Coucou tout l'monde !
Pas de blabla ce soir, j'ai nettoyé mon jardin et rentré les pots de fleurs cet après midi et je suis fatiguée.
De toute façon, est-ce que quelqu'un les lis ?
Allez, maintenant, je vous laisse lire 😊
Alors un remerciement de dernière minute.
Anaelle : Tu as de la chance, je me suis rendue compte que j'avais une nouvelle review juste avant de poster ce chapitre !
Sinon, tu aurais dû attendre la semaine prochaine...
Et si tu aimes les passages de Nori et Legolas, y'en a un tout petit dans ce chapitre. Bonne lecture et merci pour ton commentaire.
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Chapitre 27
Longeant le Brandywine, Legolas et Nori arrivèrent près d'un petit village et se dirigèrent immédiatement vers les écuries. Nori ayant fini par céder, il laissa l'elfe négocier l'achat d'un cheval pour leur prisonnier qui soupira de soulagement. Ils avaient parcouru plusieurs kilomètres et il ne sentait plus ses pieds.
-Combien de temps avant d'arriver aux Montagnes Bleues ? Demanda Legolas.
-J'dirais quelques jours, suivant l'temps...
Ruppert grogna en entendant ça. Il n'aimait pas les nains et savoir qu'il allait passer plusieurs semaines chez eux ne lui plaisait pas du tout. Pour l'instant, mis à part la menace d'avoir la bouche cousue, aucun de ses deux geôliers ne lui avaient fait du mal, mais est-ce que ça serait la même chose là-bas ?
Il n'en savait rien et même s'il avait les mains attachées, il réfléchissait à un moyen de s'échapper. En plus, il avait un cheval maintenant et s'il s'y prenait bien, il trouverait toujours un endroit où passer le temps et se faire oublier jusqu'au moment où il pourrait vivre tranquillement.
Son frangin ne perdait rien pour attendre, mais chaque chose en son temps...
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En quittant le bureau, Balín n'oublia pas de prévenir Kolya que le couple royal avait besoin d'intimité et que personne ne devait les déranger, et ça, sous aucun prétexte. S'il y avait quelque chose d'urgent qui réclamait une réponse rapide, ce dont il doutait par ces temps calmes, il devrait envoyer un soldat le prévenir.
Et il avait le sourire aux lèvres depuis qu'il était sorti de la salle de réunion. Enfin ils s'étaient déclarés !
Il y avait peu de risques que ça ne marche pas entre eux alors que Mahal et Yavanna avaient décidé d'en faire des compagnons, mais avec le passé de Bilbo et le caractère très entier de Thorín, ce n'était pas gagné d'avance...
A ce sujet, il faudrait qu'il parle à son frère de la surveillance constante de Bilbo. Thorín ne s'était plus comporté comme au tout début de leur relation et Bilbo ne semblait plus être apeuré quand il était près de lui.
Chaque membre de la famille royale avait droit à un garde assigné à sa protection, mais il pensait que l'avoir à ses côtés jour et nuit serait un peu lourd à supporter. Et est-ce que Thorín serait capable de partialité quand il s'agirait de Bilbo ? Rien de moins sûr...
Il poussa la porte de la bibliothèque et s'approcha de la table où Ori était en train de trier des livres assez volumineux.
-Tu es donc là ?
-Maitre Balín ! Je finissais de ranger ça et m'apprêtais justement à vous rejoindre pour vous prévenir que j'ai recruté des tailleurs de pierres ainsi que des décorateurs. Je leur ai dit de passer à seize heures, j'espère que cet horaire vous convient ?
-Parfait. Thorín est d'accord, on va pouvoir leur dire de commencer les travaux.
-Alors vous avez pu parler à sa majesté ?
-Oui...
-Il s'est passé quelque chose ? Lui demanda Ori en voyant le sourire qui ne quittait pas le visage de son ami.
-Ils se sont déclarés ! Avoua alors Balín.
Les yeux pétillants de bonheur, le scribe posa ses mains sur sa bouche et se mit à rire.
-Mais c'est fantastique ! Je savais que Mahal ne pouvait pas se tromper en choisissant son altesse Bilbo comme compagnon pour le roi ! Il va falloir prévoir une date, mais je suppose que sa majesté voudra attendre que son altesse Dís et Fíli soient là ! A moins qu'il ne veuille attendre que le prince Kíli se marie avant... à moins qu'ils ne célèbrent leurs deux mariages en même temps ? Ça serait bien, non ? S'exclama Ori.
-Tu ne trouves pas que tu t'emballes un peu vite ? Qui te dit que Thorín et Bilbo voudront se marier ?
-Oh... alors ils ne veulent pas ?
-Mais je n'en sais rien mon gars ! Ça sera à eux de décider et ils ne le diront que s'ils le désirent !
-Je suis tellement content pour eux ! S'exclama le scribe avec un grand sourire. Son altesse Bilbo va enfin avoir droit à une belle vie ! Et sa majesté aussi !
-Tu vas garder ça pour toi. J'ai été témoin involontaire mais je sais que je peux te faire confiance, n'est-ce pas ?
-Promit, je ne dirais rien. Je serais une tombe, maitre Balín.
-Je sais. En attendant, il faudra faire comme si on ne savait rien. Et retire donc ce sourire de ta bouche !
Obéissant immédiatement, Ori reprit un visage sérieux et inspira fort avant de se reconcentrer sur son travail.
-Tu fais quelle partie ?
-Je classais la section plantes et arbustes. Je sais que les hobbits apprécient tout ce qui vient de la terre, alors j'ai pensé réserver l'étagère du bas pour ranger tout ce qui serait susceptible d'intéresser son altesse Bilbo, comme ça, il pourra choisir et consulter celui qui lui plait plus facilement.
-Bonne idée !
-C'est pour ça que je ne suis pas retourné au bureau. Dommage...
-Pourquoi ?
-J'aurais pu les entendre se déclarer leur amour. Comme ça a dû être romantique... Soupira Ori.
Balín faillit lui dire qu'il n'avait jamais entendu une déclaration aussi peu romantique que celle-là, mais il se retint. Il ne voulait surtout pas que le jeune nain se morfonde pour Thorín et Bilbo en apprenant que ça ne s'était pas passé comme il l'espérait...
Soupirant encore une fois, Ori prit des livres et les tria par ordre alphabétique, nota leurs titres sur une feuille avant de les prendre et d'aller les poser à leur nouvelle place. Puis il revint et choisit d'autres livres.
-Je suis tellement content ! S'exclama-t-il encore une fois.
-Ori... Gronda Balín.
-Oui, je sais... faire comme si je ne savais pas... Marmonna le scribe.
Balín le regarda, amusé, se pincer les lèvres et inspirer fort avant de reprendre son travail.
-Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser... oh Mahal, je vais vraiment avoir du mal... Geignit le jeune nain en se frappant le front sur la table plusieurs fois.
-J'espère que ma confiance en toi ne sera pas démentie ?
Ori releva aussitôt la tête et regarda le vieux nain, l'air triste.
-Je préférerais me couper les doigts plutôt que de faillir à ma promesse...
Le scribe était un génie avec ses doigts. Son talent s'exerçait dans l'écriture, le dessin et la confection de vêtements en laine et s'il affirmait qu'il préférait se couper les doigts, Balín pouvait le croire sur parole.
-Je sais que cela n'arrivera jamais, Ori. Bon, Thorín est avec Bilbo et je pense que leur laisser du temps seuls leur permettra de se parler... et si je t'aidais ?
Oubliée la moue triste, Ori se redressa et lui tendit une pile de livres.
-Il faut noter leurs titres et les ranger par ordre. Je vous laisse ceux-là, je vais continuer avec tout ce qui concerne le travail de la terre, ça vous va ?
-Parfait !
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Bilbo était dans les bras de Thorín et se faisait câliner. C'était vraiment déroutant pour lui de recevoir autant d'attention mais il appréciait et comme le roi n'était apparemment pas contre, il en profitait largement. Et puis la douce caresse de la main sur son dos changea et se transforma lentement en attouchements plus sensuels.
Le nain approcha sa bouche de la petite oreille, lécha délicatement le lobe et le gémissement qu'il entendit le fit presque sourire. Il ferma les yeux de bonheur quand il sentit qu'en plus, Bilbo s'était plaqué plus près de lui et avait serré ses mains sur ses avants bras.
Son hobbit était tellement sensible...
Il tenta une caresse plus osée avec sa main qu'il descendit et la passa sur une fesse ronde qui se contracta aussitôt. Il la retira très vite, craignant d'effaroucher son compagnon, (pouvait-il dire amant ?) et hésita à recommencer, mais il fut étonné quand la main de Bilbo se posa sur la sienne et la fit redescendre.
-Je vous fais confiance... Lui murmura-t-il à l'oreille.
Rassuré, il la laissa immobile un instant avant de commencer à faire de larges cercles, ses doigts touchant parfois le haut des cuisses et Thorín pensa tout à coup à la blessure de sa jambe.
-Accroche-toi à mon cou et n'ai pas peur...
Sans même réfléchir, Bilbo lâcha ses bras, entoura le cou puissant et se sentit soulevé de terre. Il poussa un petit cri surprit en se serrant plus fort contre le torse ferme et machinalement, ses jambes entourèrent la taille de Thorín et il croisa ses pieds dans son dos.
-Mais... mais qu'est-ce que vous faites ?
-Tu es bien plus petit que moi et je n'ai pas envie de me casser le dos, alors...
Thorín avait déjà remarqué qu'il n'était vraiment pas lourd et le maintenir d'une main alors qu'avec l'autre il attrapait le coussin était un jeu d'enfant pour lui. Et après l'avoir posé sur la table, il installa Bilbo dessus.
-...comme ça, c'est bien plus pratique. C'est assez confortable ?
-C'est pas d'ma faute si j'suis p'tit et maigre... Marmonna Bilbo attristé par la remarque.
Thorín se serait mis des claques. Pourquoi ne pouvait-il pas se rappeler que Bilbo faisait un complexe sur sa taille et son poids ?
-Tu es aussi grand qu'un hobbit doit l'être. Quant à ton poids, tu commences déjà à prendre les rondeurs typiques de ton peuple et si j'ai dit que tu étais plus petit que moi, c'était juste une constatation. Tu es absolument parfait comme ça. Tu me plais, tu me plais même énormément...
-Vous avez déjà vu des hobbits ?
-Oui... quand nous avons quitté la montagne il y a quelques années. Nous sommes passés par Bree, un gros bourg non loin de la Comté et nous y avons croisé des hobbits. Des gens tout à fait charmants, pleins de vie et de remarquables cuisiniers.
Thorín remarqua l'air écœuré de Bilbo alors qu'il parlait des gens de son peuple et surtout, de l'endroit d'où il était sans doute originaire. Il n'avait pas mauvais caractère mais il était clair qu'il n'arrivait pas à mettre de côté son ressentiment envers ses parents qui l'avaient abandonné alors qu'il était encore un très jeune enfant.
-Mais il me semble que nous avions un autre genre d'occupation...
Et il avait un excellent moyen de le distraire de ses pensées noires...
-J'en étais où... ? Ah... il me semblait bien que je faisais ça...
Et Thorín plongea sa tête dans le cou de Bilbo et embrassa la peau douce située juste derrière l'oreille.
-Ahhaahhh...
-Tu as raison, je n'étais pas là du tout. Je vais rectifier ça tout de suite...
Et il remonta lentement jusqu'au petit bout pointu de l'oreille et le suça. Comme il s'y attendait, l'effet fut immédiat et Bilbo poussa un petit cri tout en s'accrochant désespérément à sa tunique.
Il continua sa douce torture pendant quelques instants avant de se rappeler qu'ils n'étaient pas à l'abri de visiteurs indésirables vu qu'ils étaient dans une pièce où n'importe qui pouvait entrer.
Mais devait-il proposer à Bilbo de retourner dans leur chambre ?
Il y avait des soldats un peu partout, sans compter le propre garde du corps de Bilbo qui avait l'ordre de le suivre comme son ombre. D'ailleurs, il faudrait qu'il parle avec Dwalín à son sujet. Bilbo n'avait plus aucune raison d'avoir peur de lui, ils pouvaient s'éloigner l'un de l'autre sans ressentir de malaise et même si son hobbit perdait encore parfois le peu de confiance qu'il avait en lui, il y avait une nette amélioration.
Mais pourquoi pensait-il à des choses aussi peu réjouissantes alors qu'il avait un corps désirable et plus que tentant dans ses bras ?
Il reprit son exploration sur les formes douces mais bientôt, il lui en fallait plus.
-Bilbo...
-Mummm...
-Si on retournait dans notre chambre ? Lui proposa-t-il en déposant des baisers légers sur chaque morceau de peau qui se trouvait sur sa trajectoire.
Bilbo était tellement prit par la douceur des baisers dans son cou qu'il hocha la tête machinalement. C'était si bon...
Thorin eut du mal à cesser de l'embrasser, mais il ne voulait pas risquer de lui faire du mal en marchant sans rien voir, alors il releva la tête, mit à nouveau ses mains sous ses fesses et le souleva sans effort.
-Mais...
-Je sais, tu peux marcher... ça te dérange tant que ça que je te porte ?
-Non... mais qu'est-ce que les gens vont dire s'ils nous voient comme ça ? S'inquiéta Bilbo.
Son compagnon ne pensait pas du tout à son image, mais plutôt à celle du roi de la montagne qui se baladerait dans les couloirs avec quelqu'un dans les bras.
-Je m'en fiche ! Déclara-t-il.
Et le pire, c'est que c'était vrai.
-Pas moi... Murmura alors Bilbo en le regardant droit dans les yeux. J'veux pas qu'vous perdiez votre image de roi fort. Ça n'apportera rien d'bon si quelqu'un vous voit en train d'me porter. On va garder ça pour vos appartements... Finit-il en rougissant adorablement.
Rugissant intérieurement de joie, Thorín le posa délicatement au sol et essaya de rester stoïque alors qu'ils sortaient de la salle de réunion.
Kolya les suivit tout en leur laissant quelques mètres d'intimité, ce que les deux nouveaux amoureux apprécièrent fortement...
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Bilbo s'aidait toujours de sa canne pour marcher et du coup, le trajet se fit lentement. Ce qu'il ne regretta pas...
Il se posait tellement de questions !
Avait-il bien fait d'accepter qu'ils retournent dans la chambre ?
Qu'est-ce que le roi allait lui faire ?
Jusqu'où comptait-il aller ?
La veille, il lui avait donné du plaisir comme jamais il n'aurait cru recevoir un jour, mais il savait, pour l'avoir entendu quand il était allé ensuite dans la salle de bain, qu'il avait dû se soulager tout seul.
Après les cours d'éducation sexuelle que lui avait donnés Oín, il doutait que le roi se contente de cette situation indéfiniment, mais serait-il capable d'oublier la peur que lui inspirait le fait d'avoir un corps nu derrière lui ?
Un corps plus grand, plus fort et qu'il ne pourrait jamais repousser si l'acte lui déplaisait ?
Oh Yavanna... dans quel pétrin s'était-il fourré ?
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Thorín souriait jusqu'à ce qu'il remarque que Bilbo avait froncé les sourcils et qu'il se mordillait la lèvre inférieure. Il savait déchiffrer ses signes, qui signifiaient qu'il était en plein débat intérieur. Regrettait-il d'avoir accepté sa proposition de retourner dans leur chambre ?
Il trouvait cette indécision toute légitime et se promit de lui parler avant de faire le moindre geste.
Il ne voulait pas qu'il se braque et prenne peur alors qu'ils avaient fait un énorme pas en avant la veille et il retint de justesse un gémissement quand il se rappela le visage empli de passion de Bilbo alors qu'il lui donnait du plaisir avec sa bouche.
Que ne donnerait-il pas pour qu'il oublie à jamais la terrible épreuve qu'il avait subie...
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Ils avaient fini par arriver devant la porte de leur appartement et y entrèrent en silence. Thorín retira sa veste, se dirigera vers la porte de la chambre qu'il ouvrit et attendit sagement que Bilbo entre, avant de faire un signe de tête assez raide à Kolya, lui intimant silencieusement de rester dans le bureau. Puis il referma la porte.
Debout au milieu de la pièce, Bilbo ne bougeait pas. Il s'appuyait lourdement sur sa canne et ses jointures étaient blanches.
-Tu devrais desserrer tes doigts, tu vas finir par casser ta canne si tu continues... Murmura Thorín à son oreille.
Bilbo sursauta en sentant le souffle du roi dans son dos et se raidit alors que ses mains se posaient sur ses hanches.
-Est-ce que tu regrettes ? Si tu as changé d'avis, n'ai pas peur de me le dire, je comprendrais...
-Je... je sais pas...
Thorín passa devant lui et lui releva le menton.
-Tu ne sais pas quoi ?
-Je sais pas si j'regrette ou si...
-Tu réfléchis trop givâshel...
Bilbo n'avait pas oublié la signification de ce mot et le sourire revint sur ses lèvres alors qu'il levait la tête et regardait Thorín.
-J'aime entendre ce mot...
S'appuyant sur sa canne et se dressant sur la pointe de son pied valide, Bilbo s'agrippa à la tunique du roi avant de le tirer vers le bas. Thorín fronça les sourcils, se demandant ce qu'il comptait faire et il ferma les yeux quand il sentit des lèvres douces se poser sur les siennes. Le contact était léger, mais Bilbo l'embrassait de lui-même, sans contrainte et c'était merveilleux.
Il devait faire un effort titanesque pour s'empêcher de le renverser sur le matelas qui était juste derrière lui et qui attendait patiemment de s'affaisser sous le poids des deux amants, mais il ne devait surtout pas brusquer les choses sous peine de faire marche arrière.
Et il serra les poings jusqu'à se faire des marques d'ongles dans la paume quand il sentit un bout de langue caresser ses lèvres. Ne laissant pas passer sa chance, il ouvrit la bouche et la laissa investir les lieux. Au bout de quelques instants, il décida de participer plus activement et il entama un doux combat dans lequel il savait qu'il serait perdant.
Bilbo était encore très fragile et il savait qu'il devait arrêter avant de perdre tout contrôle. La dernière fois, il était allé plus loin qu'il n'aurait jamais cru en si peu de temps et s'il voulait avoir la chance de recommencer, ils devaient d'abord discuter.
Alors il abandonna la bouche trop tentante et recula doucement, afin de ne surtout pas lui faire croire qu'il ne voulait pas de lui.
-Bilbo...
-...'core...
Thorín soupira bruyamment. Pourquoi par Mahal, avait-il hérité d'un compagnon qui n'était apparemment pas au courant qu'il était bien trop attirant pour son bien ?
-Bilbo, on doit discuter... Dit-il gravement.
L'intonation plus que les mots fit que Bilbo recula d'un pas et baissa la tête, rouge de honte de s'être laissé aller en ayant un comportement si aguicheur.
-Pardon...
Thorín prit sur lui pour ne pas le gronder. Comment devait-il lui dire qu'il n'avait pas à s'excuser comme ça ?
-Regarde-moi... s'il te plait, regarde-moi...
Tout en se triturant les mains, Bilbo leva la tête doucement et fixa le menton du nain.
-Dans les yeux, Bilbo...
Après quelques interminables secondes, il eut enfin le plaisir de voir les beaux yeux verts et il sourit.
-C'est bien mieux comme ça, n'est-ce pas ? Nous allons discuter, mais avant, tu vas t'asseoir sur le lit. Je n'ai pas envie de subir le courroux de Oín...
Ce fut au tour de Bilbo de soupirer alors qu'il entendait encore un mot qu'il ne connaissait pas, mais il n'avait pas envie de demander maintenant ce que ça voulait dire, il voulait juste que le roi l'embrasse encore...
Mais apparemment, ils devaient discuter avant, alors il s'approcha du lit et il s'appuya dessus pour en faire le tour.
-Mais que fais-tu ?
-Le tabouret est de l'autre côté et j'peux pas monter sur cette monstruosité sans m'en servir !
-Monstruosité ? S'exclama Thorín, d'un air surprit.
-Ouais ! Ce truc est presque aussi haut qu'moi ! Rétorqua Bilbo.
-Tu serais plus à l'aise avec un lit plus bas ?
-Non, j'dis juste qu'il est haut, c'est tout...
-Parce que je peux tout à fait demander un...
-Thorín... ce lit est très bien !
Le roi se retint de sourire en l'entendant parler d'une voix si déterminée mais à la place, il se racla la gorge, prêt à tuer un instant de félicité qui avait si bien commencé. Ils devaient vraiment être sur la même longueur d'onde avant de se lancer dans le corps à corps qu'il désirait tant.
-Tu vas m'écouter sans m'interrompre, d'accord ?
Bilbo hocha la tête, tout de même un peu inquiet. De quoi voulait-il lui parler alors qu'il était si bien dans ses bras et qu'il adorait ses baisers ?
-Je ne sais pas vraiment pas quoi commencer, j'espère que je ne vais pas t'effrayer... voilà... tu me plais Bilbo, tu me plais vraiment. Je te l'ai déjà dit, mais je continuerais à te le dire jusqu'à ce que tu me croies. J'ai appris à t'aimer, toi, ton esprit, ta douceur, ta gentillesse, ta façon de voir le bien, même dans les choses les plus rebutantes, tu me rends meilleur... mais j'ai peur de ne pas pouvoir me retenir quand tu es dans mes bras. J'ai eu un avant-goût du paradis hier et je n'ai qu'une envie, c'est de recommencer, mais je ne veux pas te forcer...
Bilbo se mit à rougir en comprenant ce qu'il voulait dire et l'image de Oín passant et repassant sa main sur le jouet en bois avant de simuler la pénétration en faisant un cercle avec ses doigts revint en force.
-Oh Yavanna... Gémit-il.
Thorín recula en serrant les poings.
-Je savais que tu n'étais pas encore prêt... Murmura-t-il.
-J'ai peur... j'ai tellement peur... ça fait si mal...
Les larmes que Thorín vit dans ses yeux furent comme autant de coups de poignard dans son cœur. Il voulait le rassurer, le prendre dans ses bras et le protéger de la terre entière, il voulait effacer de sa mémoire cet instant terrible qui avait gâché sa vie, il voulait tellement lui prouver que l'amour physique pouvait être une si belle chose...
-Mais j'vous fais confiance... je sais... qu'vous m'ferez pas d'mal... Finit-il en baissant la tête.
-Je peux attendre tu sais, je peux attendre que tu sois vraiment prêt. Je ne veux pas que tu fasses quelque chose juste pour me faire plaisir. C'est pas ça l'amour...
-Mais vous risquez d'attendre toute vot'vie... Marmonna Bilbo.
-Alors il en sera ainsi.
Surprit, le hobbit releva la tête et regarda le roi droit dans les yeux. Venait-il de dire que jamais il ne tenterait quoi que ce soit si lui, ne le voulait pas ?
Il repensa alors aux doux baisers, aux bras puissants qui l'avaient tenu sans jamais lui faire mal, à la voix câline qui lui avait murmuré de si belles phrases à l'oreille, au plaisir intense et fantastique que sa bouche lui avait donné...
Et tout ça sans jamais rien réclamer pour lui-même.
-C'est pas ça l'amour... Lui dit alors Bilbo en reprenant sa phrase.
Le cœur de Thorín se serra quand il vit le regard plein de confiance levé vers lui. Il s'approcha doucement, posa ses mains sur les joues et se pencha.
Le baiser fut doux, lent, sensuel et Bilbo se tortilla un peu sur le matelas. Il ne savait pas comment gérer l'excitation qui l'envahissait alors il tira un peu sur les tresses et l'approfondit en poussant un petit gémissement.
Excité par les délicieux bruits que faisait son amant, Thorín se pencha jusqu'à ce qu'il puisse poser ses mains de chaque côté de Bilbo, lequel fut obligé de s'allonger...
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Bilbo était conscient que ce qu'il faisait avait de forte chance de l'amener bien plus loin et s'il était terrifié par tout ce que cela impliquait, il faisait confiance au roi pour s'arrêter si jamais il lui demandait.
Peut-être que pour oublier son agression, il fallait que cet effroyable moment soit remplacé par un acte de même nature mais qui serait cette fois consentit ?
Parce qu'il n'y avait pas de doute dans l'esprit de Bilbo, que son corps réclamait le plaisir qu'il avait eu la chance de goûter la veille...
Le nain qui le surplombait faisait tout son possible pour ne pas l'écraser avec son poids et c'était une chance parce que de cette façon, Bilbo pouvait détacher les boutons et les attaches qui retenaient tous les vêtements dont il était couvert.
La tunique ne s'enlevait qu'en la passant par la tête et Bilbo grogna quand il vit qu'il n'arrivait pas à atteindre le bas.
-Mais pourquoi vous portez des trucs si longs... Ronchonna-t-il.
Le rire qu'il entendit le fit grogner encore plus et il vit Thorín se redresser et s'agenouiller afin d'enlever le vêtement gênant. Bilbo haleta et ouvrit grand les yeux quand il vit pour la première fois le torse puissant couvert d'un léger duvet noir sur lequel il voyait un petit dessin représentant une sorte de colline et un rond vert.
Mais ce qui l'impressionna plus, c'étaient les tatouages qu'il voyait sur les bras. Les arcs et les lignes étaient fluides et l'ensemble faisait un dessin très joli. Il passa ses doigts dessus, en suivant les marques noires et sourit quand il ressentit les frissons qui faisaient dresser les poils sur la peau.
-Ça vous fait mal ?
-Plus depuis longtemps...
Bilbo ne savait pas d'où ça lui venait, mais il avait envie de poser sa bouche sur les dessins et de tracer les lignes avec sa langue. Et il décida de mettre ses réticences de côté et de faire selon ses envies...
Alors il se redressa et, assit entre les cuisses du roi, il embrassa le dessin sur le bras et pointa sa langue, qu'il fit glisser lentement, goûtant la peau ferme...
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Thorín se mordit l'intérieur de la joue assez fort en sentant l'humidité de la langue qui parcourait sensuellement les muscles de son bras. Comment pouvait-il autant aimer une caresse aussi légère ?
Il voyait le petit bout de langue pointer et une envie quasi irrésistible de le capturer entre ses lèvres avant d'envahir sa bouche avec la sienne le saisit.
Mais il devait se retenir, il devait laisser Bilbo aller à sa propre allure, quitte à y laisser sa santé mentale...
Son petit amant joua avec lui quelques instants avant de se mettre à genoux devant lui et d'entourer son cou avec ses bras et de l'embrasser. C'était doux, c'était tendre, ça n'avait rien à voir avec l'espèce de rapport de force qu'il avait eu avec ses précédents amants, mais il aimait ça.
Il voulait vraiment aller plus loin, mais il voulait laisser à Bilbo le temps de se reprendre et d'éventuellement refuser alors il posa une main sur son dos et le bascula doucement sur le lit, tout en étant à califourchon sur lui. Le baiser s'intensifia et devint chaud...
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Les deux amants étaient complètement dans leur monde. Ils s'embrassaient, se caressaient et bientôt, Thorín retira le gilet et la chemise de Bilbo, appréciant la vue qui s'offrait. Il goûta un téton qui durcit sous la caresse de sa langue pendant qu'il faisait rouler l'autre entre ses doigts et comme il s'y attendait, Bilbo se cambra en gémissant.
Puis il le regarda et attendit qu'il ouvre les yeux avant de descendre et de détacher le pantalon. Bilbo haleta et se raidit, mais il finit par hocher la tête, lui donnant ainsi l'autorisation d'aller plus loin. Le vêtement glissa le long des jambes et Thorín embrassa le ventre, les cuisses et continua jusqu'à ce qu'il arrive sur la cicatrice de sa jambe.
La plaie n'était pas très belle et allait certainement lui laisser des marques, mais les pires, c'étaient celles des brûlures. Même si le baume de Oín les avait largement atténués, la peau restait rose et boursouflée et il eut mal pour lui. Puis il remonta, vit l'érection qui gonflait le sous-vêtement et huma l'odeur de désir qui chatouillait agréablement ses sens.
Glissant ses doigts sous l'élastique, il sourit quand il entendit le petit soupir d'anticipation que poussa Bilbo, juste avant de se mettre à gémir alors qu'il léchait la peau douce et violacée de bas en haut. Il recommença plusieurs fois avant de saisir le bout du sexe entre ses lèvres et offrit à Bilbo une douce succion qui lui fit recourber les orteils.
-Ouiiii...
Encouragé, il suça et lécha, mais s'arrêta avant de le faire jouir. Non, aujourd'hui, il voulait prendre du plaisir en bougeant à l'intérieur de son corps, il voulait l'embrasser, le faire crier, il voulait atteindre cette plénitude qui les laisseraient essoufflés et comblés...
Quand il lâcha la verge gonflée, Bilbo se plaignit et se redressa sur ses coudes.
-Bilbo... je veux te faire l'amour...
La crispation qui s'empara du corps allongé sous le sien le fit regretter ses paroles. Il était encore trop tôt, il le savait. Pourquoi n'était-il pas capable de comprendre ça ?
-Je... vous... vous s'rez gentil ? Balbutia Bilbo d'une voix inquiète.
-Je te promets que si tu changes d'avis je m'arrêterai. Je ne veux pas que tu aies peur de moi...
-J'ai peur... j'ai peur d'avoir mal...
-La préparation est une étape importante et procure du plaisir pour les deux partenaires et ne t'inquiète pas, j'utiliserai de l'huile afin que mes doigts glissent plus facilement...
Bilbo rougit en entendant les paroles, puis fronça les sourcils.
-Vos doigts ? Mais vous allez faire quoi avec vos doigts ?
-Je vais te caresser, jusqu'à ce que tu sois bien détendu et ensuite, j'utiliserai un doigt afin de t'ouvrir.
-Vous allez mettre un doigt... là ? S'étonna Bilbo.
-Oui...
-Mais c'est sale !
-Non, cette partie du corps n'est pas plus sale qu'une autre... on peut prendre du plaisir de différentes façons. Avec les mains, la bouche et les doigts. Tu as toujours confiance en moi ?
-Oui...
-Alors tu vas me laisser faire. Mais n'oublie pas, si tu as le moindre doute, tu me le dis, d'accord ?
-Oui...
Thorín se leva alors et ouvrit le tiroir de la table de chevet, sortit une petite fiole contenant un liquide légèrement rose dont il enleva le bouchon avant de la reposer. Puis il se tourna à nouveau vers Bilbo qui le regardait avec la bouche et les yeux grands ouverts.
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? S'inquiéta-t-il.
-Votre dos ! C'est... magnifique !
Thorín sourit. Il avait aussi un tatouage sur le dos, mais comme il ne le voyait pas, il avait oublié qu'il était là. Le dessin représentait une épée et partait de la base de la nuque jusqu'en bas du dos.
-L'épée est l'arme de prédilection des nains. Celle-là s'appelle Orchrist.
-Vous avez donné un nom à une épée ?
-Non, elle l'avait déjà... en général, elles le prennent à l'issue d'une bataille et c'est en combattant des gobelins qu'elle a acquis le sien.
-Des gobelins ? C'est quoi ? Lui demanda Bilbo.
-Je t'expliquerais... mais je préfère parler de nous pour l'instant... tu es nettement plus intéressant qu'eux...
Souriant, il se rapprocha de Bilbo et l'embrassa légèrement.
-Où en étions-nous... Murmura-t-il sensuellement à son oreille avant de lécher la petite pointe.
-Vous... ah... en profitez... mumm... Se mit à gémir Bilbo en s'accrochant aux bras du roi.
-Je ne m'en lasse pas... Avoua Thorín. Tu es si réceptif à mes caresses... j'adore t'entendre gémir... si tu savais l'effet que ça me fait...
Bilbo en était parfaitement conscient alors qu'il sentait le bas ventre gonflé du nain se frotter contre le sien. Mais il ne savait pas s'il voulait sentir la peau nue contre la sienne ou s'il préférait que ça reste comme ça. Thorín choisit pour lui et tout en se tenant sur un coude, il détacha le bouton de son pantalon avant de le faire glisser le long de ses jambes.
Bilbo eut un léger instant de panique avant de se rappeler que c'était Thorín et pas un homme qui était avec lui et il ne put s'empêcher de regarder le corps qui se dévoilait devant lui. Sa bouche fit un "O" quand il vit le sexe dressé qui était nettement plus imposant que le sien et il se demanda comment quelque chose d'aussi gros et long allait pouvoir entrer en lui sans lui faire mal...
-Ne t'inquiète pas... je t'ai promis que je ferais attention...
Afin de distraire Bilbo de ses pensées, il reprit l'exploration du corps tout en s'attardant sur les zones qui faisaient réagir son amant comme le haut de la hanche qui reçut une attention toute particulière ainsi que l'aine et il apprécia l'absence de pilosité qui lui permettait de goûter la peau tendre.
Il cessa ses administrations pour se saisir de la fiole et en versa quelques gouttes sur ses doigts avant de les frotter l'un contre l'autre pour la réchauffer un peu. Puis il approcha sa main et caressa la longueur qui réagit en tressautant légèrement sur son nid de boucles dorées.
Thorín était attentif aux réactions de Bilbo et il glissa sa main plus bas, en laissant ses doigts tourner autour du muscle plissé sans pour autant le toucher.
-Ça va ?
N'étant pas sûr de sa voix, Bilbo de contenta de hocher la tête.
-N'oublie pas givâshel, si tu as la moindre appréhension...
-Parlez pas avec des mots si compliqués, s'il vous plait... Le pria Bilbo.
Pour se faire pardonner, Thorín l'embrassa à pleine bouche, fouillant sans répit la caverne humide et chaude pendant que sa main s'emparait de la colonne de chair et la caressa lentement de bas en haut.
Bilbo réagit violement en se cambrant fortement et sa tête bascula en arrière alors qu'il poussait un cri étranglé. Thorín était plutôt ravit et continua sa douce torture tout en regardant amoureusement son amant en proie à la passion, mais il ne le laissa savourer la sensation que quelques longues secondes avant de cesser.
Bilbo était jeune, mais sans expérience, il ne serait guère capable de se retenir et il voulait lui faire connaitre l'amour physique, alors il laissa ses doigts redescendre entre les cuisses et osa la caresse directe. Bilbo se contracta aussitôt et serra les jambes avec force, coinçant la main de Thorín.
-N'aie pas peur... c'est juste une caresse...
Il câlina longtemps Bilbo avant de sentir les jambes se desserrer et il recommença, tournant autour du muscle serré et il se mordit les lèvres alors qu'il s'imaginait déjà en train de glisser jusqu'à la garde avant d'entamer les doux va et vient qui les mèneraient jusqu'à l'orgasme...
oOoOo
Bilbo avait le cœur qui battait à mille à l'heure. Le doigt était doux et ne faisait que passer sur son anus, mais même s'il était consentant cette fois-ci, il ne pouvait s'empêcher de penser à l'horrible douleur qu'il avait ressenti avec Ruppert.
-C'est Thorín... c'est Thorín... il m'fera pas mal... Murmura-t-il.
Thorín l'entendit et savait pourquoi il disait ça. Ça lui faisait mal de penser qu'il pouvait être comparé à son agresseur mais il comprenait.
-Jamais, jamais je ne te ferais du mal consciemment... je t'aime thak kurdu...
-Alors allez-y, qu'on en finisse !
Choqué, Thorín ouvrit grand les yeux et sa main cessa tout net de bouger.
-C'est ce que tu penses vraiment ? Qu'il faut que je te prenne pour que tu puisses passer à autre chose ? S'exclama-t-il peiné.
Il y eut un silence inconfortable avant que Bilbo se couche sur le côté et se mette soudainement à pleurer. L'érection de Thorín retomba comme un soufflé trop cuit et il resta immobile quelques secondes avant de décider qu'il n'allait certainement pas laisser Bilbo dans cet état, alors il se coucha lui aussi, attira Bilbo contre son torse et le serra doucement entre ses bras.
-C'est rien âzyungâl (1), ça va aller...
oOoOo
Toute la journée Ruppert avait réfléchi et maintenant, il n'attendait plus que le bon moment vienne. L'endroit, il s'en fichait, tout ce qu'il voulait, c'était se barrer et ne plus voir les tronches des deux dégénérés qui étaient devant lui. Ils longeaient encore et toujours le fleuve Brandywine et se dirigeaient vers le lac d'Evendim.
Il connaissait le coin pour y être resté pendant quelques temps avec son frère et le marmot aux grands pieds et savait que ça serait là et pas ailleurs parce qu'ensuite, ils allaient traverser les collines du même nom et ils seraient bien trop près des Montagnes Bleues et des nabots qui y habitaient.
Le village n'était plus qu'à quelques centaines de mètres et sur sa gauche, au loin, il pouvait voir d'autres collines dont il ne se rappelait plus le nom, mais il savait que derrière se trouvait la mer et avec elle, la liberté. Le nain lui avait attaché les mains mais depuis qu'ils avaient quitté la ville où il avait eu le cheval, il n'avait pas cessé de frotter la corde sur la boucle en métal de la selle et même si elle était bien entamée, il restait encore beaucoup à faire.
Mais il ne perdait pas espoir.
Il n'irait pas chez les nains. Il retrouverait son putain de frangin, lui flanquerait une bonne rouste pour l'avoir laissé tomber, mais il lui pardonnerait parce qu'il avait quand même bon cœur et que la famille, c'était sacré.
Ensuite, ils trouveraient des combines pour vivre comme des princes...
oOoOo
A suivre...
oOoOo
(1) "amant" ou "amoureux" que j'ai traduit par "mon amour"
Avez-vous besoin que je mette la traduction de tous les mots en Kuzdhul, même ceux qui l'ont été dans les chapitres pécédents, ou uniquement les nouveaux ?
oOoOo
Et merci de me lire.
Bizz
Ticoeur
