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Deux heures. Elle était sortie du travail il y avait deux heures et ne m'avait toujours pas encore appelé. C'était quoi son problème ? Elle avait eu assez de temps pour rentrer à la maison et constater que j'avais son précieux hautbois, et crier sur Shorty pour m'avoir laissé le prendre mais elle n'avait toujours pas appelé. Qu'est-ce que j'allais faire de ce putain d'instrument stupide si elle ne venait pas le chercher ?

Peut-être que cette garce de Blondie ne la laissait pas m'appeler. Elle adorerait me faire chier à cause de mon connard de frère. En parlant de ça, qu'est-ce qu'il avait fait ? J'attrapai mon iPhone qui ne sonnait pas et arrivai à son numéro, l'appelai et m'appuyai contre ma tête de lit.

"Comment ça va, mon frère ? Toujours en train de jouer aux boules bleues ou est-ce que tu t'es amusé après le brunch ?"

Je roulai des yeux à son accueil ridicule. "Ne t'inquiète pas pour moi ou mes couilles, tête de noeud. Je vais très bien, merci beaucoup."

Il rigola. "Bien sûr, ça ne semblait pas comme ça ce matin. Ton esprit était à des millions de kilomètres. Ne me dis pas qu'une fille s'est mise sous ta peau. Qu'est-ce que je t'ai toujours dit? Pas de distractions. Entre, sors et pars."

Il ne me l'avait dit qu'un milliard de fois. Je pense l'avoir compris maintenant. "Il n'y a pas de fille." Sauf si tu comptes une fille emmerdante qui est obsédée par l'idée de me faire chier.

"Bien. Tu as tout le temps du monde pour goûter à ce que le campus a de mieux à offrir. Et il y a de très beaux culs là-bas, mon frère. Très beaux en effet."

C'était l'ouverture dont j'avais besoin. "Ouais, en parlant de ça, j'ai rencontré une fille qui ne se souvient pas de toi aussi affectueusement que tu aurais voulu nous le faire croire ce matin. Si elle crie ton nom, c'est dans un putain de rituel vaudou ou autre."

Emmett éclata de rire. "Vraiment ? Elle doit sûrement me confondre avec un autre Emmett. Qui est cette fille ?"

"Canon."

"Naturellement. Je ne fais pas dans le moche."

"Blonde."

"Juste comme je les aime."

"Grande, avec un corps de tueur."

"Ça me parait bien."

"Une attitude de garce de l'enfer."

"Cela pourrait être n'importe laquelle des filles, frère. Tu devras être plus précis."

Nous y voilà. "Elle s'appelle Rose."

Il y eut une longue pause à l'autre bout du fil. Tellement longtemps que j'ai cru que mon téléphone était mort mais non, j'étais toujours en ligne. "Em ?"

"Tu as dit Rose ? Comme Rosalie Hale ?" Il avait l'air paniqué et merdeux. Qu'est-ce qu'il lui avait fait ?

"Je ne connais pas son nom de famille… tout ce que je sais, c'est qu'elle m'a dit d'aller me faire voir, après m'avoir engueulé pour avoir simplement respiré le même air qu'elle. Elle a des yeux violacés, des seins fantastiques et de longues jambes qui se seraient bien enroulées autour…"

"Ferme ta gueule maintenant !" J'éloignai le téléphone loin de mon oreille alors qu'il criait à l'autre bout du fil. C'était quoi ce bordel ?

"Pourquoi tu me cries dessus ? J'ai juste demandé qui était cette fille qui m'a crié dessus à cause d'un truc que tu as fait et tu paniques."

"Tu l'as draguée ? Putain, tu l'as touchée ? Si tu l'as touchée, je jure devant Dieu que je vais casser chaque doigt de ta main qui lance puis ton bras pour faire bonne mesure."

Putain de merde, il était très sérieux. Je pouvais l'entendre dans sa voix. "Putain, je ne l'ai pas touchée, connard. J'ai baisé sa colocataire. Calme-toi et dis-moi pourquoi tu menaces de violence physique ton propre frère à cause d'une nana. Tu ne viens pas de finir de me dire de m'amuser et de passer à autre chose ? Tu n'as pas l'air d'être passé à autre chose. "

Il souffla. "Elle n'est personne."

Je ris de son cul stupide. Comme si j'allais gober ça? "Si elle n'est personne, tu ne crierais pas si fort que je pourrais putain t'entendre sans le téléphone. Qu'est-ce que tu as fait, bordel ?"

"Je n'ai rien fait. Laisse tomber."

"Au diable si je le fais. Tu vas me le dire ou je retourne chez elle et lui demander. Elle était très belle ce matin et avec un peu de charme, je pourrais…" Je m'interrompis et attendis qu'il perdre les pédales à nouveau.

"Merde, Edward, je t'ai dit de rester loin d'elle. Elle est hors limites, d'accord ?" Il y avait du désespoir dans sa voix. Mec, cette fille était encore plus sous sa peau que Reed Girl sous la mienne. Je veux dire, elle était canon mais avec son attitude, je ne comprenais pas du tout.

"Je veux juste savoir ce que tu as fait. J'ai des affaires en suspens avec sa colocataire et je vais probablement la revoir. J'aimerais pouvoir repartir avec ma bite intacte pour l'utiliser un autre jour. Maintenant, dis-moi ce qu'il s'est passé." Affaire inachevée qui pourrait être terminée si Reed Girl apportait son beau cul dans ma chambre pour récupérer son stupide instrument.

"Je ne sais pas, mec. Je veux dire, tu l'as vue. C'est la nana la plus sexy de cette putain de planète, n'est-ce pas ?" J'avais vu plus chaud, merde, j'avais eu plus chaud, mais je n'allais pas l'interrompre maintenant qu'il parlait enfin. "Je l'ai rencontrée l'année dernière lors d'une fête. Nous nous sommes entendus, dans et hors des draps. Avant que je ne sache ce que je faisais, je l'emmenais dîner et je voyais des films de filles et toutes sortes de conneries qui vont à l'encontre du code. Tu vois ce que je veux dire ?"

Putain de merde, mon frère s'était soucié d'elle. Il ne s'était jamais soucié de qui que ce soit depuis dix-neuf ans que je le connaissais. "Alors, tu l'aimais bien. Qu'est-ce que tu as fait pour tout foutre en l'air ?"

"L'aimais bien? L'AIMAIS BIEN ?" Merde, il criait encore. "Je l'aimais plus que ça, espèce d'idiot. J'aimais cette fille. Elle est entrée dans ma peau et elle m'a ensorcelé ! Tout d'un coup, je ne pensais plus qu'à elle. Avant que je m'en rende compte, elle parlait de trucs comme rencontrer les parents et j'ai juste paniqué."

Je soupirai. De mauvaises choses arrivaient quand Emmett paniquait. "Tu lui as dit que tu avais besoin de calmer le jeu ? "Je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi elle était si garce. Donc il l'avait larguée, même s'il l'aimait. Mon frère était un crétin de grade A. Tous ceux qui le connaissent le savent.

"Euh non."

Merde. "Tu ne l'as pas fait."

"Qu'est-ce que j'étais censé faire d'autre ?"

"Euh, mets ton pantalon de grand garçon et putain parle-lui, peut-être ?"

"Regarde qui parle. Quand t'es-tu déjà assis et as-tu dit à une nana que tu devais calmer le jeu ?"

Il avait raison mais encore une fois, je n'étais jamais tombé amoureux. Je ne serais pas aussi stupide. "Je n'ai jamais fréquenté quelqu'un assez longtemps pour le faire, tout comme tu m'as dit de ne pas le faire, connard."

"Eh bien, maintenant tu sais que je sais de quoi je parle !" cria-t-il. J'allais devenir sourd s'il n'arrêtait pas cette merde.

"Alors tu as baisé avec une autre fille?"

"Eh bien, pas exactement," marmonna-t-il.

"Quoi alors ?"

"Je lui ai fait croire que j'avais baisé avec une autre," Crétin. "Elle est entrée dans une fête où nous étions censés nous rencontrer et a vu cette nana sur mes genoux en train de m'embrasser. Je ne l'ai pas vraiment baisée mais Rosie ne le savait pas."

Rosie ? Elle ne ressemblait pas à une Rosie pour moi. Pas même une Rose. Plus à Bertha casse-couille. "Qu'a-t-elle fait?"

Il soupira. "Elle a tiré la nana de mes genoux par les cheveux et l'a frappée au visage." Waouh. J'aurais aimé être là.

"Et qu'est-ce qu'elle t'a fait ?"

"Elle m'a traité de toutes sortes de noms, m'a lancé un verre de bière et m'a aussi frappé au visage. Elle était magnifique." Sa voix avait pris un ton rêveur qui ne correspondait absolument pas à ses paroles. En quoi se faire frapper au visage par une fille magnifique était-il glorieux ? Il avait été frappé beaucoup trop de fois sur le terrain, clairement. "Elle est partie en trombe. Elle a changé de numéro de téléphone après que je l'aie appelée plusieurs fois et je n'ai jamais réussi à dépasser la porte de son dortoir pour la voir. C'est tout."

"Alors, elle déteste ton cul. Et parce que tu étais trop une mauviette pour lui dire que tu flippais, elle a pensé que tu l'as trompée alors que c'est faux."

"Non, je n'aurais pas pu la tromper si j'avais essayé. Je n'ai même pas baisé une autre fille pendant environ deux mois après."

Deux mois? C'était une éternité quand il s'agissait d'Emmett. Il était bien pire que moi. "Eh bien, tu seras content de savoir qu'elle ne t'a pas oublié."

"Va te faire foutre, frère. Je déteste l'avoir blessée. Et tu as dit que tu avais baisé sa colocataire ? Tu sais où elle habite alors ?" Tout d'un coup, il était impatient. Super.

"Oui, mais je ne te le dirais pas. Qu'est-ce que ça peut faire de toute façon ? Tu es à deux heures de route. Et je n'ai pas besoin que tu gâches plus les choses. Sa colocataire me donne assez de fil à retordre sans que tu t'en mêles et tu fasses un milliard de fois pire."

"Tu vas me le dire, petit frère. Ne m'oblige pas à te faire du mal."

"Tu ne me feras pas de mal." J'étais en quelque sorte confiant à ce sujet, tant que je n'osais pas draguer sa précieuse Blondie. Et je ne voulais pas. Je voulais sa colocataire têtue et c'était tout. Pourquoi tout le monde devait compliquer ce qui pourrait être du très bon sexe me dépassait. Maintenant, même mon frère m'empêchait de coincer à nouveau à Reed Girl.

"Peut-être pas mais je dirai à maman que tu aimes une fille si tu ne m'aides pas."

Oh, merde non. Elle me harcèlerait à mort et voudrait la rencontrer et tout ça. Non, non, un milliard de fois non.

"Ecoute, je ne te dirai pas où elle habite mais je peux te dire où elle sera mercredi soir." Du moins je l'espérais. Je devrais appeler Shorty et m'assurer qu'elle amène ses deux colocataires folles. Pourquoi Jasper devait-il avoir la personne normale et agréable du groupe ? C'était un tel connard.

"Mercredi soir ? Comment sais-tu où elle sera ? Es-tu après elle ?" Sa voix était à nouveau aiguë et féminine. Bon Dieu, qu'est-il arrivé à mon soit-disant frère étalon ?

"Par l'enfer tu veux bien te calmer? J'ai invité sa colocataire à une fête, parce que j'essaie de baiser son autre colocataire et elle veut baiser mon coéquipier. Je lui dirai d'amener Blondie et tu pourras faire de ton mieux pour qu'elle te parle. Mais ne me mêle pas à ça. Tu viens tout seul et quand elle présente ton cul sur un plateau, tu es tout seul. Je n'ai rien à voir avec ça si ce n'est de dire à propos d'une fête à laquelle j'allais."

"Depuis quand tu invites des filles à une soirée pour essayer d'en baiser une ? Et tu ne l'as pas déjà baisée ?" Je ne répondis pas. "Eh bien, petit frère, il me semble que tu pourrais aimer cette fille."

Il ne savait rien. "Vraiment ? Tu vas me faire chier maintenant, Monsieur, je l'ai adoooorée ?

"Va te faire foutre."

"Tu viens mercredi ou pas ?"

"Putain, oui, je vais quitter le travail et conduire. Si les choses ne se passent pas comme je le souhaite, je devrais peut-être crécher dans ta chambre."

Avec un peu de chance, je passerai la nuit avec Reed Girl. "Peu importe. A mercredi." Je lui raccrochai au nez et appelai Shorty.

"Bonjour?"

"Hé, Shorty, c'est Edward."

"Oh, salut, Sarah ! Laisse-moi juste aller dans ma chambre." Sarah ? Putain de filles. J'entendis la porte se fermer puis Shorty siffla. "Eh bien, tu l'as vraiment énervée. Elle ne me parle même pas."

"Est-ce que ça veut dire qu'elle ne vient pas mercredi soir ? Parce que notre marché est annulé si…"

"Elle sera là ! Elle ne pourra pas rester longtemps en colère contre moi." Je me demandai comment Shorty réussissait ce tour particulier parce qu'il était clair que Reed Girl pouvait garder rancune.

"Eh bien, elle ferait mieux d'y être. Et pourrais-tu essayer d'amener Blondie avec vous deux?"

"Pourquoi ? Tu n'es pas après Rose maintenant aussi, n'est-ce pas ?"

Je roulai des yeux. "Non, je ne le suis pas. Il y a quelqu'un qui veut la voir ou un truc du genre. Fais-la juste venir." Quand suis-je devenu un putain d'entremetteur ? C'était ridicule.

"Je ne peux pas obliger Rose à faire quoi que ce soit. Je lui en parlerai et si elle vient, elle vient."

"Bien !" Si elle ne le faisait pas, je devrais donner son adresse à mon frère. "Je t'enverrai l'info par SMS mercredi alors."

"Génial. J'ai hâte de rencontrer Jasper !"

La fille n'avait aucun goût mais au moins elle était plutôt agréable, contrairement aux deux autres. "Bien. A plus tard."

"Au revoir, Edward ! Oups, je veux dire Sarah ! Non, Bella, ce n'est pas… "

Merde, Reed Girl l'avait entendue. "Donne-moi ce téléphone !" cria une autre personne.

"Vraiment, Bella, c'est Sarah !"

"Alice, passe-moi ce téléphone maintenant."

Je souris à l'irritation dans sa voix. "Laisse-la l'avoir, Shorty."

"Tu es un idiot," siffla-t-elle. Il y a eu quelques secondes de bagarre puis j'entendis une respiration dans le téléphone.

"Reed Girl ! Comment vas-tu ?"

"Comment vais-je ? Je suis un peu énervée en fait. Tu veux savoir pourquoi ?"

Je souris. Qu'y avait-il chez cette fille qui m'amusait autant ? "Un abruti te harcèle dans la bibliothèque ? Il a oublié de rendre son livre à temps ? Je peux lui botter le cul pour toi si tu veux."

"Oh, un crétin m'a bien harcelé dans la bibliothèque mais je doute que tu puisses lui botter le cul. Tu ne voudrais pas abimer ton joli visage."

Je ris. "Tu admets que mon visage est joli alors ? Je savais que tu avais un béguin pour moi, Reed Girl."

"Ce n'est pas moi qui poursuis l'autre dans toute la ville, n'est-ce pas ?" Je fronçai les sourcils. Elle avait raison. Pourquoi diable ne me poursuivait-elle pas ? Et plus important encore, pourquoi m'embêtais-je encore avec elle ? Je tendis la main et tirai son stupide étui à hautbois sur mon lit.

"C'est toi qui m'as traqué en premier. J'essaie juste de te rendre la pareille. Comment as-tu trouvé tes anches ?"

Il y eut un silence pendant une bonne minute. "J'ai aimé les deux qui étaient intactes mais j'ai un petit problème avec celle qui est cassé."

"J'ai pensé que je te ferais gagner du temps en la cassant pour toi. Nous savons tous les deux que tu tomberas sur quelque chose ou quelqu'un, bientôt et que tu la casseras en deux."

"Tu m'as heurté !"

Je ris. "Non, c'est toi qui m'est rentré dedans. Puis je t'ai baisé à mort. Tu te souviens de cette partie ? C'était amusant."

Elle soupira. "Je ne pourrais pas oublier même si j'essayais. Tu ne me laisseras pas."

"Tu ne veux pas oublier. Tu en as rêvé la nuit dernière, n'est-ce pas ? Tu t'es touché et tu as pensé à moi ?"

Elle ne répondit rien et ma bite durcit alors que je pensais à elle jouant avec cette chatte serrée et criant mon nom. Nous pourrions peut-être essayer ça quand elle pointera son cul ici.

"Tu sais à quoi je pensais, Edward ?" Sa voix était haletante et chaude et merde. Ma main dériva vers mon pantalon et je palpai ma bite à travers mon jean.

"A quoi as-tu pensé, Bella ?" Je caressai verbalement son nom à nouveau et l'entendis prendre une forte inspiration. Si je n'aimais pas tant l'appeler Reed Girl, j'utiliserais peut-être son nom plus souvent. Cela semblait l'exciter.

"J'ai rêvé d'enrouler mes lèvres humides autour de cette tête dure."

"Oh ouais, baby, tu pourrais certainement faire ça." J'ouvris mon jean et attrapai ma bite pour commencer à la travailler.

"Puis-je, Edward ? Puis-je envelopper mes lèvres fermes autour et jouer avec ma bouche talentueuse ?"

Putain, elle était douée pour ça. Ma bite palpitait. Elle pourrait me faire jouir en quelques secondes. "Tu peux bien sûr, baby. Quand tu veux."

"Je veux, Edward. Je le veux maintenant."

"C'est tout à toi, baby. Viens juste et fais-le. Montre-moi ce que ces lèvres peuvent faire."

"Tu veux voir ce qu'elles peuvent faire, Edward ? Tu veux en faire l'expérience de première main ?"

"Putain, oui. Plus que tout !" J'étais si près. Je serrai ma bite et pompai plus fort.

"Alors apporte-moi mon putain de hautbois et je te montrerai à quel point je suis talentueuse !" cria-t-elle.

"Attends quoi ? "Putain, tu parlais de souffler dans ton putain d'instrument ?

Elle rit. "Oui, Edward. C'est la seule chose sur laquelle ma bouche va s'enrouler."

Fils de pute. Elle s'était encore jouée de moi. Ma bite se dégonfla et je m'assis en regardant son foutu étui de hautbois. "Eh bien, apparemment, ta bouche ne sera pas enroulée autour de ça, parce que je l'ai. Peut-être que si tu me suces, tu pourras souffler à nouveau."

"Essaies- tu de m'extorquer pour que je récupére mon hautbois ? demanda-t-elle.

"Tu es en prépa de droit, n'est-ce pas?" je me moquai d'elle. "Je propose un échange."

"Eh bien, je n'accepte pas les termes de ta transaction."

"Eh bien, alors je suppose que je me suis trouvé un hautbois."

Elle s'arrêta et je pus l'entendre respirer fortement. "Très bien, alors je suppose que je vais devoir appeler la police et signaler le vol de mon bien."

"Vas-y, ma chérie. Les flics me connaissent et m'aiment tous. Je leur dirai juste que nous avons une querelle d'amoureux et que tu essayes de me causer des ennuis."

"Nous ne sommes pas amoureux."

"Mais on pourrait l'être, si tu arrêtais d'être ennuyeuse."

"Si je suis aussi ennuyeuse, pourquoi veux-tu encore me baiser ?" C'était une sacrée bonne question.

"Je ne sais pas. Je sais que j'ai envie de toi. Et tu me veux. Alors pourquoi ne pas nous amuser un peu ensemble ?"

"Je ne m'amuse pas. Pas de cette façon en tout cas."

"Peut-être qu'il est temps que tu commences."

Elle soupira. "Je vais y réfléchir."

"Bien." C'était une amélioration. "Maintenant vas-tu venir chercher ton hautbois ?"

Elle rit. "Non, tu peux me l'apporter."

"Pour que tu partes et me fasses accueillir par Blondie ? Je ne pense pas."

"Eh bien, alors, je suppose que je l'aurai la prochaine fois que je te verrai."

Que diable? "Tu n'en as pas besoin pour t'excercer ?"

"Pas vraiment. J'ai déjà appelé Jacob et il m'a dit qu'il m'en prêterait un."

Jacob. Putain Jacob. Ce putain de nerd casse-couilles me gênait à nouveau. J'avais besoin de lui casser la gueule. "Mais tu ne veux pas ton hautbois ?"

"Tu le rendras."

"Comment tu le sais ?"

"Parce que tu veux me revoir. Donc, je te reverrai quand tu décideras de le rendre. Bonne nuit, Edward."

Et juste comme ça, elle était partie. Putain, comment avait-elle réussi à retourner la situation contre moi ? Et plus important encore… comment allais-je la récupérer ? Mercredi soir, c'était parti.


L'auteur :

La surenchère continue ! Et maintenant, le grand frère vient au spectacle... ça devrait être amusant! Merci d'avoir lu!