Coucou tout l'monde !
Bilbo qu'est content de retourner à l'école...
Bizarrement, je pense qu'il doit être la seule personne que je connaisse qui aime ça ! lol !😁
Et maintenant, vous allez me dire quel est le film que vous avez vraiment, mais alors vraiment détesté !
Moi, il y a Dune (que je trouve vraiment nul) le vieux, celui de 1984 avec Sting (le chanteur hein, pas le nom de l'épée de Bilbo^^) et Pulp Fiction.
J'ai essayé, vraiment essayé mais j'ai jamais pu regarder plus de 20 minutes de ce film. 😝
Et vous ?
Allez, maintenant, je vous laisse lire 😊
oOoOo
Chapitre 26
Bilbo était bien calé dans le creux du bras de Thorín et n'avait apparemment pas du tout envie de sortir du pays des songes. Thorín en revanche, était réveillé depuis un bon bout de temps et se demandait s'il n'allait pas devoir quand même quitter son petit compagnon, quand il entendit deux coups sur la porte de sa chambre.
Il n'eut pas le temps de dire quelque chose qu'il la vit s'ouvrir sur le visage du docteur.
-Il dort encore, repasse plus tard... Murmura Thorín.
-Mumm... nan... j'dors pas...
Etonné, Thorín se décala un peu et vit les beaux yeux verts encore plein de sommeil le regarder.
-Ça fait longtemps que tu es réveillé ?
-Nan... mais j'étais bien au chaud et j'avais pas envie d'bouger...
-Alors je vais pouvoir regarder ta jambe, dans c'cas !
Entendant une autre voix si près de lui, Bilbo sursauta et s'assit précipitamment en tirant sur le drap afin de se recouvrir.
-N'ai pas peur, c'est qu'moi mon garçon. Tu peux t'asseoir au bord du lit, que j'puisse la voir ?
Bilbo quitta le coin douillet où il était si bien et fit ce que voulait le docteur. Il releva lui-même sa chemise de nuit et laissa Oín palper sa jambe et examiner les plaies.
-C'est bien... c'est totalement refermé... la cicatrice est propre et presque invisible. Tu peux plier ta jambe, que j'vois c'que ça donne ?
-J'ai un peu d'mal à la lever... Avoua-t-il au docteur.
-C'est parfaitement normal, tu t'en sers pas depuis quelque temps et tes muscles se sont ramollis. Mais c'est très bien, comme ça, t'as laissé tes os s'remettre et c'est l'plus important. Tu continues à t'servir de ta canne, j'espère ?
-Bien sûr !
-J'ai pourtant entendu dire que t'avais dansé hier...
-Mais j'ai pas bougé ! J'étais debout devant Tilda et on a discuté, mais j'ai pas bougé !
-Je peux te garantir que s'il l'avait fait, je l'aurais ramené vite fait sur sa chaise... Ronchonna Thorín qui s'était levé pour se mettre à côté de Oín.
-Parce que vous croyez que j'me s'rais laissé faire ? S'exclama Bilbo en croisant ses bras sur sa poitrine.
-Parce que tu crois que je t'aurais demandé ton avis ? Rétorqua Thorín en croisant aussi les siens.
Amusé, Oín regarda le roi et Bilbo qui se défiaient du regard.
Et puis à son grand étonnement, Oín vit Thorín décroiser ses bras et lever les mains devant lui.
-J'abandonne, tu es complètement irrationnel...
Encore un mot dont Bilbo n'était pas sûr de connaitre la définition et ça commençait sérieusement à l'agacer.
-Faut qu'j'aille à la bibliothèque. Vous avez bien une bibliothèque ici ? Demanda-t-il aux deux nains qui lui faisaient face.
-Notre bibliothèque à la réputation d'être assez bien achalandée... mais tu as décidé ça comme ça ? S'étonna Thorín.
-Rahhh... encore un ! J'en ai vraiment marre d'entendre des mots que j'comprends pas ! S'énerva Bilbo. J'suis trop bête... Continua-t-il en baissant la tête, dépité.
Comprenant enfin le comportement de son compagnon, Thorín lui releva doucement le menton afin de pouvoir le regarder dans les yeux.
-Tu n'as pas eu une enfance normale et tu n'as pas reçu l'éducation auquel tu aurais eu droit. Tu as juste besoin d'un bon professeur et je suis sûr que tu rattraperas très vite ce retard. Veux-tu que je demande à Balín de t'aider ? Il a eu Fíli et Kíli comme élèves et ils ne s'en sont pas trop mal sorti...
-C'est vrai ? J'ai l'droit ?
-Je suis sûr que Balín sera ravi.
-Ça s'ra comme si j'allais à l'école ?
-Oui... ça te plairait ? Lui demanda doucement Thorín, étonné par la voix un peu excitée de Bilbo.
Les yeux brillants de plaisir le renseignèrent aussi bien que la voix haut perchée qui lui répondit.
-Si ça m'plairait ? Quand est-ce que j'commence ?
Bilbo ne se rappelait pas être allé à l'école du temps où il était encore avec ses parents. Mais il avait quand même eu des cours, sinon, il n'aurait pas su ni lire ni écrire. Mais c'était à peu près tout ce qu'il savait, alors savoir qu'il allait enfin pouvoir apprendre d'autres choses le ravissait.
-J'ai encore jamais vu quelqu'un s'réjouir autant en apprenant qu'il va aller à l'école... S'étonna Oín.
-Balín aurait eu moins de mal avec mes neveux s'ils avaient réagi de cette façon... Rétorqua Thorín.
-Ah ouais ? Ricana Oín en le regardant de biais. Juste tes neveux ? T'es sûr ?
Thorín grogna. S'il devait être honnête, Balín avait peut-être eu quelques soucis avec lui...
Bilbo fronça les sourcils, se demandant de quoi ils parlaient, mais bien vite, son esprit se recentra sur ses futurs cours.
-Il me faudra des plumes, des feuilles, de l'encre... où est-ce que j'pourrais avoir tout ça ? Leur demanda-t-il alors, et où est-ce que j'vais...
Thorín s'était mis à rire en voyant l'énergie qui s'était emparé de Bilbo et il ne put s'en empêcher, il s'approcha de lui et coupa le flot de paroles en l'embrassant sur la bouche.
C'était un moyen comme un autre pour que son compagnon se calme et ce n'était pas le plus mauvais.
-Et si on allait manger maintenant ? S'exclama Bilbo après que Thorín se soit éloigné.
Les deux nains souriaient en le regardant. Un hobbit qui voulait manger était un hobbit heureux...
oOoOo
Assis sur le fauteuil devant le bureau de Thorín, Bilbo dévorait le repas que Oín avait fait monter pour lui. La nourriture était encore légère, mais il avait toujours droit à plusieurs petits encas tout au long de la journée et il ne s'en rendait pas compte mais il se remplumait doucement.
Pour le plus grand plaisir du roi qui appréciait plus les petites rondeurs que les joues maigres. Même le petit ventre qui s'arrondissait lui plaisait. C'était vraiment étrange, lui qui avait toujours aimé les muscles, les poils et la puissance d'un corps ferme avait aimé passer ses mains sur la peau lisse et douce de son compagnon.
Etait-ce à cause du lien que ses envies avaient changé ? Sans doute, mais ça n'avait pas d'importance, il ne savait pas quel nom donner à ce qu'il ressentait, mais ce n'était pas quelque chose de désagréable et c'était tout ce qui comptait. Ils mangeaient tous les deux, assis l'un en face de l'autre, en silence et c'était un moment de complicité qu'ils appréciaient.
-Alors ? Quand est-ce que j'pourrais commencer les cours ?
-Je vais en parler à Balín...
-Ça n'va pas ?
Bilbo avait remarqué son embarras sitôt qu'il avait parlé de son ami.
-Rien d'important...
-J'vois bien qu'y a un truc qui vous embête... c'est que'qu'chose que j'ai fait ?
-Pas du tout ! Lui répondit Thorín en le regardant.
-Alors que'qu'chose que j'ai dit ?
-Non... tu n'es absolument pas responsable... c'est juste qu'on devait travailler ensemble ce matin...
-Et j'vous en ai empêché... Murmura Bilbo en se triturant les mains.
-Non ! Tu n'as rien fait de tel, j'ai aimé t'avoir dans mes bras... je ne me rappelle pas avoir aussi bien dormi depuis longtemps...
-Mais maintenant, vous allez avoir du retard dans votre travail...
-Sauf si je m'en occupe cet après-midi.
-J'pourrais venir avec vous ?
-Ça ne va pas être très passionnant, tu sais. Je vais lire des documents parfaitement ennuyeux, prendre des décisions qui ne vont pas forcément plaire et écouter des doléances interminables...
-J'veux apprendre, j'veux comprendre, j'en ai plus qu'assez de m'demander si c'que j'entends est gentil ou pas. Il y a des mots que j'comprends pas, comme... doléance... ça veut dire quoi ?
-Ce sont des plaintes...
-Celui-là j'le connaissais, mais pas l'autre ! S'énerva Bilbo.
Thorín comprenait ce que voulait dire Bilbo et il comprenait aussi sa soif de culture. Lui qui avait presque détesté les cours interminables qu'il avait passé assis devant un bureau, avec Balín qui lui enseignait tout ce qu'un futur roi devait absolument savoir, comprenait que Bilbo veuille connaitre tout ça.
-Quand on aura fini de manger, on ira en discuter avec Balín pour mettre au point tout ça. Ça te va ?
-Oui ! S'exclama Bilbo, ravit.
Il piocha dans un petit panier et prit un fruit qu'il ne connaissait pas avant de croquer dedans.
-Pouah ! S'écria-t-il en faisant la grimace, mais c'est dégueu ça !
Thorín sourit en le voyant déglutir difficilement, faisant abstraction de la phrase plutôt vulgaire. Mais Balín allait vite remédier à ça...
-Mais c'est quoi ce truc ?
-Une nèfle je crois... c'est vrai que c'est assez particulier... il se cueille et se mange après les premiers froids... moi non plus je n'apprécie pas trop ce fruit. Avoua Thorín.
-C'est tout mou et ça a un goût d'pourri, j'aime pas du tout !
-Prend donc une pomme, ça te fera passer le mauvais goût.
Bilbo fit ce que lui conseilla le roi et mangea toute la pomme, trognon comprit.
-Tu ne l'épluches pas avant ? S'étonna Thorín.
-Pourquoi faire ?
-Parce que le milieu n'est pas très bon...
-Quand t'as qu'ça à manger, tu fais pas trop l'difficile et tu gâches rien...
Encore une chose qui mit les nerfs de Thorín à rude épreuve. Savoir que son petit compagnon avait souffert de la faim pendant pratiquement la moitié de sa vie à cause de personnes qui l'avaient enlevé à sa famille, lui donnait des envies de meurtre.
Mais il se contenta de serrer les poings, sachant que Nori ferait tout ce qu'il pourrait pour retrouver les responsables.
-Dès que tu as fini, on y va, d'accord ? Dit-il alors que Bilbo prenait une brioche.
Bilbo hocha vigoureusement la tête alors qu'il croquait dans la viennoiserie. L'appétit des hobbits n'était pas une légende et c'était un régal pour lui de voir celui qui allait partager sa vie manger avec tant de plaisir...
oOoOo
Le trajet jusqu'à Bree avait été rapide et Legolas et Nori étaient devant la cellule où était retenu Ruppert.
-Un elfe et un nain... Si vous croyez que j'vais vous suivre, vous vous fourrez l'doigt dans l'œil...
L'homme cracha à travers les barreaux et Nori se poussa juste à temps.
-On te d'mande pas ton avis.
-Où est mon frangin ? Il est jamais là quand on a b'soin d'lui, c'con là !
-Ton frère a dit qu'il s'rait là quand tu s'ras jugé, mais il a pas dit qu'il voulait t'accompagner là où on va passer l'hiver...
-Où s'qu'on va passer l'hiver ?
-Aux Montagnes Bleues.
-J'veux pas y'aller, y'a qu'des nabots là-bas, des comme toi ! Ricana Ruppert en lorgnant Nori.
-C'est bien dommage, mais j'te laisse pas l'choix.
-Je vais chercher les rangers. Annonça Legolas.
-C'est ça, va les chercher ! Comme ça, j'verrais plus vos gueules de tarés !
-Tu sais qu'tu vas voyager plusieurs semaines avec nous ? Alors à ta place, j'la fermerais avant que j'décide de t'coudre la bouche pour plus t'entendre... Le menaça Nori.
La menace fit mouche parce que Ruppert recula en ouvrant grands les yeux.
-T'es malade ! Tu vas pas m'coudre la bouche !
Nori se contenta d'un sourire narquois puis croisa les bras et pencha la tête sur le côté.
-J'ai des droits ! Tu peux pas m'faire ça ! Beugla Ruppert.
-Fallait y penser avant d'faire du mal à Bilbo...
-Mais c'était qu'un sale mioche ! Il vaut rien à côté d'un mec comme moi !
-Il vaut mille fois plus que toi. Maintenant, ferme-la.
Ils n'attendirent pas longtemps avant de voir Legolas qui était suivi par deux hommes de lois, différents de ceux de la dernière fois, et accompagnés du maitre de la ville. L'elfe leur expliqua brièvement ce que Nori et lui allaient faire du prisonnier et les deux rangers acquiescèrent, avant de les aider à l'attacher.
Puis ils sortirent et marchèrent jusqu'à la porte du poste de garde et c'est avec un soulagement visible que le bourgmestre leur souhaita un bon voyage avant que la porte ne soit refermée.
-Comment ça s'fait qu'j'ai pas d'cheval ? Râla Ruppert alors que Nori et Legolas montaient sur les leurs.
-Parce que t'en as pas besoin.
-J'vais pas marcher tout l'temps alors que vous zavez des ch'vaux ! Râla Ruppert.
-Si...
-Mais...
Ruppert voulait leur faire comprendre qu'il n'allait pas se laisser faire quand il vit Nori sortir une aiguille et du fil d'une poche de son manteau. Il se rappelait parfaitement ce qu'il lui avait dit alors qu'il était enfermé et ça suffit à le faire taire. Legolas les regarda et leva un sourcil étonné quand il vit ce que le nain tenait dans sa main.
Mais il ne dit rien, l'homme ne se plaignait plus alors il regarda à nouveau devant lui et poursuivit sa route, tranquillement assis sur Hasufel...
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Bilbo avait presque envie de sautiller en suivant Thorín, mais comme il était persuadé que s'il avait le malheur de le faire, le nain le prendrait aussitôt dans ses bras pour l'en empêcher, il se retint. Kolya était deux bons mètres derrière eux, mais il voyait bien que le hobbit était impatient et il était ravi de voir qu'il avait oublié ses soucis.
-Je dois passer voir Kíli, ça t'embête si on fait un détour ?
-Vot'neveu devait pas passer la journée à Dale avec Tauriel ?
-Je lui ai dit qu'il pouvait aller lui dire au revoir...
-Et vous croyez qu'il va s'en contenter ? Vous savez au moins quand le roi Thranduil et Tauriel doivent retourner chez eux ?
-Non...
Bilbo ne rajouta rien, se contentant de regarder Thorín en souriant légèrement.
-J'ai comme l'impression que tu te moques de moi... Ronchonna le roi.
-Moi ? Mais j'oserais jamais ! S'exclama Bilbo d'un air très innocent.
-Oh Mahal... je suis tombé sur un compagnon qui va prendre plaisir à se moquer de moi dès qu'il le pourra... Soupira Thorín d'un air dramatique.
Bilbo éclata de rire en le regardant et Thorín fut ravi de le voir d'aussi bonne humeur. Il doutait même qu'il puisse être un jour de mauvaise humeur. Fâché peut-être, et encore, mais il avait l'impression que sa nature profonde était de toujours voir le bon côté des choses.
Il se renfrogna aussitôt en pensant que c'était peut-être la cause de son agression. Bilbo n'ayant pas été en mesure de voir le mal tapis dans l'homme avec qui il avait vécu.
Ils marchaient tranquillement, quand soudain, la canne de Bilbo glissa et il n'eut que le temps de s'accrocher à la manche de la veste de Thorín, évitant ainsi de s'étaler sur le sol de pierre.
-Wouahou ! C'était moins une !
-Tu vas bien ? S'inquiéta Thorín.
-Mis à part que j'ai failli m'vautrer la tête la première ?
-Je vais te porter. Décida alors Thorín, qui soupira en entendant le langage un peu fleuri de Bilbo.
-Mais non ! S'indigna Bilbo.
-Et pourquoi non ?
-Parce que !
-C'est pas une réponse, ça !
-C'est la mienne !
-Je suis le roi, c'est moi qui commande ! Gronda Thorín en se redressant et en croisant les bras sur sa poitrine.
Bilbo l'avait déjà vu se tenir de cette façon et s'il était vrai qu'il paraissait vraiment imposant, il ne l'impressionna absolument pas et il se tint bravement devant lui.
-On dirait un gamin qui boude parce qu'il a pas c'qu'il veut ! S'esclaffa-t-il.
Mais aussitôt après avoir dit ça, il recula et regarda Thorín d'un air apeuré. Kolya s'approcha aussitôt, inquiet.
-J'm'excuse... j'aurais pas dû dire ça, pardon... Murmura-t-il.
Le roi, qui jusqu'à présent était presque amusé par l'attitude très décontracté de Bilbo, se demanda pour quelle raison il s'était éloigné de lui tout en le regardant avec les yeux grands ouverts.
-Bilbo ? Mais qu'est-ce que tu as ?
-Rien... rien du tout...
-Je vois bien que quelque chose ne va pas, ne dit pas le contraire, tu viens de reculer comme si j'allais... tu croyais que j'allais... que j'allais te faire du mal ? Dit-il d'un air triste.
-J'suis désolé... Répéta Bilbo en baissant la tête.
-Il me semble que je t'ai déjà dit de ne plus baisser la tête comme ça. Tu n'as aucune raison de t'excuser, tu n'as rien fait de mal...
-Mais j'vous ai dit...
-Tu n'as rien dit d'offensant ou même d'irrespectueux, tu as été toi-même, avec ton petit caractère et j'aime ça... Finit Thorín en s'approchant doucement de Bilbo, comme s'il craignait de l'effaroucher.
-Je sais jamais si j'dis ou j'fais les choses correctement. Avant j'disais rien parce que comme ça, j'risquais rien, mais ici c'est tellement différent ! Les gens sont gentils et j'ai l'impression que j'peux parler sans risque. Mais j'ai pas l'habitude, j'ai jamais fréquenté des gens comme vous. J'sais pas comment faire !
-Comporte-toi naturellement. Tu es mon compagnon et personne n'a le droit de te faire la moindre remarque ! Quant à moi, je t'ai expliqué une fois que je n'ai jamais appris à plaisanter, je n'avais pas le temps pour ça. Alors je te propose un marché...
-Lequel ?
-On va s'apprendre mutuellement, d'accord ?
-Mutuel... quoi ?
-Ça veut dire qu'on va essayer d'apprendre à l'autre ce qu'il ne comprend pas.
-Ah... bah d'accord alors...
-Et on va commencer par aller voir Balín, parce qu'après tout, on avait dit qu'on ferait ça. On y va ?
Le sourire qui illumina le visage rond de Bilbo fit sourire Thorín également et il lui tendit son bras, sur lequel le hobbit posa sa main et ensemble, ils allèrent voir Balín...
oOoOo
Legolas et Nori n'avançaient vraiment pas vite maintenant qu'ils devaient trainer leur prisonnier. Mais celui-ci avait vite compris qu'il ne devait rien attendre d'eux et il avait arrêté de se plaindre après avoir vu d'un peu trop près une aiguille pas si fine que ça s'approcher de sa bouche.
Les mains attachées avec une corde qui était elle-même attachée au pommeau de la selle de Black-Pearl, il marchait en grognant et en pestant, mais pas trop fort. Legolas se tournait de temps en temps pour voir si tout se passait bien, mais l'homme le regardait d'un air tellement dédaigneux qu'il avait fini par abandonner l'idée de se soucier de lui.
Ils avaient gardé un bon rythme et, quittant la Grande Route de l'Est, ils longèrent le fleuve Brandywine vers le Nord, repensant avec un peu de nostalgie aux grands-parents hobbit et à la façon dont ils avaient été accueillis. Aux petits plats auxquels ils avaient fait honneur et au bonheur qu'ils ressentiraient s'il reconnaissaient le Bilbo de la Montagne Solitaire comme étant leur petit-fils perdu.
Cela faisait maintenant près de deux heures qu'ils étaient partis de Bree et ils voyaient au loin les Collines d'Evendim quand Legolas tira un peu sur les rênes d'Hasufel pour se mettre à la hauteur du nain.
-On va mettre trop de temps si on n'avance pas plus vite et le temps va vite se dégrader. Il marchera encore moins vite dans la neige... Dit Legolas à Nori en tournant la tête vers Ruppert.
-Et alors ?
-On devrait voir au prochain village si on peut lui trouver un cheval.
-C'est vous qui payerez ?
-Tout est une question d'argent pour vous ?
-C'est toujours une question d'fric avec les nains ! Ricana Ruppert. Ils sont connus pour ça, pas vrai ?
-Parce que garder Bilbo avec vous et l'vendre à des gens riches, c'était pas une question d'argent ? Rétorqua Nori, écœuré.
-C'était pour vivre ! Fallait bien qu'on bouffe et l'marmot, on n'avait pas d'mandé à l'avoir avec nous, c'est lui qu'est v'nu !
-Mais vous auriez pu le rendre à sa famille !
-C'est Mâa qu'a eu l'idée, moi j'voulais pas, mais elle nous a forcé, l'frérot et moi... Pleurnicha Ruppert.
Nori tira sèchement sur les rênes de Black-Pearl qui renâcla, pas du tout contente du traitement, et grogna quelques mots en Khuzdul avant de descendre et de s'approcher de Ruppert d'un pas vif. Il tira fortement sur la corde, l'obligeant à se mettre à genoux et sortit un couteau qu'il appuya sur la gorge du prisonnier.
-Raconte pas d'bobards... Marty nous a tout dit. C'est pas vot'mère qu'a décidé seule, toi aussi. Et cette histoire que vous avez inventé à propos d'ses parents qui étaient contents de s'débarrasser de lui... tu m'répugnes... alors n'abuse pas d'ma gentillesse, sinon, la prochaine fois j'oublierais ma force et j'appuierais peut-être un peu trop fort... un mort de plus ou d'moins à mon palmarès, ça changera pas grand-chose... Le menaça Nori.
Blanc comme un linge, Ruppert regarda le nain avec de la peur dans les yeux. C'était un lâche qui aimait s'en prendre aux plus faibles que lui et il avait cru que Nori, étant bien plus petit que lui, ne pourrait pas lui faire de mal. Mais voir la rage dans ses yeux alors qu'il était en train de lui parler le fit changer d'avis.
-A partir de maint'nant, tu vas marcher bien gentiment et sans jamais ouvrir la bouche. Tu vas même pas faire de bruit pour respirer, sinon, j'pourrai prendre ça comme une agression et lancer mon couteau sans l'vouloir. Et ça s'rait dommage, tu crois pas ?
Ruppert hocha la tête en serrant les lèvres. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une bonne bagarre et la dernière fois, le nabot avait eu d'la chance à l'auberge parce que sinon, il lui aurait réglé son compte sans problème...
Mais là, il était fatigué et il sentait que la main qui lui tenait fermement le bras était plutôt musclée.
Et il avait soif. Il avait envie d'un whisky, ou d'une bière, ou même du vin, mais bon sang c'qu'il avait soif !
-T'as d'la chance, j'suis d'accord avec l'elfe et au prochain village, on verra si on peut t'avoir un cheval. Mais te fais pas d'illusions, tu n'pourras pas t'échapper. Les elfes sont de très bons chasseurs et celui qui m'accompagne a des centaines d'années d'entrainement derrière lui. Et il est plutôt rapide avec son arc... quant à moi, les couteaux ça m'connait et le sang m'a jamais fait peur...
Nori voyait avec plaisir que la peur dans les yeux de l'homme s'était intensifiée et qu'il se retenait de trembler.
-On s'est compris, n'est-ce pas ? Ne parle pas, ne bouge pas, contente-toi d'cligner des yeux deux fois pour oui...
Ruppert obtempéra rapidement.
-Bien... maint'nant, il va s'lever gentiment et marcher en silence...
Re-clignement des yeux.
-C'est un bon gars... Marmonna Nori en tapotant la joue de l'homme.
Puis il recula un peu.
-Debout ! Lui ordonna-t-il d'une voix sèche.
Sans même hésiter une seconde, Ruppert se leva et attendit que le nain grimpe sur sa monture avant de se mettre à marcher.
-Je suis épaté... Murmura Legolas.
-J'me suis laissé emporter. Ça s'reproduira plus.
-Ça ne m'a pas dérangé. Et merci pour le compliment, ça me touche...
-C'était pas un compliment, juste la vérité.
Legolas soupira et ne rajouta rien...
Il faisait équipe avec un nain très doué dans ce qu'il faisait mais qui manquait cruellement d'humour.
Remarque, il n'était pas mieux...
oOoOo
Thorín et Bilbo étaient arrivés dans la salle de réunion et ils y virent Balín qui rangeait des papiers.
-Bonjour Thorín, Bilbo...
-Bonjour Balín...
-Bonjour monsieur...
-Pas de ça entre nous ! Appelle-moi juste Balín, après tout, je t'appelle bien par ton prénom. Je ne pensais pas te voir aujourd'hui ! Dit-il en regardant Thorín.
-C'est à cause de moi si l'roi n'était pas avec vous c'matin, j'suis désolé... S'excusa Bilbo.
-Ne t'inquiète pas, Ori et moi on s'en est très bien sortit.
-Où est-il ? Demanda Thorín, étonné de ne pas voir le jeune scribe.
-Bifur nous a fait parvenir les plans d'aménagement de tes appartements et il est allé recruter des tailleurs de pierres et des décorateurs. Mais nous n'avons pas pris de décision, ça sera à toi de choisir bien sûr.
-Montre-moi ça...
Balín lui donna les papiers et Thorín s'assit avant de les étaler devant lui sur la table. Curieux, Bilbo essayait de se mettre sur la pointe de son pied afin de voir, quand Thorín se tourna vers lui, recula sa chaise et sans façon, il le saisit à la taille et le posa sur ses genoux.
-Mais... Commença le hobbit qui avait rougi fortement.
Il se rappelait ce qui s'était passé la dernière fois qu'il s'était retrouvé assis sur les genoux du roi, même s'il n'était pas dans le même sens. Par contre, il sentait parfaitement une certaine partie de l'anatomie du nain dans le bas de son dos et cessa immédiatement de bouger. La dernière fois qu'il avait eu un mâle derrière lui, il avait été cruellement blessé...
Une terreur sans fin s'empara de lui et il commença à respirer difficilement.
Thorín avait ressenti le malaise de Bilbo et se demanda pour quelle raison il s'était raidi. Mais il s'imagina que s'était parce qu'il était sur ses genoux et qu'ils n'étaient pas seuls alors il l'entoura doucement d'un bras en se penchant pour lui parler à l'oreille.
-Ce sont des aménagements pour nos appartements, alors tu as ton mot à dire. Es-tu bien installé ?
Rassuré, parce que Thorín n'avait eu aucun mouvement ambigu envers lui, Bilbo poussa un léger soupir de soulagement et, tout de même intimidé par sa position, il hocha la tête avant de regarder en biais vers l'autre nain, l'air de rien. Mais Balín, tout en souriant dans sa belle barbe, triait des documents qui n'en avaient absolument pas besoin.
-Je vois que le balcon va être agrandi...
-Oui, il sera prolongé sur la droite jusqu'à une cavité creusée dans la montagne et dont une bonne partie de la surface sera à l'abri des intempéries.
-Ça me plait bien...
-Il sera suffisamment grand pour aménager un petit coin de verdure dans la partie exposée et mettre une table et des chaises dans la partie couverte. Ou autre chose... Continua Balín.
-Qu'en est-il de la clarté ?
-Il y aura une grande ouverture dans le plafond, qui sera couverte par un dôme de verre.
-Ça s'ra pas fragile ? S'inquiéta Bilbo en voyant le dessin montré par le conseiller.
-Pas s'il est épais.
-L'hiver ça ira, parce qu'il fait noir de bonne heure, mais en été ? La lumière va pas nous gêner pour dormir ?
Thorín sourit en entendant les questions plutôt pertinentes. De plus, s'imaginer au lit avec Bilbo, en pouvant voir le ciel au-dessus de leurs têtes était une chose qu'il trouvait particulièrement intéressante.
Faire l'amour sous un ciel étoilé ou un soleil éblouissant lui paraissait soudainement assez excitant...
-Un système de poulies et de tringles qui feraient coulisser un tissu épais pourrait faire l'affaire. Mais les décorateurs en parleront mieux que moi.
-Ça te plait ? Demanda Thorín à Bilbo.
-Ça s'rait génial ! Mais ça va donner vachement d'travail aux ouvriers !
Le langage de son compagnon faisait grincer à chaque fois les dents de Thorín, mais il se retint de faire la moindre remarque. Après tout, le hobbit n'avait pas eu droit à une éducation normale.
-Ne t'inquiète pas pour ça... Balín, tu peux d'ors et déjà donner l'ordre de commencer les travaux.
-Bien. Dès qu'Ori revient, je fais le nécessaire.
-Y'a-t-il autre chose que je dois voir ?
-Rien d'urgent. Je peux m'en charger si tu veux.
Thorín était partagé. D'un côté, il avait envie de passer la journée avec Bilbo, à se balader, parler de tout et de rien, mais de l'autre, il avait le devoir de s'occuper de sa montagne et de ses habitants.
-Vous lui avez pas parlé d'moi... Murmura alors Bilbo. Vous avez changé d'avis ?
-Balín, Bilbo voudrait prendre des cours, peux-tu lui en dispenser ? Déclara alors Thorín, oubliant instantanément son devoir royal en faveur de son compagnon.
-Des cours ? Des cours de quoi ? S'étonna son ami.
Il avait bien entendu la façon dont s'exprimait Bilbo et se douta qu'il allait devoir lui enseigner ça en premier, mais pour le reste, il ne savait pas du tout à quoi s'en tenir.
-Explique donc à Balín ce que tu veux. L'encouragea le roi.
-J'aimerais apprendre... je sais lire et écrire, mais c'est tout...
-Tu connais les mathématiques ? L'histoire ? La géographie ? La physique ? Lui demanda Balín.
Bilbo baissa la tête tout en la secouant négativement. Il ne connaissait rien de tout ça, il était tellement bête...
-Tu as vraiment envie de passer tes journées sur une chaise et faire des devoirs ?
Thorín sourit en voyant la tête se relever rapidement et les boucles dorées être secouées énergiquement dans un "oui" silencieux.
-Si tu es aussi impatient que tu en as l'air, je pense que je vais apprécier être ton professeur... Thorín, ça t'embête si on commence tout de suite ?
-Pas du tout.
-Par contre, ça serait mieux s'il était assis sur une chaise.
Thorín grimaça à l'idée de se séparer de son compagnon, mais il se leva quand même, tout en portant Bilbo à bout de bras avant de le poser sur sa chaise.
-Je vais te chercher un coussin, je reviens... Lui murmura-t-il à l'oreille.
-Vous embêtez pas avec ça ! S'exclama celui-ci.
-Cette table est un peu haute pour toi et on ne peut pas bien travailler quand on n'est pas bien installé. Crois-moi, je sais de quoi je parle...
Thorín quitta la pièce en quelques pas et en attendant qu'il revienne, Bilbo regarda tout autour de lui.
-C'est ici qu'vous travaillez ?
-La plupart du temps, oui... mais il arrive aussi qu'on soit dans le bureau des appartements de Thorín. Sauf quand les autres conseillers doivent être présent.
-Et pourquoi ils sont pas là ?
-Parce qu'ils n'ont pas aimé ce que je leur ai dit la dernière fois qu'on s'est vu. Lui répondit Thorín alors qu'il revenait avec un gros coussin dans les mains. Ce sont de vieux réactionnaires qui ne voient dans le progrès que des mauvaises choses. Balín, rappelle-moi de promulguer un décret qui visera à les faire démissionner. Je ne peux pas les renvoyer, mais je peux les obliger à partir d'eux même...
Puis il s'approcha, souleva Bilbo d'un bras avant de glisser le coussin sous ses fesses.
-Ça va mieux comme ça ? Lui demanda-t-il gentiment.
-Euh... oui... Balbutia Bilbo.
-Je vais te laisser travailler un peu avec Balín, je vais en faire autant de mon côté.
Thorín prit les plans de Bifur et un bâton de couleur avant d'aller s'asseoir sur un fauteuil. Le projet lui plaisait, mais il avait envie d'y apporter une touche personnelle, même s'il ne savait pas encore ce que ça serait.
-Bien, et si on commençait ? Déclara Balín. Prend cette feuille et la plume et écrit : Un petit pot d'encre, deux plumes, dix feuilles... oui, ça ira pour commencer et quelques bâtons de couleur.
Embarrassé, Bilbo se mordilla les lèvres. Même si Balín avait dicté normalement, il avait tellement voulu écrire proprement qu'il n'avait pas réussi à suivre. Sur sa feuille, il n'y avait que le petit pot d'encre qui était inscrit...
-Ah... je vois que je suis allé trop vite pour ta première fois. Ne t'inquiète pas, la rapidité viendra avec l'entrainement. Déclara le conseiller après être venu à côté de lui. En tout cas, tu as une belle écriture soignée et tu sais te servir d'une plume ! Si tu savais le nombre de fois où je me suis creusé la cervelle à essayer de déchiffrer certains devoirs...
Bilbo fronça les sourcils alors qu'il voyait le regard de son professeur dirigé vers le roi.
-Je sais écrire correctement, je n'avais juste pas envie de faire toutes ces dictées... Ronchonna Thorín.
-Vous avez été son professeur ? S'étonna Bilbo, avant de brusquement comprendre que c'était de ça dont avaient parlé Oín et Thorín tout à l'heure.
-Pourquoi crois-tu que ma barbe soit toute blanche ?
-La mienne est toujours noire ! Répliqua Thorín.
-La vie n'est pas juste avec tout l'monde... Soupira Balín d'un air faussement dramatique.
-En tout cas, la mienne risque rien, même si j'sais qu'j'en aurais jamais ! Rajouta Bilbo en souriant.
-Et ce n'est pas plus mal ! S'exclama Thorín. Je t'aime comme tu es...
Le silence se fit dans la pièce alors qu'il se redressait lentement tout en fixant Bilbo dont le sourire s'était figé. Balín s'était comme transformé en statue et regardait Thorín, étonné.
-C'est... je veux pas dire que... enfin si, mais... Bafouilla le roi, les joues un peu rouges.
-Bilbo, il faut que je mette au point les cours que tu vas suivre. On se verra demain, d'accord ? Finit par dire Balín un peu embarrassé.
Son élève se contenta de hocher la tête sans quitter des yeux Thorín qui avait vraiment l'air coincé.
-Ça m'a échappé... Marmonna Thorín une fois la porte fermée derrière Balín.
-C'est la première fois... Dit alors Bilbo d'une voix douce.
Thorín ne s'attendait pas du tout à ce genre de réaction et le regarda en fronçant les sourcils.
-On m'a jamais dit ça avant... Expliqua-t-il alors que des larmes envahissaient ses yeux.
Thorín ne supporta pas de le voir pleurer et se leva, envoyant valser sans remord les plans ainsi que le crayon. Il s'approcha de lui, se baissa et le prit doucement dans ses bras.
-Je n'aurais pas dû te le dire devant un étranger... ce moment aurait dû être pour nous deux uniquement, mais ça m'a échappé...
-Personne... personne m'a dit qu'il m'aimait...
-Tu es la première personne à qui je le dis...
-Vous avez jamais eu d'amoureux avant ? S'étonna Bilbo en s'écartant un peu pour le regarder.
-Non. J'ai eu des amants mais je ne les aimais pas. Tu es différent, je ressens quelque chose de très fort quand tu es avec moi, mon cœur bat comme un fou en ce moment. Ça me fait un peu peur, mais j'aime ça...
-Mon cœur bat vite aussi... il avait jamais fait ça avant... ça voudrait dire que... moi aussi ?
Le regard de Thorín était doux et Bilbo sourit.
-On n'est vraiment pas doué tous les deux... Avoua Thorín.
-Mais on s'apprend. J'suis content d'être votre premier...
-Et je suis ravi d'être le tien. Je t'aime Bilbo...
-Et j'crois bien que j'vous aime aussi...
oOoOo
Kíli avait eu du mal à dire au revoir à Tauriel, mais le regard agacé du roi Thranduil alors qu'ils s'embrassaient une dernière fois finit par les faire se séparer.
-On pourra se voir plus facilement maintenant.
-C'est pas sûr... mon oncle va me surveiller encore plus maintenant qu'on est fiancé. J'espère seulement qu'il ne m'imposera pas un chaperon à chaque fois que je te rendrais visite...
-Heureusement que les elfes ne sont pas comme ça. La rassura sa belle en caressant la joue légèrement barbue.
-Tauriel, il est temps de partir ! S'énerva Thranduil.
La rouquine grimpa sur son cheval, fit un dernier signe de main à Kíli et donna un léger coup de talon à son cheval qui rejoignit le wapiti du roi et les deux elfes s'éloignèrent.
Kíli resta sur place jusqu'à ce que les deux cavaliers ne soient plus qu'un petit point noir au loin et il soupira.
-Elle va me manquer Rubis...
La ponette hennit doucement et donna un gentil coup sur l'épaule de Kíli avec sa tête.
-Bon, on va rentrer aussi, tu dois avoir faim...
Le jeune prince grimpa sur sa monture et ils rentrèrent doucement vers la montagne...
oOoOo
A suivre...
oOoOo
Et merci de me lire.
Bizz
Ticoeur
