablement plus qu'un petit tas de cendres. Emmy tira sur la manche de James, pour qu'il se rasseye, et contre son gré, l'ensemble de l'équipe se rassit.
James lança un regard à la table des professeurs, où chacun se regardait avec le plus grand désarroi, et en particulier le Professeur Flitwick, qui était le directeur des Serdaigles, et le Professeur Flybird, celui des Pouffsouffles. Seul le Professeur McGonnagal essayait de paraître impassible, mais sa main tremblait, et ses yeux étaient emplis de colère.
Plus personne ne bougeait, sauf dans les premières années qui s'agitaient, souhaitant soudainement être envoyé à Serpentard, tant les portraits des autres maisons étaient effrayants, et les Serpentards, qui, un sourire goguenard aux lèvres, essayaient de rire le moins fort possible.
Il fallait pourtant écouter le dernier couplet. Personne n'avait jamais essayé d'interrompre la chanson du Choixpeau, et d'après le regard de Dumbledore, il ne valait mieux pas. Le vieux chapeau semblait attendre le silence pour terminer, et au bout de trente secondes, continua:
"Venez par ici, mes petits Posez-moi sur votre tête Quoiqu'il vous arrive Sachez qu'il ne sera jamais trop tard Si vous avez du respect pour Serpentard Pour passer sur la bonne rive"
L'immense fente qui était sur le chapeau s'était refermée, le chapeau retombé sans vie. Le Professeur Marsda se rua vers lui, et avec les autres professeurs, entra dans une petite salle derrière la longue table des professeurs.
Maintenant qu'il n'y avait plus aucun adulte, les élèves pouvaient faire "ce qu'ils voulaient" Cependant, Trelawney et White étaient montés sur l'estrade, et criaient pour se faire entendre. Soudain, White eut la bonne idée de hurler:
" - Tout ce qui ne s'arrêtent pas dans la seconde se prendront assez d'heures de colle pour qu'il ne puisse plus comptez les zéros avec les doigts de leur main"
La plupart des élèves se figea net, mais James lança un regard aux Maraudeurs, ainsi qu'aux filles et à l'équipe de Quidditch, et remarqua que la menace n'avait fait de l'effet à personne.
" - Et pour bien commencer, si ceux qui continuent de bouger ne stoppent pas immédiatement, rajouta Trelawney qui semblait quand même quelque peu lucide sur la manière dont les autres la voyaient, ils viendront commencer cinq de leurs heures demain, avec moi."
Ceux qui gesticulaient encore se figèrent, mais James était beaucoup trop énervé pour en avoir quoi que ce soit à faire. Il jeta un oeil à Sirius, et d'un commun hochement de tête, ils auraient continué, si Emmy ne les avaient attrapé par une main. De l'autre, elle tenait Evans, qui semblait encore plus furieuse.
" - Merci, reprit alors Roman, bon, d'abord, je tiens à dire aux premières années de se calmer, tout va s'arranger. Le Choixpeau a subit un quelconque sort, les professeurs essaient de le conjurer. Ils en ont au moins pour une petite demi-heure...
- Sinon, reprit Trelawney un ton plus haut, Roman, je te propose un jeu amusant.
- Qu'est-ce que tu racontes? s'exclama Roman, en la regardant comme si elle était dingue, tu vois, je crois qu'on a autre chose à faire là.
- Donc, Roman, je te propose un petit jeu génial: ça s'appelle "le jeu de l'aveugle", le principe, c'est que pendant une demi-heure, on ne voit rien, on n'entend rien."
Un sourire se dessina sur le visage de Roman: il venait de comprendre, comme l'ensemble des élèves qui gratifièrent l'idée de Trelawney par des cris et des applaudissements (sauf les Serpentars qui devinrent un peu blêmes)
" - Que ce jeu me paraît drôle! s'écria White, en détachant chaque syllabe, très bonne idée. Je ne vois ni n'entends plus rien à partir de... MAINTENANT! cria-t-il comme s'il s'agissait du départ d'une course."
Et comme si ç'en était une, tous les élèves se mirent à marcher d'un pas ferme en direction de la table des Serpentard, qui étaient morts de rire.
" - Oh! s'écria Rogue, mais qui vois-je donc? Les Maraudeurs! Ca vous fait pas trop de peine de vous être faits doubler?
- C'est toi! s'exclama Sirius en le saisissant par le col, c'est toi, hein, j'en étais sûr!
- Lâche-moi, répondit Rogue à moitié étouffé, c'est pas moi...
- Ouais, bien sûr: c'est le Pape...
- C'est vrai? s'écria un des Serpentards, il est où?
- Attends, s'exclama Emmy alors que Digorry allait ouvrir la bouche, il a pas encore compris ce que Sirius a dit. Tu comprends, moins on a de neurones, plus le chemin de l'information est long, en plus, chez les Serpentards, je suis pas sûre que la connexion dans les synapses soit très opérationnelle..."
Le Serpentard et Andrew Rosier qui s'était levé se retournèrent immédiatement vers Rogue qui hocha la tête:
" - Oui, c'est une insulte, ça, les mecs...
- Non, c'est une constatation, rectifia Weasley
- Toi, la chieuse, tu te la fermes et maintenant, menaça Gina Erston, qui était, d'après ce qu'avait entendu dire James, la petite amie de Rosier
- Tiens? répondit Weasley, tu sais aligner plus de trois mots, toi? Tu dois trouver tes rendez-vous avec Rosier affreusement ennuyeux, depuis que t'as appris à former des phrases... Je savais pas que c'était encore possible chez les Serpentards!
- Tiens, tu veux voir ce que je peux faire dans le genre uppercut dans les dents? s'exclama-t-elle en levant le poing
- T'as pas intérêt à toucher à ma s?ur, s'écria Arthur Weasley en s'avançant, suivi de près par toute la bande des septième année
- Ah! s'exclama un Serpentard de sixième année, chez les Weasley, quand on touche à la famille... Qu'est-ce qu'il y a? T'as peur qu'on lui abîme ses vêtements, à ta petite s?ur? C'est sûr, ce serait embêtant: vous pourriez plus manger pendant trois jours, s'il fallait lui payer une nouvelle robe...
- Ferme-là, crétin, s'exclama Jim Jordan
- Tu l'insultes pas! s'écria Auguste Bulstrode
- Tu crois quoi? répondit Sandy Adams, qu'on va se gêner, peut-être? A moins, bien sûr, que t'ai peur qu'on te pique ton surnom préféré...
- Toi, la garce, on t'a pas adressé la parole
- Et toi, t'as plus intérêt à la lui adresser comme ça, s'écria Samuel Johnson, le petit ami de Sandy
- Vas-y, viens la défendre, si t'es un homme...
- Si j'étais toi, je me tiendrais à carreau, répondit-il en l'attrapant par le col
- Lâche-le immédiatement, Johnson, dit fermement Vulcain Flint en s'approchant l'air menaçant
- Si j'étais toi, Flint, je m'emmêlerais pas, répondit Diggory en le toisant du regard
- Tu veux me faire quoi? Je suis même pas sûr que tu puisses soulever Pettigrow...
- Tu veux voir comment il va t'arranger le portrait, Pettigrow? s'exclama ce dernier
- Vas-y, essaie, moi je veux bien tenter le coup, s'esclaffa Rosier en le soulevant à trente centimètres au-dessus du sol
- Attaque-toi à quelqu'un de ta taille! lança Deauclaire en se plantant devant Rosier les poings serrés
- Oh! Mister Poudlard! T'as pas peur de décevoir tes fans? ricana-t-il, sur quoi la moitié des filles resserrèrent les rangs, mais tu vois, rajouta-t- il en indiquant Peter, lui, je l'ai, je vais pas le lâcher, j'ai beaucoup trop envie de voir comment il "m'arrange le portrait", mais si tu trouves que c'est pas assez, je peux le prendre avec, lui, continua-t-il en saisissant un petit de deuxième année de Pouffsouffle que James ne connaissait pas
- Fiches leur la paix à tous les deux, espèce de gros lard! s'exclama Emmy
- Toi, la blondasse, t'as de la chance que je tape pas les filles!
- Pourquoi? répondit-elle avec un air dédaigneux, t'as peur de te faire rétamer?
- Si tu es trop noble pour la taper, Andrew, je vais le faire pour toi! s'écria Marcie Lowny en s'avançant vers Emmy, ça fait un bout de temps que j'ai envie de lui régler son compte, à celle-là
- Ca, je te le déconseille, répondit Weasley
- Oh! Mais il y a la petite rouquine qui s'y met aussi!
- Et la grande brune, tu veux qu'elle te mette un taquet? demanda Contempsi
- Je voudrais voir ça...
- Vraiment
- Ouais, ça m'amuserait..."
Sur ce, le poing de Contempsi décolla et elle lui colla un direct du droit en plein sur le nez. Lowny tituba et s'effondra sur un banc, le nez en sang.
" - Alors, tu trouves ça drôle? demanda-t-elle
- Alors ça, s'exclama Flint en s'approchant la main levée, ma petite, tu vas le regretter...
- Si tu veux la toucher, s'écria Sirius en la protégeant de ses bras, faudra me passer sur le corps
- Sur le mien aussi! rajouta Remus
- Et sur le mien! continua James
- Tu devrais même pas essayer d'en toucher un seul des quatre, renchérit Sandy Adams qui se planta l'air menaçant devant Flint
- Qu'est-ce tu m'veux, toi?
- Essaie seulement d'en toucher un, et tu verras...
- Tu sais que t'es vachement mignonne quand tu te mets en colère? demanda-t- il en passant un bras autour de ses épaules alors que Samuel s'approchait menaçant"
A son tour le poing de Sandy se leva, mais Flint le stoppa en l'air
" - Ta ta ta... Faut pas faire ça au gentil Vulcain...
- Et ça, je peux? s'exclama-t-elle en lui donnant un grand coup de genou dans l'entrejambe
- Salope! s'écria-t-il en tombant par terre
- Et là, je suis toujours aussi mignonne? demanda-t-elle méchamment
- Je sens qu'il va falloir que je me mette à taper les filles, se résolut Rosier en avançant dangereusement
- Ca m'étonnerait, répondit Diggory
- Ah, ça m'arrange, s'écria Rosier en lui donnant un coup de poing dans la mâchoire
- Tu vas payer! s'écria un Pouffsouffle en lui en donnant un à son tour"
Et très très vite, chacun fut entraîné à taper sur un autre. Mais comme les Serpentard ne représentaient que le quart de l'école...
James se battait avec un Serpentard qu'il lui semblait n'avoir jamais vu, mais tant pis. Il allait lui décocher un uppercut quand il s'aperçut que son adversaire avait disparu: il était allé aider un autre Serpentard de septième année qui pliait dangereusement sous les coups d'Arthur Weasley et de Samuel Johnson
James en profita pour jeter un regard circulaire à la salle (ou pour évaluer les dégâts) : Un Serdaigle, Sirius, Peter et Henry Abbot, un Pouffsouffle avaient pris Rogue chacun par un membre et voulaient manifestement aller lui faire faire un petit plongeon dans la fontaine du hall. Remus était en train de prêter main forte à Diggory qui se battait toujours avec Rosier. Weasley était en prise avec Erston qui semblait bien mal en point, alors que Emmy et Contempsi affrontait Lowny. Quant à Narcissa, elle essayait de taper Flint, mais avait beaucoup de mal, et fut rejoint par Cérès Deauclaire qui avait réussi à trouver une bonne utilité à ses talons aiguille. C'était étonnant, car tout le monde se tapait dessus, mais personne ne semblait blessé, ne saignait ou semblait juste étourdi. Il regarda vers la table des profs, sur laquelle Trelawney et Roman s'étaient assis. Il discutaient tranquillement, sans se soucier de ce qu'il se passait à côté, sauf de temps en temps pour vérifier que leurs amis n'étaient pas en trop mauvaise posture.
James se retourna et aperçut Evans qui se battait seule contre Bulstrode. Pour le coup, elle était en mauvaise posture, elle: Bulstrode faisait au moins un mètre quatre-vingt-dix pour cent dix kilos. A chaque fois qu'elle essayait de lui donner un coup, il stoppait son poing. Elle essaya encore de lui coller un crochet du droit, mais il attrapa son bras et commença à le tordre. Il y eut un instant d'hésitation dans l'esprit de James, mais il décida quand même d'aller aider Evans - elle était contre un Serpentard, quand même! Au moment où il arrivait vers elle, Bulstrode colla un coup de poing dans sa tête qui tomba un peu en avant, alors qu'Evans, à moitié assomée avait cessé de résister. James se précipita vers le Serpentard, prêt à défendre même sa pire ennemie, mais quelqu'un qui ne s'était pas encore fait remarquer (ce qui était très très louche au goût de James) fut plus rapide que lui, couru vers Evans, la prit dans ses bras et l'assit sur le banc, tout en réprimandant Bulstrode. Il siffla dans ses doigts, et tout le monde s'arrêta net. James se demandait vraiment comment Lucius Malefoy pouvait avoir tant d'influence sur toute l'école. A moins que ce soit le signal qu'attendait chacun pour pouvoir s'arrêter sans perdre son honneur. Tous se regardaient les uns les autres, essouflés, les cheveux en bataille, certains vêtements déchirés. Malefoy fit boire un peu d'eau à Evans qui reprenait peu à peu ses esprits, et fit un signe à Emmy qui, étouffant un cri, se précipita vers Evans, Weasley et Contempsi la suivant de près. Malefoy monta alors sur la table des Serpentards et cria:
" - Bon, tout le monde s'est bien tapé dessus, je crois que c'est bon maintenant. Regardez-vous: vous êtes ridicules. Sachez que quand on a un vague cerveau, les problèmes ne se résolvent pas comme ça. Chers Serpentards, j'ai honte de vous. Vous battre avec des Sang-de-Bourbe... "
Mais, en voyant le regard des autres élèves, il s'arrêta. James savait que ce n'était pas parce que Malefoy avait peur, mais parce qu'il savait que les professeurs allaient bientôt revenir et pour ne pas heurter Evans qui le regardait encore les yeux vides.
James sentit la présence de Sirius juste à côté de lui:
" - Qu'est-ce qu'il s'est passé?
- C'est Bulstrode qui lui a tap...
- Alles, venez, on va la voir, le coupa Remus en les prenant d'autorité par le bras et en les traînant vers l'endroit où était assise Evans
- Lily, ça va? lui demanda-t-il gentiment en s'asseyant à côté d'elle alors que les autres Maraudeurs restaient un peu en retrait
- Ca pourrait aller mieux, répondit Weasley, elle a prit un bon coup, elle est bien sonnée. Tara est allée lui chercher une compresse
- Lily, ça va? demanda Roman à moitié affolé qui avait accouru quand il s'était rendu compte de ce qu'il passait
- T'inquiète, Roman, le rassura Weasley, on s'occupe d'elle. Vous feriez bien de remettre un peu d'ordre, rajouta-t-elle.
- Tu es sûre qu'elle va bien?
- Ne t'inquiète pas.
- Vous vous en occupez?
- Ne t'inquiète pas.
- Tu es sûre?
- OUI! crièrent les Maraudeurs et Weasley ensemble
- Mouais... Bon, cria-t-il, tout le monde retourne à sa place immédiatement!"
Malefoy qui était descendu de la table vint s'assoire à côté d'Evans et la prit dans ses bras. C'est là que James s'aperçut que des larmes coulaient le long de les joues de son ennemie. Malefoy sortit un mouchoir de sa poche et les essuya doucement:
" - Chut... Lily... Ne t'inquiète pas, c'est fini... Ce sombre imbécile ne t'approchera plus jamais. Je te le promets... Chut...
- Tiens, garde ça sur ton front, recommanda Contempsi qui venait d'arriver et lui avait appliqué une serviette mouillée.
- Mer... Merci... répondit Evans dont les grands yeux verts semblaient tout à fait vides, Lucius...?
- Oui, Lily? Qu'est-ce qu'il y a?
- Il m'a tapé... Et j'ai eu très mal à la tête... Et je n'y voyais plus rien... Et... Et...
- Chut... Lily, je t'en prie, calme-toi. C'est fini...
- Il ne va pas recommencer, hein, Lucius... Hein? Tu lui diras de ne pas recommencer... Lucius?
- Ne t'inquiète pas Lily... Je lui ai déjà dit... Il savait qu'il n'avait pas le droit de te toucher... Il l'a fait quand même, mais maintenant, je lui ai dit qu'il ne devait même plus t'approcher.
- Il a vraiment frappé fort, tu sais... J'ai mal à la tête, Lucius...
- Chut... Lily, ne t'inquiète pas. Je vais aller demander à White si il peut faire venir l'infirmière, répondit-il en se levant
- Non! s'écria-t-elle en s'accrochant à lui et en recommençant à pleurer, Non, Lucius, s'il te plaît... Reste avec moi... J'ai... J'ai eu peur,tu sais... Je veux que tu restes là...
- Oui, oui, bien sûr, Lily, je reste là... Chut... Vous pouvez aller chercher quelqu'un? demanda-t-il aux filles qui hochèrent immédiatement la tête."
James était très impressionné et n'osait à peine bouger. Jamais il n'avait entendu Malefoy parler si gentiment à qui que ce soit, et encore moins à une Gryffondor. James savait vaguement que lui et Evans se connaissaient avant Poudlard, mais Malefoy se comportait vraiment différemment. Ses yeux n'étaient plus remplis de ce mépris habituel, mais plein d'inquiétude. Il serrait Evans dans ses bras et essuyait les larmes qui coulaient lentement sur ses joues, il lui parlait gentiment sur un ton rassurant... En plus, il avait demandé très poliment, et un brin paniqué aux filles, que pourtant il détestait, d'aller chercher Roman. Il n'avait pas eu un regard, même méchant pour les Maraudeurs, et continuait de regarder Lily, inquiet.
Quand les filles se levèrent, Lily leva le bras, comme pour essayer d'attraper Weasley, et se tourna les yeux implorants vers Malefoy:
" - Non, Lucius... S'il te plaît... Non... Je... Je n'ai plus mal...
- Lily, laisse-toi au moins examiner...
- Lucius... Non... S'il te plaît... Lucius
- Si tu veux, on y va pas, Lily, proposa Emmy d'une voix assez paniquée
- Non... Non...
- Lily... Il faut qu'elle vérifie que tout va bien...
- Non... Lucius... S'il te plaît... S'il te plaît... Non...
- Mais Pourquoi?
- Je ne veux pas que... Je ne veux pas que ça dure, Lucius... Ca avait duré, Lucius... Je ne veux plus que...
- Chut... Oui, Lily, je sais... Je te jure que ça ne durera pas... Est-ce que tu veux aller dans ta chambre? Est-ce que tu veux partir?
- Non... Non... Je veux que ce soit fini... Je veux...
- Chut Lily... Ca y est, c'est fini...
- Tu me le promets? C'est fini?
- Oui, Lily... Je te le jure. C'est fini...
- On va retourner maintenant à la table?
- On fait comme tu veux, Lily Chérie.
- On va à la table, alors?
- D'accord.
- Tu m'accompagnes?
- Bien sûr."
Il se leva, l'aida à tenir sur ses jambes, et ils allèrent vers la table des Gryffondor, suivis immédiatement par les filles, puis les Maraudeurs leur emboîtèrent le pas. Quand ils arrivèrent, tout le monde se précipita vers Evans qui lança un regard paniqué à Malefoy. Ce dernier se tourna vers les élèves curieux et annonça:
" - Bon, Lily a été assez sonnée, comme vous avez pu le voir. C'est pourquoi je vous demanderais de la laisser tranquille, s'il vous plaît. Merci"
Son regard était redevenu hautain, son ton glacé. Un instant, il se réchauffa pour dire à Emmy:
" - Occupez vous bien d'elle. Ne laissez personne lui en parler, OK?"
Et redevint le Lucius Malefoy que tout le monde connaissait, alla se rassoire vers la table des Serpentards, où tout le monde le regardait d'un air étonné.
Evans regardait le fond de son assiette. Elle avait repris ses esprits, mais ses yeux étaient encore brillants. Contempsi se pencha vers elle:
" - Lily? Ca va mieux?
- Oui, oui, répondit-elle sans la regarder"
Contempsi lança un regard interrogateur à Emmy et Weasley qui lui répondirent par un haussement d'épaules. Tous observèrent le silence pendant quelques secondes, puis soudain, Evans releva brutalement la tête, repoussa les mèches de cheveux qui lui balayaient le visage et regarda chacune des filles et des des Maraudeurs tour à tour:
" - Je suis désolée, lâcha-t-elle finalement tristement
- Désolée de quoi? demanda Peter avec incompréhension
- Désolée... désolée de... enfin... Je veux dire... J'ai été ridicule, vraiment
- Lily! s'exclama Emmy vivement, tu es folle! Tu n'as aucune raison d'être désolée! C'est normal! N'importe qui aurait réagi comme ça!
- Non, mais... Vous êtes restés avec moi, et je dois m'excuser...
- Mais pas du tout! continua Remus d'une voix douce, pas du tout, Lily. C'est normal qu'on soit restés avec toi. On aurait fait la même chose pour Emmy, pour Sirius ou pour Elsa, ou pour n'importe qui!
- Et puis en plus, Lucius... Je sais que vous l'aimez pas trop...
- Ecoute, Lily, reprit Contempsi d'une voix ferme et rassurante, Non, on aime pas trop Lucius. Mais de toute façon, on peut pas dire que Lucius nous adore non plus. Et puis de toute manière, c'est normal qu'il soit venu te voir: il a eu très peur pour toi, je crois. Tu sais, tu le connais depuis longtemps, à la limite, c'est même plus légitime qu'il ait été avec toi que nous. En plus, il a été très gentil...
- Mouais, dit Weasley, en tout cas, il n'a pas été trop méchant...
- Oh, Elsa! s'exclama Emmy avec un regard noir, De toute manière, l'important, Lily, c'est que tu ailles bien"
Les yeux d'Evans se remplirent d'eau, mais un grand sourire fendit son visage:
" - Mon Dieu, je sais pas ce que je ferais sans vous - sans vous tous, rajouta-t-elle en regardant Sirius et Remus"
Elle sourit aussi à Peter, puis regarda James. Son sourire disparut instantanément, et elle se mordit la lèvre, une espèce de lueur d'interrogation et d'erreur dans le regard. James, après quelques instants d'hésitation sourit timidement. Elle se mordit la lèvre de plus belle derrière laquelle on devinait un grand sourire et le regarda avec un air complice.
" - Je sais vraiment pas ce que je ferais sans vous, répéta-t-elle"
